La surfeuse

Fille du surfeur Tom Curren, triple champion du monde, Lee Ann avait le surf dans les gènes. Championne d’Europe junior, là voici pro au jeune âge de 20 ans. Alors que sa silhouette de naïade évoluant sur des paysages idylliques ferait rêver tout mâle qui se respecte, Men’s Health a rencontré une jeune fille vivant jeunesse et amour avec l’insouciance de son âge et la maturité de son statut de sportive pro.

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À seulement 20 ans, Lee Ann est déjà professionnelle d’un sport particulièrement nomade. Avec ce que ça implique de vie adulte projetée sur une toute jeune fille. Pourtant, son rêve d’océan date de toujours. Notamment à cause des valeurs de grâce véhiculées par ce sport. « J’ai toujours adoré le côté esthétique du surf. J’aimais beaucoup regarder la grâce des surfeuses sur les vagues. » La compétition aquatique n’est pour autant pas de prime abord si favorable à la silhouette de naïade. Le surf a un aspect frustrant à l’entraînement : 99 % du temps se passe à ramer entre les vagues. « En surfant peu, on travaille peu les jambes et énormément les bras. On doit donc travailler l’amplitude des jambes à côté. » La demoiselle nous fait cependant remarquer que toutes les surfeuses de haut niveau sont assez fines, avec des épaules assez larges. « On pratique un sport d’endurance plus que de puissance ; le surf ne fait pas beaucoup de masse. Les bras ne grossissent pas plus que ça. »

Elle nous l’avoue, à l’adolescence Lee Ann prit un peu de poids comme beaucoup de jeunes filles de son âge. Handicapante surcharge sur les petites vagues où tonicité et agilité sont nécessaires. C’est pour la performance qu’elle s’est échinée à perdre ce surplus. « Autrement je ne vivais pas mal ces quelques kilos, je me suis toujours sentie bien dans mon corps. » Tant mieux, car au final ce corps bien fait demeure sa première combinaison. Un show corporel toujours assumé, car là aussi, vu sous l’oeil de la compétitrice . « Le fait que je sois en maillot de bain n’est pas gênant. On s’habitue au regard des autres. Le plus important est d’avoir sa façon de bouger, son style personnel. Je suis d’ailleurs extrêmement critique envers moi-même en vidéo. Je passe toujours un mauvais moment. » Mauvais moment pour elle seule, car à la vue des images, l’instant est des plus agréables. « En général, les mecs aiment bien les filles qui surfent et passent toute leur journée sur la plage. Ça donne une image plutôt positive. » Côté garçons, on n’est pas loin de la caricature du tombeur des plages bronzé, aux cheveux décolorés, qui fait tant se moquer les autres mecs, sans doute par jalousie. Ramer rend en outre leur corps très athlétique. « Les surfeurs ont de beaux torses et un sacré succès avec les filles, reconnaît-elle. C’est le cliché du minet blond baraqué. En étant dans l’eau tout le temps, on se ressemble un peu tous. C’est pour ça que les surfeurs ont cette réputation de beaux gosses un peu tous similaires. »

La caricature existe, elle le confirme. Ces phénomènes d’ailleurs ont leur public particulier : les groupies. « Même vu de l’intérieur, c’est un phénomène étrange. On se retrouve sur des spots, des lieux de compétitions, et on voit débarquer des groupes de dix filles qui viennent pour se taper des surfeurs. Évidemment, aucune des filles du tour n’a cette mentalité. On se sent vraiment en décalage. Les surfeurs sont des amis, des compagnons, on les voit tous les jours. On essaie de regarder ça avec un peu d’humour. » Entourée de tous ces Adonis, Lee Ann n’avoue pas d’exigence physique particulière chez ses compagnons. Les Casanova baraqués des plages, pas trop son truc. « Certains surfeurs sont d’une arrogance affligeante, mais beaucoup sont loin des préjugés liés à cette profession. Même si le gros succès que certains ont avec les groupies ne les conduit pas à avoir du respect pour les femmes. » Pour elle, chaque individu a des atouts différents à faire valoir, l’important étant de savoir les mettre en valeur. « À la façon dont un garçon va se présenter, se mettre en valeur, il va attirer ou non mon attention. » Si elle n’a pas collectionné les surfeurs, elle n’a jamais fréquenté de mecs pas du tout sportifs. « En fait, je n’ai pas eu énormément de copains dans ma vie, et forcément j’en ai rencontré beaucoup par le surf. Le reste, c’étaient des gens du coin, et du côté de Bayonne, beaucoup de gens font du sport. » L’exercice de sa profession exige de toute façon un compagnon au mode de vie similaire. « Il faut vivre avec quelqu’un qui soit du milieu. Là, je pars en Australie durant deux mois et demi. Et rester deux mois et demi sans voir sa copine, pour un mec, c’est un peu lourd. » Certes. Son copain est un surfeur brésilien. À mille lieues des poncifs qui pourraient s’accoler à une telle identité. « J’ai vraiment découvert en lui tout ce que j’aime chez les garçons. C’est un type honnête, toujours assuré et assumant ses choix. Il n’agit pas comme un gros bébé gâté. Il se tient à ses décisions, elles sont dignes de confiance. »

Issu d’une famille modeste, son prince charmant a financé les études de sa soeur et de son frère avec ses gains en compétition. Lee Ann avait besoin pour son épanouissement d’un homme réfléchi. « Avec lui, je m’intéresse à tous les endroits où on va. On se pose des questions sur les populations, l’environnement. On se renseigne, on a une vraie curiosité. L’Afrique du Sud nous a beaucoup captivés. On a des amis là-bas ; on s’y est attachés. C’est un pays intéressant, on visite. Je n’aurais pas pu voyager avec un mec qui reste dans sa chambre d’hôtel devant son ordi et qui ne sort que pour ses séries. » L’affaire s’est faite tranquillement. La jeune fille ne croyant pas aux méthodes ou aux techniques de charme et de séduction quelles qu’elles soient. « La méthode ne compte pas, il n’y a pas de règle de l’art, les choses se passent comme elles doivent se passer ; c’est l’homme en lui-même qui va faire la différence. » Le sien a juste su allier persistance et patience. Rencontré dans une soirée, le joli coeur carioca s’est contenté d’une simple discussion, sans plus. Puis… « Il a été vraiment tenace pour qu’on se revoie, ça m’a surprise et beaucoup touchée. Plus d’un mec qui n’aurait pas cherché à me revoir, surtout dans ma situation. » Au final, tout est pour elle question de simplicité. Jusque dans les fringues. « Je préfère les tenues simples, pas trop apprêtées. Le côté street ne me plaît pas trop non plus. J’aime la tenue du mec qui ne se prend pas la tête : un jean, un T-shirt. » Et quand on lui demande quel cadeau de son amoureux l’a le plus touchée, elle mentionne un simple petit déjeuner au lit. Après tout son rapport à son homme est déjà assez hors du commun. Deux graines de champion, mais sans rivalité, sauf à se disputer la console vidéo commune. Au contraire, la force de l’un nourrit l’autre. « Voyager avec lui durant les compétitions m’a beaucoup aidée. Je me sens dans un bon environnement. Je me sens bien. Au début, j’avais le trac à cause de sa présence. Mais aujourd’hui je me sens plus portée. » À 20 ans, leur passion se vit aux quatre coins du monde, depuis deux ans. « C’est pas donné à tous les couples de vivre ça, surtout à notre âge. » Autre conséquence, une gestion de vie au plus serré, très adulte en fin de compte. La logistique des voyages n’est pas une mince affaire. « Pour le rejoindre à tel endroit du monde, il faut parfois que je décale mon vol de deux jours. Ça fait deux ans que je fonctionne comme ça. Au début, je galérais pour réserver un vol, un hôtel. Maintenant, je gère ça sans prise de tête, à la légère. » Et ce, même si son prochain voyage ajoute un piquant nouveau pour la jeune baroudeuse. « Je pars dans ma belle-famille au Brésil, et là, ça va être un autre trac ! » (Source…menshealth.-

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5 réponses à “La surfeuse”

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