La météo domine nos vies
*Huitième Forum de la météo et du Climat du samedi 1er octobre au 05.10.2011. à Paris
*Evelyne Dheliat: «J’étais l’une des premières à parler de réchauffement à la télé»
MANIFESTATION – «20 Minutes» est partenaire du Forum de la météo et du climat. Interview de la présentatrice Evelyne Dheliat, qui participe à l’événement…Le huitième Forum de la météo et du Climat s’ouvre samedi 1er octobre, au Palais de la Découverte à Paris, jusqu’au 5 octobre. Organisé par la Société météorologique de France, il propose des animations interactives, des ateliers, pour sensibiliser le grand public aux enjeux du changement climatique. Plusieurs personnalités participeront, comme la présentatrice du bulletin météo de TF1, Evelyne Dheliat, que nous avons interviewée.
Pourquoi participez-vous au Forum de la météo ce week-end?
C’est un rendez-vous que je ne rate pas, car c’est l’occasion de rencontrer les téléspectateurs. J’aime discuter avec eux, de ce qu’ils aiment et ce qu’ils aiment moins. Je le ferai dimanche après-midi. J’attends aussi la rencontre avec les scientifiques, qui nous donnent des informations sur le changement climatique. Il y a sept-huit ans, j’étais dans les premières à évoquer le réchauffement à la télé, en y associant une rubrique sur les bons gestes du quotidien avec ce slogan «C’est bon pour la planète». Enfin, le forum c’est aussi l’occasion de rencontrer les présentateurs du monde entier, de comparer nos différentes méthodes. Un bulletin, ça évolue, ça bouge.
Le climat et la météo sont pourtant deux choses différentes…
Il ne faut pas confondre, en effet. Mais je m’adresse à 6-8 millions de télespectateurs, cela fait partie de mon rôle de parler de ces sujets. Et il y a une forte demande de leur part sur ce point, et ils m’ont beaucoup encouragée à continuer d’en parler dès que j’ai commencé. A l’antenne, nous restons très prudents par rapport au phénomène de réchauffement, on ne peut néanmoins que constater que les températures moyennes ces dernières années sont plus chaudes, que la banquise polaire fond de plus en plus. Regardez le mois de septembre exceptionnel que l’on vit. Les températures dans l’ouest de la France sont supérieures de 10°C par rapport aux normales.
Comment a évolué le bulletin météo ces dernières années?
Il y a des évolutions permanentes. Je reviens d’un salon à Amsterdam, où ont été présentées les dernières évolutions technologiques pour les télés. Je ne peux pas en parler, mais je vous assure que les techniques bougent très, très vite. Et il y a l’évolution du côté de Météo-France, qui s’appuie sur des satellites de plus en plus précis, des images de très haute résolution qui permettent de zoomer avec beaucoup de précisions.
Pourtant, les Français râlent toujours contre la justesse des prévisions…
Les prévisions ont tout de même considérablement évolué. A 24-48h, elles sont bétons. En revanche, sur cinq jours et plus, il est vrai que l’on donne plutôt une tendance. La situation est ambigüe, car nous réalisons de très bonnes audiences, avec des pics pouvant monter à 9-10 millions de téléspectateurs. Le bulletin météo balaie toutes les générations, j’ai même des enfants de 5-6 ans qui m’écrivent. Et nous avons une vraie responsabilité, par exemple vis-à-vis des hôteliers, qui anticipent leur chiffre du week-end dès la météo du mercredi.
La météo du vendredi ne serait-elle pas d’ailleurs parfois un peu optimiste?
Pas du tout! Vous imaginez la réaction des prévisionnistes si l’on ne s’en tenait pas à leurs tendances? La météo, c’est de l’info, il ne faut pas l’oublier, nous perdrions toute crédibilité à donner de mauvaises tendances. (20Minutes-29.09.2011.)
**Tempête de sable algérienne sur la France..après avoir traversé des milliers de kilomètres. .
L’Agence spatiale européenne vient de fournir une image satellite d’une tempête de sable s’abattant sur les côtes bretonnes…
Jolie prise de vue pour le satellite Envisat. Equipé de la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer), dédiée à la couleur de la mer, il a surpris le 8 avril dernier une tempête de sable venue du Sahara algérien sur la pointe bretonne. L’agence spatiale européenne (ESA), qui a fourni cette image ce mercredi, explique qu’«il arrive que le sable du Sahara – le plus grand désert de la planète, avec une superficie d’environ 8,6 millions de km2 – soit transporté sur des milliers de kilomètres par les courants convectifs de l’atmosphère. Ceux-ci se forment quand de l’air chaud, plus léger, s’élève, et que de l’air froid, plus lourd, redescend. Les tempêtes de sable sont très courantes au Sahara, et de larges concentrations de poussières ainsi soulevées peuvent se retrouver dans les régions tropicales de l’Atlantique et même aux Antilles. Ces poussières contiennent de nombreux nutriments, dont de l’azote, du phosphore et du fer, qui peuvent servir d’engrais et stimulent la production massive d’efflorescences de plancton.»
Sur cette image, poursuit l’ESA, «ces efflorescences apparaissent dans l’atlantique sous la forme de spirales bleutées et vertes. Les différentes teintes de vert et de beige visibles dans la Manche et autour du Pays de Galles sont dues aux sédiments charriés par les eaux. Le plancton est constitué d’algues marines microscopiques qui dérivent à la surface de la mer ou à proximité de celle-ci. Elles forment la nourriture de base dont dépendent toutes les autres formes de vie marine et sont capable de transformer des composés inorganiques, comme l’eau, l’azote et le carbone, en composés organiques complexes. Bien que la plupart des organismes formant le plancton soient individuellement microscopiques, la chlorophylle qu’ils utilisent pour la photosynthèse confère aux eaux avoisinantes une teinte verte.»
«Grâce à leur capacité à «digérer» ces composés, elles absorbent autant de dioxyde de carbone de l’atmosphère que la flore terrestre. Il en résulte que les océans ont eux aussi une influence cruciale sur le climat. Comme le plancton joue un rôle important par rapport à la quantité de dioxyde de carbone présente dans l’atmosphère, il est important de le surveiller et de le modéliser dans les calculs prédictifs sur l’évolution du climat.» (20Minutes-27.04.2011.)
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**La météo domine nos vies. Des vêtements à porter au choix du moment des vacances en passant par la conduite sur la route, son impact est vaste et bien réel. Mais la place qu’occupe la météo dans nos vies dépasse largement ces considérations pratiques. Elles sont bien souvent sociales, voire psychologiques.
Sujet de discussion par excellence, la météo se retrouve dans les réunions familiales, dans les groupes d’amis et, surtout, autour de la fameuse machine à café du bureau. Et pour cause. «Parce que la météo est un phénomène dont tout le monde a l’expérience et qui est relativement superficiel, tous, sans exception, peuvent en discuter. C’est un terrain commun facile d’accès», explique Karen Pennesi, professeure d’anthropologie à l’Université de Western Ontario.Mais en plus d’être un liant social, ajoute-t-elle, la météo est aussi un divertissement. «Certaines personnes aiment comparer leurs propres analyses sur le temps avec celles des experts et elles trouvent une satisfaction lorsqu’ils se trompent. Les blagues sur les inexactitudes des annonceurs météo sont monnaie courante partout dans le monde.»
Selon l’anthropologue, railler les experts n’est pas une attitude propre à la météorologie. Elle se remarque dans plusieurs domaines où des experts sont reconnus, car bien des gens aiment croire qu’ils n’ont pas besoin d’eux et qu’ils sont aussi savants qu’eux. Alors, lorsque les experts se trompent, ces «railleurs» se confortent dans leur opinion. Ceux qui se moquent des météorologues et de leurs erreurs révèlent aussi leur scepticisme à l’égard des prétentions scientifiques, ajoute Karen Pennesi. «Ces erreurs sont une preuve selon eux que personne ne peut prédire le système chaotique du climat et que c’est une folie de même tenter de le faire.»
Mettre la nature au pas
Hormis chez les sceptiques, le fantasme de contrôler l’incontrôlable se cache bien souvent dans la psyché de l’amateur de prédictions météorologiques. De fait, bien que l’homme tente de mettre la nature toujours plus au pas, le climat et la température refusent de plier et représentent à cet égard un phénomène frustrant. Sauf exception, tel le déclenchement de pluie artificielle par l’ensemencement des nuages par iodure d’argent, les éléments ne se contrôlent pas et ne se commandent pas. Mais grâce à la science, l’homme tente à tout le moins de les prédire avec la plus grande précision et sur la plus longue période possible. Ce qui offre une certaine satisfaction. «L’acte de prédire permet aux gens de sentir qu’ils ont un certain contrôle sur les choses qu’ils ne contrôlent pas vraiment», explique Karen Pennesi. Chaque jour, les scientifiques tentent donc de repousser les limites des prédictions météorologiques. Et malgré les railleries de certains, ils font des progrès. Selon André Cantin, météorologue à Environnement Canada, la précision des prédictions s’est grandement améliorée depuis 25 ans, de sorte qu’il est maintenant possible de prédire le temps sur une période de 48 heures avec un taux de fiabilité de 75 %. Pour faire une comparaison, l’Organisation météorologique mondiale indique que les prédictions sur cinq jours sont maintenant aussi fiables que celles sur deux jours d’il y a 20 ans. Cela ne permet pas de contrôler davantage le temps qu’il fera demain, mais l’on sait au moins ce que l’on ne contrôlera pas.
Bavarder sans danger
Pour jeter un pavé dans la mare lors du repas dominical, lancez une opinion politique bien tranchée. Soit les passions se déchaîneront et les doigts des uns pointeront en direction des autres, soit un froid s’abattra sur la tablée; «Ici, on n’aime pas la chicane», entendrez-vous peut-être murmurer. Mais avec la météo, il n’y a ni pavé ni mare ni déchaînements de passions ni froid. L’anthropologue Bernard Arcand l’avait bien compris avant d’écrire ceci, dans De nouveaux lieux communs : «La météo nous dépasse et, comme tous nos bavardages demeurent ici sans conséquences, nous nous trouvons donc encouragés à en discuter interminablement. Il n’est pas gênant de parler de météo, de la blâmer ou de s’en réjouir, d’entretenir et d’émettre à son sujet des opinions aussi fermes que radicales, puisqu’on n’accuse alors ni ne fait souffrir personne.» Bref, sans risque et sans danger, parler météo est une valeur sûre. (Le Soleil-CyberPresse)
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* Le temps qu’il fera demain?
(Québec) Le 400e, une crise économique, des élections américaines historiques, des élections provinciales et fédérales. Malgré ces événements majeurs couverts abondamment en 2008, ce qui vous a le plus accroché, chers lecteurs, c’est… la météo. Le 8 août, vous avez été exactement 50 089 à lire «L’été le plus moche en 50 ans» sur le site Internet du Soleil, un article analysant l’été pluvieux à Québec. Aucun autre article n’a suscité autant de clics sur notre site en 2008. Et ce n’est pas tout! Notre édimestre souligne que les avertissements météo mis en ligne sont des «hits assurés». Mais qu’y a-t-il donc de si passionnant chez cette chose aussi incontrôlable et triviale que le temps qu’il fait et qu’il fera demain?
Incontrôlable, peut-être, mais trivial, non, corrige Karen Pennesi, une professeure d’anthropologie à l’Université de Western Ontario qui étudie l’impact du climat et de la météo sur les communautés humaines. «Pour plusieurs personnes, comme les agriculteurs, les pêcheurs, le personnel d’urgence et bien d’autres, les conditions météorologiques sont cruciales. Il y a un besoin pratique réel à connaître le temps qu’il fera. Ce n’est donc pas une fascination ou une obsession, mais un intérêt pour des informations qui feront la différence entre une bonne et une mauvaise décision.»L’intérêt pour la météo est également justifié pour les citadins qui doivent eux aussi composer avec les éléments. Comment vais-je m’habiller ce matin? Je prends l’autobus ou je marche? Devrai-je subir ce temps maussade toute la journée? Des questions qui se posent à tous les matins.
C’est ce qui explique la ruée quotidienne vers les bulletins météo, selon André Cantin, météorologue en charge des relations avec les médias de Québec à Environnement Canada. «Dans notre climat changeant, les gens se lèvent le matin et foncent sur la météo.» De fait, de tous les sites Internet du gouvernement fédéral, www.meteo.gc.ca est le plus consulté, avec 1,3 million de pages visitées en moyenne chaque jour.
Cet intérêt pour la météo n’est pas nouveau. Dans les sociétés nomades d’antan, observer les signes du temps était essentiel à leurs pérégrinations, indique Karen Pennesi. Mais les radars, l’imagerie satellite et la modélisation par ordinateur sont venus enrichir l’offre d’information, ce qui en a stimulé la demande. «Les prédictions sont maintenant très précises et accessibles partout, à tout moment», fait-elle remarquer. L’offre d’information a fait un bond en 1982 avec l’apparition aux États-Unis du Weather Channel, la première chaîne d’information continue exclusivement consacrée à la météo. La chaîne, vendue cet été pour la bagatelle de 3,5 milliards $ à NBC Universal, a fait des petits au Québec et au Canada en 1988, avec MétéoMédia et The Weather Channel. Pour André Cantin, qui voit croître la demande d’information météo d’année en année, il n’y a pas de doute que les gens sont de plus en plus informés. Et que plus ils sont informés… plus ils s’informent. (Le Soleil)
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Une tempête hivernale paralyse une partie des Etats-Unis-(Le monde.02.02.2011.)
Une gigantesque tempête hivernale, accompagnée de neige, de pluies verglaçantes et de rafales de vent, frappait mardi un tiers de la population américaine, provoquant l’annulation de 10 000 vols et la paralysie d’une partie du pays. La région affectée par les intempéries s’étend sur 3 000 kilomètres, du Texas, dans le sud du pays, au Maine, dans le Nord-Est, et concerne la moitié des cinquante Etats américains. Les prévisionnistes s’attendent à ce qu’elle évolue encore pendant plusieurs jours. Des tornades et des orages violents étaient attendus le long de la frange sud de cette gigantesque tempête hivernale, en Louisiane et dans le Mississipi.Les autorités ont encouragé les habitants à rester chez eux plutôt qu’à tenter de braver les éléments. Outre les pluies verglaçantes, qui transforment les routes en patinoires, les météorologistes mettaient en garde contre des températures polaires et le vent, qui forme des congères pouvant atteindre 2,40 m de haut.« Cette impressionnante tempête hivernale va être suivie d’une arrivée d’air arctique puissante » en provenance du Canada, selon le service de météorologie nationale. La température ressentie en raison du vent pourrait chuter à – 34 °C, voire – 45 °C dans le Colorado, le Wyoming, le Dakota du Nord et du Sud, le Kansas, l’Idaho et certaines parties du Texas.L’état d’urgence a été décrété dans l’Illinois, l’Indiana, le Missouri et l’Oklahoma, et les réservistes de la garde nationale ont été appelés à la rescousse pour secourir les automobilistes en difficulté. (Le Monde-02.02.2011.)
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*Les océans toujours plus chauds …La température des océans cet été a été la plus élevée jamais relevée, selon une étude dévoilée jeudi par l’agence américaine des données climatiques. La température moyenne des océans de la planète était de 17 degrés Celsius en juillet, selon cette étude. Il s’agit de la plus élevée jamais enregistrée depuis 1880, année où l’agence américaine a commencé à relever ses données. Le précédent record datait de 1998. Selon les météorologistes, cette hausse de la température moyenne est à la fois due au phénomène climatique El Nino -réchauffement des eaux du Pacifique- et au réchauffement climatique du à l’activité de l’homme. Elle a déjà causé des dégâts sur les barrières de corail, et pourrait aggraver la fonte des glaces et renforcer les ouragans. Les eaux du golfe du Mexique, qui alimentent nombre d’ouragans, ont affiché en moyenne une température d’environ 32 degrés en juillet, selon cette étude. Les eaux de la Méditerranée et de l’hémisphère nord ont également été plus chaudes que la moyenne. Mais c’est près de l’Arctique que le phénomène a été le plus fort. Là-bas, les eaux ont été en moyenne 5,5 degrés plus chaudes qu’à l’accoutumée et pourraient conduire à la fonte de pans de glace du Groenland, selon Waleed Abdalati, directeur du Earth Science and Observation Center de l’université du Colorado.(AFP.20.08.09.)
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*La météo, un outil-clé face au changement climatique
La Conférence mondiale sur le climat, qui s’est ouverte à Genève, lundi 31 août, ne s’inscrit pas dans le processus international de négociations qui, en décembre, à Copenhague, doit aboutir à fixer de nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais les questions qui y sont débattues jusqu’au 4 septembre, sous l’égide de l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM), sont tout aussi essentielles : les gouvernements y sont appelés à prendre des mesures décisives en matière d’adaptation au changement climatique.Plus de 2 500 délégués venus de 150 pays – essentiellement des experts et des scientifiques, mais également plus de 80 ministres et seize chefs d’Etat et de gouvernement – se sont fixé comme objectif de créer un « cadre mondial pour les services climatiques ». Le but est d’améliorer, surtout dans les pays les plus pauvres, la collecte et la diffusion des observations météorologiques, climatiques et hydrologiques. Ces données sont cruciales pour anticiper les conséquences des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes : ouragans, pluies torrentielles, vagues de chaleur, nuages de criquets pèlerins…La conférence devrait déboucher sur des projets concrets, comme le développement de systèmes d’alerte anticyclonique tels qu’il en existe déjà à Cuba, au Bangladesh, à Shanghaï ou en France ; ou encore le renforcement de la surveillance climatique dans certaines régions, comme le bassin du Congo,Jusqu’ici, le réseau d’observation de l’OMM s’est révélé largement insuffisant. La Norvégienne Gro Harlem Brundtland, envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour le changement climatique, a ainsi rappelé que les agriculteurs de la Corne de l’Afrique n’avaient pas été avertis de la sécheresse prévisible de 2006. « Ce sont toujours les pauvres qui sont tenus à l’écart du flux d’informations », a-t-elle regretté.Cette conférence – la troisième du genre, après celles organisées en 1979 et 1990 – est aussi l’occasion pour l’OMM, agence des Nations unies qui compte 180 Etats membres, de retrouver une certaine visibilité. Longtemps considérée comme une machine à produire des données scientifiques inexploitables, elle veut combler le fossé entre les scientifiques et les utilisateurs qui sont en bout de chaîne, qu’il s’agisse de paysans africains ou de décideurs politiques et économiques.« Nous avons besoin d’un système sur lequel chacun puisse compter pour avoir accès à des informations essentielles qui peuvent sauver des vies, protéger des biens et sauvegarder des économies », a résumé Michel Jarraud, le secrétaire général de l’organisation. « L’OMM regorge de savoirs. Il faut maintenant traduire des données techniques, souvent totalement absconses, dans un langage clair pour les utilisateurs », explique Marie Heuzé, l’une de ses conseillères.10 000 stations terrestresEn Afrique, des projets pilotes ont déjà été lancés en partenariat avec l’OMM. Au Mali, des agriculteurs ont suivi une formation afin de s’adapter aux changements climatiques. Ils reçoivent des conseils par le biais des radios locales communautaires pour semer et planter au bon moment. Ils relèvent eux-mêmes les températures et le niveau des précipitations, puis transmettent ces données par téléphone portable à un centre de traitement. Mêmes les griots du village, au départ très réticents, ont été associés à ces programmes qui ont permis, dans certains cas, d’augmenter la production de 50 %.Parmi les chantiers en cours, le météorologue Christian Blondin, chargé des relations extérieures à l’OMM, met aussi en avant l’amélioration des modèles de prévision climatique : « On peut maintenant prédire l’impact du changement climatique sur de petits domaines, jusqu’à l’échelle d’une région, et cette méthode devrait encore être affinée », ce qui permettrait de sensibiliser les décideurs politiques, dont les préoccupations sont souvent très locales.Enfin, l’OMM souhaite trouver des solutions pour protéger son réseau automatique d’observation climatique. Des centaines de bouées ancrées et dérivantes ont été placées dans les océans, et 10 000 stations terrestres sont installées aux quatre coins du monde. Ces capteurs sont souvent accidentés ou vandalisés, les éléments qui les composent pillés. Un projet est à l’étude pour placer des stations d’observation au pied d’antennes-relais d’un opérateur de téléphonie mobile. Ce dernier transmettrait ainsi les données climatiques depuis son périmètre sécurisé.Toutes ces mesures ont un coût élevé. A l’issue de la conférence, une task force d’une dizaine d’experts devrait être chargée d’évaluer les ressources nécessaires. M. Jarraud a déjà estimé à un milliard de dollars (700 millions d’euros) les dépenses nécessaires « pour achever les réseaux de surveillance du climat dans des régions comme l’Afrique ».
« Il faudrait que les décideurs politiques voient enfin l’observation météorologique comme un investissement et non une dépense », plaide M. Blondin. L’OMM a calculé que, pour un euro investi dans les services météorologiques d’un pays, le retour était de dix euros.(Le Monde-03.09.09.)
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*Philippines : des inondations font au moins 168 morts
EN IMAGES – Après la tempête Ketsana et le typhon Parma, une série de glissements de terrain provoqués par des pluies diluviennes a causé vendredi (09.10.09.)de nouvelles scènes de désolation, au nord du pays.
Les Philippines à nouveau ébranlées par les intempéries. Au moins 168 personnes ont trouvé la mort vendredi dans une série de glissements de terrain provoqués par des pluies diluviennes tombées dans les régions montagneuses du nord du pays, où des milliers d’habitants sont bloqués par des inondations. Ce nouveau drame porte à plus de 450 le nombre de victimes des récentes intempéries dans l’archipel, frappé successivement par la tempête tropicale Ketsana et le typhon Parma.
Après plusieurs jours de fortes précipitations, les autorités ont dû se résoudre à ouvrir les vannes de plusieurs barrages surchargés, provoquant des inondations dans de nombreuses localités de la province de Pangasinan, qui compte 2,5 millions d’habitants. «De nombreux endroits ne peuvent être atteints par nos bateaux pneumatiques car le courant est trop fort», a affirmé le gouverneur de la province. Selon lui, environ 60% du territoire – dont 30 villes – est inondé.
Par ailleurs, deux semaines après le passage de la tempête Ketsana qui avait causé les pires inondations depuis quarante ans aux Philippines, le dernier bilan annoncé vendredi est passé de 298 à 337 morts, tandis que 37 personnes sont toujours portées disparues. Plus de 287.500 personnes se trouvent toujours dans des centres d’évacuation de fortune. (Le Figaro+AFP-09.10.09.)
****une rafale de vent à 408 km/h….L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé vendredi (22.01.2010.) avoir homologué le record de la plus violente rafale de vent jamais observée, à 408 km/h le 10 avril 1996 à Barrow Island (Australie) durant le passage du cyclone Olivia. Les Ferrari le splus performantes peuvent aller se rhabiller, seul le TGV peut encore rivaliser.
Le précédent record scientifiquement établi datait d’avril 1934 avec une rafale de 372 km/h au sommet du Mont Washington (Etats-Unis). Pour indication, les rafales les plus violentes enregistrées en France le 29 décembre 1999 au coeur de «la tempête du siècle» ont culminé à 220 km/h.
On parle d’ouragan à 249 km/h
Un groupe d’experts, créé il y a deux ans, a revu toutes les données scientifiques recueillies dans tous les pays et a pu homologuer le nouveau record au terme de ses travaux, a indiqué vendredi Gaëlle Sévenier, une porte-parole de l’OMM.
L’OMM a rappelé à cette occasion que les perturbations sont classées en fonction de la vitesse du vent observée. On parle ainsi d’ouragan (encore appelé typhon ou cyclone) à partir de vents de 119 km/h. Un ouragan avec des vents de plus de 249 km/h est classé en catégorie 5, la plus élevée
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**Eruption en Islande: les avions cloués au sol
Pagaille dans l’espace aérien après une éruption volcanique en Islande
** 5000 à 6000 vols annulés jeudi dans l’espace aérien européen.
**16.000 vols annulés en Europe samedi
AFP
17/04/2010 |
Seize mille vols ont été annulés aujourd’hui dans l’espace aérien de l’Europe à cause du passage d’un nuage de cendres venant d’Islande, a annoncé l’Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, Eurocontrol.
***15 vols d’Alger vers l’Europe annulés
*Le trafic aérien est paralysé dans le nord de l’Europe à cause des cendres crachées par un volcan en Islande, qui ont provoqué la fermeture jeudi des espaces aériens irlandais, britannique, danois, suédois, néerlandais, et belge, et affectent la France, l’Allemagne,la Pologne.Ces perturbations “pourraient durer deux jours”, tout dépendant “de la façon dont évoluera le nuage” de cendres, a indiqué Eurocontrol, l’Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne.L’organisation estime que 5000 à 6000 vols ont été annulés jeudi dans l’espace aérien européen, qui a totalisé quelque 21.000 vols.Vingt-cinq aéroports français, dont les parisiens, sont fermés depuis 23h30 jeudi, tandis qu’Air France a annulé ses vols au départ et à destination de Paris ce vendredi matin.La moitié des vols entre l’Amérique du nord et l’Europe devraient être annulés vendredi, a prévenu Eurocontrol.En Islande, des experts ont averti que l’éruption volcanique la deuxième en moins d’un mois, pourrait durer au moins plusieurs semaines.
L’espace britannique a été fermé dès 11 heures hier jeudi. La Grande-Bretagne a prolongé la fermeture des ses aéroports de six heures, jusqu’à 18 heures ce vendredi, ont annoncé dans la nuit les autorités aériennes britanniques.Seuls quelques vols au départ et à destination de l’Irlande du Nord et de l’Ecosse pourraient être autorisés entre minuit et 12 heures vendredi.Environ 1.300 avions, soit 180.000 passagers, décollent ou atterrissent chaque jour à l’aéroport londonien d’Heathrow, premier au monde en terme de trafic international.
Les compagnies aériennes australienne Qantas et néo-zélandaise Air New Zealand ont annoncé vendredi avoir annulé des vols vers l’Europe.Qantas a indiqué que ses vols vers Londres et Francfort risquaient de ne pas reprendre avant dimanche, alors que des milliers de passagers sont bloqués en Australie et en Asie. Air New Zealand a annulé deux vols vers Londres.L’espace aérien irlandais était partiellement fermé depuis 11 heures. L’espace belge a été totalement fermé à 14h30 et le restera jusqu’à vendredi 16 heures.Celui des Pays-Bas a été fermé à 16 heures. La compagnie néerlandaise KLM a annoncé l’annulation de tous ses vols jusqu’à vendredi 12 heures.La Scandinavie a été fortement affectée. Au Danemark, l’espace aérien a fermé à 17 heures, en Suède à 20 heures. Le trafic a été interrompu en Norvège, et dans le nord de la Finlande.La compagnie aérienne scandinave SAS a supprimé 635 vols sur 870 prévus. Les difficultés se sont progressivement étendues un peu plus au sud et à l’est.
Le trafic aérien, arrêté depuis jeudi soir dans les aéroports de Berlin, Hambourg, Hanovre et Brême (nord), a également été interrompu dans la nuit à l’aéroport de Düsseldorf (ouest), tandis que celui de Francfort était menacé vendredi matin par les cendres venues d’Islande.
Environ 140 vols, soit plus de 10% du trafic quotidien, ont été annulés à l’aéroport de Francfort, le premier d’Allemagne et troisième du continent.
La Pologne, où sont attendues samedi et dimanche plus de 70 délégations du monde entier pour les obsèques du président Lech Kaczynski, a également fermé son espace aérien dans le nord du pays jeudi à partir de 18 heures jusqu’à nouvel avis.
L’éruption, mercredi, d’un volcan au sommet du glacier Eyjafjallajokull, dans le sud de l’Islande, a émis d’importants nuages de cendres qui peuvent limiter la visibilité et risquent d’endommager les réacteurs des appareils.
Des dizaines d’annulations dans les aéroports du monde ont été déclenchées par ricochet, en particulier à Amsterdam et Madrid. Les liaisons aériennes entre New York et la Grande-Bretagne ont été annulées jeudi.(Source AFP)+Libération-15.04.2010.)
** vidéo- vu d’avion, le volcan islandais -, http://www.youtube.com/watch?v=tGPD_0SCDp4&feature=player_embedded
*Quatre questions sur le volcan islandais Eyjafjöll et son encombrant panache
Des scientifiques ont récolté vendredi, sur une route islandaise, un échantillon de cendres volcaniques pour l’analyser.
Météorologues, chimistes de l’atmosphère, climatologues, tous s’accordent pour dire qu’il est encore trop tôt pour estimer l’impact et les conséquences de l’éruption. Les vulcanologues eux-mêmes ne sont pas en mesure de savoir comment va évoluer le volcan.
Peut-on prévoir la fin de l’éruption?
Non. «Cela peut durer aussi bien quelques semaines que quelques mois comme c’est souvent le cas avec ce type de volcan, explique Édouard Kaminsky, vulcanologue à l’Institut de physique du globe de Paris. En revanche, l’activité explosive devrait se calmer plus tôt, une fois que la glace située sur le cratère aura fondu.» Le panache dégagé par le Eyjafjöll est dû en effet uniquement au choc thermique provoqué par le contact entre la lave et la glace. «En l’absence de cette dernière, cette éruption assez quelconque sur le plan géologique, avec un débit très faible d’environ 20 mètres cubes de magma par seconde, serait passée quasiment inaperçue: la lave se serait écoulée sans former de panache», poursuit le scientifique.
Que va devenir le nuage?
Vendredi après-midi, on voyait sur les cartes de la météo anglaise que le nuage de particules volcaniques était arrivé au-dessus de l’Ile-de-France. Samedi, il devrait être descendu à la latitude de la Loire. C’est en effet le Met Office, le service britannique de météorologie, qui est chargé de son suivi pour tout l’ouest de l’Europe. Il fournit des prévisions sur quatre jours toutes les six heures. Météo France qui est en relation avec son homologue anglais n’est pas en mesure de faire des prévisions totalement fiables au-delà de 24 heures pour le territoire français. Tant que l’anticyclone persiste, les particules devraient rester en altitude et le nuage stationner sur l’ouest de l’Europe. Dans les jours qui viennent, les particules vont peu à peu tomber au sol par gravité, assurant ainsi sa dilution, ou sous l’action d’éventuelles précipitations dues à une dépression.
Que charrie le nuage?
Vendredi, la qualité de l’air était bonne sur Paris. Les capteurs d’Airparif n’avaient pas enregistré la moindre trace de particules volcaniques. Rien d’étonnant, puisque vendredi le nuage voyageait encore entre 5000 et 8000 mètres d’altitude. «Tant que les particules se trouvent dans la haute atmosphère, il est impossible de connaître leur concentration», affirme Philippe Hubert, directeur des risques chroniques à l’Ineris. L’organisme ayant prévu des pics de pollution industrielle (rien à voir avec le volcan) sur le nord de la France ce week-end, des prélèvements vont être faits pour rechercher s’il y a aussi des traces de cendres volcaniques.
Quel impact sur le climat?
A priori aucun. Les cendres volcaniques font baisser la température globale, en faisant écran au soleil, lorsqu’elles atteignent la stratosphère, à environ 15 000 m d’altitude comme ce fut le cas en 1991, lors de l’éruption du Pinatubo (Philippines). Or, le nuage de l’Eyjafjöll plafonne à 8 000 m. (Le Figaro)
*EN RAISON DES POUSSIÈRES VOLCANIQUES
15 vols d’Alger vers l’Europe annulés
L’annulation de ces vols peut avoir un impact direct sur la tenue du GNL16, prévue ce 19 avril à Oran, et qui peut être décalée de 48 heures.
La raison invoquée pour ces annulations a été due à la suspension aérienne du nuage de cendres crachées par un volcan au sommet du glacier Eyjafjallajokull, dans le sud de l’Islande. L’aéroport international d’Alger a été presque paralysé durant toute la journée d’hier. Le tout premier vol suspendu porte le numéro 1002. Le départ de ce vol d’Air Algérie devait s’effectuer hier, à 7h30, avant qu’il ne soit suspendu. «La recommandation de suspension de vol de l’Organisation internationale de l’aviation civile (Oiac) n’est parvenue que vers 7h du matin», a affirmé le chef d’escale d’Air Algérie. Tous les vols au nombre de 6 vers Roissy – Charles-de-Gaulle et Orly (Paris) ont été annulés hier, selon notre interlocuteur. De même que des vols vers Bruxelles et Londres ainsi que celui à destination de Metz et Toulouse ont été annulés et pour la même raison. Toutes les compagnies étrangères assurant les dessertes vers l’Europe depuis l’aéroport Houari-Boumediene, ont carrément annulé leurs vols à l’exemple d’Air France, Iberia, Luftansa, Aigle Azur, British Airways. Ainsi, à l’exception d’un vol vers l’Espagne, un vers Marseille et un autre vers Léon dont la totalité de l’espace aérien n’a pas été fermé, tous les autres vols ont été suspendus jusqu’à nouvel ordre non encore déterminé avec précision. L’annulation de ces vols peut avoir un impact direct sur la tenue du GNL16, prévue ce 19 avril à Oran, et qui peut être décalée de 48 heures. Quelques compagnies ont procédé au remboursement de billets, selon quelques voyageurs rencontrés sur les lieux hier. Ces derniers déplorent le manque flagrant de prise en charge. De longues chaînes se sont formées devant les guichets très tôt la matinée d’hier, indique-t-on. Les vols pourraient reprendre aujourd’hui (samedi) vers midi, a précisé notre interlocuteur. Toutefois, la communication laisse à désirer selon beaucoup d’usagers. La décision d’annulation des vols en direction et en provenance d’Europe du Nord a été prise en raison d’une forte activité volcanique dégageant un nuage de cendres, préjudiciable à la circulation aérienne. Cela a engendré la fermeture par les autorités de l’aviation civile des espaces aériens et des aéroports d’Europe du Nord. En conséquence, la compagnie Air Algérie a pris les dispositions d’annulation des vols à destination et en provenance d’Europe du Nord pour la journée d’hier. A cet effet, il est relevé qu’Air Algérie continuera d’informer régulièrement de l’évolution de cette situation et que des capacités supplémentaires seront mises en place dès la réouverture des espaces et des aéroports concernés. Par ailleurs, le président-directeur général de l’aéroport international d’Alger, Tahar Allache, a indiqué que 15 vols à destination de pays européens ont été annulés vendredi précisant, toutefois, qu’aucun vol n’a été annulé jeudi à l’exception de celui de Londres. De nombreux pays européens avaient fermé une partie ou l’ensemble de leur espace aérien suite à l’épais nuage dégagé par une éruption, mercredi dernier, d’un volcan au sud de l’Islande. L’éruption du volcan sous le glacier Eyjafjallajokull en Islande n’a en soi rien d’extraordinaire, mais elle entraîne de spectaculaires perturbations dans le ciel européen, à cause de la rencontre de la glace et du feu, et du vent. «L’éruption en soi, s’il n’y avait pas la glace, n’aurait rien de particulier», explique Steve Tait, directeur des observatoires de vulcanologie et de sismologie français. Ce qui la rend exceptionnelle, «c’est l’interaction entre le magma qui sort, et la glace qu’il a rencontrée avant d’arriver à la surface», poursuit-il. Une rencontre qui créé une «explosion» et de la poussière. Le magma en fusion fait fondre instantanément la glace et la transforme en vapeur. Ce gaz fragmente alors le magma en fines particules. «C’est pourquoi une toute petite éruption embête tant de monde», dit-il encore. De fait, les nuages de cendres crachées depuis mercredi par le volcan en éruption ont cloué au sol les avions et des millions de voyageurs dans le monde. Pour expliquer la suite du phénomène, Freysteinn Sigmundsson, vulcanologue de l’université d’Islande, met alors en avant les «pires conditions en Europe». «Des vents relativement forts ont transporté les cendres d’Islande vers l’Europe», explique le scientifique, qui ne peut regagner son pays en raison de l’arrêt du trafic aérien.(L’Expression-17.04.2010.)
*** Vingt-six aéroports français fermés jusqu’à samedi 20h
lefigaro.fr
17/04/2010 |
L’aéroport de Roissy, vendredi après-midi.
INFOGRAPHIE – Cette mesure concerne notamment les trois aéroports parisiens de Roissy, Orly et du Bourget. De nouvelles fermetures d’aéroports de province sont prévues samedi.
• Au niveau européen : le nuage de cendres volcaniques venu d’Islande devrait continuer à provoquer des perturbations dans les airs au moins jusqu’à samedi, affectant plusieurs dizaines de milliers de passagers.
Le trafic restera «considérablement perturbé» samedi, selon l’Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne Eurocontrol. Ces perturbations dureront probablement «plusieurs jours», a estimé l’association de gestionnaires de trafic aérien Canso.
La compagnie irlandaise à bas coût Ryanair a même annoncé l’annulation de tous ses vols au départ et à destination du nord de l’Europe jusqu’à lundi 14h00 (12h00 GMT) du fait de l’incertitude de la situation.
La principale compagnie aérienne britannique British Airways a annoncé à son tour sur son site Internet vendredi soir qu’elle annulait tous les vols au départ et à destination de Londres pour les journées de vendredi et samedi.
FRANCE : la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a annoncé samedi matin soir que les trois aéroports parisiens de Roissy, Orly et du Bourget ainsi que onze autres aéroports français seront fermés jusqu’à 20 heures samedi.
Le trafic aérien est aussi perturbé sur les autres aéroports de l’Hexagone. Les aéroports fermés «par mesure de sécurité» jusqu’à 20 heures sont ceux de Cherbourg, Lille, Brest, Lannion, Deauville, Morlaix, Caen, Strasbourg, Vatry, Metz, Beauvais, Orly, Roissy Charles de Gaulle, Le Bourget, Lorient, Quimper, Vannes, Rennes, Bâle-Mulhouse, Châteauroux, Nantes, la Rochelle, Limoges, Lyon, Clermont-Ferrand et Chambéry.
Par ailleurs, «les aéroports de Grenoble et de Bordeaux seront fermés au trafic aérien à partir de 16h00», indique la DGAC dans un communiqué.
La DGAC recommande aux passagers aériens de contacter leur compagnie aérienne. Pour plus d’informations, les clients d’Air France peuvent consulter les informations mises à jour en temps réel sur www.airfrance.fr, rubrique «infos vols destination», par téléphone au 3654, ou par SMS en envoyant leur numéro de vol au 6 3654 (exemple : AF2062).
Le premier ministre, François Fillon, réunira samedi matin à Matignon les ministres de son gouvernement «concernés par les conséquences du nuage volcanique», consécutif à l’éruption survenue en Islande.
L’interdiction de voler s’applique également aux hélicoptères, rappellent les services de l’héliport d’Issy-Les-Moulineaux. «La DGAC n’a pas fait la différence entre les différents aéronefs et a cloué au sol les hélicoptères», rapporte Samuel Bucciacchio, président-fondateur de Goodwill, courtier dans l’aviation d’affaires.
Ces perturbations du trafic aérien interviennent au moment où certains trains SNCF ne peuvent pas circuler normalement du fait d’un mouvement de grève qui dure depuis plus d’une semaine. Toutes ces difficultés de transports se produisent en plein chassé-croisé de vacances de Pâques.
Du coup Eurostar a été submergé par des demandes de réservations supplémentaires. Trois trains supplémentaires mis en place vendredi matin ont fait immédiatement le plein. Jeudi, le groupe avait reçu 10.000 demandes de réservations supplémentaires, un afflux sans précédent pour une journée où il transporte d’ordinaire 26.000 à 28.000 voyageurs.
ALLEMAGNE : trafic interrompu dans les 16 aéroports internationaux allemands, dont l’aéroport de Francfort. La paralysie du trafic aérien est prévue au moins jusqu’à 10 heures GMT samedi (midi à Paris) à Munich et jusqu’à 6 heures GMT dans les quinze autres grands aéroports allemands. en Allemagne, le trafic a été interrompu dans les 16 aéroports internationaux et Lufthansa a annulé tous ses vols qui étaient prévus en Allemagne jusqu’à samedi midi (10 heures GMT).
Lufthansa a annulé tous ses vols au départ et à l’arrivée des aéroports allemands jusqu’à samedi midi.
AUTRICHE : fermeture progressive des aéroports vendredi à partir de 18h45 et jusqu’à samedi, 20 heures.
PAYS BALTES : espace aérien fermé.
BELGIQUE : espace aérien fermé jusqu’à samedi 20 heures.
BULGARIE : l’aéroport de la capitale Sofia a annulé tous les vols prévus vendredi.
DANEMARK : espace aérien fermé jusqu’à dimanche, à 2 heures du matin (minuit GMT).
FINLANDE : annulation des vols prolongée jusqu’à dimanche 14 heures.
FRANCE : les deux grands aéroports de Paris resteront fermés jusqu’à samedi midi (10H00 GMT), ainsi qu’une vingtaine d’aéroports du nord et de l’est de la France.
GRANDE-BRETAGNE : la majeure partie de l’espace aérien sera fermée jusqu’à dimanche, à 2 heures du matin, mais le trafic pourrait reprendre au compte-gouttes en Ecosse et en Irlande du nord.
HONGRIE : espace aérien fermé à partir de vendredi 19 heures.
IRLANDE : L’espace aérien irlandais a de nouveau été fermé jusqu’à 19 heures samedi. La compagnie Ryanair annule tous ses vols en Europe du nord et dans les pays baltes jusqu’à lundi 14 heures, «au plus tôt»
ISLANDE : épargnés par le nuage, les aéroports restent ouverts.
ITALIE : des aéroports pourraient fermer dans le nord, dont celui de Milan-Malpensa.
NORVEGE : pas de vol, sauf quelques liaisons rouvertes temporairement à 9 heures dans une zone comprise entre Trondheim (centre) et les îles Lofoten (nord), pour une durée de 6 à 12 heures.
PAYS-BAS : espace aérien fermé jusqu’à samedi 6 heures.
POLOGNE : espace aérien totalement fermé, y compris Cracovie, où sont attendues dimanche près de 80 délégations étrangères pour les obsèques du président Lech Kaczynski mort dans un accident d’avion.
ROUMANIE : le nord-ouest de l’espace aérien fermé.
RUSSIE : L’espace aérien restait ouvert, mais des vols vers le nord et l’ouest du continent ont été annulés. L’aéroport de Kaliningrad, enclave russe coincée entre la Pologne et la Lituanie, a été fermé temporairement. Le nord-ouest russe sera entièrement recouvert par le nuage de cendres à partir de 20 heures vendredi, a indiqué le ministère de l’Environnement, ajoutant que plusieurs aéroports, dont ceux de Moscou, ont été mis en état d’alerte.
SERBIE: l’espace aérien restera fermé jusqu’à 20 heures samedi.
SLOVAQUIE : espace aérien fermé depuis vendredi 15 heures.
SUEDE : la Suède a commencé peu après 8 heures à rouvrir une partie de l’espace aérien dans le nord peu peuplé. Le reste du pays restait bloqué.
SUISSE : espace aérien fermé jusqu’à samedi 20 heures.
REPUBLIQUE TCHEQUE : espace aérien fermé.
ASIE-PACIFIQUE : les compagnies aériennes, de l’Australie et la Nouvelle-Zélande, jusqu’à l’Inde, Singapour ou le Japon, ont annulé vendredi ou reprogrammé de nombreux vols vers l’Europe.
ETATS-UNIS : l’armée américaine a dérouté le rapatriement de ses soldats blessés en Afghanistan ou en Irak, faute de pouvoir les évacuer vers son hôpital militaire en Allemagne.
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****Les cendres volcaniques, un risque connu pour l’aviation
Purée de pois, turbines endommagées, et jusqu’à la panne de moteur: les volcans peuvent tourner au cauchemar aéronautique.
Les cendres crachées par les volcans constituent un risque majeur pour l’aviation civile, car elles peuvent endommager les moteurs des avions et réduire à néant la visibilité, ce qui a conduit à fermer jeudi de nombreux aéroports européens pendant l’éruption d’un volcan islandais.
Au cours des vingt dernières années, 80 cas d’avions pris dans des nuages de particules volcaniques ont été recensés: les cendres ont failli entraîner la perte de deux Boeing 747, avec près de 500 personnes à leur bord, et ont endommagé vingt autres appareils, avec des coûts de réparation atteignant des centaines de millions de dollars, selon des experts.
«La cendre volcanique dans la haute troposphère, où volent les avions commerciaux, peut causer une panne de moteur, endommager les pales des turbines ou les sondes électroniques pitot, pouvant provoquer la perte de l’appareil et des morts», selon le journal spécialisé Natural Hazards.
Le trafic passager augmentant de 5% par an dans le monde, «le caractère imprévisible des éruptions volcaniques peut faire de ce nouveau risque volcanique une menace significative», ajoutaient des experts de Norvège et d’Australie dans cette revue de 2009.
«La menace pour l’aviation est évidente», a déclaré jeudi à l’AFP Kjetil Toerseth, responsable des questions de pollution à l’Institut norvégien de recherche aérienne.
Pare-brise opaque
«La poussière peut arrêter les moteurs, mais elle peut aussi seulement les endommager, et il faut alors faire une vérification complète des moteurs si on sait qu’on a traversé un nuage de cendres. Etant donné les coûts, cela signifie qu’il faut tout faire pour éviter les nuages de cendres», a-t-il ajouté.
Pour renseigner l’aviation internationale sur la position et les mouvements de ces nuages, des «Centres de conseil sur les cendres volcaniques» ont été installés dans des instituts météorologiques de neuf régions du monde.
Le premier cas largement documenté avait été celui d’un vol de la British Airways en 1982, au moment de l’éruption du volcan indonésien Galunggung. L’ensemble des réacteurs de l’avion avaient perdu toute leur puissance pendant la traversée d’un nuage de cendres. Il avait fait une chute de plus de 4.000 m avant avant de toucher une nappe d’air non polluée, ce qui avait pu permettre à ses moteurs de redémarrer. L’appareil avait finalement réussi un atterrissage d’urgence à Jakarta, malgré un pare-brise devenu totalement opaque sous l’action des cendres.
Influences sur le climat
En 1989, un avion assurant le vol KLM 747 entre Amsterdam et Anchorage en Alaska, s’était retrouvé dans un nuage de cendres issu du volcan Redoubt, à 177 km d’Anchorage, malgré les systèmes d’alerte prévus, ce qui avait entraîné une perte de puissance des moteurs. Il avait cependant pu atterrir à Anchorage, mais le remplacement des quatre moteurs endommagés avait coûté 80 millions de dollars.
Au cours des importantes éruptions du volcan indonésien Pinatubo en 1991, dont les nuages de cendres ont aussi eu une influence sur le climat, plus de 40 différents incidents impliquant des avions avaient été répertoriés.
«Les influences sur le climat dépendent de l’endroit où se trouvent ces éruptions volcaniques», a déclaré jeudi à l’AFP Yves Tourre, chercheur sur la dynamique du climat à Météo France.
Si dans les tropiques – cas du Pinatubo – les nuages de cendres peuvent persister «quelques mois, même jusqu’à un an» à plus de 18 km d’altitude, bloquant le rayonnement solaire, avec un impact sur la température au sol, la situation pourrait être différente pour le volcan islandais.(Source AFP)15.04.2010.
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**Un nuage à 150 millions d’euros par jour pour l’aérien
Les avions étaient condamnés à rester au sol, ce vendredi.
C’est la première estimation «prudente» établie par l’Association internationale du transport aérien après la fermeture des aéroports européens. Mais des analystes estiment qu’il est difficile de chiffrer les pertes des compagnies aériennes.
Un nuage à 200 millions de dollars (148 millions d’euros). C’est la facture, par jour, de la paralysie du trafic due au nuage de cendres volcaniques, selon une estimation établie vendredi par l’Association internationale du transport aérien (IATA). Ce montant correspond à «l’impact financier (…) par jour en termes de chiffre d’affaires perdu», a annoncé un porte-parole de IATA, dans un communiqué.
«Aux pertes de revenus s’ajoutent pour les compagnies aériennes les coûts pour modifier les itinéraires de leurs appareils, prendre en charge des passagers et des appareils bloqués dans les différents aéroports», a-t-il ajouté. Il s’agit d’une «première estimation prudente».
Selon de nombreux analystes, la fermeture des aéroports nord européens a un impact difficile à quantifier sur les finances des compagnies aériennes. Les experts estiment que tout dépendra des demandes de remboursement de la part des clients. Plus ces derniers préfèreront reporter leur vol, plus cela limitera les pertes pour le secteur.
«Tant que nous n’avons pas de visibilité sur la durée de ces perturbations, il est difficile de dire quel est le coût pour les compagnies», juge Marina Devitt, de la maison de courtage irlandaise Goodbody interrogée par l’AFP.
Une facture de 30 millions pour Air France
A la louche, il est possible d’obtenir une estimation, en divisant le chiffre d’affaires annuel d’une compagnie par le nombre de jours durant lesquels les avions restent cloués au sol. Sur cette base grossière, il est possible d’établir que, pour Air France-KLM, le nuage coûterait 30 millions d’euros, et 25 millions pour British Airways, avance un analyste parisien.
En Allemagne, la paralysie totale du trafic devrait peser sur l’ensemble du secteur à hauteur de 50 millions d’euros au total par jour et «moins de 10 millions d’euros par jour» pour Lufthansa, estime l’analyste Per-Ola Hellgren, de la banque LBBW, joint par l’AFP. Une facture moins salée que la récente grève des pilotes qui avait coûté 48 millions d’euros au total.
Enfin, «l’impact ponctuel sur le bénéfice de l’irlandaise Ryanair devrait être faible dans la mesure où la plupart des coûts opérationnels vont être évités, exception faite des locations d’avions et des coûts salariaux», relève la maison de courtage irlandaise NCB.
Ruée prévisible
Les compagnies devraient néanmoins limiter les dégâts grâce à la ruée prévisible des clients à la fin de l’interdiction de vol. Les avions devraient alors enregistrer des taux de remplissage largement supérieurs à la normale, rentabilisant du même coup beaucoup mieux les vols.
Sans attendre les premiers chiffres, les titres des compagnies aériennes européennes ont brutalement chuté en Bourse ce vendredi. A la clôture, Air France-KLM décrochait de 3,42%, British Airways baissait de 3,13%, Lufthansa de 4,10%. (Le Fgaro-16.04.2010.)
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**L’Islande, fascinée, ne panique pas
Inquiétude modérée sur l’île, rodée aux phénomènes naturels.
Ce n’est pas le nuage de cendres qui inquiétait hier soir les Islandais. Mais une crue énorme qui s’était déclenchée vers 21 heures et charriait d’impressionnants bouts du glacier Eyjafjallajökull sous lequel l’éruption a commencé mercredi matin. Une évacuation générale de la zone sud de l’île était en cours dans la soirée, la Protection civile demandant aux fermiers de se replier vers les montagnes.
Quelques heures plus tôt, une première crue avait déjà coupé la route numéro 1 qui fait le tour de l’île, et 800 personnes avaient été évacuées en raison des risques d’inondations. Mais les fermiers étaient autorisés à rester sur leurs exploitations pour s’occuper de leurs bêtes. Cette fois, chacun a dû détaler. Les autorités sanitaires recommandent, elles, de s’équiper au plus vite de masques en raison des particules toxiques qui peuvent être contenues dans l’air très opaque.
«On sait faire». La crue, spectaculaire, inquiète aussi les pêcheurs. Elle a charrié vers la mer une épaisse boue qui se répand et risque de toucher les œufs de morues qui viennent de pondre précisément dans cette zone. Dans un pays où la pêche est redevenue la seule valeur économique sûre (en Islande, quand on dit «ça sent le poisson», c’est qu’il y a de l’argent à faire), cette nouvelle pourrait créer des dégâts considérables. Les guides de montagne ont également suspendu toute expédition dans le sud de l’île, et rappelé les touristes en chemin, raconte l’une d’eux, Addy Einarsdottir. Une réunion de crise des entreprises de tourisme a eu lieu dans l’après-midi d’hier, avec un mot d’ordre rassurant : «On sait faire, pas de panique.»
De fait, malgré toute l’inquiétude qu’une éruption de cette ampleur peut susciter sur l’île, les Islandais sont habitués à composer avec la puissance de la nature. A Reykjavik, ils suivent même l’activité du volcan avec, pour beaucoup, une certaine fascination : «Ça nous permet de penser à autre chose qu’à ruminer les récents événements politiques», commente Torfi Tulinius, professeur de littérature médiévale à Reykjavik. Depuis lundi, les Islandais prennent en effet connaissance du très attendu «rapport sur la Vérité» rendu public par la commission d’enquête spéciale du Parlement. Un réquisitoire sans appel sur les responsabilités politiques qui ont conduit à l’effondrement économique de l’île en octobre 2008. L’éruption fait donc diversion.
Blagues. Mieux, le nuage de cendres s’étant notamment dirigé vers la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, de bonnes blagues circulent de mail en mail. Ces deux pays réclament en effet 3,8 milliards d’euros aux Islandais pour indemniser plus de 320 000 de leurs concitoyens lésés dans la faillite de la banque en ligne islandaise Icesave. Ce contentieux dure depuis des mois. Preuve que l’humour n’a pas déserté l’île, ce dialogue fictif :
Grande-Bretagne : «Islande?!? Pourquoi vous nous envoyez de la cendre volcanique ? On a du fermer notre espace aérien !»
Islande : «Quoi ? C’est ce que vous nous aviez demandé, non ?»
Grande-Bretagne : «Non, du cash ! Putain, vous êtes dyslexiques CASH ! Pas ASH ! [cendres, en anglais].»
Islande : «Hoooops…»
Cette variante a également fait le tour des ordinateurs de l’île : «Voici une annonce spéciale pour les gouvernements britannique et hollandais : “Pour votre information, il n’y a pas de C dans l’alphabet islandais, donc quand vous demandez du cash, tout ce que vous recevez c’est ash, des cendres…» (Libération-16.04.2010.)
*vidéo- l’Ile d’Islande “http://www.youtube.com/v/D6X18twGq-E&hl=fr_FR&fs=1&”>
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**vidéo La boule de feu qui a terrorisé le Midwest américain… pendant quinze minutes
http://www.youtube.com/watch?v=TKVgMfg4nE8&feature=player_embedded
**Une boule de feu traverse le ciel des USA
** Pendant une quinzaine de minutes, une gigantesque boule incandescente a semé la panique dans la nuit de mercredi à jeudi dans plusieurs Etats du centre des Etats-Unis. Il pourrait s’agir d’une grosse météorite.Une apparition digne d’un blockbuster américain. Dans la nuit de mercredi à jeudi, de nombreux habitants du Midwest ont eu une belle frayeur en apercevant une gigantesque boule de feu traverser le ciel à toute allure en vrombissant.«La boule de feu se déplaçait d’Ouest en Est», raconte sur CNN un responsable du service météorologique national. Selon le National Weather Service (NWS), la boule de feu a été aperçue dans le Missouri, l’Illinois, l’Indiana et le Wisconsin. Visible pendant une quinzaine de minutes, elle a fini sa course en se désintégrant «bien avant d’atteindre l’horizon». Plusieurs témoignages parlent ensuite d’explosions qui faisaient trembler les arbres et même les maisons. Depuis, de nombreux habitants de la région sont à la recherche de débris.
Difficile, pour l’heure, d’établir l’origine exacte de cette boule incandescente. Selon le service météorologique américain, il pourrait s’agir d’une météorite, dont l’entrée dans l’atmosphère a pu déclencher un puissant phénomène lumineux. En effet, entre le 4 et le 21 avril survient généralement chaque année une pluie d’étoile filantes, appelée «Gamma Virginids».
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