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*QUOI DE NEUF chez le couple en Occident ? -(source magazine ELLE )
1*Le total-couple
« Rien n’attire plus qu’un couple qui combine la célébrité, le talent, le bonheur, la réussite, la fortune et l’engagement humanitaire. Dans le genre, ces deux-là ont l’air parfaits et d’un commerce aimable. Quarante ans après la libération des moeurs, le couple qui rime avec fidélité, constance et famille nous fascine encore. Ce qui prouve que nous n’avons pas fait table rase du passé. En amour, il faut toujours choisir entre la passion et la pérennité. Brad Pitt et Angelina Jolie donnent l’impression d’avoir les deux ! Ils forment un couple absolu, dans tous ses bénéfices, échappant aux contingences matérielles. A notre époque de grande instabilité conjugale, ce duo incarne nos rêves inconscients et collectifs. Avec un côté demi-dieux : ils réalisent ce que nous sommes impuissants à accomplir. »
2*Le papa bobo
« Qu’un homme puisse partager avec ses enfants des choses longtemps réservées aux mères me semble une avancée importante. Les nouveaux pères jouent, parlent, échangent quotidiennement avec leurs enfants… Ce qui, naguère, était seulement le cas des veufs. A qui l’on conseillait très vite de se remarier ! Cela prouve que le féminisme a été aussi une libération pour les hommes : la paternité moderne offre un nouveau versant à la masculinité, qui, enfin, n’est plus cantonnée à la compétition, à la conquête, voire à la violence. Mais le néo-père, ça peut aussi mal tourner : les femmes reprochent parfois aux hommes d’être devenus ce qu’elles voulaient justement qu’ils deviennent : des nurses ! »3*La garde alternée« Cette petite douleur hebdomadaire, qui se réveille quand l’enfant s’en va pour une semaine, annonce à l’avance la grande séparation, celle où il quittera définitivement le domicile parental. Mais la garde alternée comporte aussi des aspects agréables : elle offre la possibilité d’être un parent responsable, puis, la semaine suivante, un célibataire déchaîné ! Cela permet aux adultes de retrouver les plaisirs de la jeunesse, de la flânerie, de la disponibilité. Reste à savoir si cette alternance se révèle aussi agréable pour l’enfant. En tout cas, ce mode de garde symbolise notre incapacité à choisir, notre envie de ne renoncer à rien, ni à son bonheur personnel, ni à sa famille, ni à sa carrière, ni à ses amours… Comme si on voulait en permanence tenir entre les mains toutes les options de l’existence, telles qu’elles se présentent au seuil de l’âge .
4*Meetic
« Internet permet de court-circuiter les vieux protocoles douloureux de la drague : un homme et une femme, face à face, un peu bêtas, transis, ânonnant comme ils peuvent… Ainsi, le Net brise la glace et raccourcit les délais. Sans l’épreuve du visage de l’autre, on peut s’abandonner à plus de fantaisie, à plus de confidences. Pour les timides et les anxieux, quelle libération, quelle explosion des possibilités ! Le risque ? Convoquer et révoquer l’autre en un clic : autrui devient jetable. Sans parler de ceux qui utilisent Facebook pour se constituer un harem fictif… Résultat : l’outil supposé nous relier aux autres devient celui qui nous en éloigne. Et il faut bien avouer que le Net est le lieu des embellissements pathétiques de soi-même. »
5*Les cuissardes
« Prédatrice, Diane chasseresse, maître d’elle-même et de ses désirs… En cuissardes, une femme donne l’impression qu’elle choisira celui qu’elle veut. Depuis quelques années, il y a une confusion vestimentaire entre l’honnête femme et la femme vénale : la racoleuse est souvent chic, la mère de famille s’habille comme une “pétasse” ! La cuissarde, signe de domination, laisse supposer une expertise sexuelle forte. Mais, sous cette botte, il y a toujours un coeur qui bat… Pourquoi, quarante ans après le féminisme, les femmes s’affichent-elles encore en objets sexuels ? J’y vois la crainte de ne pas exister : à la peur d’être mal considérée s’est substituée celle de ne pas être désirée. Grâce à la science, à la cosmétique, aux traitements hormonaux, au Viagra, on a gagné quinze ans de vie sentimentale. Quoi que l’on dise sur l’époque.
6*Le néo-puritanisme
Ce n’est pas le puritanisme qui nous menace, car il est simplement le pendant du porno et de la liberté sexuelle. Le puritain a besoin du pornocrate pour s’indigner, le pornocrate a besoin du puritain pour s’insurger. Le risque de notre époque, c’est la banqueroute du désir. On est un peu dans l’éroticodépressif… La libido est libre, mais elle a pris la fuite ! Ainsi, le néo-puritanisme apparaît plutôt comme une ruse : il interdit le désir pour mieux le susciter, comme avec ces Jonas Brothers dont les filles sont dingues. La revalorisation de la chasteté intervient à un moment où la norme est de jouir absolument. Résultat : en prônant la virginité, on entre presque en dissidence ! »
7*L’hyper woman
« En conciliant sa maternité et son ministère, elle a lancé un défi biologique. Elle s’est presque comportée comme un être anti-nature… Ainsi, Rachida Dati a infligé un démenti aux prophètes de la maternité survalorisée et à ceux qui réduisent les femmes aux questions du corps. Ultrasoucieuse de son apparence, elle a inventé le concept de la femme dandy ! Admettons que cela a une certaine tenue… Quant à l’absence officielle d’un père, s’agit-il d’un pied de nez à sa famille conservatrice ? A-t-elle fait un bébé toute seule ? Le père est-il si connu qu’on ne puisse le nommer ? Peu importe ! L’émergence de cette femme, à la fois ministre, de droite, d’origine maghrébine, enceinte et célibataire, a prouvé que les esprits ont incroyablement évolué. »
8*Les lolitas trentenaires
« En moyenne, les femmes ont des enfants dix ans plus tard qu’auparavant. Ce qui leur permet de lancer leur carrière, puis de fonder éventuellement une famille. C’est la grande réussite française, pays où le taux de natalité est le plus élevé. Pardon, mais j’y vois une merveilleuse disponibilité offerte aux femmes ! Et ce “butinage” sexuel entre 20 et 30 ans brise des lieux communs : la sexualité féminine n’est pas forcément liée aux sentiments. Comme les hommes, les femmes peuvent avoir une libido impulsive et vagabonde. Ce qui était l’apanage d’un sexe devient progressivement la prérogative d’un autre. Evidemment, si une femme n’a pas l’air de vouloir un enfant, à un moment, la pression sociale devient forte, mais on commence à observer la même chose chez les hommes célibataires de 45 ans, à qui l’on dit aussi : “Sans enfants, ta vieillesse sera sinistre !” »
9*Le divorce express
« La multiplication des divorces rapides et sans haine prouve que l’on a fait un choix de société : entre, d’un côté, le bonheur personnel et, de l’autre, la famille, l’équilibre des enfants et les conventions, on a choisi le bonheur ! L’amour aussi est devenu consumériste… Avant, on appelait cela du donjuanisme : un homme “tombait” une courtisane, puis passait à une autre. Mais ce zapping sentimental n’était autorisé que dans l’aristocratie. En 2009, tout le monde peut en bénéficier, y compris les femmes ! L’adultère n’a pas disparu, il a un autre visage : hier condamné par la morale collective, il est aujourd’hui vécu comme un échec personnel. Résultat : on ne se moque plus des cocus, on les envoie chez le psychanalyste ! »
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*Algérie : plus de la moitié des étudiants n’utilisent pas le préservatif
C’est un constat alarmant. La majorité des étudiants Algériens ont des pratiques sexuelles à risque, nous apprend une enquête réalisée en milieu universitaire par des médecins chercheurs. En effet, cette étude révèle qu’à peine 42,8% des étudiants déclarent avoir utilisé des préservatifs lors de leurs dernières relations sexuelles.
Les étudiants Algériens, en dépit de leur niveau d’instruction, ne se protègent pas lors des rapports sexuels. Bien au contraire, près de 60 % d’entre eux n’utilisent même pas le préservatif, indique une étude menée auprès de 1.798 étudiants des deux sexes et présentée mardi à l’Institut national de santé publique d’Alger.
Réalisée par des médecins chercheurs avec l’appui de l’Association pour l’information sur les drogues et Sida (Aids-Algérie), cette enquête nous apprend qu’un taux de « 50,5% de jeunes universitaires ont des relations sexuelles à risque, c’est-à-dire qu’ils pratiquent l’acte sexuel avec différents partenaires ou ne se protégent pas lors de leurs rapports sexuels ».
Et pour cause, « la proportion d’étudiants ayant eu des relations sexuelles avec un partenaire non régulier au cours des 12 derniers mois est de 70,4% », relèvent les auteurs de cette enquête.
Menant une vie sexuelle active, nos étudiants, malheureusement, ne prennent pas sérieusement en compte la menace du Sida puisque seulement 42,8% d’entre eux déclarent avoir utilisé des préservatifs. D’autre part, les auteurs de cette enquête parrainée par l’ONUSIDA assurent que les étudiants de sexe masculin « se protègent mieux que ceux du sexe opposé », à savoir les filles.
Et même si 88,4% des étudiants enquêtés connaissent la gravité de l’infection au VIH/SIDA, il n’en demeure pas moins qu’à peine 30,9% d’entre eux savent qu’il existent un traitement contre ce fléau !
Bouleversés par les résultats de cette enquête, de nombreuses associations engagées dans la lutte contre le Sida ont appelé à la multiplication des campagnes qui visent la sensibilisation à travers le milieu estudiantin. De l’avis commun de plusieurs experts, seules ces campagnes pourraient pallier à la méconnaissance des Algériens, notamment parmi les plus jeunes, des moyens de transmission du VIH.(El Watan-25.01.2011.)
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