10ème Marathon des dunes à Tamanrasset
*La 10e édition du Marathon des Dunes aura lieu cette année à Tamanrasset, du 26 décembre 2009 au 2 janvier 2010.
« On a commencé à Djanet en 2001, et nous voilà arrivés dans le Grand Sud », a annoncé Abdelmajid Rezkane, général manager Sport Events International, l’organisateur de ce marathon, au cours d’un point de presse tenu, hier, au siège de l’Ecole supérieure du tourisme, sis à l’hôtel El Aurassi à Alger. « Ce n’est pas facile de tenir pendant 10 ans. Notre objectif est de ramener le maximum de touristes (des touristes sportifs) », a-t-il dit d’emblée. Quelque 300 personnes dont 50 étrangers devront prendre part en effet à cet événement sportif, mais non moins touristique.
Neuf pays étrangers (France, Suisse, Allemagne, Italie, Corée, Belgique, Angleterre, Autriche, Japon) seront de la partie. « Le Marathon des dunes est une course qui se déroule en pleine nature sur 42 km (normes internationales) en trois étapes, en allure libre sur une distance de 14 km pour chacune des étapes durant trois demi-journées de compétition », explique le conférencier. En plus d’une trentaine d’autres étrangers venus de pays européens, les nationaux seront en force ; ils seront environ 300 athlètes engagés dans cette manifestation. L’organisateur annonce un riche programme sportif culturel et touristique durant toute la durée de cet événement. « Nous faisons le sport, le tourisme, la culture et l’environnement », a-t-il dit en évoquant le riche programme de cette édition. Le marathon démarrera officiellement le 28 décembre prochain. « C’est un marathon qui commence à être connu au niveau mondial », lance Madjid R. non sans fierté, avant de souligner : « Au Maroc et en Tunisie, les marathons sont organisés par les Européens. Nous sommes les seuls en Afrique qui organisons notre propre marathon. » (El Watan-21.12.09.)
*****Tourisme dans l’Askrem algérien au lieu des pyramides …
Les agences algériennes de tourisme ont modifié leurs offres pour cette fin d’année. La destination de 5 mille touristes algériens a changé. Au lieu du Caire, ces derniers iront dans le sud algérien grâce au programme intitulé “L’Askrem à la place des pyramides”.Les algériens en fait s’abstiennent de plus en plus d’aller en Égypte, tandis que les agences de voyages boycottent la terre pharaonique après les fâcheux évènements qui ont émaillé la rencontre de football Algérie-Égypte en novembre. Le président du syndicat national des agences touristiques Bachir Djeribi a affirmé que la décision du syndicat, et des 800 agences qui le composent, de bouder tous les produits touristiques égyptiens a entrainé l’annulation du programme des agences qui ont l’habitude d’assurer le transport de milliers d’algériens en Égypte pour les fêtes de fin d’année sur le Nil ou parmi les pyramides. Cette destination a été remplacée par le sud algérien et à des prix compétitifs au profit du développement du tourisme saharien. Le représentant des agences pour la région centre a indiqué que les premières données montrent que 10 mille algériens ont déjà réservé leur place pour aller passer les fêtes dans le sud, notamment l’Askrem et Timimoune où de nombreuses manifestations culturelles et sportives internationales comme le marathon de l’Ahaggar, le festival de la chanson Amazigh à Tamanrasset et le festival Ahelil à Timimoune qui drainent des centaines de touristes étrangers, ainsi que des locaux, tous amateurs de la culture saharienne. Pour le touriste algérien, le séjour dans le sud coûte moins cher que de partir en Égypte. Même si les algériens optent en cette période des fêtes pour la Tunisie surtout, ensuite le Maroc, la France et la Turquie. Sinon, notre sud reste particulièrement prisé par les touristes français et chinois.(Echorouk-22.12.09.)
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**3ème édition du Festival culturel national Ahellil , à Timimoun (Adrar)…
C’est avec un défilé des troupes folkloriques venues de différentes régions du Gourara, que s’est ouvert dimanche soir la 3e édition du Festival culturel national Ahellil. Coïncidant avec l’ouverture de la saison touristique dans le Grand Sud, ce festival regroupe une douzaine de troupes d’Ahellil et six autres troupes folkloriques, dont celles d’El Baroud et de Karkabou.
Cette une tradition pratiquée régulièrement lors des fêtes religieuses, mais aussi à l’occasion des mariages. C’est une composition polyphonique qui comprend un joueur de gumbri, un soliste et un choeur de plusieurs personnes, se tenant épaule contre épaule et exécutant un mouvement circulaire.
Au centre du cercle, s’assoient le musicien et le soliste. Le choeur donne la réplique au soliste. Le premier mouvement, appelé «lemserreh», consiste en des chants courts et connus, qui durent jusqu’au milieu de la nuit. Puis, les plus expérimentés restent pour «aougrout» qui se poursuit jusqu’à l’apparition de l’étoile du matin.
Le «tra» se termine avec le lever du jour et ne retient que les véritables connaisseurs. Comment construire et conforter une offre culturelle porteuse de développement local et de retombées économiques, lorsque l’on a un territoire qui n’est pas une destination touristique de premier plan? L’ahellil, genre poétique et musical emblématique des Zénètes du Gourara, a été classé patrimoine universel immatériel le 5 novembre 2005 par l’Unesco.
Timimoun offre, à ce titre, un exemple intéressant, et cette région voit son avenir et son développement de toute évidence, fondés sur la culture, l’image et le patrimoine. Une cérémonie en l’honneur des adeptes et chouyoukh d’Ahellil en reconnaissance des efforts fournis pour la préservation de ce patrimoine culturel immatériel, est au menu que les organisateurs ont concocté à l’occasion. Ce festival, aura aussi pour cadre des structures culturelles implantées dans les villes d’Adrar, Charouine et Ougrout, qui prévoit, outre, des prix et cadeaux aux meilleures participations, des prix pour les meilleures recherches et collections sur ce legs culturel «Izelounae» (Ahellil), a précisé M.Djouli.
Mettant à profit leur présence au Festival international de Déserts du monde qui a eu lieu samedi dans la région de Tinerkouk (Adrar), des participants, notamment étrangers ayant assisté à des facettes du festival d’Ahellil ont qualifié cette manifestation culturelle «de vitrine sur l’histoire authentique de cette région, riche en sites et vestiges archéologiques».
«Ahellil, genre de musique et partie intégrante de la culture populaire du Touat-Gourara, constitue des mélodies synchronisées que produit une panoplie d’instruments de musique pour célébrer les festivités collectives», a expliqué un spécialiste. Le festival, qui s’étalera jusqu’à jeudi prochain, prévoit, outre des soirées artistiques, une conférence sur le patrimoine immatériel, qui sera animée par des enseignants et adeptes de ce genre lyrique. (L’Expression-22.12.09.)
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****Le secret des dunes géantes du Sahara
Une Algérienne dans la revue scientifique Nature ! Fouzia Ould Kaddour, physicienne à l’université Abou Bakr Belkaïd, à Tlemcen, a cosigné avec des chercheurs français et américains une étude sur la taille des dunes dans les déserts, publiée le 26 février dernier. Fascinant.
Croissants, étoiles ou vagues : selon les vents, les dunes peuvent prendre bien des formes. Les dunes les plus petites apparaissent spontanément sous formes d’ondulations de la surface sableuse, avec une distance entre crêtes de quelques dizaines de mètres. Mais qu’est-ce qui plafonne l’accroissement des dunes géantes ? Une récente étude, publiée le 26 février dernier dans la revue scientifique Nature par cinq physiciens dont trois Français, un Américain et une Algérienne, apportent la réponse. La dynamique des dunes résulte de l’interaction entre le vent qui, transportant les grains de sable, en remodèle la forme, et cette forme, en retour, contrôle l’écoulement atmosphérique. L’auteur principal de l’étude, Philippe Claudin, du Laboratoire de Physique et Mécanique des Milieux Hétérogènes (CNRS) de l’Université Diderot (Paris VII), explique : « Cette longueur d’onde peut aller de 300 mètres dans les déserts côtiers (par exemple, le long des côtes de la Namibie ou du Pérou) à 3500 mètres dans des conditions continentales (au cœur de la Chine ou des deux grands ergs algériens). Cette sélection de taille est liée à la structure verticale de l’atmosphère. L’aridité des zones désertiques s’explique par la très grande stabilité de l’atmosphère.
Par ailleurs, l’échauffement du sol par le soleil engendre de la convection thermique. Une fine couche dite d’inversion sépare la couche de mélange convectif située près du sol de la partie stable de l’atmosphère, en altitude. Chacun peut se représenter cette couche puisque c’est en son sein que se forment les cumulus de beau temps. » Les dunes géantes se forment par amalgamation progressive de structures plus petites mues par le vent. Ce processus de croissance serait illimité si les dunes ne finissaient pas par interagir avec la couche d’inversion. En effet, du point de vue aérodynamique, celle-ci confine l’écoulement du vent autour des dunes de la même manière que la surface de l’eau dans les rivières. Il en résulte une stabilisation des dunes géantes à une taille comparable à la hauteur de la couche d’inversion atmosphérique. « Elle est d’autant plus grande que les variations de température annuelles sont importantes, ajoute le physicien. Ainsi, sous un climat océanique, la température ne varie que de quelques degrés entre hiver et été et la couche d’inversion ne fait en moyenne que quelques centaines de mètres d’altitude. C’est précisément l’ordre de grandeur de la taille des dunes les plus grandes des déserts côtiers. A l’inverse, sous un climat continental, la température peut varier de plusieurs dizaines de degrés au cours de l’année. La couche d’inversion est alors située à quelques kilomètres du sol et c’est à nouveau l’échelle des dunes géantes dans le cœur des continents. En utilisant leur base de données, les chercheurs ont montré quantitativement cette proportionnalité entre taille des dunes géantes et épaisseur moyenne de la couche convective, indépendamment de leur forme. »(El Watan-17.04.09.)
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****Fouzia Ould Kaddour, physicienne à l’université Abou Bakr Belkaïd, Tlemcen
“De nouvelles dunes se sont formées à Laghouat ces 20 dernières années”
Qui est à l’origine de cette étude sur les dunes ?
Ce projet intitulé « Formation et migration des dunes » s’insère dans un programme de collaboration scientifique, le programme Tassili, entre l’université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen et l’Ecole supérieure de physique chimie de Paris ainsi que l’université de Rennes. Par ailleurs, cette mission de travail a été prise en charge localement par la Faculté des sciences de l’université de Ouargla. Nous avons effectué (Bruno Andreotti, Philippe Claudin et moi-même) un travail de terrain dans la région de Hassi Touiza, à 50 km à l’est de Hassi Messaoud parce que cette zone couvre un champ de dunes en étoile s’étendant sur des centaines de kilomètres.
Quels sont les nouveaux éléments qu’apporte votre étude ?
L’étude des dunes géantes de tous les déserts du monde a montré que les accumulations sableuses géantes des déserts continentaux ou côtiers, linéaires, en étoile ou en croissant, sont régies par des circulations atmosphériques sur ces dunes. Toutefois, le phénomène de formation de ces petites dunes a déjà été comrpris, mais il fallait comprendre ce qui détermine la taille (c’est-à-dire la distance moyenne entre deux crêtes) des dunes les plus grandes. Et c’est ce que nous avons élucidé. En général, ces dunes géantes n’apparaissent pas isolées mais forment des réseaux de dunes. Nous avons alors mesuré la distance moyenne entre dunes géantes dans tous les déserts du monde, à partir d’images satellite. Par la suite, nous avons combiné les mesures prises sur le terrain, télédétection et calculs aérodynamiques, pour montrer l’existence d’un rapport de proportionnalité entre la taille des dunes géantes et l’épaisseur moyenne de la couche convective (celle qui transmet la chaleur). Autre avantage de cette étude : elle servira à modéliser la façon dont les déserts évoluent sous des régimes spécifiques de vents
Est-il évident de mesurer la taille des dunes, et avec quel matériel le faites-vous ?
Nous avons pris des mesures de la morphologie de ces dunes, de leur hauteur, ainsi que la vitesse des vents. Concernant leur taille, nous sommes montés dans les dunes pour pouvoir effectuer des mesures manuellement à l’aide d’un GPS. Par ailleurs, nous avons évalué la position et la distance entre les dunes dans le monde grâce à des images satellite.
Avez-vous effectué des recherches sur les dunes dans d’autres régions ?
Nous avons effectué une autre mission de travail, avec la même équipe, dans la région de Laghouat, où de nouvelles dunes sont apparues ces vingt dernières années. Mais pour cette étude concernant les deux grands ergs algériens, nous avons aussi mobilisé les stations météorologiques de In Amenas, Hassi Messaoud et Bordj Badji Moktar. (El Watan-17.04.09.)
Fouzia Ould Kaddour a reçu hier le prix de la meilleure publication 2009 décerné par l’ANDRU
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*Pourquoi le sable chante dans le désert
Des chercheurs travaillent sur les sons émis par les dunes
En roulant les uns sur les autres, les grains de sable se cognent. Lors de cette collision, de l’énergie est transmise sous forme de vibrations. Le phénomène est comparable à celui des ondes émises lors d’un tremblement de terre.Devinette. Quel est le son, grave et harmonieux, proche de celui d’un bimoteur à basse altitude, aussi puissant (à la source) que celui du marteau-piqueur, soit 110 décibels, qui vibre entre 60 et 110 hertz et s’entend jusqu’à 10 kilomètres parfois pendant plusieurs minutes ? C’est celui généré par le sable dans le désert. Parmi les scientifiques qui cherchent depuis longtemps à percer le mystère du chant des dunes, Bruno Andreotti, maître de conférences à l’Université Denis-Diderot (Paris 7) et chercheur au Laboratoire de physique et mécanique des milieux hétérogènes, a mis au point, avec son équipe, un début de théorie. « Nous avons effectué des mesures sur le terrain, au Sahara Atlantique, qui ont permis de caractériser l’émission de sons, puis fait des expériences au laboratoire permettant de comprendre les particularités de la propagation d’ondes acoustiques dans le sable », nous a-t-il expliqué. Car ce son si particulier n’est pas systématique : il se produit très précisément lorsqu’une avalanche coule le long des faces très pentues, à l’arrière des dunes. Dès que l’avalanche s’arrête, le son s’arrête. « Ce qui produit le son dans l’air, ajoute-t-il, c’est la vibration de la surface du sable, qui se comporte comme la membrane d’un haut-parleur. En effet, les mesures montrent que la surface de la dune vibre périodiquement, à la fois au niveau de l’avalanche et en dehors, là où le sable ne s’écoule pas vers le bas de la pente. » C’est ainsi qu’un début de théorie a pu être avancé : « Les grains, sous l’avalanche, coulent en faisant des collisions à une fréquence qui ne dépend que de la taille des grains. En clair, chaque grain pour couler doit passer par-dessus les autres. » A chaque fois qu’une collision se produit, une partie de l’énergie du grain provenant de la gravité est transmise sous forme de vibration. « Ils excitent ainsi des modes acoustiques de surface. En retour, ces oscillations globales (hors et dans l’avalanche) tendent à synchroniser les collisions avec la vibration elle-même. Ces vibrations proviennent en fait d’ondes élastiques, similaires aux ondes sismiques émises pendant un tremblement de terre, mais localisées à quelques centimètres sous la surface du sable : en profondeur la dune ne vibre pas. » Une interprétation qui diverge de celle d’un autre chercheur de Paris VII, Stéphane Douady qui a travaillé sur la question à l’Ecole supérieure de physique et de chimie industrielle. Pour lui, l’onde élastique se propage dans le milieu où elle se crée, donc, en épaisseur. « Nos contributions au problème ont été différentes, explique Bruno Andreotti. Nos collègues du laboratoire ont reproduit, pour la première fois, le phénomène à petite échelle au laboratoire et ont mis en évidence l’existence d’un seuil pour que le phénomène se produise. Il est vrai que l’explication qu’ils proposent repose sur une résonance à l’échelle de l’avalanche, alors que notre explication ne nécessite pas de résonance. Je crois qu’ils pensent plutôt à des ondes de mouvement des grains qui se propageraient verticalement dans la couche mobile. Ces autres ondes, non sonores, restent pour l’instant mystérieuses à mes yeux et n’ont pour le moment pas été observées. Les travaux des différents laboratoires devraient faire la lumière dans les mois qui viennent sur les dernières zones d’ombre qui auréolent le chant des dunes… » (El Watan)
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