De retour de Montréal
*De retour de Montréal
***Le vendredi 13 mars 2009, j’ai pris l’avion (un Airbus 330-200) à l’aéroport de Montréal pour retourner chez moi en Algérie, après une visite de deux mois au Canada. Tout s’est bien passé et je dirais même, “dans de meilleures conditions”, au départ comme à l’arrivée, et pendant le vol.
A Montréal, j’ai fait plusieurs découvertes, en comparaison avec la vie normale que je menais au pays…En voici quelques unes :
1 – D’abord le froid glacial et la neige, avec une température qui frôlait souvent les (moins 29, -21 et – 32 degrés)
2- Comment les gens de là-bas vivent et s’organisent dans des conditions météorologiques et climatiques pareilles. Tout est chauffé à l’intérieur des maisons et des bureaux (ainsi que dans les voitures pendant les déplacements).
3 – les nombreuses bibliothèques, les musées, les magasins, les supermarchés, quelques rues et boulevards, quelques différents quartiers éthniques, le port gelé en cette période, les parcs, l’organisation des espaces de la ville, l’architecture des maisons selon des normes imposées rigoureusement …les journaux et la presse de là-bas, bien sùr.
4 – une vie sociale, citadine ou citoyenne qui m’a semblé bien organisée, disciplinée, bien réglée…avec des touches négatives comme partout ailleurs. Tout un chacun se sent concerné par la vie citoyenne de sa ville ou de son quartier, et il y participe activement selon ses moyens ou sa disponibilité.
5 – la crise mondiale a aussi frappé dans ce pays, le Canada; chaque jour apportait son lot de fermetures d’entreprises et de chômage forcé avec des milliers de gens mis à la porte et un avenir incertain…Partout on voyait des pancartes de différentes dimensions où l’on pouvait lire :”magasin à vendre ou à louer”, “local à vendre”, “immeuble à vendre ou à louer”; il y en avait tellement dans chaque quartier et chaque coin de rue qu’on avait l’impression que toute la ville de Montréal était à vendre ou à louer…ou que l’on cherchait à » fuir un quelconque fléau ».
6 – La population de Montréal est multi-éthnique, on y rencontre toutes les nationalités et des gens originaires des quatre coins du monde : des Européens, des Asiatiques, des Africains et des Latino-Américains. Ici, c’est la véritable mondialisation avec des citoyens du monde qui vivent ou travaillent ensemble avec une certaine harmonie plus ou moins réussie.
7 – Tu peux circuler librement n’importe où, sans que personne ne vienne t’importuner ou te déranger. On te crois sur parole. Mais si quelqu’un fait une faute, il paye…et il est mis à l’index. Il n’est plus crédible.
8 – Avec la neige partout, rarement on rencontrait la couleur verte dans le décor… et dans les champs, il n’y avait presque rien à planter au cours de cette période. (Surtout aux alentours de Montréal). Mais les marchés sont pleins de tous les fruits et légumes importés du monde entier… bien nettoyés et astiqués.. d’une netteté et d’une brillance exemplaires..Mais le goùt est différent de celui de chez nous.
9 – Le prix d’une baguette de pain est de trois dollars canadiens… Mais les gens de là-bas sont bien payés pour vivre convenablement… Quand on les voit en train de faire leurs achats, on remarque qu’ils ne se privent de rien. Avant chaque recrutement pour un travail, le postulant négocie son salaire, et généralement il obtient tout ce dont il a besoin dans sa vie quotidienne.
10 – A Montréal, il y a une forte présence musulmane. Certains l’estiment à 200.000 personnes originaires des quatre coins du monde… et une présence algérienne considérable (entre 40.000 et 60.000 selon certains).
11 – Les chauffeurs de taxi les plus “calés” et les plus diplômés du monde, se trouvent à Montréal…Ce sont des ingénieurs, des médecins, des pharmaciens, des universitaires et d’anciens professeurs que la nécessité a poussés à exercer ce métier. Il y en a parmi eux beaucoup qui regrettent de s’être engagés dans une aventure incertaine…
* En conclusion : puisque c’est la mondialisation, il faut laisser les gens (et surtout les jeunes) voyager facilement à travers le monde en abolissant toutes les frontières. On devrait supprimer tous les visas et tous les obstacles pour permettre aux gens de circuler librement partout dans le monde.., visiter, découvrir, se connaitre, donner et recevoir, partager, s’entraider… Le monde ne se portera que meilleur pour tous. Car les voyages, c’est comme des livres de culture, mais en mieux, dans le réel et le vêcu.. l’image virtuelle que l’on peut avoir des gens, des lieux et des pays sera corrigée et prise comme elle est réellement. Les jeunes de par le monde veulent voyager, visiter d’autres pays et découvrir d’autres horizons. On devrait leur permettre celà en supprimant les visas ou bien en les octroyant avec plus de facilité. C’est en » bouchant » devant eux cet horizon qu’ils ont recours à l’immigration illégale au péril de leur vie. (les harraga)
Beaucoup de Canadiens qui ont visité l’Algérie, sont retournés charmés par la beauté de notre pays, son climat, ses fruits et ses légumes, la gentillesse chaleureuse de ses habitants. Et certains d’entre eux se demandent comment peut-on ne pas aimer ce beau pays et y vivre..
Quant à moi, lorsque j’ai remis les pieds sur le sol de l’aéréoport d’Alger, j’avais l’impression comme un poisson qui était hors de l’eau, et qui retrouve son élément naturel. Un peu fatigué par le long voyage mais enrichi de ce que j’ai pu voir et découvrir. Salam alikoum. *signé: Niar
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* Brochettes, merguez et du thé à la menthe parmi les siens à Montréal
un retraité raconte sa visite au Canada
C’est son fils qui vit au Canada depuis quelques années auquel ce retraité de la «plume» rend visite encore une fois. Pour ce faire, il a enjambé trois continents, une mer et un océan. Cette fois-ci, en effet, il a choisi de transiter par Paris en empruntant une autre compagnie aérienne qu’Air Algérie laquelle assure pourtant un vol direct Alger-Montréal et retour.
Pour un Algérien de condition moyenne, ce «trip» est un véritable voyage vu sous le signe d’une épopée au regard du nombre d’heures de vol qui séparent ces deux grandes villes. Il se rappelle des longues huit heures de vol presque muettes qu’il fallait occuper par la lecture, la musique, un film… En passant par Paris, les deux ou trois heures de transit brisaient quelque peu la durée de cet interminable vol.
L’arrivée à l’aéroport Eliott Trudeau de Montréal lui fit rappeler l’accueil qu’il avait réservé à Alger à ce même fils résidant aujourd’hui au Canada lors de son retour d’une «Omra» il y a quelques années. La même émotion emplissait son coeur au contact de l’avion sur le tarmac de ce nouveau monde. Pas de cohue, pas de précipitation. Tout était réglé comme du papier à musique. Il n’avait qu’à suivre les nombreuses et claires indications. Présentation des documents à l’un des nombreux guichets comme partout ailleurs du reste mais si nombreux que la multitude de passagers de plusieurs vols était traitée simultanément.
Après quelques minutes il s’engouffra dans une file de passagers qui l’emporta en un mouvement jusqu’à la sortie. Son fils étant au travail ce jour- là, il ne tarda pas à apercevoir sa bru, ni d’être aperçu par celle-ci, tous deux alertes pour ne pas se «rater» l’un et l’autre. Embrassades, émotions, les yeux embués par la joie ils quittèrent lestement les lieux pour se diriger vers le garage-parking non sans avoir auparavant payé le tarif automatiquement par carte bancaire sans avoir à s’adresser à un préposé pour une quelconque explication.
Les premières impressions défilent immédiatement tout au début de l’autoroute qui mène vers la ville. L’immensité des espaces l’a tout de suite frappé. Il lui semblait être dans un monde non peuplé par des humains tant les choses étaient surdimensionnées pour un Algérois qui souvent n’arrivait même pas à prendre le bus, héler un taxi ou garer sa voiture. Passons sur les conciliabules qui suivirent une fois arrivés à la maison ni ceux qui se poursuivirent après le retour de travail du «fils» à la maison, pour parler du milieu dans lequel vit un certain nombre d’émigrés loin de la terre natale, de leurs souvenirs, de leurs repères… de leur soleil.
Les Algériens citadins et autres émigrés du Maghreb surtout, qui vivent et travaillent à Montréal intra-muros ou en proche banlieue, se retrouvent pour la plupart le week-end au quartier «Jean Talon» situé au coeur de la «Petite Italie», un lieu ainsi dénommé car il fut le premier point où s’établirent les premiers émigrés italiens. Le quartier est surtout connu pour son marché de fruits et légumes. Notre retraité voyageur n’a pas hésité à y faire un tour. Il fut surpris, agréablement, par l’ambiance qui ressemblait fort bien à celle des marchés méditerranéens où les couleurs, les odeurs raffinées des fruits et légumes embaument l’air. Une fois à l’extérieur du marché, ce délice des yeux continue mêlé aux fumets enivrants des plats qui cocottent dans les nombreux petits restaurants qui entourent le marché couvert. On y trouve même des merguez et des brochettes grillées à la braise, à déguster rapidement sur le pouce ou même un couscous maison pour «tromper» l’envie d’un vrai, du terroir. Parmi les amis de son fils, le retraité voyageur rencontra divers Algérois avec lesquels il sirota moult cafés et thés. Il a eu même l’occasion de savourer une «quarantita» agrémentée de harissa dans un estaminet du quartier. Une pâtisserie mitoyenne, expliquait le fils à son papa émerveillé, servait tout le long du Ramadhan des «cachotteries» sucrées de chez nous pour accompagner la soirée avec du thé à la menthe que certains cultivent à bon escient même dans des récipients ornementaux au niveau de leur logement. Du reste, ce quartier, maghrébin dirions-nous, est fort fréquenté pendant le mois sacré du Ramadhan durant lequel on peut assister à de mini concerts de chaâbi dispensés ici et là. Toujours est-il qu’il existe un grand marché de fruits et légumes, plutôt une grande surface, immense par sa taille, où l’on peut s’approvisionner, outre les légumes et fruits de divers pays de l’hémisphère Sud, en denrées destinées exclusivement à la préparation des mets et gâteaux maghrébins, orientaux, asiatiques ou africains. On y trouve à profusion des pistaches et surtout des amandes qui composent la majorité des gâteaux maghrébins et algériens en particulier. Pour mieux supporter «l’exil», certains ont créé des groupes sportifs pour s’entraîner au ballon le week-end. Diverses dispositions sont négociées avec la mairie du coin qui leur accorde une salle d’entraînement ou un espace libre pour s’adonner à leur sport préféré et raffermir les liens au sein de leur communauté. D’autres ont l’occasion de fréquenter les mosquées de quartier (massalate), les vendredis surtout, pour se retremper dans l’atmosphère du pays où ils ont vu le jour. Quelque 60.000 Algériens vivent au Canada. La majorité d’entre eux est établie dans la province du Québec, région de Montréal. Ces chiffres quoique non-officiels seraient en deçà de la réalité.*Par Abdelkrim AMARNI - Mardi 11 Novembre 2014-L’Expression
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