Corps humain-zones érogènes

*Guide des zones érogènes

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Les zones érogènes : oh, combien sensibles !

Le corps humain est ponctué de zones érogènes ultra sensibles à la stimulation. Ces zones disséminées sur le corps sont autant de foyers potentiels pour provoquer une excitation sexuelle intense.

Les zones érogènes se distinguent du reste du corps par leur très grandes sensibilités à la stimulation. Lorsqu’on les stimulent par l’intérmédiaire de caresses mais aussi de mordillements, ces zones spécifiques sont susceptibles de provoquer une excitation sexuelle plus ou moins intense qui peut conduire selon les cas à un orgasme. La phase d’excitation des zones érogènes avant la pénétration est appelée communément préliminaires amoureux.

Si a priori, toute la surface de la peau est érogène, certaines zones spécifiques procurent une montée en puissance érotique plus rapide et intense. Ainsi, les sexologues distinguent deux types de zones érogènes : les zones primaires fortement irriguées en terminaisons nerveuses et les zones secondaires moins sensibles.

Parmi les zones primaires on retrouve globalement pour les deux sexes les organes génitaux.

Les zones secondaires sont par contre disséminées sur le corps et dépendent de chaque individu. Les principales zones érogènes sont notamment la peau dans son ensemble mais aussi plus spécifiquement les lèvres, les lobes de l’oreille, la nuque, les aisselles, les seins, les mains, le ventre, les fesses, les organes génitaux, le périnée, l’anus, la face interne des cuisses, le creux des genoux, les pieds. L’Esprit est aussi fortement érogène. L’acte sexuel est largement influencé par l’activité cérébrale supérieure.

*Les zones érogènes chez la femme

Chez la femme, la zone érogène primaire s’articule autour de deux pôles ultra sensibles : le clitoris et le vagin. L’excitation du clitoris s’obtient par la caresse ou le frottement. Le vagin quant à lui est quasiment entièrement dépourvu de récepteurs du toucher. L’excitation vient donc de la femme elle-même. La montée du désir provoque la sensibilité suite aux engorgements sanguins et aux contractions des muscles de la paroi vaginale. La stimulation du point G pourrait avoir également un impact sur la montée du désir. Ce point G se situe sur la face antérieure du vagin, à quelques centimètres de l’entrée du vagin.

Les autres zones érogènes secondaires sensibles chez la femme sont les seins mais aussi le reste de l’appareil génital (petites et grandes lèvres, anus, périnée, fesses…).

*Les zones érogènes chez l’homme

Chez l’homme, la zone érogène primaire se concentre sur le gland et la verge. La peau recouvrant la verge agit par frottement sur le gland pendant la masturbation et la pénétration.

Les mamelons ainsi que les zones proches de l’appareil génital (testicules, anus…) sont également sensibles mais sans pouvoir à elles seules provoquer une excitation menant à l’orgasme. (Source: Blod.com)

Le saviez-vous ?

Selon les sexologues, l’alchimie menant à l’orgasme tant chez l’homme que chez la femme repose sur un ensemble complet de facteurs très divers qui sont physiques mais aussi pour une grande part psychologiques. La seule excitation des zones érogènes ne peut ainsi suffire à atteindre l’orgasme. Les sens de l’odorat, de l’ouie et du toucher se conjuguent à la confiance dans l’autre pour faire monter le plaisir.

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*zones érogènes chez la femme

 Une zone érogène (du grec eros et gen’es) est une partie du corps humain de grande sensibilité et qui, lorsqu’on la stimule, est susceptible de provoquer une excitation sexuelle. Selon les individus, cela peut concerner n’importe quelle partie du corps mais une majorité des hommes et des femmes ont des zones érogènes communes[1]. La peau est la plus commune mais il en existe bien d’autres : la prostate chez l’Homme et le clitoris chez la Femme sont, par exemple, deux zones érogènes.

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**Les secrets des zones érogènes  Odorat, vue, toucher… L’amour charnel est une délicate alchimie qui met nos sens en émoi, accompagne l’échange et intensifie l’émotion. Pour pimenter les préliminaires et opter pour les sensations fortes, Doctissimo vous propose de découvrir tous les secrets des zones érogènes.

**Un regard, un parfum, des caresses et soudain nos sens s’affolent. Pour entretenir l’extase où l’amour vous plonge, optons pour l’art des caresses et le dialogue des sens. Pour pimenter les préliminaires et rendre vos ébats inoubliables, découvrez le guide des zones érogènes.

**Quelle situation plus que la relation sexuelle sollicite plus notre sens du toucher ? C’est par la peau que se partagent sentiments et plaisir de ce corps à corps. Des gestes réveillent et sensibilisent le corps, prédisposent à un acte amoureux plus satisfaisant et plus complet. Point G, langage érotique, conseils d’épicuriens. découvrez tout pour lui faire perdre la tête !

 L’étrange pouvoir érotique des fesses
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 **L’amour à fleur de peau  

Assez proches pour être enivrés par son odeur, sa chevelure, les amants peuvent laisser leurs sens libres d’explorer et d’exciter l’autre. Les bouches et les langues peuvent goûter. La voix, le bruit de la respiration et ses variations accompagnent l’échange et intensifient l’émotion. Sachez solliciter tout votre corps pour des jeux sexuels très « hot ».

**Quand le corps entier est une zone érogène…

Les plaisirs sexuels sont variés et mettent en jeu tous les sens : si le toucher est indispensable, la vue joue son rôle de déclenchement et de réactivation. Les partenaires sont assez proches pour que chacun soit dans la zone odorante du corps de l’autre, celle de son parfum comme celle des odeurs de sa peau, de sa chevelure et de son sexe. Les bouches et les langues peuvent goûter l’autre, la voix, le bruit de la respiration et ses variations accompagnent l’échange et intensifient l’émotion. La moindre partie du corps est concernée pendant le jeu sexuel.

Si la sexualité est faite de plaisirs sensuels qu’offre le corps à partir des organes génitaux, n’oublions pas que tout le corps d’une femme ou d’un homme peut participer à ces plaisirs.

*Les zones érogènes primaires

On peut appeler ainsi les organes dont l’excitation est nécessaire et suffisante pour déclencher l’orgasme.

Pour l’homme, la zone érogène primaire se limite au gland et à la verge, la peau recouvrant celle-ci jouant un rôle de frottement sur le gland lors des mouvements de masturbation ou de pénétration. Le gland est excité aussi dans la pénétration par le frottement contre le fond du vagin.

Pour la femme, la zone érogène primaire comporte deux pôles, le clitoris et le vagin : le clitoris s’excite par la caresse ou le frottement, alors que le vagin n’a pratiquement pas de récepteurs du toucher. Mais le vagin est sensible aux engorgements sanguins et aux contractions des muscles de sa paroi, ainsi qu’aux réactions des muscles qui enserrent sa base ou des ligaments qui le maintiennent dans l’abdomen : c’est cet ensemble complexe qui est mis en oeuvre dans l’orgasme obtenu par la pénétration seule (sans caresse clitoridienne).

Les zones érogènes secondaires

Les zones érogènes secondaires sont les régions de la peau ou d’une muqueuse dont l’excitation déclenche l’excitation des zones érogènes primaires, puis participe au plaisir sexuel en intensifiant l’excitation et en l’enrichissant. Malgré leur importance, elles ne sont pas nécessaires à l’obtention de l’orgasme, et, dans certaines occasions d’état intense d’excitation, ou de volonté de jouissance rapide, dans un couple comme dans la solitude, femmes et hommes savent se passer de leurs services, et aller droit au but.

Chez l’homme, la zone érogène secondaire s’étend de la verge à la peau des bourses, à la face interne du haut des cuisses, au périnée et aux environs de l’anus, c’est-à-dire qu’elle reste très liée à la zone primaire. Les mamelons également peuvent avoir une place importante.

Chez la femme, cette zone secondaire comprend toute la peau et les muqueuses qui vont du pubis au début du sillon interfessier, en passant par les grandes et les petites lèvres, l’entrée du vagin, le périnée et l’anus. Elle comprend aussi, loin de la zone primaire, les seins et notamment leur mamelon. Ces zones sont excitables par la caresse ou le frottement.

Les zones érogènes potentielles

Théoriquement, tout le corps peut être caressé de telle façon que naissent des sensations voluptueuses et que les zones primaires réagissent par l’érection ou la mouillure vaginale. Mais tous les adultes ne sont pas égaux devant les possibilités que leur offre leurs corps. Tout dépendra des dons innés et de l’apprentissage. Comme pour les autres domaines de la sensibilité (il y a des gens qui ont naturellement l’oreille musicale) il y a des corps plus doués que d’autres pour la sensibilisation érotique.

Par ailleurs, dès la petite enfance, les contacts physiques des parents, notamment de la mère, éduquent le corps du bébé et de l’enfant en liant les contacts avec une atmosphère particulière : si les contacts sont juste fonctionnels, et l’atmosphère froide, le corps du petit être ne mémorisera aucun souvenir agréable. Si, au contraire, il y a tout un jeu d’attouchements, de caresses et de baisers, dans une atmosphère de douceur et de tendresse, toutes les zones de la peau ainsi touchées garderont en mémoire le caractère agréable de la sensation. Comme les bébés filles sont caressées et embrassées bien plus souvent et sur beaucoup plus de zones corporelles que les bébés garçons, les femmes bénéficient de nettement plus de zones érogènes que les hommes.

Le temps de la découverte du corps

L’apprentissage ne se limite pas aux impressions passives de la petite enfance. Pendant l’adolescence, et en débutant sa vie adulte, toute personne peut volontairement prendre du temps à se donner des sensations variées, en se caressant le corps, en se frottant à toutes sortes de matières. Or, là aussi, la femme est avantagée, la fille se caressant plus spontanément, dans la recherche de son plaisir, la zone périgénitale, le haut des cuisses, le ventre, et bien sûr les seins, la poitrine, les épaules, alors que le garçon, lui, se limite habituellement à la verge. Ce sont ces apprentissages qui expliquent que telle femme obtiendra des orgasmes en serrant les cuisses, et c’est tout ; ou en se caressant les seins seulement ; ou, immobile, en contractant en rythme les muscles abdominaux et pelviens. Que telle autre sera plus excitée par une caresse sur le genou, que par une caresse sur les seins, ou jouira davantage si en même temps il y a pénétration d’un doigt ou d’un objet dans l’anus, par exemple. Les variations sont infinies, de même que sont infinies les différences entre les expériences et les apprentissages de chacun.

La sexualité s’épanouit grâce à un corps. L’éveil de la sensualité demande du temps, temps de la mère passé à cajoler son enfant, temps des amants qui se découvrent et se caressent. Si nous voulons vivre une sexualité épanouissante, il faut y consacrer le temps nécessaire à l’apprentissage par notre corps des comportements qui lui permettront de nous offrir ce que nous désirons. (source: Doctissimo)

Dr Ferroul Yves – Mis à jour le 10 février 2009

**Les zones érogènes en 10 questions

 Zones érogènes : deux mots qui vous émoustillent ! Y penser suffit à éveiller votre désir… Car s’il est question de parties du corps, c’est dans la tête que l’alchimie se produit. La sensualité est à la portée de tous, encore faut-il la découvrir. Voici le b.a.-ba de l’érotisme.

1 – Qu’appelle-t-on zones érogènes?

Ce sont des parties du corps particulièrement sensibles aux caresses, parce que disposant de plus de récepteurs sensoriels. La stimulation de ces territoires corporels, dans un contexte de réceptivité provoque des sensations fortes ainsi que le déploiement des réactions sexuelles. La peau dans son ensemble est concernée, mais certaines parties du corps réagissent plus fortement, ce sont de la tête aux pieds : les lèvres, les lobes de l’oreille, la nuque, les aisselles, les seins, les mains, le ventre, les fesses, les organes génitaux, le périnée, l’anus, la face interne des cuisses, le creux des genoux, les pieds.

2 – Les zones érogènes sont-elles les mêmes chez tous les individus ?

Pas tout à fait. Chacun investit son corps à sa manière et même si on retrouve pour beaucoup les mêmes zones, il y a des différences. Alors, partez à la découverte de la carte érotique du corps de votre partenaire ! Demandez-lui ce qu’il aime, sans oublier que la manière de caresser compte autant que les caresses elles-mêmes. N’oubliez pas que vos cheveux, votre bouche…sont également sources de caresses.

3 – Les hommes apprécient-ils les caresses de leurs mamelons ?

Les mamelons sont sensibles au toucher chez les hommes comme chez les femmes. Ils réagissent aux stimulations en se durcissant. Mais cette sensibilité n’est pas source de plaisir pour tous les hommes, alors que la plupart des femmes réagissent favorablement à ces caresses. Beaucoup d’hommes ignorent ce plaisir faute d’y avoir goûté ! Vous pouvez essayer : téter, mordiller, caresser les mamelons de votre partenaire, il vous dira ce qu’il en pense !

4 – Doit-on faire des préliminaires avant chaque relation sexuelle?

Le coït en lui-même, c’est-à-dire la pénétration vaginale nécessite une mise en condition des corps des partenaires. Les préludes sont là pour le plaisir mais aussi pour entraîner les corps dans le cycle des réactions sexuelles. Lors de ces caresses de nombreuses réactions physiologiques se déclenchent, le coeur et la respiration s’accélèrent, la circulation du sang s’amplifie dans les organes génitaux. Sans excitation sexuelle pas d’érection, pas de lubrification et pas de plaisirs ! Chacun a son rythme et ses besoins dans ce domaine, il faut en tenir compte.

5 – Pourquoi lors des caresses attentionnées de leur partenaire certaines personnes disent « ne rien sentir » ?

Les caresses ne suffisent pas à procurer des sensations. La réceptivité de la personne caressée intervient. Tout d’abord, vous devez vous sentir en confiance avec votre partenaire, c’est une condition indispensable à la réussite des échanges. La gêne ne permet pas le laisser-aller et la concentration sur les sensations. Au fil des rencontres la sensualité se développe. Relaxez-vous ! Et n’oubliez pas, que la sexualité est avant tout une activité ludique, rien de très sérieux… Prenez votre temps, parlez en couple, chercher ensemble vos zones sensibles et surtout pas de favoritisme : à chacun son tour de donner et de recevoir !

6 –  Pourquoi les caresses provoquent parfois des sensations de chatouillement qui ne  laissent pas la place au plaisir ?

Etre chatouilleux va de paire avec être tendu ! Un corps détendu ressentira une caresse comme agréable, par contre si le corps est sur la défensive, tendu, craignant d’être touché, la même caresse produira une réaction de rejet avec le sentiment d’être chatouillé. Bien sûr cela peut entraîner une belle partie de fou rire, mais la sensualité ne pourra pas s’exprimer. Seule une relaxation complète du corps permet un ressenti érotique.

7 – Après l’orgasme, certaines personnes ne supportent plus les caresses sexuelles. Pourquoi ?

En effet, après l’orgasme pour beaucoup d’hommes et de femmes la sensibilité du gland du pénis et du gland du clitoris devient extrême. Leurs stimulations deviennent douloureuses, agaçantes. Cette hypersensibilité est sans doute liée à l’augmentation de la vascularisation sanguine dans cette zone. Un temps de repos est nécessaire pour la poursuite des ébats. De plus il ne faut pas oublier que pour l’homme il y a une « période réfractaire ». C’est un temps plus ou moins long qui suit l’éjaculation pendant lequel l’érection ne peut se produire. Chez la femme le plus souvent il n’y a pas de période réfractaire, donc s’il n’y a pas d’hypersensibilité, les caresses restent agréables et l’excitation sexuelle peut continuer.

8 –  Les seins sont-ils une zone érogène importante pour toutes les femmes ? Les caresses font-elles grossir les seins ? 

La plupart des hommes aiment « peloter » les seins de leur partenaire. Mais les femmes n’apprécient pas toujours. Pour certaines c’est même douloureux surtout à certaines périodes de leur cycle menstruel où les seins deviennent hypersensibles du fait d’un engorgement veineux. D’autres femmes ne peuvent s’abandonner à ses caresses car pour elles leurs seins ne sont pas conformes à leurs critères de beauté (elles les trouvent trop gros, trop petits…) elles se sentent gênées qu’un homme puisse s’y intéresser.

Lors des préliminaires amoureux, les seins augmentent de volume et durcissent un peu. Les phénomènes vasculaires de l’excitation sexuelle sont responsables de ces modifications. Mais après l’orgasme, ces phénomènes disparaissent. Et les seins reprennent leur taille initiale !

9 – Les femmes qui ont subi une excision sont-elles condamnées à ne jamais connaître l’orgasme ?

L’excision est une mutilation qui consiste à enlever le clitoris. Du fait de l’importance du clitoris dans la sexualité féminine, il est possible qu’une femme excisée ait des difficultés à connaître l’orgasme. Malgré tout elle ne doit pas se décourager : l’orgasme est possible. Souvent cette ablation du clitoris est plus ou moins complète, mais surtout d’autres zones érogènes peuvent être mobilisées pour amener la femme à un niveau d’excitation suffisant pour que l’orgasme se déclenche. Comme pour toute femme le climat de confiance et la qualité de la relation émotionnelle entre les partenaires seront un gage de réussite.

10 – On dit que les zones érogènes se développent dans l’enfance. Comment se comporter vis-à-vis de ses propres enfants pour leur donner toutes leurs chances pour leur sexualité adulte ?

Des études semblent démontrer que la proximité corporelle des parents dans l’enfance engendre une meilleure qualité de la sexualité à l’âge adulte. Mais bien sûr cette proximité corporelle s’entend dans le respect de l’enfant : il n’est pas question de le stimuler sexuellement ! Un enfant pour s’épanouir à besoin d’affection, celle-ci s’exprime entre autres par les câlins, les baisers que les parents lui donnent. Sans doute ces caresses, ces enlacements éveillent le corps aux joies du toucher. Mais par-dessus tout, ces attentions donnent à l’enfant un sentiment de sécurité qui lui permet d’avoir confiance en lui. Il se sent ainsi aimé et accepté tel qu’il est. Plus que l’éveil du toucher, ce sont les sentiments de sécurité, de confiance en soi qui participent à un développement sexuel harmonieux. 

Dr Agnès Mocquard

****préliminaires amoureux

Il est important d’accorder toute leur importance aux préliminaires amoureux. Ces gestes tendres permettent d’accéder à une confiance réciproque et un épanouissement sexuel plus satisfaisant.

 Ces préliminaires ont une place importante dans la rencontre sexuelle. Ils préparent les corps en leur apprenant à communiquer ensemble et déclenchent les phénomènes de l’excitation sexuelle.

Les corps de l’homme et de la femme dans leur ensemble participent à la rencontre sexuelle.

La peau de l’ensemble du corps est sensible aux caresses même si beaucoup de sensations se concentrent sur les zones érogènes et en particulier les organes génitaux.

Chacun dans ce moment va pouvoir concentrer tout son intérêt sur le corps de l’autre et sur ses propres sensations. Le couple s’isole du reste du monde, il est comme dans une bulle, plus rien ne préoccupe les partenaires, uniquement attentifs à leur plaisir. Chacun donne et reçoit, les partenaires prennent un rythme commun, les organes génitaux se transforment par l’excitation sexuelle en organes de plaisir. Pour mieux vivre sa sexualité, il est important de connaître le cycle de réponse sexuelle de votre partenaire.

La pose du préservatif est à envisager dans les jeux sexuels bien avant le moment de la pénétration , la femme est la plus à même de le mettre (une façon sensuelle et acrobatique : tenter de le dérouler avec la bouche…).

Les choses plus sérieuses

Aux caresses et baisers sur le corps, font suites les caresses sexuelles, caresses sur les seins, le sexe.

Chacun tente de susciter au mieux l’émoi sensuel de l’autre, reprenant une caresse connue ou tentant une nouvelle stimulation. Les doigts, la bouche, le sexe permettent une grande variété de caresses. C’est un temps où s’établissent la détente et la confiance nécessaires à l’abandon final, à l’orgasme.

Lors des caresses sexuelles, l’homme et la femme ont l’occasion de vérifier l’état d’excitation de leur partenaire, les signes évidents étant l’érection pour l’homme, la lubrification vaginale pour la femme.

L’excitation sexuelle aboutit à l’envie de la pénétration vaginale ou au choix d’une autre pratique qui permettra l’obtention de l’orgasme.Accorder ses violonsCe moment d’excitation intense les partenaires ne l’atteignent pas toujours simultanément et dans ce cas les préliminaires se poursuivent. Le couple peut choisir ensuite de laisser le rythme s’accélérer, les mouvements se font plus rythmés, plus rapides jusqu’à l’orgasme. Il peut également prendre son temps, varier les positions, revenir à des caresses.Un couple qui se connaît bien réduit parfois les préliminaires à leur minimum, aux caresses essentielles pour l’un et l’autre afin d’atteindre l’excitation sexuelle requise pour le rapport sexuel. Ce type de rapport sexuel plus rapide est parfois souhaité laissant la place, à d’autres moments, au «  grand jeu  » avec des préliminaires plus développés.**Le chemin du plaisir sexuel, de l’orgasme n’est pas connu d’emblée. L’homme, la femme apprend son propre chemin du plaisir, c’est donc un apprentissage, d’abord et souvent par la masturbation solitaire, puis dans la relation à l’autre.

 Mieux se connaître, mieux connaître les réactions sexuelles (modifications du corps lors de l’excitation) peut participer à l’épanouissement érotique. Quelques connaissances, une bonne communication entre les partenaires, de la pratique, contribueront à une satisfaction partagée.

Bien sûr toutes ces réactions sexuelles ne pourront être mise en jeu que dans un climat de disponibilité, de sécurité et en accord avec son partenaire.
Sous la contrainte toute stimulation sera inefficace.

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 L’art du baiser

Quand on s’aime, on s’embrasse. Du French Kiss au petit bécot, il existe une variété infinie de baisers. Le Kama Sutra leur consacre un chapitre entier, les contes érotiques des Mille et Une Nuits en rapportent les délices et les techniques… Pour tout savoir sur ces plaisirs en évitant la langue de bois.

*S’embrasser, se bécoter, se bisouiller, s’étreindre… Les images ne manquent pas pour désigner ce préliminaire amoureux qui a traversé les siècles et les continents. Découvrez les secrets et les particularités géographiques des baisers.Les bouches et les langues peuvent goûter l’autre, les baisers se font agréables, voluptueux… Qu’ils soient des témoignages d’amour ou des invitations à des jeux plus charnels, ces échanges suscitent des sensations sans pareil, à condition de connaître quelques secrets…

**Décodage biologique du baiser : un drôle de prélude érotique !

S’embrasser est loin d’être un acte anodin. Prélude érotique pour les amants, le baiser déclenche une véritable symphonie biologique qui augure de nos ébats, nous informe sur notre désir et détermine notre attachement. Le point avec Lucy Vincent, docteur en neurobiologie, à l’occasion de la sortie de son livre « L’amour de A à XY ».«  Juste un baiser », demande soudain un nouvel amoureux ! « Un baiser ! « , réclament aussi les invités à une cérémonie de mariage. Bien moins innocente qu’il n’y paraît, cette étreinte buccale entraîne toute une cascade d’évènements tant biologiques que cérébraux. Véritable prélude érotique et nuptial, le baiser met à jour nos pudeurs comme nos audaces sous la couette, et détermine également nos liens d’attachements.  Le baiser, un acte déterminant !

Le baiser, c’est un peu comme une première fois entre deux amants : il y a un avant et un après. « S’embrasser initie un nouveau statut. C’est un seuil dans une relation », insiste le Dr en neurobiologie Lucy Vincent. Peu de temps avant que vos deux bouches s’unissent, vous étiez simplement deux individus. Après, le type de rapport n’est plus le même. Pourquoi ? « Le baiser donne à expérimenter une intimité physique tout à fait singulière, très différente de celle d’un acte sexuel », affirme la spécialiste. L’attirance physique réciproque est telle qu’elle incite à goûter l’intérieur d’une bouche autre que la sienne, et à dépasser la répulsion naturelle d’une autre salive que la sienne. Scellant de fait une entente tacite. Le baiser, c’est la quintessence de l’intimité sexuelle en quelque sorte.

Le ballet des hormones

Nous ne sommes plus sans ignorer la grammaire biologique de l’érotisme. Le baiser aussi possède la sienne propre, autour de réactions complexes qu’il déclenche, avec des influences certaines. Zoom avant sur la salive qu’on échange, dans laquelle circulent un nombre d’informations, loin d’être anecdotiques. On y trouve un certain nombre d’hormones impliquées tant dans le désir sexuel que celui d’une union à longue durée, à savoir la testostérone et les oestrogènes. « La testostérone étant très impliquée dans la motivation sexuelle, le baiser pourrait bien être un moyen d’entretenir le désir de faire l’amour », déclare Lucy Vincent. Quant au taux d’oestrogène, son rôle est tout aussi déterminant. Notre goût pour l’attachement, notre envie de nous investir émotionnellement sont  déterminés en partie par certains traits de personnalité, et sont aussi reliés à notre taux salivaire d’œstrogènes. Autant dire que le baiser est une manière d’annoncer ses intentions dès le départ, tant sur notre désir que la durée de la relation.

La bouche : organe audiovisuel du désir

Où vont se nicher les clignotants du désir, peut-on parfois  se demander ? La bouche en est un indicateur incontournable, fournissant une foule d’indications. D’une grande mobilité, elle change de forme selon l’émotion ressentie, tandis que le son qu’elle émet est une musique qui indique l’état émotionnel de son porteur. « Comme si la personnalité, les motivations, les désirs et l’intelligence de l’autre se livraient à nous majoritairement par le biais de cet organe », développe Lucy Vincent. «  C’est le journal télévisé de ce qui se passe dans le cerveau », ajoute-t-elle. Ce dernier reçoit de l’information par les formes de la bouche, ce qu’il entend et ce qu’il goûte. D’où l’importance des mots du désir, des mimiques et du goût de nos lèvres comme de notre langue. Tous sont autant d’indicateurs de l’intensité de notre désir. La bouche fournit alors implicitement une sorte de classement de l’aptitude du corps à interagir avec son environnement, y compris un autre corps.

Autant d’éléments qui lèvent le voile sur nos désirs de baisers goulus, si fréquents au départ d’une relation, quand ce n’est pas en public de surcroît. Ce prélude à « bouche que veux-tu » se  révèle bel et bien « la manière idéale pour rapprocher intimement deux corps et deux cerveaux et les mettre sous influence hormonales favorables », confie Lucy Vincent. Alors qu’est-ce quue nous attendons pour nous embrasser ?

Catherine Maillard, le 26 octobre 2010

Source : entretien avec le Dr Lucy Vincent, octobre 2010

 ***Les secrets du baiser

 S’embrasser, se bécoter, se bisouiller, s’étreindre, se sucer la pomme, se rouler une pelle… Les images ne manquent pas pour désigner ce préliminaire amoureux qui a traversé les siècles et les continents. Le Kama Sutra lui consacre un chapitre entier, les contes érotiques des Mille et Une Nuits en rapportent les délices et les techniques… Témoignage d’affection, le baiser développe l’amour et la confiance mutuelle. Donné aux proches (famille, amis), il est, dans notre culture, un gage de complicité et de reconnaissance. Un témoignage de tendresse… Mais le baiser est aussi un prélude amoureux, un rituel du jeu sexuel. Le baiser long, profond réveille le désir chez les deux partenaires et fait monter l’excitation. Goût, toucher, odorat : en mettant en jeu trois de nos cinq sens, il devient vite fortement érotique, affolant, car une multitude de récepteurs sensoriels sont en alerte. De tendre, la bouche devient fougueuse, elle goûte, mordille, lèche, suce… Le corps entier prend plaisir aux infinies caresses de la langue et des lèvres, notamment les zones fortement érogènes (seins, fesses…). Quant aux caresses bucco-génitales (cunnilingus, fellation), elles sont généralement très appréciées par les deux sexes. D’un point de vue technique, le baiser peut aussi aider un homme qui a tendance à éjaculer prématurément, en lui permettant de faire une «  pause  » pour mieux contrôler son excitation et faire durer le plaisir plus longtemps.Pourquoi certaines personnes sont-elles avares de baisers ? « On ne s’embrasse plus » : cette plainte est couramment entendue par les sexologues, et le plus souvent ce sont des femmes qui l’émettent. Pas assez embrassées, elles ne se sentent plus désirées, et déplorent un manque de tendresse de leur partenaire. Souvent, les hommes qui ont du mal à embrasser ont été, eux-mêmes, enfants, peu embrassés. Ainsi, dit-on souvent au petit garçon « tu es grand, je ne fais plus de bisous comme à un bébé »… Difficile ensuite de « se forcer » quand le geste n’a plus rien de spontané ! Au contraire, un enfant embrassé et câliné comprend que le baiser est un message de tendresse et d’amour, et reproduira ce schéma en embrassant ses chers.

Petite leçon de bouche-à-bouche

Comme toujours en amour, il n’y a pas de méthode standard, et c’est à chacun d’imposer son style ! Simple point de départ : le baiser profond s’effectue bouche ouverte et lèvres jointes, salives mélangées. Les langues se rejoignent, se découvrent, se lèchent, se titillent, partent à l’assaut du palais, de l’intérieur des joues ou des dents, et des lèvres de l’autre, qui peuvent aussi simultanément être sucées ou mordillées. Pour progresser et maîtriser la « technique », rien ne vaut l’entraînement, mais un baiser donné avec le coeur est rarement raté !

Où embrasser ?

Sur la bouche, bien sûr, car pour la plupart des femmes c’est la zone la plus sensible du visage, dont la stimulation déclenche rapidement un fort désir sexuel. Mais aussi, bien sûr sur tout le corps, et sur toutes les zones érogènes…

**Baisers d’ici et d’ailleurs

 Pour nous, c’est une évidence. Quand on aime, on s’embrasse: à pleine bouche, gorge déployée… Rien de plus exotique et curieux pourtant, que notre délicieux « french kiss », aux yeux d’un Indien ou d’un Esquimau… Petit tour du monde du baiser dans tous ses états.

Au commencement était la becquée. Telle serait l’origine du célèbre « french kiss », si l’on en croit la version la plus répandue parmi les spécialistes…. Un geste archaïque de fusion parfaite, qui aurait ensuite évolué en reniflements, effleurements labiaux sur les mains, le visage avant de devenir ce qu’il est.

Une chose est sûre, tel qu’on le connaît, il était déjà pratiqué par les contemporains de Plaute (poète latin du Il’ siècle avant notre ère). « Fais de moi un serpent, donne-moi deux langues », dit un esclave à une jeune fille dans un de ses textes… Une pratique parfaitement naturelle, et vieille comme le monde, chez nous, mais beaucoup moins répandue qu’on ne l’imagine autour du globe.

Prenez un Indien, par exemple, et mettez-le face à une scène de baiser profond dans un film occidental. Réaction garantie : il éclate de rire. Pour lui, cette drôle de manière de « se manger » est parfaitement hilarante, ou embarrassante s’il est influençable.

Selon Martine Mourier qui a consacré sa thèse de médecine au sujet, seulement une moitié de l’humanité, en fait, ne pratique « la chose ». Certains Africains auraient peur, en y plongeant, de perdre leur âme (à travers le baiser passe le souffle de vie). Comme prélude amoureux, ils préfèrent la danse…

Les Pygmées et les Thongas (du Mozambique) jugent, eux, que c’est une atteinte à l’hygiène la plus élémentaire. Chez les Manjas d’Afrique équatoriale, c’est carrément une question de survie : les femmes indigènes ont la lèvre supérieure perforée et ornée d’un disque de bois terminé par deux crochets… Leur baiser, c’est une poignée de main où l’homme emprisonne le pouce de la femme. Plus prudent…

Les Chinois, eux, trouvent notre pratique obscène. C’est un geste exclusivement sexuel, qu’ils ne sauraient remplir en public. Quant aux Papous, ils hurlent de rire face à un rite aussi simplet . Ils préfèrent, pour dire leur amour et leur émoi, couper les cils de l’aimé avec les dents ou lui trier les poux. Chacun son vice…

A Bali, on ne s’embrasse pas. A la place, on se colle visage contre visage, pour sentir l’odeur et la chaleur de l’autre. Les Tahitiens, eux, dansent le tamouré et se frottent le nez. Un peu comme les Esquimaux qui se reniflent tendrement ou se tirent la langue…

Schérazade avait tout compris. Elle savait depuis toujours la définition du samaustha, l’ »union des lèvres ». « La femme, se récitait-elle, le soir devant sa psyché, appuie ses lèvres fort sur celles de son amant surpris en train de bailler, force le passage provisoirement ouvert, s’engouffre et fait danser sa langue à l’intérieur de la bouche masculine dans un somptueux ballet … » Mais, au bout de mille et une nuits, la savante amoureuse, doute de pouvoir encore griser les lèvres du sultan, son époux. C’est tout le sujet d’un superbe conte d’Alain Gnemmi, où l’on voit la sublime sultane en quête de la dernière et divine manière d’embrasser. De l’Inde au fin fond de la Chine, elle découvre la « morsure secrète », le « nuage brisé », et le « baiser suspendu ». Invitation suspense à la planète baiser…
Le baiser fait tourner les têtes

Dire qu’embrasser fait tourner les têtes peut paraître une évidence. Mais selon des psychologues allemands, il apparaît que dans deux tiers des cas c’est du côté droit qu’oscillent les têtes lors d’un baiser.
Pour en avoir le coeur net, les chercheurs ont utilisé une méthode pour le moins singulière. Pendant deux ans et demi, l’auteur Onug Güntürkün a étudié 124 baisers dans des lieux publics (aéroports, gares, plages, parkings) aux Etats-Unis, en Allemagne et en Turquie. Respectant des critères stricts (contact des lèvres, face à face, pas d’objets dans les mains pouvant influer sur l’oscillation de la tête), le psychologue-voyeur a tout consigné. Au total, 80 personnes ont tourné la tête du côté droit contre 44 du côté gauche.
Selon les scientifiques, cette tendance remonterait aux premiers jours de la vie. Dès les premières semaines de gestation et durant les six premiers mois de la vie, bébé penche plus souvent la tête du côté droit que du côté gauche. Ce penchant a même été observé chez d’autres mammifères : chez des poussins encore dans l’oeuf, notamment. Cette asymétrie comportementale pourrait influencer le développement moteur et visuel de l’homme. Selon l’auteur, cette préférence se poursuivrait tout au long de la vie et influencerait ainsi de nombreux comportements.
Mais qu’arrive-t-il lorsqu’un adepte du côté droit s’apprête à embrasser une spécialiste du côté gauche ?

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 **guide pour un bon baiser

Baiser : petite mise en bouche

 Entre effleurements et mordillages, savoir embrasser avec passion est un art que peu d’amants maîtrisent avec talent. Pour éviter le bisou ventouse ou l’expédition de spéléologie en glotte, découvrez les secrets des véritables baisers de star.

Les caresses des lèvres, de la langue, des dents font participer lors du baiser les sens du goût, du toucher, de l’odorat. Ce partage d’intimité est souvent inoubliable. Qui ne se rappelle pas de son premier baiser ?

*Quand embrasser peut embraser

La bouche est une des zones les plus innervées du corps. Un baiser peut ainsi susciter des réactions très agréables et des émotions exceptionnelles. Embrasser permet de mieux connaître l’autre, de partager des émotions réciproques, ou constitue un préliminaire à l’amour. Attention à ne pas systématiser la chose pour autant, beaucoup de femmes déplorent ainsi que les hommes perçoivent le baiser uniquement comme une invitation à l’acte sexuel, plutôt que de jouir de ce moment voluptueux en tant que tel. Certaines évitent ainsi des baisers de peur d’avoir à freiner ensuite les ardeurs de leur partenaire…

Il peut y avoir des baisers sans coït mais à contrario un coït sans baiser apparaît comme une limite dans un échange charnel où tous les sens devraient participer à la fête.

*Petit programme à connaître sur le bout de la langue

Pour procurer du plaisir, le baiser n’a pas forcément besoin d’être extrêmement profond. Il ne s’agit pas de spéléologie mais bien d’un échange sensuel. A effleurer délicatement ou à mordiller tendrement, la nuque et le cou peuvent également être le lieu de baisers évocateurs. Mais bien souvent, la nuque est une halte avant d’explorer les oreilles ou les lèvres, prenez cependant le temps de vous y attarder un peu. Grands séducteurs, les vampires ne s’y trompaient pas. Ces zones recèlent des terminaisons nerveuses insoupçonnées.

Illogiquement délaissées par un grand nombre d’amants, les oreilles peuvent être mordillées, léchouillées ou suçotées. Sur le pavillon et le lobe, les baisers peuvent rapidement devenir très érotiques. La perception amplifiée de votre souffle pourra également décupler de désir de votre partenaire. Sans compter que les mots doux ou crus sont parfois très excitants.

Après vous être égaré sur les joues, les yeux et les bords des lèvres, venez ensuite à la bouche, que vous pouvez embrasser tendrement. Votre langue pourra passer lentement sur les lèvres encore fermées de votre partenaire. Peu à peu, elles vous seront offertes. Ne vous emportez pas, profiter de cet instant, du goût de ses baisers, de son odeur…

Attention, ces conseils ne sont pas une règle d’or et c’est à vous de trouver les instants que vous préférez partager du bout des lèvres.

**Les trucs à éviter !

Même s’il est préférable de laisser l’improvisation guider vos baisers, il existe quelques pièges à éviter pour ne pas rebuter votre partenaire. Découvrez les 5 « tue-l’amour » à bannir de vos pratiques :

  • Avant la mise en bouche, assurez-vous d’avoir une haleine fraîche… Evitez l’ail, l’oignon ou les spécialités exotiques trop pimentées si votre soirée peut se conclure par des embrassades. Ces conseils ne sont pas réservés aux premiers baisers, les papilles ne devenant pas moins sensibles avec le temps…
  • Ne soyez pas trop pressé. Votre langue doit allier souplesse et fermeté sans être pour autant un exercice de style. Laissez-vous aller, que diable !
  • Même si vous avez l’eau à la bouche, évitez de noyer votre partenaire sous des échanges trop humides…
  • Ne tomber pas dans le baiser routinier. Un baiser donné sans envie ne recevra pas un bon accueil.
  • Eviter les lèvres et la langue trop molles. Les baisers façon calmars peuvent en refroidir plus d’un(e) !

Un peu le trac à l’idée du premier baiser ? Inutile de paniquer, un baiser donné avec coeur est rarement raté !

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**Pourquoi des préliminaires ?

On nomme ainsi toutes les caresses et jeux sexuels qui précédent le rapport sexuel proprement dit (baisers, enlacements, caresses, stimulations buccales).

Lors des préliminaires l’ensemble de la peau et plus particulièrement les zones érogènes sont stimulées . Ces zones varient d’une personne à l’autre mais pour beaucoup on retrouve : la bouche, les oreilles, la nuque, les fesses, le ventre, le face interne des cuisses, les plantes de pied, les orteils, la région péri-anale et l’anus. Et également pour la femme les seins, les mamelons, le clitoris, la vulve, le vagin( avec en particulier le point G) et pour l’homme, le scrotum, la verge avec en particulier le gland et les mamelons.

Les zones génitales sont particulièrement sensibles aux stimulations, cette stimulation doit être délicate, ce qui est vécu comme agréable et excitant par l’un sera désagréable et douloureux pour un autre. Un homme même s’il a quelques connaissances sur la sexualité féminine ne saura pas ce qui excite le plus sa partenaire et inversement une femme ne peut deviner à coup sûr ce qui va plaire à son partenaire d’où l’importance d’oser se dire mutuellement ses propres attentes, son propre fonctionnement quand on le connaît ou de guider l’autre dans ses caresses.

La vue du corps de l’autre, son odeur, les échanges de mots doux ou de propos plus sexuels participent à la montée de l’excitation sexuelle.

Le couple qui se connaît sexuellement a son répertoire d’échanges qui lui permet de mener l’un et l’autre à l’excitation maximale.

La place primordiale des préliminaires tient au fait que les corps de l’homme et de la femme se préparent, se modifient, pour pouvoir permettre le rapport sexuel, c’est-à-dire la pénétration de la verge en érection dans le vagin.

*Les modifications produites par l’excitation sexuelle

Chez la femme

  • Le vagin se lubrifie (une sécrétion suinte des parois) ;

  • Le vagin s’allonge et s’élargit ;

  • Les grandes lèvres s’écartent et s’effacent ;

  • Les petites lèvres et le clitoris augmentent de volume (ils sont gorgés de sang, ils rougissent) ;
  • Le clitoris tumescent se rétracte derrière son capuchon ;

  • Les seins augmentent de volume et les mamelons se durcissent.

 

Chez l’homme

  • Les corps caverneux et le corps spongieux se remplissent de sang. La verge n’est ni un muscle, ni un os, elle est constituée de cavités vasculaires qui forment 3 cylindres : 2 corps caverneux et un corps spongieux qui entoure l’urètre. La verge se redresse, augmente de volume, s’allonge et durcit ;
  • Les testicules augmentent de volume et remontent dans le scrotum (les bourses) jusqu’à être collés contre le corps ;
  • Les mamelons se durcissent parfois ;
  • Le gland s’humidifie avec l’émission par l’urètre de sécrétions des glandes de Cowper (glandes situées le long de l’urètre) Ce phénomène est important, en cas d’infection par le SIDA ces sécrétions sont contaminées.

De plus chez l’homme et chez la femme

*La fréquence cardiaque et respiratoire augmente ;

*La pression artérielle augmente ;

*La peau rougit pour certains ;

*La tension musculaire augmente.

***Arrivé à ce stade de l’excitation sexuelle

Le couple désire souvent poursuivre par la pénétration vaginale. Mais la montée jusqu’à l’orgasme peut également se faire par masturbation mutuelle , rapport oro-génitaux, coït anal ou d’une autre manière.

Pour le coït vaginal, beaucoup de positions sont possibles. L’homme ou la femme (après la mise d’un préservatif si nécessaire) introduit la verge en érection dans le vagin, la lubrification permet au va-et-vient de se faire sans irritation, les mouvements de bassin de l’homme et de la femme provoquent ce va-et-vient.

Les positions, l ‘anatomie en permet beaucoup. L’homme et la femme peuvent être face à face, ou l’homme derrière la femme. La femme peut être allongée sur le dos et l’homme sur elle ou l’inverse, ou encore l’homme et la femme sont tous les deux sur le côté… Tout est possible ou presque !

Les positions peuvent varier au cours d’un même échange sexuel au gré du désir de l’un ou de l’autre.

Certaines positions sont plus excitantes pour certaines femmes : Si l’homme est derrière la femme, la paroi antérieure du vagin plus sensible chez beaucoup de femmes, est mieux stimulée (point G) ; de plus dans cette position le clitoris peut être manipulé par l’homme ou la femme. Beaucoup de femmes atteignent un orgasme très satisfaisant lors d’un rapport sexuel qui s’accompagne d’une stimulation clitoridienne.

*L’orgasme

Les sensations de l’orgasme ne peuvent se comparer à aucune autre expérience humaine : certains parleront d’une sensation d’éclatement, d’envahissement, d’autres une d’impression d’extase, de flottement. L’orgasme peut être vécu d’une manière plus ou moins intense, certaines femmes au début de leur vie sexuelle ne le reconnaissent pas et le vivent comme la chute brutale de la tension sexuelle.

L’orgasme est une sensation intense mais fugitive qui ne dure que quelques secondes.

***Le but, c’est l’orgasme

****Non, la jouissance des femmes n’est pas que cérébrale ! Odile Buisson, gynécologue-obstétricienne et auteure de Qui a peur du point G ?, a réalisé les premières échographies du clitoris. Point G, orgasmes clitoridiens ou vaginaux, troubles sexuels… Le point avec elle sur le si mystérieux plaisir féminin. On distingue souvent l’orgasme clitoridien de l’orgasme vaginal. Mais lors des échographies que vous avez réalisées, vous vous êtes rendue compte que le clitoris était également stimulé lors de la pénétration vaginale.

 L’orgasme vaginal existe-t-il réellement ?

Odile Buisson : Depuis longtemps, les femmes décrivaient deux types d’orgasmes. L’un chaud, électrique ; l’autre plus lancinant, voluptueux, profond. L’un, souvent appelé ‘clitoridien’, l’autre ‘vaginal’. En réalisant des échographies du clitoris lors de masturbations, je me suis aperçue que lorsque l’intérieur du vagin était stimulé, la racine du clitoris s’abaissait sur sa partie antérieure. L’orgasme dit ‘vaginal’ a donc une origine clitoridienne. Les différences de perception s’expliquent par le fait que ce ne sont pas les mêmes structures du clitoris qui sont stimulées.

De quoi déculpabiliser toutes celles qui désespèrent de ne pas atteindre l’orgasme vaginal…

O.B : Ce diktat de la jouissance est dommageable. D’un côté, il y a les femmes qui pensent qu’elles doivent à tout prix jouir par leur vagin. De l’autre, les hommes, qui ont peur : de ne pas tenir leur érection, de ne pas satisfaire leur partenaire, que celle-ci simule… Un sexologue me confiait que certaines allaient jusqu’à leur demander des orgasmes multiples ! Cela fait beaucoup de pression pour un acte naturel. Il faut arrêter tout cela. Il n’y a pas une zone qui est mieux que les autres. Cela dépend de chacun. Il suffit de trouver ce qui marche.

Et le fameux point G ?

O.B : Mécaniquement, il s’explique. Pour moi, il s’agit du point de contact entre la partie antérieure du vagin et le clitoris. Je préfère d’ailleurs parler de zone G. Mais si vous jouissez par ailleurs, c’est aussi bien. Le principal, c’est d’y trouver son compte. D’autant que parfois, on peut avoir un rapport complètement réussi sans orgasme, ou, de l’autre côté, un rapport avec un orgasme mécanique à la clé mais avec un partenaire qui ne vous inspire pas.

Vous dites qu’il faut absolument dissocier le point G de l’orgasme. Pourquoi ?

O.B : Si le fait de stimuler cette région produit un orgasme, tant mieux. Sinon, il faut essayer le clitoris externe ou d’autres pratiques. La caresse d’une oreille ou une main passée dans les cheveux peut suffire à déclencher un orgasme. Tout comme les rêves. Il y a aussi des femmes, peu nombreuses, qui arrivent à se l’autosuggérer. Réduire l’orgasme au point G, c’est se priver de toutes ces possibilités. En matière de sexualité, il n’y a pas de recettes de cuisine. Et heureusement ! L’orgasme nécessite un apprentissage et surtout, un dialogue, un partage, avec son partenaire.

 Il y a, autour de l’orgasme féminin, beaucoup d’idées reçues. Première d’entre elle : l’orgasme des femmes, c’est dans la tête…

O.B : Il est vrai que l’orgasme est un phénomène cérébral. Le clitoris étant l’une des gâchettes – et non la seule – pour y accéder. Je suis d’accord que l’on n’orgasme pas avec son clitoris seul mais l’on ne fait pas non plus l’amour qu’avec son cerveau. Cette pensée date des années 70. Pour les sexologues américains Masters et Johnson, 90% des troubles de l’orgasme étaient d’origine psychique. Bien sûr que les facteurs psychiques, éducatifs, sociaux ou encore religieux entrent en ligne de compte. Mais on ne peut pas tout mettre sur le compte du psychogène.

Il existe aussi des facteurs organiques. Par exemple, le diabète, qui abîme les vaisseaux et qui va sûrement endommager les organes génitaux. S’il empêche un homme d’avoir une érection, il va, de la même façon, nuire au bon déroulement des phénomènes d’excitation chez la femme. De même, de plus en plus de femmes osent venir nous dire qu’elles ont des douleurs électriques, des tensions au niveau du clitoris, ou qu’elles ont des symptômes d’excitation permanente. Certaines ont chuté étant petites sur le pommeau de leur selle de poney ou de vélo, et souffrent d’une lésion qui n’a jamais été réparée, d’où une insensibilité… Toutes ces causes organiques devraient être étudiées. La souffrance sexuelle, et il en existe beaucoup, est une source de désharmonie dans la vie, de maux psychiques et physiques. Mais on continue de considérer qu’elle dépend du privé, alors qu’elle relève du champ médical, que cela soit de la science du corps et/ou de la psyché.

Quels sont, pour l’heure, les traitements existants face aux troubles sexuels féminins ?

O.B : Que cela soit pour les troubles de l’orgasme ou les baisses de libido, il n’en existe actuellement aucun. On peut proposer aux femmes des masturbations dirigées ou un traitement hormonal. Le problème, c’est que l’hormone de la libido étant la testostérone, on ne peut pas trop leur en administrer car cela implique trop d’effets secondaires. Il faut chercher. Du côté d’ovules de testostérone par exemple, ou d’une molécule qui favoriserait l’orgasme. Attention, il ne s’agit pas de faire de la médicalisation à outrance, mais de la recherche afin de trouver des possibilités de traitement. On a par ailleurs découvert que certaines pilules contraceptives et certains antidépresseurs pouvaient être très néfastes pour la libido.

On entend souvent parler du lâcher-prise nécessaire à l’orgasme. En quoi s’agit-il d’un facteur essentiel au déclenchement du plaisir féminin ?

O.B : Pendant l’orgasme, il y a un reflux de sang dans les zones frontales du cerveau, qui correspondent au lâcher-prise. Mais le cerveau ne peut arriver tout seul à cet état. La femme doit l’y aider. Une chose impossible à faire si elle est ailleurs, qu’elle pense à ce qu’elle va faire à manger le soir ou à quelqu’un qui l’a contrariée. Il faut vraiment être très réceptive pour que le phénomène se produise. De même, une femme qui pense que le sexe, c’est sale, que c’est laid, ne va pas réussir à s’ouvrir à son partenaire et à la jouissance.

Vous citez dans votre livre (Odile Buisson est l’auteure, avec Pierre Foldès, de « Qui a peur du point G ? Le plaisir féminin, une angoisse masculine » (Jean-Claude Gawsewitch, février 2011)) l’exemple de femmes qui n’osent pas toucher leur corps ou partir à la découverte de leur sexe. Vous parlez de cette méconnaissance comme du « manque premier » des femmes. Pourquoi ?

O.B : Beaucoup de femmes n’ont jamais exploré leur vagin. Certaines parce qu’elles ont été abusées dans leur jeunesse, d’autres parce qu’elles ont mal en raison, souvent, de périnées très toniques. D’autres encore ont peur. Honte parfois aussi de leurs organes génitaux, de leur règles. Et c’est souvent ce qu’elles ont entendu. A combien de petites filles a t-on dit ‘cache ta petite fleur, n’y touche pas, ce n’est pas beau, c’est sale’ alors qu’en face, on s’enthousiasme devant le zizi des petits garçons ? Il y a un véritable enseignement à faire. D’autant que la pornographie crée une fausse représentation de la sexualité. Les adolescents la regardent, les parents osent à peine effleurer le sujet et il n’y a quasiment pas d’enseignement à l’école. Mon fils, par exemple, a 14 ans. Dans ses livres de SVT, le clitoris est confondu avec le mont pubis ! Ce qui touche au plaisir est considéré comme relevant de la gaudriole, de l’intimité honteuse. Alors que la sexualité est une pulsion de vie. (source:Psychologie.com)

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L’idée reçue. Malgré l’abondance d’informations sur la sexualité, nous sommes encore victimes de préjugés qui peuvent compliquer notre vie sexuelle. Chaque mois, Catherine Blanc, sexologue et psychanalyste, remet à sa place l’une de ces croyances

Comment ne pas inviter hommes et femmes à s’abandonner à cette délicieuse et troublante aventure qu’est l’orgasme, à ce merveilleux élan de liberté tant physique que psychique ? Pourtant, quand l’orgasme devient non pas un aboutissement mais un but à atteindre, une performance à accomplir pour se rassurer ou pour plaire, toutes les conditions sont réunies pour « rater le coche » ! Et alors ?

Avant de parler d’orgasme, est-ce qu’il n’est pas important de mesurer à quel point la sexualité est un moment de complicité et de plaisirs au pluriel ? Qu’il s’agisse d’une rencontre sexuelle d’un soir ou d’un long parcours amoureux, que les amants aient pris le temps de se connaître ou qu’ils ne comptent que sur leur désir réciproque, on trouve dans l’acte sexuel des sensations uniques qui n’attendent pas l’orgasme pour exister.

Peau contre peau

Du ventre maternel, nous gardons le souvenir des mouvements de notre corps contre la paroi utérine. Le toucher des gestes amoureux nous renvoie à ce temps de douceur dans le contact des peaux. Dans le plaisir de s’approprier le corps de l’autre, d’être à la fois celui qui se donne et celui qui prend le corps, on retrouve ce côté contenant-contenu des premiers temps de notre vie fœtale. C’est aussi la rencontre de deux histoires, à l’origine des libertés et des inhibitions des corps, que la sexualité vient bousculer, proposant des possibilités soudaines, et d’autant plus précieuses qu’elles sont souvent fugace.

Ton corps, mon objetMais dans la gamme des plaisirs, on compte également la notion de pouvoir. Masculin ou féminin, le corps de l’autre est mon objet, à moi, à cet instant. Il n’y a que dans l’amour que l’on puisse ressentir que l’autre nous appartient. Je m’offre à lui et je me soumets à sa toute-puissance, celle de me troubler, de m’exciter, de me faire rêver. Si je ne lui demande qu’un orgasme, je le réduis à une sorte de machine à jouir, de godemiché amélioré.
Devenons émotions

Car l’acte sexuel est un moment sublime d’incarnation des émotions. A cet instant, nous ne manifestons pas nos émotions par des mots mais par des sensations : le frisson, la tension, la détente, voire le rire ou les pleurs. L’orgasme, ces quelques secondes de plaisir intense, n’est que l’aboutissement de tout ça, l’écho de tout ce qui a préexisté. Nous devenons émotion. Et là réside la jouissance. L’orgasme est un formidable voyage, pas une simple destination.

***leur premier vrai orgasme-Témoignages

L’orgasme est une mécanique fragile, et lente est la montée qui mène au feu d’artifice. Précoces ou tardives, six femmes nous confient leur envol : quand leur plaisir est devenu jouissance.

Drôle de jouissance : à portée de main et parfois totalement rebelle à s’exprimer. Le premier orgasme, c’est souvent seule, en se caressant, qu’une femme l’éprouve. L’obtention en est aisée, presque automatique, mais voilà que, face à l’autre – le partenaire, l’homme – ce qui tient d’une montée solitaire contrôlée peut devenir un Everest inatteignable. Mécanique, mais mécanique fragile exposée aux émois et tensions du rapport amoureux. Alors la vraie première fois se fait parfois attendre, longtemps après la première pénétration. Et prend par surprise – un pommeau de douche, les aiguilles d’un acupuncteur, un amant un peu voyou. Les circonstances sont fantasques qui déclenchent le basculement vers la jouissance. Cette révélation de l’embrasement, les femmes s’en souviennent généralement. Elles disent leur étonnement face à cette force qui s’exprimait en elles et dont certaines n’avaient eu que l’intuition. Voici le récit de premières envolées.

$“J’étais seule dans un jacuzzi surplombant la mer”

Eléonore, agent immobilier, premier orgasme à 24 ans

« Trois petits copains, avec lesquels j’avais adoré faire l’amour, confortait ma certitude d’être sexuellement épanouie. Encore que… Aucune femme n’a de référence, d’unité de mesure pour contrôler la normalité de son plaisir.

Un jour, en Californie, seule dans un jacuzzi surplombant la mer, j’ai collé mon sexe tout à fait par hasard sur le jet propulsant l’eau bouillonnante du bain. Le plaisir que j’ai ressenti m’a incitée à garder la position. Et là, le coucher du soleil a explosé dans mon corps. Un orgasme d’une force inouïe. Jamais je n’avais connu ce complet embrasement qui semble venir de loin, du fond de soi-même, qui soulève le corps et rayonne presque au-delà de lui. Une tension sourde contractant le bas-ventre, déclenchant une série de spasmes qui montent dans le corps, se diffusent en lui, avant que n’éclate dans la tête un véritable feu d’artifice. Sidérée, j’ai recommencé. Deux fois, trois fois, quatre fois… ça marchait à tous les coups. Génial ! Finalement, me suis-je dit, tout cela n’est qu’une histoire de crispation. Elle est moins évidente avec un homme, parce qu’on se confronte alors, dans le même temps, au rapport à autrui. On est moins libre. J’ai bien mis trois ou quatre ans avant de retrouver avec eux cette intensité. Et je suis restée une adepte du vibromasseur dans mes moments de solitude, en voyage ou quand j’ai du mal à m’endormir. »

“L’acupuncteur a planté ses dernières aiguilles et…”

Marion, journaliste, premier orgasme à 27 ans

« Ses mains volettent sur mon anatomie, raidie à l’horizontale sur la table d’auscultation. Le vieil homme plante ses dernières aiguilles : chevilles, poignets, pourtour du sexe et des seins, et plonge son œil malicieux dans le mien. “Votre pupille s’agrandit déjà. Ça va démarrer dans trois minutes.” Il file à petit pas, dos voûté secoué d’un rire léger. “Je vous laisse seule… J’en ai fait jouir plus d’une.” Transformée en pelote d’épingles, je fixe, incrédule et crispée, le plafond laqué. Ma peau picote. J’attends. Les picotements s’intensifient, la chaleur monte. Mon ventre s’alourdit, se contracte. Presque une douleur. Mes seins se tendent. Une légère fièvre rampe le long de ma colonne vertébrale et s’étale en trois vagues… Une vague douce qui s’éteint au plat du ventre… Une seconde, qui se dissipe à peine née… Une troisième un peu plus intense, qui se casse, sèche, au creux de mes reins. Le petit homme à lunettes est revenu. Il arrache ses aiguilles d’argent. “Ça a marché ! Elle est rouge jusqu’aux oreilles. Vous reviendrez trois fois, ça vous apprendra à jouer les femmes frigides.”

C’est à cet acupuncteur que je dois mon premier orgasme, certes limité, mais libérateur. J’avais choisi de consulter ce thérapeute, poussée par une amie inquiète pour moi. J’avais eu deux enfants trop tôt, avant même de connaître le plaisir, et je m’étais fermée à lui. Durant les deux séances suivantes, non seulement l’orgasme s’est amplifié, mais la chaleur ne s’est pas dissipée.

Les aiguilles ont réveillé en moi cette zone corporelle qui ne vivait pas. Quelque chose de voluptueux m’habitait. Les hommes autour de moi l’ont-ils senti ou bien les ai-je regardés d’un œil plus gourmand ? Toujours est-il que je suis allée vers l’un d’eux avec désir puis jouissance. Et puis, j’ai compris que l’orgasme était mécanique, indépendant de l’autre sexe et des sentiments que je pouvais éprouver. Qu’il venait de moi, de ma capacité d’abandon, de ma capacité à chercher le plaisir – égoïstement – et à le suivre. »

Ariane, mère au foyer, premier orgasme à 15 ans

« Le plus naturellement du monde. Avec mon polochon. J’avais pris l’habitude de m’endormir en le tenant dans mes bras et je frottais doucement mon pubis contre lui. J’ai amplifié ce mouvement au fil des nuits, en serrant de plus en plus mes jambes et en y prenant de plus en plus de plaisir. Jusqu’à me retrouver tendue comme un arc sur la bouffée de chaleur qui m’a violemment traversé le corps.

Le lendemain, un peu inquiète, j’en ai parlé à ma mère. Elle m’a expliqué en riant que j’étais précoce, mais que je ne devais pas trop abuser de cette pratique destinée plus tard à apprendre le plaisir avec un homme. Je n’ai pas suivi son conseil, bien au contraire. »

“Dans le refuge, pour ne pas réveiller les copains, il a posé sa main sur ma bouche”

Priscilla, monitrice de ski, premier orgasme à 21 ans

« Il y a trois ans, j’effectuais une randonnée en montagne, accompagnée de quelques copains et de Camille, mon fiancé. La marche avait été dure. Epuisée par la fatigue, je somnolais sur la plus haute des couchettes du refuge. Au milieu de la nuit, Camille est venu me rejoindre. Il a commencé à me caresser, avec une douceur, une lenteur inhabituelles, sans doute pour ne pas réveiller les copains. Je pensais que, dans cette proximité, il n’oserait pas me faire l’amour. Je restais concentrée sur le plaisir qu’il me donnait. Pour étouffer mes gémissements naissants, il a appuyé sa main sur ma bouche, arrêtant de me caresser quand je réagissais trop violemment et reprenant dès que j’étais calmée. A ce petit jeu, mon corps est devenu incontrôlable, avide. Et quand il m’a pénétré, j’ai joui pour la première fois. Un basculement de tout mon être, dans un ailleurs rayonnant, lumineux. Il paraît que j’ai crié. Je n’ai pas bien compris alors ce qui m’arrivait. Etait-ce dû à mon état de fatigue, à ce long moment caressant, à l’ambiguïté de la présence des autres ? Toujours est-il que j’ai tiré la leçon de cet apprentissage. Je ne suis pas devenue une adepte des “parties collectives”, mais j’aime depuis soigner les prémices : ambiance érotique, bougies, caresses et fuite, effeuillage des sous-vêtements… »

“Je me suis abandonnée, stimulée par ce mauvais garçon frappé d’interdit”

Florence, créatrice de bijoux, premier orgasme à 18 ans

« Dans le décor de mon premier orgasme, on aurait pu tourner “Les Misérables”. J’avais volé les clés de la septuagénaire qui habitait le grenier et, dans son haut lit de bois sombre aux ressorts rouillés, la tiédeur qui sommeillait dans mon ventre a viré vermillon. Un feu à décapiter le Christ en croix cloué au mur. Vif et éternel. C’est ça, l’orgasme. Une chaleur qui monte jusqu’aux oreilles, déborde l’être et le bascule dans l’oubli de lui-même jusqu’à effleurer l’au-delà. Après, on se retrouve tel un noyé ramené lentement à la réalité de la berge.

Lui : un mauvais garçon, dont l’attrait défendu n’en avait que plus d’intérêt. J’étais jeune, narcissique et ambitieuse. Et je crois que la force de cette jouissance n’était pas seulement due au plaisir de m’enrouler autour de ce beau garçon. Il bénéficiait d’une certaine aura, à la fois de rébellion et de charme. Toutes mes amies en étaient folles et mes parents m’avaient mis en garde contre lui. Mais il m’avait promis d’assurer mon hébergement à la ville pour que je m’inscrive dans une école spécialisée, ce que mes parents n’étaient pas en mesure d’assumer. Je crois que je me suis abandonnée dans ses bras, à tout ce qu’il représentait pour moi d’avenir et de défi, à ce désir qu’il avait pour moi comme à ma propre capacité de séduction, stimulée par ce lieu et cet homme frappés d’interdits. La jouissance n’est pas qu’une poussée d’hormones. Tout ce que l’on est à ce moment-là, tout ce que l’autre représente, ou la couleur des rideaux comptent aussi. »

Dominique, chef de rayon, premier orgasme à 45 ans

« C’est un des beaux cadeaux que m’a fait la vie. Tardif mais inespéré, six mois après mon divorce. Le sexe avec mon mari tenait à la fois de la tendresse et de la formalité. S’il espérait plus de moi, il ne me l’a jamais demandé. Quand cet homme de dix ans mon cadet m’a regardé comme un sapin de Noël, dans un dîner, je me suis sentie revivre. Il me donnait un avenir. Nous avons discuté toute la soirée. J’étais fascinée par son élocution, son humour. C’est en riant que nous sommes arrivés dans le studio qui jouxtait sa petite librairie. En riant que nous nous sommes dévêtus. C’était naturel, sans réserve ni mouvements de recul ou de gêne… Incroyable, cette aisance avec laquelle ses mains m’accaparaient. Il aimait “la” femme, toutes les femmes, c’était une évidence. Je n’avais jamais rencontré un être charnellement si libre et je suis rentrée dans son jeu. Non seulement j’ai joui pour la première fois, mais j’ai senti un liquide tiède couler abondamment de mon sexe. Il a eu l’air de trouver cela normal. “Tu es sensuelle, une femme fontaine”, m’a-t-il dit. »

Outils : Quand l’accessoire fait l’essentiel

Etonnantes Françaises, qui sont tout de même 7 % à utiliser un accessoire pour se procurer du plaisir (contre 4 % des Américaines) (Enquête Spira, 1992). Approuvées en cela par la sexologue Barbara Keesling (auteur du Super Orgasme au féminin (Albin Michel), qui conseille le vibromasseur pour explorer les zones érogènes féminines et stimuler l’orgasme. Un bémol toutefois : le risque d’insensibilisation à l’acte sexuel, quand la femme s’habitue à la forte intensité des vibrations de l’appareil. De forme allongée, le vibromasseur peut ressembler à un pénis et se trouve dans diverses tailles, couleurs et textures, plastique rigide ou élastomère souple. Les modèles les plus récents sont équipés d’un variateur d’intensité. En vente dans les sex-shop, catalogues de vente par correspondance et sur Internet (www.1000folies.com).

Simuler : Une dangereuse bombe à retardement

De façon générale, simuler la jouissance répond au besoin de donner à son partenaire les preuves de sa compétence. Dans sa version légère, la simulation se traduit par une exagération des manifestations d’un plaisir réel mais modéré, elle peut agir comme un stimulant qui relance le jeu érotique. Mais lorsqu’elle est chronique, elle envoie à l’autre un message totalement erroné, signe pour les sexologues d’une mauvaise relation dans le couple. Le manque d’intimité et les jeux de domination-soumission remplacent alors confiance et lâcher-prise.

Il arrive aussi que les hommes y aient recours – même s’il est difficile de simuler une érection, comme le rappelait judicieusement Woody Allen. « Cela peut être inconscient, précise le docteur Jean-Luc Thoréton, sexologue. Les trois quarts des hommes confondent éjaculation et orgasme, parce qu’ils n’ont jamais connu ce dernier. Ils vont donc exagérer ce qui n’est qu’une sensation mécanique agréable et la faire passer pour le summum de la jouissance. Mais ce peut être aussi, à l’instar des femmes, une façon de rassurer sa partenaire et de se l’attacher. »

Quand elle est systématique, la simulation est une bombe à retardement qui se retourne invariablement contre qui la pratique. « Les femmes ont tout à perdre à s’y adonner, poursuit le sexologue. C’est la meilleure façon de faire une croix sur le plaisir et d’empêcher la sexualité et la relation amoureuse de progresser et de mûrir. » (source:Psychologie.com)
(Flavia Accorsi)

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*Mieux vivre sa sexualité :

Chez la femme

  • Des contractions rythmées des muscles péri-vaginaux et de l’utérus, plus ou moins nettement ressenties, accompagnent le vécu psychique de l’orgasme ;
  • D’autres parties du corps peuvent également se contracter en particulier les muscles respiratoires provoquant un cri, un gémissement.

Chez l’homme

  • L’orgasme est accompagné de l’éjaculation ;
  • L’éjaculation comporte deux phases intimement liées. Dans un premier temps, les canaux déférents, les vésicules séminales, la prostate se contractent expulsant le sperme, vers la base de l’urètre ce qui provoque une tension de cette région, cette étape est ressentie par l’homme comme un point de non retour, l’orgasme va se produire. Ensuite c’est l’expulsion du sperme, les muscles situés autour de la base de la verge et de l’anus se contractent s’accompagnant des sensations voluptueuses de l’orgasme : c’est l’éjaculation, le sperme est expulsé par le méat urétral.

Après l’orgasme

Pour l’homme et la femme c’est la période de résolution. Tous les phénomènes provoqués par l’excitation sexuelle disparaissent petit à petit, le coeur et la respiration reviennent à leur rythme normal. La tension artérielle s’abaisse. Le corps se détend. La coloration sexuelle disparaît. Les organes génitaux retrouvent leurs volumes, pour la verge on parle de détumescence. A ce stade une transpiration important peut apparaître.
L’envie de dormir ou de somnoler est forte.

C’est également pour l’homme la période réfractaire, période pendant laquelle aucune réaction sexuelle (érection en particulier) ne peut se produire. Cette période varie d’un homme à l’autre et augmente avec l’âge. Elle peut aller de 10 minutes chez un adolescent à plusieurs jours chez un homme âgé. (source:Doctissimo)

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4 réponses à “Corps humain-zones érogènes”

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