Cyclones,typhons et ouragans
*Inde : Après la tempête Tauktae, l’Inde menacée par un autre cyclone
CATASTROPHE NATURELLE Le pays, déjà ravagé par une nouvelle vague de Covid-19 désastreuse, fait face à plusieurs catastrophes naturelles, après une tempête qui a fait au moins 110 morts, un nouveau cyclone se rapproche des côtes orientales
l est « très probable » que le système s’intensifie progressivement pour devenir une tempête cyclonique qui pourrait atteindre les États du Bengale occidental et d’Odisha aux alentours du 26 mai.
Le monstrueux cyclone Tauktae a balayé les Etats côtiers dans l’ouest de l’Inde lundi, à l’heure où le pays est fragilisé par une deuxième vague de l’épidémie de coronavirus d’une grande violence depuis la fin mars.
Avant même que le système cyclonique ne touche terre dans l’État du Gujarat, des rafales atteignant 185 km/h et des pluies diluviennes ont causé la mort d’une vingtaine de personnes dans l’ouest et le sud de l’Inde. L’Etat déplorait au moins 53 morts, ont déclaré les autorités mercredi soir.
Mais le bilan pourrait toutefois s’alourdir, selon la presse locale, rapportant que près de 80 personnes ont été tuées dans l’effondrement de maisons et de murs. La Marine a retrouvé 37 corps après le naufrage d’un navire de soutien aux installations pétrolière battues par une mer démontée, où 38 personnes étaient toujours portées disparues.
En mai dernier, plus de 110 personnes sont mortes après que le « super cyclone » Amphan a ravagé l’est de l’Inde et le Bangladesh dans le golfe du Bengale. Selon des experts, la mer d’Arabie, où était né Tauktae, connaît davantage de cyclones violents que par le passé, imputables au réchauffement climatique. « La mer d’Arabie est l’un des bassins qui se réchauffent le plus rapidement parmi les océans du monde », a déclaré à l’AFP Roxy Mathew Koll, de l’Institut indien de météorologie tropicale.* 20minutes.fr/ le 20/05/21
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*Le terrible typhon Haiyan aux Philippines
plus de 10.000 personnes sans doute mortes dans une province
Le bilan d’un des plus violents typhons à avoir touché terre s’est brusquement aggravé dimanche, les autorités philippines évoquant désormais plus de 10.000 morts et 2.000 disparus, faisant de Haiyan la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l’histoire récente du pays.
Deux îles du centre de l’archipel, qui se trouvaient pile dans la trajectoire de Haiyan quand il a frappé vendredi à l’aube, sont particulièrement affectées: les autorités craignent 10.000 morts sur Leyte et ont confirmé 300 décès sur Samar, un bilan qui pourrait s’alourdir puisque 2.000 habitants sont portés disparus.
Après avoir semé la désolation aux Philippines, Haiyan volait vers le Vietnam, qu’il devrait atteindre lundi matin. Mais le typhon s’est affaibli au-dessus de la mer de Chine du Sud et pourrait être rétrogradé en niveau 1 avant son arrivée sur la côte nord du pays. Hanoi n’en a pas moins conduit une des opérations d’évacuation les plus importantes de son histoire, selon la presse officielle. Quelque 600.000 habitants des zones les plus vulnérables ont été déplacés vers des abris situés en hauteur. 200.000 ont finalement été autorisés à rentrer chez eux en raison du changement de la trajectoire de Haiyan.
Aux Philippines, un haut responsable de la police à Tacloban, une des villes les plus touchées, a évoqué le chiffre de 10.000 morts sur Leyte. « Nous avons eu une réunion avec le gouverneur la nuit dernière, et en nous basant sur les estimations du gouvernement, il y a 10.000 victimes (décès) », a déclaré à la presse Elmer Soria.
Sur Samar, 300 personnes sont confirmées mortes à Basey, une petite ville, et 2.000 sont portées disparues dans toute l’île, a indiqué Leo Dacaynos, membre du conseil de gestion des catastrophes, à la radio DZBB.
Maisons rasées, pylônes électriques arrachés, voitures renversées et survivants hébétés dans les rues: après le passage de Haiyan, accompagné de vagues de plusieurs mètres et de vents atteignant des pointes à 315 km/h, le paysage évoquait pour certains les destructions causées par le tsunami en Asie en décembre 2004. « Ce sont des destructions massives (…) La dernière fois que j’ai vu quelque chose de cette ampleur, c’était à la suite du tsunami dans l’océan Indien » qui avait fait 220.000 morts, a déclaré à Tacloban Sebastian Rhodes Stampa, chef de l’équipe de l’ONU chargée de la gestion des désastres.
Plusieurs provinces ont été traversées par la tempête, sur un front de 600 km, et de nombreuses localités restaient coupées du monde dimanche. L’inquiétude était vive notamment concernant le sort des 40.000 habitants de Guiuan, sur Samar, point d’entrée du typhon dans ce pays vendredi. Aucun contact n’a pu être établi.
Face à l’ampleur de la catastrophe, plusieurs pays ont proposé leur aide. Les Etats-Unis vont fournir des hélicoptères, des avions, des navires et des équipements destinés à la recherche et au sauvetage, après une demande de Manille, a annoncé le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagels. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont accordé dimanche une aide de près d’un demi-million de dollars US (370.000 euros), alloués à la Croix Rouge de l’archipel. De son côté, le PAM (Programme alimentaire mondial), une agence de l’ONU, est en train d’organiser le transfert de 40 tonnes d’aide alimentaire. L’UNICEF, l’agence onusienne pour l’enfance, a déjà préparé 60 tonnes de matériels de santé et de survie qui partiront d’un de ses centres de logistique à Copenhague et devraient arriver aux Philippines mardi. La Commission européenne « a déjà envoyé une équipe pour assister les autorités, et nous sommes prêts à contribuer (aux secours) par une aide d’urgence si cela est requis », a fait savoir son président, José Manuel Barroso. Le pape François a appelé dans un tweet les catholiques à prier pour les victimes et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s’est dit « profondément attristé par l’ampleur des pertes humaines ».
Chaque année, les Philippines sont touchées par une vingtaine de grosses tempêtes ou de typhons, entre juin et octobre. L’archipel est la première terre que rencontrent ces phénomènes météorologiques qui se forment au-dessus du Pacifique. Typhon, séismes, volcans… le pays subit régulièrement les foudres de la nature, avec presque à chaque fois un bilan d’autant plus meurtrier que la nation est pauvre et gangrénée par la corruption.
Si le bilan des 10.000 morts se vérifie, Haiyan sera la catastrophe naturelle la plus grave de l’histoire récente des Philippines. La précédente date de 1976, lorsqu’un séisme et un tsunami avaient causé la mort d’entre 5 et 8.000 personnes sur Mindanao, une île du sud. *Source: AFP -10.11.2013
***Plus de 10.000 personnes sont très probablement mortes dans une seule province des Philippines, balayée vendredi par un des plus puissants typhons à jamais avoir touché terre, a indiqué dimanche la police à Tacloban, l’une des villes les plus affectées par la tempête.
Nous avons eu une réunion avec le gouverneur (de la province) la nuit dernière, et en nous basant sur les estimations du gouvernement, il y a 10.000 victimes (décès), a déclaré à la presse Elmer Soria, un haut responsable de la police.
Le précédent bilan, donné samedi soir par la Croix Rouge, évoquait le nombre de 1.200, après le passage sur le centre de l’archipel du typhon Haiyan, accompagné de vagues de plusieurs mètres et de vents extrêmement violents.
Ce sont des destructions massives (…) La dernière fois que j’ai vu quelque chose de cette ampleur, c’était à la suite du tsunami dans l’Océan indien qui avait fait 220.000 morts en 2004, avait affirmé samedi soir Sebastian Rhodes Stampa, le chef de l’équipe de l’ONU chargée de la gestion des désastres.
Le responsable onusien était à Tacloban, la capitale en ruines de la province de Leyte, qui figure avec Palo, dans la même province, parmi les villes plus détruites par le typhon.
Après avoir frappé le centre des Philippines vendredi, Haiyan se dirigeait dimanche vers le Vietnam, qu’il atteindra une fois la mer de Chine du Sud traversée.(Afp-10.11.2013)
***Le passage aux Philippines du typhon Haiyan, l’un des plus puissants à s’être jamais produits sur la planète et qui se dirige désormais vers le centre du Vietnam, pourrait avoir fait plus de 10.000 morts.
Le typhon Haiyan qui a frappé les Philippines vendredi aurait fait 10.000 morts, selon des estimations de la Croix-Rouge. Haiyan est la tempête la plus violente de l’année dans le monde et l’une des plus fortes à avoir touché terre depuis des décennies.
«On peut voir flotter plus de 1000 corps à Tacloban, selon nos équipes de la Croix-Rouge» philippine, a déclaré à Reuters Gwendolyn Pang, secrétaire générale l’organisation. «A Samar, il y a autour de 200 morts. C’est une évaluation. D’autres (les autorités) doivent faire le comptage» précis des pertes humaines provoquées par cette tempête.
L’étendue des dommages aux Philippines restait inconnue et les zones les plus touchées demeuraient coupées du monde, les réseaux d’électricité et de téléphonie ayant été mis hors d’état de fonctionner.
Aucun contact n’avait ainsi pu être établi avec la cité portuaire de Guiuan (40’000 habitants), point d’entrée du typhon dans ce pays, vendredi à l’aube. Par ailleurs, 800’000 personnes étaient toujours dans des abris.
Destructions massives
«Ce sont des destructions massives (…) La dernière fois que j’ai vu quelque chose de cette ampleur, c’était à la suite du tsunami dans l’Océan indien» qui avait fait 220’000 morts en 2004, a cependant affirmé Sebastian Rhodes Stampa, chef de l’équipe de l’ONU chargée de la gestion des désastres.
Il a fait ces déclarations à Tacloban, la capitale en ruines de la province de Leyte, qui figure avec Palo, dans la même province, parmi les villes plus touchées par le typhon ayant balayé le centre de l’archipel philippin.
«Les destructions sont énormes», a renchéri le secrétaire philippin aux Affaires intérieures Manuel Roxas. Le ministre de l’Energie Jericho Petilla, envoyé sur place par le président Benigno Aquino, a évoqué des «centaines» de morts dans la seule agglomération côtière de Palo et ses environs, après avoir survolé en hélicoptère cette région de l’est où vivent plus de quatre millions de personnes.
Les autorités locales ont fait état de plus de 100 morts à Tacloban. Avec des vents ayant atteint les 315 km/heure et des vagues de trois mètres de haut au cours de son passage aux Philippines, Haiyan est le typhon le plus puissant à être survenu cette année sur le globe et le plus violent depuis des décennies.
De son côté, le PAM (Programme alimentaire mondial), une agence de l’ONU, est en train d’organiser le transfert de 40 tonnes d’aide alimentaire. Et «la Commission européenne a déjà envoyé une équipe pour assister les autorités, et nous sommes prêts à contribuer (aux secours) par une aide d’urgence si cela est requis», a fait savoir son président, José Manuel Barroso.
Quant au pape François, il a appelé dans un tweet les catholiques à prier pour les victimes, tandis que le président français François Hollande a fait part de «tout son soutien» aux Philippins.
Au Vietnam, des évacuations de masse ont commencé dans au moins quatre provinces côtières, selon le site officiel internet d’information VNExpress. «Plus de 200’000 personnes ont été évacuées vers des abris, dont certains sont déjà surpeuplés».
Quelque 170’000 soldats ont été mobilisés pour participer aux secours après l’arrivée du typhon, prévue pour dimanche matin. Haiyan devrait avoir un peu perdu de sa vigueur lorsqu’il frappera le Vietnam, mais il pourrait néanmoins y occasionner de graves dégâts, a averti le Premier ministre Nguyen Tan Dung.
Le centre de ce pays a récemment été la proie de deux autres typhons, Wutip et Nari, qui avaient fait des inondations et endommagé des centaines de milliers de maisons.
«Haiyan est deux ou trois fois plus puissant que Wutip ou Nari et devrait faire plus de dégâts», a déclaré Michael Annear, représentant de la Croix-Rouge au Vietnam où quelque 6,5 millions de personnes pourraient être affectées. Tous les navires ont été rappelés dans les ports et la sécurité renforcée aux barrages hydroélectriques.*ats/afp/Newsnet-09.11.2013
**Un puissant typhon menace l’est du Japon
avec lui des vents atteignant des pointes de 180 km/h.
Les compagnies aériennes japonaises ont déjà annoncé l’annulation de près de 500 vols mercredi, un nombre qui risque encore d’augmenter au fil des heures. Une trentaine de trains à grande vitesse Shinkansen seront aussi supprimés, de même que des dizaines d’autres rames diverses, ont annoncé les compagnies ferroviaires.
L’est du Japon doit être touché mercredi par le typhon Wipha, décrit comme le plus puissant de la décennie sur la mégapole tokyoïte, avant de se diriger vers le nord-est où se trouve la centrale accidentée de Fukushima
Selon l’Agence de météorologie nippone, Wipha doit toucher le sud-est de l’île de Honshu, la plus grande de l’archipel japonais, en fin de nuit ou mercredi en tout début de matinée et traverser tout l’est dans la journée, dont Tokyo aux heures de pointe matinales.
Ce 26e typhon de la saison en Asie, qui se trouvait mardi soir au sud de l’archipel, est un gros calibre qui se déplace à la vitesse de 30 kilomètres/heure. Il promène avec lui des vents atteignant des pointes de 180 km/h.
La pluie, qui avait commencé à tomber mardi après-midi à Tokyo, redoublait déjà en début de nuit.
« C’est le plus violent typhon en dix ans à toucher la région du Kanto (où se trouve la capitale Tokyo) », a déclaré un responsable de l’Agence de météo.
Les compagnies aériennes japonaises ont déjà annoncé l’annulation de près de 500 vols mercredi, un nombre qui risque encore d’augmenter au fil des heures. Une trentaine de trains à grande vitesse Shinkansen seront aussi supprimés, de même que des dizaines d’autres rames diverses, ont annoncé les compagnies ferroviaires.
Les météorologues ont prévenu que Wipha allait déverser de très importantes quantités d’eau sur une très vaste région, avec des risques d’inondations dans plusieurs arrondissements de la capitale. Ils appellent les citoyens à éviter autant que possible de se trouver à l’extérieur aux pires moments. Les télévisions ont commencé de diffuser des sessions spéciales d’information.
Un travailleur de la centrale accidentée de Fukushima a fait part sur internet d’inquiétudes sur l’insuffisance de préparation sur le site, après un week-end prolongé où les ouvriers y étaient, selon lui, peu nombreux. Lors du passage de précédents typhons et après de fortes précipitations, la compagnie gérante, Tokyo Electric Power (Tepco), a dû faire face à des débordements de pluie, le complexe atomique regorgeant déjà d’eau radioactive.* Source: Belga-15/10/2013
**Le typhon Wipha fait rage au Japon
13 morts sur une île au large de Tokyo
Au moins 13 personnes sont mortes mercredi 16.10.2013, sur une petite île japonaise où les autorités restaient sans nouvelle d’une cinquantaine d’autres habitants, après le passage d’un puissant typhon qui a frôlé Tokyo.
Wipha a provoqué de très fortes pluies et des vents violents sur la côte Pacifique de la grande île de Honshu, notamment dans la région de la mégapole tokyoïte.
Cinq maisons ont été emportées dans des glissements de terrain sur l’île d’Oshima, à 120 km au sud de la capitale, a rapporté la télévision publique NHK.
« Nous avons confirmé la mort de 13 personnes et ce nombre pourrait augmenter », a expliqué un responsable de la police locale à l’AFP.
D’après la NHK, la majorité des corps ont été retrouvés parmi les restes de maisons en bois pulvérisées par le typhon, et deux autres dans une rivière rendue furieuse par les précipitations.
Les autorités tentaient de joindre une cinquantaine d’habitants dont elles étaient sans nouvelles, a ajouté la chaîne.
Des images de la NHK ont montré des scènes de désolation sur cet îlot touristique de 8.300 habitants, où des quantités de boue, d’arbres arrachés et de divers détritus se sont amoncelées près des habitations dont les résidents prenaient le chemin des centres d’hébergement.
« Les fonctionnaires municipaux et les pompiers s’occupent des opérations de secours dans les zones accessibles », a expliqué un responsable local à l’AFP. De nombreuses zones de l’île restaient néanmoins inaccessibles, d’après la NHK.
Une cinquantaine de policiers spécialisés dans ce genre d’opération ont été envoyés en renfort depuis Tokyo, a rapporté l’agence Jiji.
En dehors de cette île, trois autres personnes étaient portées disparues dans la région de Tokyo: deux jeunes garçons sur une plage et un quinquagénaire dont la maison était dans une zone où s’est produit un glissement de terrain, ont précisé les autorités locales.
Mercredi à 00H00 GMT (09H00 locales), le c?ur de Wipha qui n’a pas touché la terre ferme se trouvait au-dessus de l’océan Pacifique à 120 km à l’est de la préfecture d’Ibaraki et se déplaçait vers le nord-nord-est à la vitesse de 70 km/h, s’éloignant peu à peu des côtes, d’après l’agence de météorologie japonaise.
Ce 26e typhon de la saison en Asie emportait avec lui des vents atteignant 180 km/h.
A 220 km au nord-est de Tokyo, le gestionnaire de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima a relâché des litres d’eau de pluie accumulée sur le site. Tokyo Electric Power (Tepco) a toutefois assuré que la radioactivité de ce liquide était inférieure à la limite légale.
La centrale Fukushima Daiichi a été violemment arrosée dès mardi, ce qui faisait craindre de nouveaux incidents, notamment à cause de l’eau radioactive qui engorgeait déjà le site avant même le passage de Wipha.
Tepco a pris quelques précautions, en renforçant les fixations d’équipements et la surveillance des zones qui pourraient être inondées.
Le typhon a par ailleurs perturbé les transports, notamment dans la mégapole de Tokyo, coeur de la troisième puissance économique mondiale. Près de 500 vols, une trentaine de trains à grande vitesse et une centaine d’autres liaisons ferroviaires ont été annulés. A l’est de Tokyo, une voie de chemin de fer s’est partiellement affaissée dans une gare de la ville de Narita.
Des écoles ont demandé aux élèves de rester chez eux, de même que plusieurs entreprises à leurs salariés.
Des coupures de courant ont été déplorées par endroits à Tokyo et dans sa banlieue et des ordres d’évacuation donnés à des milliers de personnes de la préfecture de Chiba.
Les météorologues ont mis en garde contre des inondations et glissements de terrain et ont appelé les citoyens à la prudence, tout comme les autorités de plusieurs préfectures dans des avertissements relayés en continu par les télévisions.
Le Japon est traversé chaque année entre le printemps et l’automne par plusieurs typhons dont certains très violents et parfois meurtriers.*lamanchelibre.fr-19.10.2013
**Le réchauffement climatique renforce la puissance des typhons
Le typhon Wipha a tué au moins 14 personnes au Japon, après son passage dans la région de Tokyo, mercredi 16 octobre 2013. Ce 26e typhon de la saison en Asie est l’un des plus puissants de la dernière décennie, avec des vents qui ont atteint 180 km/h. Comment et pourquoi s’est-il formé ? Réponse avec Fabrice Chauvin, chercheur au Centre national de recherches météorologiques et spécialiste des cyclones.
Comment se forment les typhons ?
Fabrice Chauvin : Les cyclones, qualifiés de typhons dans le Pacifique et d’ouragans dans l’Atlantique, sont des perturbations à circulation tourbillonnaire, qui prennent forme dans les océans des régions tropicales quand plusieurs conditions sont réunies. Il faut tout d’abord que la température de la surface de la mer soit élevée, c’est-à-dire en général supérieure à 26° C sur au moins 50 mètres de profondeur.
Ensuite, l’atmosphère doit être instable pour favoriser les phénomènes de convection : un courant d’air ascendant se met en place, soulevant des particules des basses couches de l’atmosphère pour les redistribuer en haute altitude, jusqu’au sommet de la troposphère (15 km d’altitude). En condensant, ces particules provoquent des pluies. Cette ascendance entraîne par ailleurs une baisse de pression en bas, vers la surface de la mer.
Les vents doivent par ailleurs être relativement homogènes de la surface de la mer jusqu’aux sommets nuageux pour permettre au cyclone de se structurer et se renforcer. Les phénomènes de cisaillement vertical des vents (différences d’intensité selon l’altitude) sont au contraire des inhibiteurs de cyclones.
Enfin, l’élément déclencheur est un phénomène de tourbillon de la masse d’air, sous l’effet, entre autres, de la force de Coriolis. Elle tourne dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère sud et dans le sens inverse dans l’hémisphère nord.
Comment se classent-ils et quelle est leur fréquence ?
Quand les vents les plus soutenus ne dépassent pas 63 km/h (17 m/s), on parle de dépression tropicale. Elles sont numérotées, à partir de la première de l’année. Les vents étant faibles, les risques seront induits essentiellement par les pluies fortes, voire intenses.
Entre 63 et 117 km/h (33 m/s), on parle de tempête tropicale. On lui attribue un prénom. Si les pluies sont toujours à craindre, les vents commencent eux aussi à faire des dégâts, et avec eux la mer devient dangereuse. On compte en moyenne 80 systèmes de tempêtes par an, selon les variations d’El Niño et de La Niña, qui entraînent des anomalies de températures dans les océans.
Si les vents dépassent ce seuil de 117 km/h, c’est alors un typhon ou un ouragan, qui provoquent de très nombreux dégâts. Ils sont classés dans 5 catégories sur l’échelle de Saffir-Simpson, en fonction de la force de leurs vents. On en dénombre environ 45 chaque année, essentiellement dans le nord-ouest du Pacifique (17 par an), les Caraïbes ou le sud de l’océan indien. Ils se forment surtout de juillet à octobre dans l’hémisphère nord et de novembre à mars dans l’hémisphère sud.
Pourquoi la région du sud-est de l’Asie est-elle particulièrement touchée par les typhons ?
Les typhons s’y forment plus facilement car le Pacifique est le plus grand bassin océanique. Ils peuvent ainsi se renforcer plus longuement grâce à l’humidité de la zone sans rencontrer de continent qui entraînerait une décroissance de leur force. Les eaux du Pacifique sont par ailleurs plus chaudes – elles peuvent atteindre jusqu’à 30°C – plus longtemps dans l’année.
Peut-on facilement les prévoir ?
Les cyclones étant des phénomènes thermodynamiques, leurs évolutions sont précisément suivies, grâce à des modèles météorologiques et aux observations satellites. On les repère dès la formation de la dépression et on les voit se transformer en tempête ou typhon. Le seul élément difficile à prévoir est leur trajectoire. Il faut alors prévoir des cônes de trajectoires qui déterminent des probabilités.
Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique sur les cyclones ?
Il y a un consensus de la communauté scientifique pour observer une légère baisse du nombre de cyclones avec l’augmentation de la température du globe. Mais dans le même temps, on note une hausse des cyclones les plus intenses, qui s’explique notamment par l’augmentation des températures des océans et la montée du niveau des eaux. On va aller vers des phénomènes plus puissants, associés à des pluies plus intenses, d’environ 20 % supérieures.*-16.10.2013. Le Monde*Propos recueillis par Audrey Garric
**Etats-Unis: Au moins 24 morts après une tornade dans le Missouri
Au moins 24 personnes ont été tuées dimanche dans une tornade qui a frappé la petite ville de Joplin, dans l’Etat de Missouri, selon des médias locaux, moins d’un mois après que d’autres tornades eurent provoqué d’énormes dégâts dans le sud-est des Etats-Unis.*voir vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=CEz6y8cO_T8&feature=player_embedded
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Le volcan Grimsvötn menace toujours le trafic aérien européen
Un an après Eyjafjöll, un second volcan islandais est entré en éruption. Coïncidence ou réveil de cette chaîne volcanique?
Il s’est réveillé samedi: le volcan islandais Grimsvoetn est entré en éruption,provoquant la fermeture de l’espace aérien islandais. L’Europe va-t-elle désormais devoir composer avec ces volcans capables de bloquer tout le trafic aérien pendant plusieurs jours? Les deux éruptions sont-elles liées? Georges Boudon, le directeur du laboratoire de vulcanologie à l’Institut de physique du globe répond aux question de 20 Minutes.
Sommes-nous face au même type d’éruption que l’an dernier?La différence majeure est que le magma de Grimsvoetn est plus basaltique, les cendres sont des particules plus grosses que celles d’Eyjafjöll. Leur retombée est beaucoup plus rapide et elles se dispersent donc beaucoup moins. Ensuite, les conditions météorologiques ne sont pas les mêmes. Les cendres sont dispersées par le vent et pour l’instant le panache part plutôt vers le Nord. Evidemment, l’évolution des vents peut tout changer, mais actuellement, même si la partie basse du panache part vers le Sud, il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour la France.
Peut-on prévoir la fin de l’éruption?
Depuis dimanche, le panache de cendres diminue en intensité, ce qui prouve que l’activité éruptive diminue. Elle peut s’arrêter, mais tout aussi bien repartir. Tout dépend de la quantité de magma dans les conduits.
Pourquoi ces deux volcans islandais se réveillent-ils à un an d’intervalle?
Les volcans islandais connaissent des éruptions fréquentes, il n’est pas exceptionnel que ces deux volcans se réveillent à un an d’intervalle. Grimsvoetn a connu sa dernière éruption en 2004. La spécificité des volcans d’Islande est qu’ils sont recouverts d’une calotte glaciaire. Lorsque le magma est expulsé, il entre en contact avec la glace et l’eau, qui se trouve vaporisée et qui favorise une dispersion des particules beaucoup plus haut.
Faut-il craindre d’autres éruptions dans les prochains mois?
Il n’y a pas de réactivation généralisée des volcans islandais. Ils se réveillent naturellement quand le magma remonte à la surface, selon les conditions internes du volcan. L’observatoire islandais suit leur activité grâce à leurs mouvements et déformations, des phénomènes annonciateurs qui peuvent permettre de prévoir une éruption. (20Minutes-23.05.2011.)
**Le volcan islandais Grimsvötn a continué lundi de cracher un lourd nuage de cendres et, même si son activité a diminué, l’Europe de l’Ouest sous le choc du chaos provoqué il y a un an par l’Eyjafjöll, craint des retombées dans les jours ou les heures qui viennent.
« La grande question pour demain (mardi) est de savoir si la production de cendre affectera l’Ecosse et l’Irlande du nord », a déclaré à l’AFP le géophysicien Gunnar Gudmundsson de l’Institut islandais de météorologie, précisant que les scientifiques espéraient que le panache se réduirait encore dans les heures qui viennent.
La force de l’éruption était toujours jugée « importante » lundi et, selon le météorologue Peitur Arason, « les vents de basse altitude (…) soufflent fort en direction de la Grande-Bretagne, mais à plus haute altitude ils soufflent vers le nord-ouest ».
Il estime que les cendres qui constituent « la moitié inférieure » du panache pourraient bien avoir un impact sur le trafic aérien en Europe dans les jours qui viennent.
Le secrétaire d’Etat français aux Transports, Thierry Mariani, a assuré que « le jour où l’Europe serait touchée, il y aurait des vols annulés ».
L’organisation européenne de la sécurité aérienne Eurocontrol a cependant indiqué qu’ »aucune fermeture de l’espace aérien n’était attendue » lundi ni mardi hors Islande, même si le nuage de cendre devrait bien « affecter » une partie du ciel européen.
Les météorologues britanniques estiment que le nuage de cendres devrait atteindre le nord de la Grande-Bretagne lundi soir ou mardi matin pouvant causer quelques « perturbations » du trafic aérien en pleine visite du président américain Barack Obama.
Le nuage pourrait ensuite se propager à l’espace aérien français et au nord de l’Espagne jeudi « si les émissions volcaniques se poursuivent avec la même intensité », selon Eurocontrol.
« Il y a un risque que des cendres atteignent certaines zones de l’Europe du nord dans les prochaines 48 heures », selon l’organisme.
Les météorologues finlandais ont estimé que la Scandinavie pourrait être touchée dès mardi par le nuage de cendre.
Tandis que le Groenland a fermé une partie de son espace aérien, l’Islande dont l’espace aérien est fermé depuis dimanche, étudiait la possibilité de rouvrir son aéroport international de Reykjavik-Keflavik lundi, a annoncé à l’AFP une porte-parole des autorités aéroportuaires islandaises (Isavia), Hjordis Gudmundsdottir.
Mais depuis le milieu d’après-midi déjà, « on peut se poser en Islande » à Akureyri et Egilsstathir, deux plateformes internationales de bien moindre importance.
L’Islande est sur la route de certaines lignes transatlantiques, mais depuis dimanche, seuls les vols à destination ou en provenance de l’île ont été annulés.
Le volcan le plus actif d’Islande vit depuis samedi son plus violent début d’éruption en un siècle au moins, avec un panache de fumée qui s’est élevé jusqu’à une vingtaine de kilomètres dans les premières heures.
Lundi, le Grimsvötn était toujours en forte activité même si la puissance de l’éruption a diminué avec un panache qui n’était plus compris qu’entre 8km et 12km de haut.
Les dernières éruptions du Grimsvötn ont été courtes et d’une intensité qui a rapidement décru après de premières heures puissantes.
L’éruption qui a débuté samedi a été très forte et la région aux alentours du volcan a été rapidement recouverte d’une épaisse couche de cendres.
« La visibilité à Kirkjubaejarklaustur (un village à environ 70 km du cratère) est très limitée et il en est de même avec les îles Westmann (Vestmannaeyjar) » situées au sud-est de l’Islande, a indiqué lundi M. Kjartansson.
Selon de premières constatations, les cendres crachées par le Grimsvötn sont plus lourdes et se déposent à terre plus vite que celles de l’Eyjafjöll.
Le patron de la compagnie aérienne à bas coût Ryanair, Michael O’Leary, a d’ailleurs estimé lundi qu’une « fermeture à grande échelle de l’espace aérien ne se répéterait pas ».(AFP-23.05.2011.)
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*Tahiti et Moorea frappée par un cyclone
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*Polynésie : le cyclone Oli poursuit sa route…
Le cyclone continue samedi de balayer le sud de la Polynésie, tout en perdant de l’intensité. A Tubuai, dans l’archipel des Australes, un homme a été emporté par la houle.
Oli, qui se trouve désormais au sud de la Polynésie, doit passer vers 05h00 heure locale samedi (16h00 à Paris) à 150 km de Rapa, l’île française habitée la plus isolée au monde, indique le Haut commissariat, qui précise que le cyclone perd en intensité.
C’est sur l’île de Tubuai,qui compte 2.000 habitants, qu’Oli a fait le plus de dégâts. Le cyclone a violemment touché l’île, «avec des vents moyens à 185 km/h et des pointes à 260 km/h», a indiqué Magali Charbonneau, directrice de cabinet du Haut commissaire. Jeudi soir, le décès d’un habitant de 40 ans a été annoncé, emporté par une vague. Son corps a été retrouvé. 150 à 200 maisons ont par ailleurs été détruites, les réseaux d’eau et d’électricité ont été coupés, et les routes sont très endommagées.
Oli frappe depuis six jours la Polynésie, où il a touché trois archipels. Un premier bilan faisait état d’un blessé grave à Bora Bora : un homme qui s’est fracturé le rachis en tombant de son toit. Onze blessés légers ont aussi été recensés : six à Raiatea, deux à Maupiti, deux à Taha’a et un à Bora Bora, aux îles Sous-le-Vent.
Au total, quelque 500 à 600 habitations ont été détruites par le passage du cyclone. Plus de 4.000 personnes ont été évacuées. Le bilan est particulièrement lourd dans l’archipel des Iles Sous le Vent, le premier touché, à l’extrême ouest de la Polynésie : 300 maisons y ont été détruites, abîmées ou inondées. De nombreux habitants sont aussi privés d’électricité.
Par chance Tahiti, où vivent 70% des 260.000 Polynésiens, a été globalement épargnée par le cyclone, dont la trajectoire s’est infléchie, passant plus à l’ouest que prévu.
Marie-Luce Penchard auprès des sinistrés
«Ce qui fait défaut en Polynésie, c’est le logement, l’habitat est très dégradé, précaire», a déclaré Marie-Luce Penchard. A Papeete depuis dimanche, la secrétaire d’Etat à l’Outre-mer a repoussé à samedi son départ, prévu jeudi. Elle s’est rendue vendredi à Rurutu et Tubuai (archipel des Australes), et a annoncé le déblocage imminent du fond de secours par son ministère.
La secrétaire d’Etat compte délivrer ces aides sous forme de forfaits pour que les sinistrés puissent les utiliser plus vite, sans avoir à produire de factures au préalable. «Il ne faut pas avoir peur de le dire, il y a de la misère en Polynésie», a-t-elle déclaré.
Le président de la Polynésie, l’autonomiste Gaston Tong Sang, a adressé ses remerciements à l’Etat pour son aide, tout en délivrant un message explicite à ses adversaires indépendantistes. «Lorsque la population voit l’Etat et le Pays (la collectivité d’outre-mer, ndlr) intervenir ensemble, elle ne peut qu’être réconfortée de voir qu’on n’est pas seuls», a-t-il dit.Ce premier bilan soulève la question du départ progressif des forces armées, omniprésentes pendant les phases de secours. Ses avions et ses hélicoptères ont été indispensables pour des îles réparties sur une surface aussi étendue que le continent européen. «On ne peut pas laisser les moyens qu’on a connus au temps du nucléaire, mais notre retrait a été trop important», a affirmé Marie-Luce Penchard. «Ce qui vient de se jouer avec Oli peut remettre en cause ce retrait, il faudra laisser plus de moyens que prévu», a-t-elle ajouté. (T .V. et J.J. (lefigaro.fr), avec agences
06/02/2010 .)
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T.V. (lefigaro.fr), avec AFP
04/02/2010 |
Le cyclone a déjà détruit plusieurs habitations à Bora-Bora.
Tahiti et Moorea, deux îles qui concentrent la majorité de la population polynésienne, ont été placées en alerte rouge. Jeudi après-midi (04.02.2010.) , Oli est passé en catégorie 4.
Oli grossit. Le cyclone doit passer jeudi au sud de Tahiti et Moorea, deux îles de Polynésie française, dans l’Océan Pacifique, qui ont été placées en alerte rouge. D’abord classé en catégorie 1, le cyclone a atteint jeudi après-midi la catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson, qui en compte cinq.
«Le maximum de puissance sera atteint à 5h00 (15h00 à Paris); Oli a un peu incurvé sa route et passera donc plus au Sud de Tahiti que prévu, mais en même temps il se renforce», a prévenu Eric Spitz, secrétaire général du Haut-commissariat, représentant de l’Etat en Polynésie. «On attend des vents de 110 km/h et des rafales à 150 km/h, et des creux de 7 à 8 mètres en mer», a-t-il ajouté. D’après Météo Consult, les rafales à Tahiti pourraient même atteindre les 200 km/h.
Les mairies de Tahiti et Moorea, qui concentrent la majorité de la population polynésienne, ont commencé mercredi soir (heure locale) l’évacuation des populations les plus exposées. Il s’agit en particulier des habitants des bords de mer et des embouchures de rivières, où plusieurs habitations ont déjà été inondées. 3.400 habitants de Tahiti ont ainsi dû quitter leur logement.
En-dehors des évacuations, les autorités ont interdit la circulation sur les deux îles depuis 21h00 (jeudi 08h00 à Paris). Les touristes qui devaient prendre un avion dans la journée à Bora Bora, près de 700 selon la mairie, ont tous été rapatriés dans des hôtels.
* Les îles Australes en alerte rouge
Oli, qui est déjà passé à proximité des îles de Bora Bora, Maupiti et Raiatea, dans l’archipel des Iles Sous-le-Vent, a détruit plusieurs habitations et a fait neuf blessés dont un grave. Le cyclone était alors de moindre intensité. «Des pontons ont été détruits, un autre a coulé, des poteaux électriques ont aussi été arrachés et nous n’avons plus d’électricité», a déclaré Dominique Goche, adjoint au maire de Raiatea.
Le cyclone, qui a infléchi sa courbe vers le Sud, devrait longer Rurutu et toucher de plein fouet Tubuai, aux îles Australes, où l’alerte rouge a été étendue. Le Haut-commissariat prévoit des rafales de 250 km/h. Il est conseillé aux habitants de se tenir informé, de disposer de provisions d’eau et d’aliments pour deux jours et de protéger toitures et baies vitrées. L’armée a mis à l’abri deux de ses navires dans une baie protégée et l’un de ses avions a été déplacé aux Marquises, l’archipel de Polynésie française le plus à l’Est de Tahiti, pour être à l’abri du cyclone et prêt à intervenir. La ministre de l’outremer, Marie-Luce Penchard, en visite à Papeete depuis dimanche à indiqué qu’elle modifiait complétement son programme. «Les avions ne décollent plus, je partirai au plus tôt vendredi matin», a-t-elle indiqué depuis le PC de crise du Haut-Commissariat. «Il y a beaucoup d’habitats insalubres, et je suis très inquiète pour ces familles», a-t-elle observé. La ministre a également déclaré que «si demain il y a des dégâts très importants», elle se rendra sur place pour voir ensuite comment l’Etat peut aider la Polynésie». (Le Figaro- 04.02.2010.)
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Le cyclone doit passer au large de Tahiti et Moorea, deux îles de Polynésie française, dans l’Océan Pacifique.
Alors qu’un cyclone menace l’île la plus peuplée de l’archipel, Christophe Person, météorologue à Météo Consult-La chaîne météo estime qu’il pourrait encore se renforcer.
LEFIGARO.FR. – Un cyclone à Tahiti, est-ce un phénomène normal pour la saison ?
Christophe Person. – C’est bien la saison des cyclones dans l’hémisphère sud, où elle s’étend de novembre à avril, mais la Polynésie française connaît rarement ce genre de phénomène météo. Oli descend plus au sud que les cyclones habituels dans la région. Le dernier remonte 1997, quand Osea a frappé les îles Bora-Bora et Maupiti, détruisant 90% des habitations de cette dernière.
Oli est-il un gros cyclone?
Jusqu’à mercredi, Oli était une tempête tropicale. Mais il est désormais devenu un cyclone de catégorie 1, sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq. Les vents ont une vitesse moyenne de 140 km/h, avec des rafales à 190 km/h. Jeudi après-midi, il y a 90% de chances qu’Oli passe en catégorie 2, avec des vents à 200 km/h. Les conditions locales, avec notamment une eau chaude, sont propices à ce renforcement.
La Polynésie française doit-elle s’attendre à beaucoup de dégâts ?
Le cyclone va passer au large de Tahiti mais l’île va tout de même subir des vents de 200 km/h. Il faut se souvenir que lors de la tempête de 1999 qui a frappé la France métropolitaine, seules certaines rafales ont atteint cette vitesse. Et les constructions sont plus fragiles là-bas… Les dégâts pourraient donc être importants. Sur les côtes s’ajoute une très forte houle, avec des vagues qui atteignent en ce moment 4 à 5 m de hauteur, et vont aller jusqu’à 6-8 m. Enfin, toute l’île va subir de très fortes précipitations.
Combien de temps cela va-t-il durer ?
Après le pic du cyclone [attendu jeudi après-midi heure française, ndlr], la houle va rapidement se calmer, puis les vents vont peu à peu perdre de leur force. Mais les fortes précipitations, elles, vont perdurer encore plusieurs jours. (04.02.2010.)
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*L’ouragan Ida fait 124 morts au Salvador..
Au Salvador, le chef de l’Etat a décrété l’état d’urgence nationale qui lui permettra d’utiliser des fonds spéciaux pour venir en aide aux personnes affectées, réparer les dommages «incalculables» provoqués par l’ouragan et demander l’aide internationale.
L’état d’urgence nationale a été décrété. Aux Etats-Unis, la Louisiane est elle aussi en état d’alerte.
L’ouragan Ida ravage tout sur son passage. Les pluies torrentielles, les coulées de boue, les glissements de terrains, la crue des rivières, les rafales à 195 km/h, ont causé au moins 124 morts dimanche et laissé 7.000 personnes sans abri au Salvador. 13.000 personnes sont également sinistrés au Nicaragua après le passage de l’ouragan.
Rétrogradé en catégorie 1 sur une échelle de 5 lundi matin, Ida se dirige maintenant vers la côte des Etats-Unis après avoir frôlé la très touristique côte mexicaine de la péninsule de Yucatan. Le gouverneur de Louisiane a déclaré l’état d’urgence sur la côte nord-américaine du golfe du Mexique, ainsi qu’à la Nouvelle-Orléans. L’état d’alerte permet de mobiliser les ressources locales en situation d’urgence. La Garde nationale et les agences de l’Etat sont placé sur le pied de guerre, avec du personnel et des véhicules prêts à partir. Les responsables de Floride, de Mississippi et d’Alabama gardent l’oeil sur le tracé de l’ouragan.
Au Salvador, le président a transmis dimanche ses condoléances «aux familles des 124 victimes identifiées», estimant qu’il s’agissait d’un des jours «les plus tragiques dont le pays se souvienne». L’état d’urgence nationale a été décrété dans le pays. Selon le directeur des services de la Protection civile, il pourrait y avoir «davantage de morts». Les équipes de secours recherchent toujours «un bon nombre de personnes disparues». Quelque 7.000 personnes ont du être déplacées dans différentes régions du pays où les ponts et les routes ont été détruits. (Le Figaro-09.11.09.)
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* Un violent typhon paralyse le Japon (08.10.09.)
Chemins de fer bloqués, ponts effondrés, toits envolés, vols annulés<!– Source : AFP –>… Le pays a été secoué par une tempête qui a fait un mort et provoqué l’évacuation de 8.000 personnes.
Un violent typhon a frappé le centre du Japon jeudi matin, faisant un mort et 32 blessés. Plus de 8.000 personnes ont été évacuées vers des refuges. Un livreur de journaux de 54 ans est mort dans le centre-ouest, sa moto ayant heurté un arbre tombé sur la chaussée. Accompagné de fortes pluies et de vents soufflant jusqu’à 200 km/h, le typhon Melor a touché la préfecture de Aichi, au centre de la grande île de Honshu. Il se déplace vers le nord-est de l’île. Les télévisions japonaises diffusent des images de ponts effondrés, de toits envolés et d’arbres bloquant les routes et les voies de chemin de fer. La circulation est perturbée dans de nombreuses régions, certains automobilistes étant même contraints d’abandonner leur véhicule au milieu de chaussées inondées. Venu de l’Océan Pacifique, le typhon a légèrement faibli en atteignant la terre ferme, mais «reste très dangereux», a prévenu un météorologue. «Les vents sont violents et les pluies torrentielles. Il faut aussi être prudent face aux risques de glissements de terrain».
Des centaines de vols annulés
Quelque 330 vols, assurant des lignes intérieures pour la plupart, ont été annulés tandis que de nombreuses liaisons ferroviaires, sont suspendues, notamment dans le centre du pays. A Tokyo, les intempéries ont entraîné l’arrêt de la ligne de train circulaire qui transporte normalement des millions de passagers chaque jour. Plus de 50.000 foyers sont privés de courant. L’entreprise automobile Toyota a stoppé de son côté l’ensemble de la production de ses 12 usines de l’archipel pour toute la journée. Le Japon est dans l’ensemble bien préparé aux typhons, avec des constructions solides et des ports équipés de portails de protection en cas de montée des eaux, ce qui limite l’ampleur des dégâts. Certaines tempêtes peuvent toutefois être meurtrières, comme le typhon Tokage qui avait tué 95 personnes en octobre 2004 dans l’ouest du pays.(Figaro+AFP-08.10.09.)
****Nouveau séisme dans le Pacifique …(08.10.09.)-10h50…Un séisme de magnitude 7 a frappé aujourd’hui le Vanuatu, dans le Pacifique Sud, sans déclencher d’alerte au tsunami, quelques heures après trois autres puissantes secousses, ont indiqué l’Institut de géophysique américain (USGS) et le Centre d’Alerte des tsunamis dans le Pacifique.(AFP)
**********scènes de panique après une alerte au tsunami….(08.10.09.)…Une deuxième alerte au tsunami a été émise après deux tremblements de terre dans le Pacifique sud.La série noire des catastrophes naturelles se poursuit dans le Pacifique. Suite à trois violents séismes, d’une magnitude comprise entre 7,1 et 7,8, près de Vanuatu, les habitants des îles du Pacifique sud ont reçu une alerte au tsunami. La semaine dernière, un premier tsunami avait fait au moins 184 morts. e nouveau tsunami a, semble-t-il, fait peu de dégâts. Mais il a provoqué des scènes de panique dans la trentaine de pays et de territoires dans lesquels l’alerte a été donnée. Aux Samoa, dévastées par le tsunami du 29 septembre engendré par un séisme de magnitude 8, des milliers d’habitants ont fui la côte pour se réfugier sur les hauteurs. Selon un dernier bilan, le tsunami de la semaine dernière a fait 143 morts aux Samoa, 32 aux Samoa américaines et 9 aux Tonga. Interrogé par Leparisien.fr, le consul général de Suisse avait rendu compte des dégâts dans la région. «Un tsunami s’est produit mais il semble qu’il n’ait pas provoqué de dégâts», a confirmé Brian Yanagi, du Centre international d’information sur les tsunami de Hawaï. Le Centre d’alerte a cependant relevé que le tsunami a pu provoquer des dégâts à proximité de la zone des séismes.Catastrophes naturelles en série«Le danger pour les bateaux et les structures situées sur la côte peut perdurer pendant plusieurs heures en raison des forts courants», selon la même source. Ces séismes ont eu lieu alors que l’Asie et le Pacifique ont été frappés depuis la fin septembre par une série de catastrophes naturelles -tsunami, séismes, typhons- qui ont fait près de 2.000 morts au total.Le 30 septembre, l’ouest de l’île indonésienne de Sumatra a été en partie dévasté par un fort séisme de magnitude 7,6. Le bilan officiel s’élevait mercredi à 704 morts confirmées mais la Croix Rouge évalue à plus de 3.000 le nombre de décès, en comptant les victimes ensevelies.La «ceinture de feu» du Pacifique, jonction de plusieurs plaques tectoniques, connaît «une forte activité depuis une semaine et demie», a expliqué jeudi Dale Grant, expert à l’USGS.Aujourdhui.fr avec AFP)
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*L’ouragan Bill menace les Bermudes …(AFP- 20.08.09.) - L’ouragan Bill qui se déplaçait jeudi dans l’Atlantique nord avec des vents jusqu’à 195 km/h menace les Bermudes où les autorités ont émis une alerte, a annoncé le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, en Floride. A 15H00 GMT aujourd’hui, l’oeil de l’ouragan se trouvait à 610 km au nord des petites Antilles et à 1.120 km au sud-sud-est des Bermudes où les autorités ont émis une alerte avant l’arrivée de Bill prévue pour samedi dans la matinée. Bill qui a été rétrogradé jeudi en catégorie 3 sur l’échelle Saffir-Simpson qui en compte 5 devrait se renforcer dans les prochaines 24 heures et pourrait repasser ainsi au niveau 4 (vents supérieurs à 210 km/h) vendredi, selon le NHC. Le cyclone se déplace à 30 km/h vers le nord-ouest et l’oeil de l’ouragan devrait passer entre les Bermudes et le territoire des Etats-Unis au cours des premières heures de samedi, selon les prévisions diffusées par le NHC. « La grande houle causée par Bill va commencer à affecter les Bahamas, les Bermudes, la côte est des Etats-Unis et du Canada dans les prochains jours (…) et pourrait causer des vagues extrêmement dangereuses pour les personnes », a déclaré le météorologue Lixion Avila, du NHC.(20.08.09.)
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***L’Asie ébranlée par une série de catastrophes naturelles
Le village de Hsiaolin, au sud de Taïwan, a été recouvert par une gigantesque coulée de boue.
Une centaine de de personnes pourraient avoir été ensevelies dans une coulée de boue provoquée par le typhon Morakot à Taïwan, alors que le bilan des intempéries dans l’est de l’Asie s’élève au moins à une centaine de morts.
L’Asie en proie à une déferlante de catastrophes naturelles. En seulement quelques jours, le typhon Morakot et la tempête tropicale Etau ont fait officiellement au moins une centaine de morts en Asie, et provoqué des centaines de millions de dollars de dégâts. Le typhon a été rétrogradé lundi en tempête tropicale.
TAIWAN
Depuis vendredi soir, les inondations consécutives au passage du typhon ont causé la mort de 67 personnes. Au moins 35 ont été blessées et 61 sont portées disparues, indique l’agence nationale de secours. Un chiffre qui ne comprend pas la centaine de personnes qui pourraient avoir été ensevelies dans une coulée de boue à Hsiaolin, un village du sud. La situation des habitants de ce village, dont 90% des maisons ont été englouties par une coulée de boue, inspirait mardi de fortes craintes.
Morakot a causé à Taïwan des dégâts d’au moins 225 millions de dollars. Quelque 30.000 foyers étaient encore privés d’électricité mercredi et 750.000 d’eau, selon les autorités. les secours aidés d’hélicoptères, ont commencé mercredi à évacuer 700 personnes isolées dans des villages ravagés.
En août 1959, un typhon avait fait 667 morts à Taïwan et 1.000 disparus.
CHINE
Au moins 20 personnes ont également péri dans des glissements de terrain et des inondations en Chine et au Japon, où les responsables craignent que le puissant tremblement de terre qui s’est produit mardi matin n’ait encore fragilisé des sols déjà imbibés d’eau. Deux personnes sont notamment mortes lundi soir dans l’est de la Chine après l’effondrement de sept maisons lors d’un glissement de terrain provoqué par les pluies torrentielles dues au typhon.
Plus d’1,4 million de personnes ont été évacuées dans les provinces côtières de l’est (Fujian, Zhejiang et Jiangxi), ainsi que dans celle de l’Anhui.
Au moins 6.000 maisons ont été détruites et les pertes économiques s’élèvent à 9 milliards de yuans (1,3 milliard de dollars), selon le ministère.
JAPON
Au Japon, touché mardi par un violent séisme qui a fait un mort, des pluies torrentielles provoquées par la tempête Etau ( «nuage orageux»), se sont abattues lundi sur la côte Pacifique, faisant au moins 16 morts et 17 disparus dans l’ouest du pays. Les autorités font également état de 122 blessés, dont trois graves.Un important dispositif a été mis en place pour retrouver les personnes disparues notamment autour de la ville de Sayacho, la zone la plus touchée par le cyclone. Les gardes côtes, la police et les militaires s’affairent plus particulièrement autour de la rivière qui traverse la ville, en crue depuis le passage d’Etau,dans l’espoir de retrouver des disparues.
Les opérations de déblaiement ont également repris dans tout le pays mercredi. Les ouvriers tentent notamment de remettre en service l’autoroute reliant Tokyo à la métropole Nagoya, dont une partie s’est écroulée sous la violence des secousses.
Un responsable de l’Agence météorologique a indiqué que la préfecture de Shizuoka (à l’est du Japon), touchée par le séisme, se préparait à subir les effets du passage du typhon, au large de ses côtes.(Le Figaro-12.08.09.)
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* L’Asie frappée par deux typhons…
Treize personnes sont mortes au Japon et au moins 600 ont disparu à Taïwan, qui a connu ses pires inondations depuis 50 ans. Après avoir touché la côte est chinoise, le typhon Morakot a été rétrogradé en tempête tropicale.(Le Figaro-10.08.09.)
Morakot s’est abattu vendredi sur l’île de Taïwan faisant 12 morts et au moins 52 disparus.
Morakot a détruit de nombreuses infrastructures dont ce pont reliant les comtés de Pintung et Kaohsiung .
Plusieurs comtés du sud de l’île ont signalé jusqu’à deux mètres de précipitations, qui ont provoqué les pires inondations dans la région depuis un demi-siècle. En août 1959, un typhon avait fait 667 morts et 1.000 disparus.
Au moins 1.200 soldats ont été mobilisés pour venir en aide à des milliers d’habitants qui se trouvent piégés par les pires inondations depuis 50 ans.
L’hôtel Chin shuai, situé au sud-est de l’île et heureusement évacué de ses occupants, n’a pas résisté à la brusque montée des eaux et s’est effondré.
Avant même que le typhon n’atteigne les côtes chinoises (ici la ville de Cangnan), les fortes pluies et les vents violents ont détruit cinq maisons dans la ville de Wenzhou dimanche matin. Un enfant de quatre ans, grièvement blessé après avoir été enseveli avec sa famille dans l’une d’elles, n’a pas pu être sauvé malgré les efforts des secours.
Morakot a atteint la Chine avec des vents de 120 km/h. Plus de 3,4 millions de personnes ont subi des dégâts matériels au Zhejiang, où des centaines de villages comme Cangnan (photo) ont été inondés et plus de 1.800 maisons se sont effondrées.
²
Le typhon a perdu de sa puissance au fur et à mesure qu’il progressait vers le nord du pays. Il a été rétrogradé lundi en tempête tropicale. Morakot a atteint lundi matin la frontière entre les provinces du Fujian et du Zhejiang (photo), ses vents soufflaient jusqu’à 83 km/h.
Même devenu une tempête tropicale, Morakot devrait continuer d’entrainer des pluies torrentielles. 90 millimètres de pluie par heure, sont attendus lundi à Shanghai, au Zhejiang (photo) et dans les deux autres provinces côtières de l’est, Jiangsu et Shandong, ainsi que dans l’Anhui voisin.
Le Japon a été également frappé lundi par un typhon. Baptisé Etau, il a tué 12 personnes et provoqué d’importantes inondations et des glissements de terrain. Au moins dix personnes seraient portées disparues. Etau a coûté la vie à 11 personnes dans la seule région de la préfecture de Hyogo, à quelque 500km à l’ouest de Tokyo. La plupart des victimes ont été emportées par les eaux.
Quelque 2.200 personnes ont été évacuées de la zone, réfugiées dans des écoles publiques et environ 500 maisons ont été inondées, la télévision montrant des habitants tentant de nettoyer les dégâts à coups de pelle. A l’image de cette employée de bureau qui tente d’évacuer la boue à Sayo.
Et de cet autre habitant de Sayo qui passe devant une voiture retournée.
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