La santé sous la couette-2

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* Gros câlins et coeur en santé

«L’amour à long terme améliore le système immunitaire, diminue les risques de crise cardiaque et augmente l’espérance de vie. On est moins stressé, ça a un impact certain sur la santé», indique Ariel Fenster, professeur de chimie à l’Université McGill, qui donne un cours sur «la chimie de l’amour». Une question de chimie, semble-t-il, mais aussi d’habitudes de vie.

Chez les femmes avant la ménopause, les câlins plus nombreux sont associés à une baisse de la tension artérielle et du rythme cardiaque, révèle une étude de l’Université de la Caroline-du-Nord publiée en 2005. L’ocytocine en cause? Peut-être. Selon des chercheurs de Philadelphie, les phéromones sécrétées par les hommes réduisent aussi la tension et favorisent la relaxation chez les femmes.

Après avoir tenu la main de leur partenaire pendant 10 minutes et fait un câlin, les personnes en couple présentent une tension artérielle moins élevée quand elles prennent la parole en public. Les hommes autant que les femmes. «Le fait d’être proche de quelqu’un, de son corps, est rassurant en particulier au moment d’une épreuve, indique Rose-Marie Charest, présidente de l’Ordre des psychologues du Québec. La relation amoureuse harmonieuse contribue à améliorer l’estime de soi et l’équilibre. On est moins tendus. Ça améliore assurément la santé mentale.»

Chez les femmes mariées et stressées, les structures du cerveau liées à l’état d’alerte sont apaisées lorsqu’elles tiennent la main de leur mari ou d’un étranger, ont remarqué des chercheurs de l’Université de Virginie en 2006. «Seule la main du mari a un effet sur la région du cerveau responsable de la gestion des émotions. Pour les couples heureux, être main dans la main aurait un effet antalgique», lit-on dans le magazine Ça m’intéresse d’août 2008, qui cite l’étude.

Les personnes mariées et heureuses auraient une tension artérielle moins élevée que les célibataires, même bien entourés, révèle par ailleurs une étude publiée en avril 2008 dans Annals of Behavioral Medicine. Pendant 24 heures, des chercheurs en psychologie de l’Université Brigham Young ont mesuré 72 fois la tension artérielle de 204 personnes mariées et 99 célibataires pendant 24 heures. À noter: mieux vaut être bien accompagné, car la tension artérielle des gens malheureux en mariage est encore plus haute que celle des célibataires!

Plus heureux et plus vieux

Le mariage, plus que l’union libre, aurait un effet antidépresseur. C’est ce qu’indique une étude française de 2006. «Le risque d’un célibataire de vivre un épisode dépressif est entre 1,5 et 2,4 fois plus élevé que pour une personne mariée. Pour une personne en couple, ce risque est 1,2 à 1,8 fois plus important que pour une personne mariée», écrivent les chercheurs. Le taux de suicide est plus élevé chez les célibataires.

«Le sentiment d’isolement contribue à l’anxiété, à la tristesse, et même à la dépression. À l’inverse, le fait d’être en relation vous sort de l’isolement et diminue l’anxiété, dit la psychologue Rose-Marie Charest. Si quelqu’un vous aime, ça vous donne probablement une image plus positive de vous-même, ça vous pousse à vous accomplir et vous rend heureux.»

Plus heureux, moins stressés et armés d’un coeur en forme, les amoureux vivraient plus vieux. «Entre 40 ans et 50 ans, le taux de mortalité des célibataires est deux à trois fois plus élevé. L’écart se réduit ensuite au fur et à mesure de l’avancée en âge», écrivent des chercheurs de l’Institut national de la statistique et des études économiques en France (2007).

«Quand on est en couple, on s’occupe l’un de l’autre, on surveille mutuellement sa santé. On adopte souvent des habitudes de vie plus saines que les célibataires», fait remarquer Rose-Marie Charest.(La Presse-Canada

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 la « médecine sexuelle »

« On ne meurt pas de sexualité mais lorsque cela ne fonctionne pas on peut être très malheureux »

Hier spécialité exclusive de rares médecins ou psy « sexologues », la question de la sexualité déborde aujourd’hui largement cette petite chapelle comme en témoigne la place faite au « sexe » à un congrès d’urologues de plus en plus souvent confrontés à ce thème.

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Près d’une dizaine de communications, tables rondes ou forum ont pour sujet la vie sexuelle lors du grand rendez-vous annuel de l’urologie française, organisé par l’Association française d’urologie (Afu, jusqu’au 24 novembre à Paris).
Un rapport sur la « médecine sexuelle », présenté samedi, passe en revue l’état des connaissances médicales sur le sujet pour aider les urologues, spécialistes de l’appareil urinaire, à faire face aux questions de plus en plus nombreuses et précises de leurs patients.
« On ne meurt pas de sexualité mais lorsque cela ne fonctionne pas on peut être très malheureux et il y a une demande croissante de la part des hommes comme des femmes dans ce domaine », explique l’urologue François Giuliano (hôpital Raymond Poincaré, Garches), un des auteurs du rapport.
« Troubles du désir et de l’orgasme chez la femme », effets secondaires (« iatrogènes ») des médicaments sur la sexualité, « chirurgie réparatrice des mutilations sexuelles féminines » ou encore « sexualité du couple âgé » sont quelques-uns des sujets abordés dans ce rapport.
« Ces dix dernières années, il y a eu des progrès considérables dans la connaissance des mécanismes des troubles sexuels, dans leur traitement, et il y a une attente croissance de la population », explique le Pr Giuliano.
Une majorité d’urologues, dont la moyenne d’âge est de 50 ans, n’ont pas eu de formation spécifique dans ce domaine alors qu’en cabinet ils accordent une place grandissante à la vie sexuelle.
Bon exemple de cette tendance: l’arrivée « attendue » courant 2013 en France du premier traitement spécifique contre l’éjaculation précoce. La dapoxétine (nom commercial Priligy, laboratoires Janssen/Furiex/Menarini) qui agit sur l’hormone sérotonine, permettrait de « multiplier par trois ou quatre le délais pour éjaculer », selon le Pr Giuliano.
Ce produit à prendre « à la demande », tout comme les pilules contre l’impuissance masculine de type « Viagra », constitue une « nouveauté » alors que les médicaments jusqu’à présent prescrits, des antidépresseurs, ne faisaient effet qu’au bout de 15 jours.
Autre sujet d’importance grandissante pour les urologues: la « iatrogénie sexuelle médicamenteuse » à savoir les effets secondaires induits par les traitements sur la vie sexuelle. « De très nombreux médicaments peuvent induire des problèmes de sexualité, comme par exemple la dysfonction érectile entraînée par des anti-hypertenseurs » explique le Pr Giuliano.
« Mais il y a une méconnaissance extraordinaire à ce sujet alors que c’est une cause importante de non respect du traitement » par les hommes, indique-t-il. Les urologues doivent aussi savoir répondre aux questions « de moins en moins exceptionnelles » de couples âgés de 75 à 80 ans qui souhaitent « avoir une sexualité plus satisfaisante ».
Selon des chiffres diffusés par l’Afu, près de 90% des femmes de plus de 50 ans vivant en couple se déclarent aujourd’hui sexuellement actives contre 77% en 1992 et 53% en 1970. « L’acceptation du vieillissement de l’autre est essentielle pour continuer à se projeter dans une relation sexuelle » souligne le Pr Giuliano, pour qui les conseils du spécialiste peuvent être précieux dans ces cas. * AFP-23/11/12

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*************************** Cris et gémissements….

nous faisons tous l’amour de la même manière, avec les mêmes positions, les mêmes cris et les mêmes gémissements. Parce que c’est de l’amour et que l’amour, c’est universel…..

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** au lit, les décibels sont-ils culturels ?

C’est une sorte d’utopie sexuelle qu’on aime bien avoir. Se dire que, partout dans le monde, nous faisons tous l’amour de la même manière, avec les mêmes positions, les mêmes cris et les mêmes gémissements. Parce que c’est de l’amour et que l’amour, c’est universel.Il y a quelques semaines, une personne dont on ne dévoilera pas l’identité m’a pourtant fait vaciller dans cette vision que j’avais du monde. Ma source (familiale, je le reconnais) d’origine sénégalaise, me faisait remarquer :« Tu sais au Sénégal, on se moque des toubabs [Blancs, ndlr] parce qu’ils crient et font du bruit au lit. »Un vrai choc pour quiconque a grandi en France. Qui n’a jamais entendu ses voisins, ses parents ou des amis faire l’amour ? Tout le monde a sa petite anecdote sur la question : de l’Anglaise qu jouissait en hurlant « Wonderfuuul » à l’amie qui aura dû expliquer à son concierge, venu la sermonner, que « Non, elle n’était pas là cette nuit ». « Au Sénégal, il faut être pudique, même au lit »
Mais au Sénégal, rien de tout cela donc. Et c’est loin d’être absurde. La majorité des Sénégalais vivent en famille, cousins, tantes et grands-parents sont tous réunis. Quand un couple a des enfants, qu’il y en ait deux ou quatre, la petite famille occupe une seule et même chambre. On ne peut donc s’empêcher de se demander comment les choses se passent.Pour élucider ce mystère, Fatou – le prénom a été changé –, une amie sénégalaise, a accepté de m’expliquer :« Au Sénégal, il y a ce que l’on appelle le “kersa”. C’est une exigence de pudeur. Il faut être pudique dans tous les domaines de la vie, même au lit. Quand tu es avec ton mari, il faut attendre que les enfants dorment profondément pour faire ce que tu as à faire et surtout il ne faut pas faire de bruit. »Ce qui peut sembler exotique n’est jamais très loin de soi. Michel Bozon, sociologue spécialiste des questions de sexualité, rappelle qu’en Occident aussi le rapport sexuel ne s’est pas toujours déroulé dans les lieux complètement privés.« Au Moyen-Age par exemple, les lits contenaient plus de deux personnes et les chambres, plusieurs lits. L’expression de la sexualité était alors nécessairement plus contenue et plus discrète et, en même temps, cela veut dire qu’à certaines époques, on pouvait plus facilement être témoin de l’activité sexuelle de ses parents par exemple. »« Souvent, la seule position pratiquée, c’est le missionnaire »

Evidemment, pas question de généraliser non plus. Tous les Sénégalais ne sont pas muets au lit. Fatou dit d’elle-même qu’elle ne s’est pas imposée certaines contraintes du kersa parce qu’elle était « émancipée », mais elle raconte aussi qu’elle a couché avec des hommes qui refusaient de montrer leurs sexes et que cela existe même dans des couples mariés. Tant de pudeur implique un jeu de positions réduit :

« La position idéale, qui est souvent la seule pratiquée, c’est le missionnaire : la femme est dessous, l’homme au dessus. Il n’est pas question du tout de se mettre debout ou dans quelque autre position. »

Michel Bozon tient cependant à nuancer l’idée d’une « non universalité » des rapports sexuels.

« D’un pays et d’un continent à l’autre, il y a mille manières de se nourrir. En matière de sexualité, d’un contexte culturel à l’autre, la diversité est beaucoup moins grande car les pratiques physiques et les combinaisons ne sont pas infinies. »

Les différences de pratiques d’un pays ou d’un continent à l’autre viennent d’autres facteurs.

« Les significations des actes ne sont pas toujours les mêmes et les rapports entre les sexes n’autorisent pas les mêmes comportements et modes d’expression. »

A Hong-Kong : « Il faut être calme »

Sino-belge, Ming-Yao vit à Hong Kong. Sa petite amie est taïwanaise et il juge qu’en Asie aussi, hurler pendant l’amour serait très incongru.

« Les gens sont plus réservés, il faut être calme, on ne montre pas vraiment ce qu’on ressent. Il n y aura pas vraiment de cris au lit. Les filles sont très souvent plutôt passives. Le rapport n’est pas vraiment inscrit dans une interaction, et puis il y a peu de réactions donc tu ne sais pas vraiment si tout se passe bien ou pas. »

Pour autant le jeune homme explique qu’il faut bien distinguer l’Asie traditionnelle de l’Asie moderne.

« Ici à Hong-Kong, il y a des filles très dévergondées, bien plus qu’en Europe parfois. On les appelle les “party girls”. Elles peuvent être agressives et se jettent sur toi. Les gens les voient d’un très mauvais œil parce qu’elles sont considérées comme des filles faciles. »

Une représentation de la femme certes loin de l’idéal féminin asiatique que décrit Ming-Yao en ces termes : « mystérieuse et élégante ».

Dans le porno : « Les Françaises en font trop et ça s’entend »

On ne ferait donc pas du bruit de la même manière partout dans le monde. Cela se vérifie aussi dans les films X. Fred Coppula, réalisateur et acteur de porno, juge même que c’est une évidence.

« Les Américaines entrent à peine en scène qu’elles poussent des petits cris alors que personne ne les a encore touchées.

Les filles de l’Est ont presque toutes la même façon de jouir, avec la même intonation. On dirait que leurs orgasmes sont clonés !

Les Asiatiques couinent en ricanant a moitié.

Les Françaises en font trop et ça se voit. Euh, ça s’entend devrais-je dire ! »

Reste une question complexe : si le bruit au lit varie selon les cultures des pays, est-il pour autant naturel ? Si certains font l’amour en silence ou presque, ceux qui font du bruit ne simuleraient-ils donc pas tous un peu ?

Dans le « Kama-sutra » : « bruit du serpent » et « maman »
On pourra répondre à cette question en invoquant le « Kama-sutra ». Ecrit vers l’an 500, il consacre déjà l’un de ses chapitres aux « Caresses et gémissement spontanés » dans un paragraphe savoureux :

« A cause de la sensation qu’elle provoque, la caresse provoque un “sitkrita” ou grognement, et d’autres sons comme les cris d’extase : “hinkara” (son nasal), “stanita” (ronronnement), “koojita” (roucoulement), “rudita” ou “dutkrita” (gémissement), “sutkrita” (halètement) et “futkrita” (le bruit du serpent).

Elle provoque aussi des mots tels que “amba”, “maman” et “oh, mon dieu” et d’autres encore qui expriment le plaisir, la douleur ou l’admiration, auxquels peuvent s’ajouter des cris de tourterelles, coucous, pigeons, perroquets, abeilles et moineaux. »

C’est toute une ménagerie qui tient dans un lit.

Voilà sinon, c’est l’été, les vacances, le soleil (ou presque) alors nous avons envie de bourlinguer et d’entendre des récits de voyages croustillants. (Rue89-19.07.2011.)

**(Voir la vidéo d’un extrait du « Fabuleux Destin d’Amélie Poulain », de Jean-Pierre Jeunet, 2001)

 *How many orgasms?

***Les cris pendant l’orgasme ? encore une manipulation féminine

A lire sur sexe.fluctuat.net

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**Le point sur le point G et autres points forts

Cyber-sexe, clitoris, point G… Sept fragments savoureux, extraits des « 100 mots de la sexualité »

De “clitoris” à “stilettos”, les objets du désir excitent la curiosité. En publiant Les 100 mots de la sexualité (1), le psychanalyste Jacques André a visé juste. Pour mieux capter les émois du corps, il s’est arrêté avec Odile Buisson, gynécologue, sur sept fragments savoureux du discours amoureux.


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Intimité

« Les femmes aiment ce mot, il évoque les bras de l’être aimé, la fusion de l’esprit et du corps. Les hommes le redoutent parfois, quand ils ont encore peur de l’engagement », souligne Odile Buisson, échographiste et spécialiste des comportements sexuels (2). Ce moment intime est considéré comme précieux, peut-être de plus en plus. « Car les moeurs se libèrent si bien qu’aujourd’hui il semble plus osé de demander un tête-à-tête à son amoureux qu’une soirée échangiste », s’amuse Jacques André. Par ces temps de transparence tous azimuts, l’intimité devient un luxe, le nec plus ultra de la relation amoureuse. Mais c’est aussi un combat. Il faut résister pour défendre son intimité. Mais le jeu en vaut la chandelle, on y gagne un jardin secret, et ça, c’est vital!

Point G

Cet espace mystérieux de la taille d’une pièce de monnaie censée déclencher le plaisir féminin n’en finit pas de faire jaser. « G comme Ernest Gräfenberg (3) mais aussi comme le Saint-Graal », sourit Jacques André. Certains hommes se vantent d’en connaître tous les secrets. Certaines femmes s’inquiètent de ne pas le posséder. Les scientifiques, eux, s’affrontent à coups d’études. La dernière en date, anglaise, dirigée par le Pr. Tim Spector, du King’s College de Londres, a conclu sans ménagement : « Il n’y a aucune raison de penser qu’il existe une zone très innervée dans le vagin ailleurs que dans l’imagination des femmes influencées par les magazines féminins et les sexologues. » Circulez, il n’y a rien à voir ? Le Dr Odile Buisson bondit. Cette scientifique est la seule à avoir avec son équipe enregistré les réactions du corps féminin pendant l’orgasme, et confirme : « Il existe bien une zone qui correspond aux racines du clitoris et donne des sensations plus intenses. »

Chatter hot, c’est tromper ?

Chasteté
La virginité, c’est dépassé, vive la chasteté !
« Ceux qui n’ont pas d’attirance pour la sexualité, pas de fantasmes doivent pouvoir vivre en paix sans être stigmatisés », revendique Odile Buisson. Il n’y a donc personne à soigner. D’autant plus que la chasteté est « un concept assez proche de la pudeur, une valeur qui a conservé toute sa modernité », complète Jacques André. En plus, être chaste, c’est assez sexy.

Cyber-sexe

 Mention spéciale pour les ados : le sexe sur Internet est à haut danger. Images et discours sont souvent choquants, parfois révulsants, souvent illégaux. Attention encore : la pratique peut se révéler à haut risque aussi pour les adultes avertis. Elle a même fait tomber des politiques américains – le dernier étant Anthony DavidWeiner, représentant démocrate de l’État de New York contraint à la démission après avoir envoyé des photos suggestives de son anatomie via Twitter. Reste que sur des sites bien choisis, c’est une mine pour les amateurs de fantasmes, un vrai jardin des délices. Chatouilleurs, échangistes, fous de pieds ou de chaussures, il existe forcément un site pour vous. « L’amour virtuel occupe un nouveau terrain entre la possibilité de la liaison et la solitude de la pornographie. Son meilleur atout : il permet d’esquiver la désillusion du réel », constate Jacques André. On estime en général que seulement 40%des chats sur Internet donnent lieu à de vais rendez-vous, ce quipermet de se livrer à des confessions très, très intimes et parfois durables. Reste la question qui taraude : est-ce que chatter hot, c’est tromper ? Réponse sous forme de question du psy : « Qu’est-ce que la fidélité quand on parle de sexualité? Avoir une liaison extraconjugale sur Internet, est-ce très différent que d’imaginer un autre partenaire tout en honorant sexuellement son légitime ? », s’interroge-t-il.

Talons hauts
Les stilettos (talons aiguilles de plus de 10 cm), inventés il y a soixante ans en Italie et réinventés avec passion chaque saison par Christian Louboutin, Salvatore Ferragamo et Roger Vivier, sont les indispensables accessoires des séductrices et des fashionistas. On voit pourquoi : ils allongent la jambe, initient un balancement de hanches suggestif.

Bref, ils révèlent une féminité assumée qui plaît au fétichiste qui sommeille en tout homme. Mais après tout il existe d’autres accessoires, comme le porte jarretelles, éminemment sexy. Alors pourquoi les talons hauts sont-ils si addictifs ? Explication du psy : « Les talons aiguilles, c’est le pénis de la femme qui l’érige (au sens d’érection) et la met sur un piédestal. En même temps, comme une arme, ils en font une maîtresse (au sens sadomasochiste) puisqu’il suffit de poser le stylet du talon acéré sur l’homme allongé pour le faire atrocement souffrir, voire le blesser… à tout jamais. En même temps, comme les bandages des pieds des Chinoises, ils entravent la femme, lui interdisent de s’échapper, la fragilisent au point qu’elle peut à tout moment se casser (la cheville) », commente Jacques André. Et c’est bien dans ce paradoxe, mi-biche mi-guerrière que la femme idéalisée se trouve définie.

Bain de minuit
Il fait sombre, on est sous les étoiles dans une nuditépartagée. « Les corps se frôlent, caressés par les vagues, tout y fait penser, mais on n’y va pas… C’est l’hommage merveilleux au désir, une initiation comme l’était l’amour courtois quand les amoureux s’allongeaient nus côte à côte sans se toucher », souligne Jacques André. Odile Buisson mentionne la nature, l’attente, et donc l’excitation à son comble. Notre conclusion? Vive l’été! (Madame Figaro-05.08.2011.)

 vxv      Promesse d’extase… »Le sexe des femmes révélé aux hommes »

Sève Maël est un petit bout de femme sensuelle qui ne s’embarrasse guère de pudeur mal placée pour expliquer l’art de coucher. Bien au contraire. Dans « Le sexe des femmes révélé aux hommes » (éd.Blanche), les mots sont dits, les explications sont claires, les conseils sont transmis sans arrogance.

La décomplexée Sève Maël donne des cours de sexologie aux hommes un brin empotés... (D.R.)

photo:La décomplexée Sève Maël donne des cours de sexologie aux hommes un brin empotés

Ce livre est un petit traité de la sexualité quasi clinique. Et s’il doit être « offert aux hommes de la même façon qu’ils nous offrent des sous-vêtements », dixit l’auteure, notre petit doigt nous dit qu’il n’échappera pas à la curiosité des femmes, plus enclines à dévorer les articles de la presse féminine sur la question que les hommes qui évoquent rarement le sexe, même entres potes.

Des études de psychologie et de sexologie, plusieurs mois comme sexologue dans son propre cabinet (« Je sais, je n’ai pas trainé », dit-elle) et plusieurs belles rencontres érotiques, et là voici passée maître ès plaisirs : « Dans mon cabinet, j’ai reçu des femmes paumées qui lisaient des choses invraisemblables dans les magazines et ne savaient plus quoi penser de la sexualité. Ca a fait tilt : je me suis dit « Pourquoi est-ce si compliqué ? » J’ai donc eu l’idée d’écrire un livre pour expliquer simplement qu’on a toutes un corps fait pour jouir et qu’il suffit d’en donner la clé…aux hommes. »

Les fausses idées véhiculées sur l’orgasme, comment faire pour pratiquer un cunnilingus, le plaisir des sextoys, les avantages et inconvénients de chaque position, pratiquer le sexe anal mais aussi comment savoir quand les femmes simulent… Autant de tabous levés par cette jeunette libérée qui a toujours « refusé de passer à côté du plaisir physique par méconnaissance ou peur de l’autre ».

Promesse d’extase

Son credo est simple et bien connu : parlez, parlez ! Facile à dire. Lorsqu’un couple ne parvient déjà pas à échanger sur les tâches ménagères, ardu de le faire lorsqu’il s’agit d’acte sexuel. Dans une société hyper sexualisée, deviser bagatelle reste difficile : « Et pourtant, parvenir à dire à l’autre ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas est une promesse d’extase », affirme Sève Maël.

Comme elle n’a pas froid aux yeux, c’est une étape qu’elle maîtrise parfaitement. C’est d’ailleurs avec son compagnon que la demoiselle a travaillé sur le livre : « J’ai souvent des discussions sur le couple avec des potes, autour d’une bière, ça peut durer des heures. Ces conversations sont beaucoup moins crues qu’avec les copines, ils ont davantage de pudeur que nous. »

Mais en les mettant au parfum, en abordant sans pudibonderie l’anatomie féminine, en partageant avec eux les secrets de nos désirs, Sève Maël ne fait-elle pas de nous un énième cliché ? Car, bien heureusement, nous n’avons pas toutes les mêmes fantasmes : « C’est bien pour ça que je ne dis pas : ‘Voilà ce qu’il faut faire’, je donne des pistes à explorer. Il n’y pas de règles, aucun devoir, que des envies. »

Nulle égalité en matière de sexe

Il n’y a qu’une chose sur laquelle Sève est certaine : il n’y a pas d’égalité homme-femme en matière de sexe. « Evidemment !, souffle-t-elle. Il s’agit ici d’un partage. Nous ne connaissons pas la pénétration et eux ne connaissent pas les orgasmes multiples. Il ne peut donc pas y avoir d’égalité au lit. A l’exception du fait qu’aucun n’est jamais au service de l’autre, que le respect est primordial, même lorsqu’il s’agit d’une aventure d’un soir. »

Sève Maël verrait presque son livre comme une initiative pour le bien public, « une invitation à sourire, à être épanouie sexuellement », certaine qu’une femme comblée par son mec ne se jette pas sur un gâteau au chocolat en rentrant chez elle parce qu’elle est stressée mais lui préfère la jouissance, seule ou accompagnée : « C’est un livre pour les hommes amoureux, les hommes qui respectent les femmes, dit-elle. Il est à lire dans tous les sens, selon ses besoins, en fonction de là où on en est dans sa sexualité. »

Elle y dégomme les clichés comme autant de quilles sur le chemin de la jouissance : « Contrairement à ce qu’on croit, la taille du sexe a bien une importance mais cela n’a rien à voir avec le plaisir pris. Tout est question de positions. De même, une femme n’est pas soit clitoridienne soit vaginale, elle est les deux ! »

Et le romantisme dans tout ça ? « Pourquoi romantisme et sexe n’iraient-ils pas ensemble ?, questionne Sève Maël. C’est encore une fois très souvent les films et les livres qui donnent une vision fausse de l’amour physique. »

Un livre dédié aux hommes, donc. Seraient-ils les seuls responsables de notre déplaisir ? « Non, bien sûr, relève notre jeune auteure. Il est primordial pour une femme de connaître son corps afin de savoir de quelle façon elle jouira le mieux. C’est la base de tout, se connaître et s’accepter, respecter son corps et l’aimer. »

Et de relater une anecdote très « Sex & the City » : « L’autre jour, une de mes copines qui divorce pour la troisième fois m’a lancée : « Mon rêve serait de rencontrer un homme à qui je dirais : ‘Chéri, je passe chez le voisin me faire faire un cunnilingus’, et il me répondrait : ‘Ok, prends du pain en revenant’… Elle sait que c’est irréalisable mais j’ai trouvé qu’elle avait une très belle façon de décrire son besoin de liberté sexuelle. »

Reste une question : après avoir lu ce livre, tous les hommes seront-ils des As au lit ? « Pourquoi pas? », sourit la mutine Sève Maël qui avoue ne pas encore avoir fait le tour de ses fantasmes.
Elle n’a que 26 ans, il ne manquerait plus que ça. (Nouvel.Obs.19.02.2012.)

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4 réponses à “La santé sous la couette-2”

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