Le calamar féconde tout ce qui bouge
*Le calamar féconde tout ce qui bouge, mâle ou femelle
Comment faire pour trouver l’âme soeur et être sûr de procréer lorsqu’on nage en eaux profondes? Une espèce de calamar du Pacifique a trouvé la solution pour multiplier ses chances: féconder tout ce qui bouge, mâle ou femelle, en espérant que ce ne sera pas un coup dans l’eau. La vie sexuelle de l’Octopoteuthis deletron, qui évolue entre 400 et 800 mètres de profondeur, n’a pourtant rien de très réjouissante. Une fois atteinte sa maturité sexuelle, le calamar ne connaît qu’une brève période de reproduction puis meurt rapidement, qu’il ait ou non réussi à transmettre son matériel génétique à une femelle.
Le pauvre céphalopode ne peut même pas espérer connaître un instant de plaisir puisqu’il ne copule pas réellement: il se contente de déposer des « spermatophores », petits paquets contenant sa semence, sur le corps de sa partenaire à l’aide d’un appendice allongé qui ne ressemble que vaguement à un pénis. Les petits sacs libèrent alors la semence qui s’implantent dans les tissus de la femelle, et voilà sa descendance assurée.
Reste encore à trouver la partenaire adéquate, ce qui n’est pas chose aisée dans les eaux sombres du Pacifique oriental, d’autant plus que mâles et femelles de cette espèce vivent isolés les uns des autres et ne présentent que très peu de caractéristiques physiques leur permettant de se différencier.
Dans le doute, et pour optimiser ses chances de procréer, il semble que le mâle féconde systématiquement un membre de la même espèce passant à sa portée, qu’il s’agisse d’une femelle ou d’un mâle comme lui, indique une étude publiée mardi par la revue Biology Letters de la Royal Society britannique.
C’est la découverte de cadavres de calamars mâles portant des spermatophores qui a mis la puce à l’oreille d’experts de l’Institut de recherches de l’Aquarium de Monterey, en Californie.
« Apparemment, il est moins coûteux pour cette espèce de perdre du sperme sur un autre mâle que de développer des mécanismes de discrimination sexuelle et de parade amoureuse, ou encore de renoncer à s’accoupler », concluent les chercheurs. (belga) 21.09.2011.
*vidéo: Plongée avec les calamars
**Les calmars aussi aiment les rythmes groovy
Les calmars aiment-ils la musique? En tout cas, ils y réagissent. Les chercheurs du laboratoire de biologie marine de Woods Hole, dans le Massachussetts, ont obtenu un surprenant résultant en «connectant» un calmar totam à un morceau de musique joué sur iPhone, indique Sciences et Avenir, reprenant une information du site spécialisé en neurosciences Backyard Brains.
Le principe est simple: en jouant le morceau, l’appareil transmet des signaux électriques vers les écouteurs généralement placés dans les oreilles de l’utilisateur. Ici, le bout des écouteurs a été remplacé par une électrode, et les oreilles humaines par une nageoire de calmar. Celle-ci, munie de milliers de cellules colorées activées par les courants électriques impulsés par le cerveau du céphalopode, réagit au courant électrique provenant de l’iPhone.
Résultat: filmés en zoom X8, les pigments du calmar réagissent au rythme, faisant apparaître l’illusion d’un céphalopode «dansant» sur «Insane in the Brain» de Cypress Hill. *20 Minutes-30.08.2012.
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