Le tourisme sexuel fait des ravages
* 02 juin: Journée Mondiale pour un Tourisme Responsable et Respectueux
Non au Tourisme Sexuel, un tourisme qui foule au pied toute dignité humaine
Le tourisme sexuel fait partie des perversions les moins avouables des sociétés libérales et « libérées »… de nombreuses associations, laïques ou confessionnelles, des organismes officiels, se sont engagées dans la lutte contre ce tourisme qui foule au pied toute dignité humaine, ne visant qu’à consommer une marchandise !
Parmi les prises de positions contre ce tourisme honteux, notons :
- L’union européenne apporte aussi sa pierre en luttant contre contre le tourisme sexuel impliquant des enfants.
- L’église Catholique qui « milite » depuis toujours pour le respect de la vie et de la dignité humaine et agit pour la promotion d’un tourisme chrétien respectueux de ces valeurs.
L’ECPAT quand à elle lutte depuis de nombreuses années contre ce fléau. L’ECPAT est un réseau international d’organisations travaillant ensemble afin d’éradiquer la prostitution enfantine, la pornographie enfantine, et le trafic d’enfants à des fins sexuelles. Elle encourage la communauté mondiale à veiller à ce que chaque enfant puisse partout bénéficier de ses droits fondamentaux, librement et à l’abri de toutes les formes d’exploitation sexuelle à des fins commerciales. L’ECPAT posséde le statut consultatif Spécial auprés du Conseil économique et social des Nations Unies- source: journee-mondiale.com
*Un site à visiter : coalition-tourisme-responsable.org
De Marrakech à Agadir, le tourisme sexuel se développe au Maroc
Des femmes, des filles, des enfants, des voilées, des homos tous prets à s’offir pour 50 Dhs et pour assouvrir les fantasmes des gros pervers et perverses
le détournement de dizaines de mineurs par un étranger n’étonne pas vraiment les habitants de Marrakech. Le tourisme sexuel se développe rapidement dans la ville ocre.
Une journaliste marocaine qui voulait enquêter sur le sujet, la police a conseillé de changer de sujet. La réputation de Marrakech était en jeu. La réputation de la ville risquait d’être éclaboussée par une affaire de pédophilie embarrassante. Le silence l’a donc emporté. Hormis quelques lignes dans de rares journaux, la presse s’est tue.
Pourtant, un homme est mort, probablement assassiné au mois de mai, deux autres sont sous les verrous, et des dizaines d’adolescents victimes de sévices sexuels ont été placés dans des établissements spécialisés.
Tout a commencé par une dénonciation à la police. Un jeune homme d’une vingtaine d’années, Imad Aït Bich, est venu raconter à la mi-mars comment un Français, Hervé L. G., agent immobilier installé à Marrakech depuis plusieurs années, attirait à son domicile des enfants d’une quinzaine d’années à qui il faisait jouer des scènes érotiques devant une caméra. C’est un certain Moustapha qui jouait les rabatteurs. Pour attirer les adolescents, tous issus du même quartier populaire, il leur offrait de menus cadeaux, un peu d’argent ou quelques friandises. Une fois gagnée leur confiance, il les amenait au domicile d’Hervé.
En avril, pendant près de deux semaines, des policiers ont surveillé le domicile du Français. Ils ont recueilli les premiers témoignages, puis sont intervenus, en flagrant délit : un garçon est chez Hervé et la caméra tourne.
La police saisit à son domicile des dizaines de milliers de photos et de courts films enregistrés sur un ordinateur. On y voit la cinquantaine d’enfants recrutés à Marrakech, mais pas seulement. A la grande surprise des enquêteurs, les séquences mettent aussi en scène des adolescents d’origine asiatique et africaine. D’où viennent les images ? L’enquête n’a pas encore permis de l’établir.
La justice a été aussi rapide que clémente à l’encontre du Français, condamné à quatre ans de prison tandis que son complice écopait de deux ans. « Ce n’est pas cher payé » , convient un enquêteur. Il est vrai qu’Hervé qui a fait appel de la décision a reconnu les faits tout en affirmant qu’il agissait seul, qu’il n’appartenait à aucun réseau organisé et que ses photos ne circulaient pas sur Internet.
Est-ce vrai ? Un témoignage le contredit. Celui d’Imad, un jeune homme de 23 ans qui a alerté la police et fourni les coordonnées des victimes. Pour reprendre l’expression d’un policier, Imad, fines lunettes et regard intelligent, était « un homme de la nuit » . Il avait fait de la prison pour escroquerie. Il connaissait bien le Français et son associé. En même temps qu’il se tournait vers la police, Imad avait contacté Le Monde et fourni par écrit des renseignements détaillés. A l’en croire, Hervé était le chef d’un réseau de pédophilie auquel appartenaient des personnalités locales et des Européens installés à Marrakech. Il avait établi une liste de neuf noms.
Que vaut son témoignage ? On ne le saura jamais. Le dimanche 22 mai, au terme d’une course poursuite dans la médina, Imad, talonné par quatre hommes qui le surveillaient, a été retrouvé pendu dans un hangar désaffecté. Pendu ou étranglé ? Un mois après le drame, la police n’a toujours pas transmis les conclusions de l’autopsie à son père, un enseignant. « Il y a eu une chasse à l’homme et mon fils a été poussé au suicide » , clame Aziz. « Imad a sans doute payé parce qu’il nous avait mis sur l’affaire de pédophilie » , ajoute un policier de Marrakech sous le couvert de l’anonymat.
DES DIZAINES D’ENFANTS
D’Imad, son père a conservé le journal qu’il tenait en prison un an auparavant. A la date du 20 septembre 2004, Imad écrivait : « J’ai rien fait de beau (…) et je me retrouve avec un tas de problèmes sur le dos mais, inch Allah, je vais tâcher de mettre au point un programme strict pour sauver ma vie. »
Pour exceptionnelle que soit l’affaire, le détournement de dizaines de mineurs par un étranger n’étonne pas vraiment les habitants de Marrakech. Le tourisme sexuel se développe rapidement dans la ville ocre.
Le tsunami de 2004 en Asie n’a fait qu’accélérer le phénomène : Marrakech a vu débarquer des habitués de la Thaïlande. « La police surveille les riads dans la vieille ville, mais elle ignore ce qui se passe dans les villas de la palmeraie louées une fortune » , lance une Française, Michèle, qui travaille dans une agence immobilière, très exigeante sur la qualité des locataires, insiste-t-elle. Les responsables municipaux sont conscients du phénomène. Le maire de la ville, Omar Jazouli, affirmait ainsi début mai : « Nous ne voulons pas que la ville devienne un rendez-vous de la débauche (…), qu’elle soit étiquetée comme une plaque tournante de la dépravation. »
Le tourisme sexuel n’est pas l’apanage de Marrakech. Une autre affaire, de bien moindre ampleur puisqu’elle implique des femmes adultes, a éclaté ces dernières semaines à Agadir. Tout est parti de cédéroms de photos pornographiques vendus dans des boutiques de la cité balnéaire. Les dizaines de filles qui posaient étaient des habitantes d’Agadir. Elles ont déclaré à la police avoir été abusées par un Belge familier de la ville, qui leur promettait mariage et vie meilleure en Europe.
Diffusées sur un site Internet, les photos, prises entre 2001 et 2004, ont été récupérées par des tiers avant d’être vendues sous le manteau. Le code pénal marocain réprimant la pornographie, même à caractère privé, douze femmes ont d’ores et déjà été condamnées à des peines de prison (jusqu’à un an). D’autres sont en fuite. D’autres encore attendent d’être fixées sur leur sort.*
source : lemonde.fr+Yabiladi
Réactions d’internautes:
*salam marouane et merci pour l’article-
eL maroc est au bord de l’abime puisqu’on en parle ds le monde , le journal reference, la thaillande va etre releguée a la deuxieme place apres le maroc
putaaaain la honte pour notre pays et pour nous
*salam,
Ca me rappelle une chose qu’a dit Nicole Kidman a propos de marrakech :
« C’est une ville tres sensuel ou je partirai bienen retraite »
(vu la reputation de sa libido incontrolable,c’est pas étonnant)
C’est sur au Maroc y’a de tout: des femmes, des filles, des enfants, des voilées, des homos tous prets à s’offir pour 50 Dhs et pour assouvrir les fantasmes des gros pervers et perverses.
* Le problème du Maroc et des marocains n’est pas la pauvreté !!! Votre problème, c’est que vous avez perdu votre religion. Vous êtes tout sauf des musulmans. Vous êtes prêt à tout pour l’argent.
Vous voulez absolument ressembler aux européens. Dailleurs, ceux ci en rigolent car vous serez toujours pour eux une poubelle dans laquelle on décharge. Prenez votre destin en main, retrouvez vos valeurs, votre religion. c’est la seule vrai direction.
*C’est dingue, un jeune homme qui a dénonnçé des actes pédophile est retrouvé pendu aprés avoir été suivie par 4 hommmes , et on enterre l’affaire.
Cette histoire montre que les autorités marocainne n’ont pas envie de lutter contre la pédophilie et la prostitution au maroc. Voir qu’elle protége ces activités.
Triste Maroc
*** Image de une Mineure sur la plage de Tanger. Juillet 2007
Tourisme sexuel? Ces mots sont bien souvent empreints d’un étrange exotisme. Comme si l’indicible, les actes les plus odieux, se passait à des dizaines de milliers de kilomètres sur des palanquins, dans de vaporeuses fumées d’opium. Nul besoin pourtant, d’avoir recours aux clichés orientalisants. Ce tourisme d’un genre bien particulier se développe massivement à deux pas de chez nous, de l’autre côte de la Méditerranée. Deux à trois heures d’avion et le tour est joué.«Certains pays asiatiques, comme la Thaïlande, deviennent de véritables pôles magnétiques pour le tourisme sexuel,» souligne Le Quotidien d’Oran… «tout cela comme si, de manière consciente ou non, la machine médiatique s’efforçait de reléguer géographiquement ces pratiques en les cantonnant à un ailleurs lointain et régulièrement cité au tableau des catastrophes et corruptions en tout genre. Et, bien entendu, pas un seul mot ou presque sur ce qui se passe au sud de la Méditerranée».Loin des stéréotypes propagés par le cinéma ou la littérature, le touriste sexuel ressemble bien souvent à Monsieur ou Madame Tout-le-Monde. Il n’est pas plus l’apanage d’un sexe que d’une classe. Combien de femmes sexagénaires sont fières d’exhiber à l’aéroport le «petit tunisien» dont elles tripotent le corps? Ce «tourisme» est banalisé.
Un jour à Cotonou, je me suis retrouvé assis dans l’aéroport à côté d’un tatoueur volubile qui faisait le tour du monde du sexe tarifé. Le tour du monde des pays pauvres s’entend. Il m’a expliqué, sans que je lui pose la moindre question, qu’en dix jours il «s’était fait» une vingtaine de filles. Celui qui se présentait comme un «chasseur de gazelles» était très «content du rapport qualité/prix offert par les Béninoises». Même si l’une des filles s’était révélée un peu décevante, Il était «globalement satisfait de la qualité de la marchandise» et allait recommander la destination à ses amis. Totalement désinhibé, il aurait très bien pu répondre aux questions du magazine 60 millions de consommateurs. Dans un bar de Cotonou, une serveuse gagne 15 euros par mois, dans ces conditions le touriste européen n’a pas de mal à se faire à grande vitesse de nouvelles amitiés.
Du Maghreb à l’Afrique de l’ouest, le tourisme sexuel s’est complètement banalisé, d’autant plus vite que l’impunité est grande. Il n’est pas l’apanage des Occidentaux. Les ressortissants des pays du Golfe font eux aussi leur «shopping» en Tunisie, au Maroc et au Sénégal. «Il faudrait être hypocrite pour affirmer ne s’être jamais trouvé dans un restaurant à la mode ou celui ou celle venu(e) du Nord offre un généreux repas à un gamin du coin…mais chut silence! Nous sommes priés de détourner les yeux et de n’en parler qu’à l’abri des murs. Quant à Marrakech…Les récits qui courent au Maroc sur les avanies que subissent des mineurs derrière les murs de certains riads cossus sont épouvantables» souligne Le quotidien d’Oran.
Au Sénégal, le tourisme sexuel est devenu une source essentielle d’argent. Dans une station balnéaire telle que Saly (à 80 kilomètres de Dakar), il est très visible. Présente elle aussi, la pédophilie se pratique beaucoup plus discrètement. La justice sénégalaise a arrêté plusieurs pédophiles occidentaux. Dans la Gambie voisine où l’Etat de droit est totalement absent, les pédophiles opèrent bien davantage à leur aise. Selon un rapport de l’UNICEF, «la Gambie est une cible de choix pour les pédophiles. Ils cherchent une destination discrète pour commettre leurs crimes en toute impunité». Ce petit pays est d’autant plus attrayant pour eux que ce qui s’y passe est très peu médiatisé.
Une autre étude de l’UNICEF montre que 70% des Gambiens qui travaillent dans le tourisme considèrent que le sexe est l’une des principales motivations des étrangers qui viennent dans le pays et que les jeunes Gambiens «trouvent très chic d’être vus avec des Blancs». Près de 100 000 touristes débarquent chaque année dans ce pays d’un million d’habitants. Il s’agit essentiellement de Britanniques, de Suédois, de Norvégiens, de Danois, de Finlandais, de Néerlandais et d’Allemands. «Dans les hôtels pour touristes de Gambie, à l’heure du petit-déjeuner, on est frappé de voir le nombre de vacanciers célibataires. Des hommes et des femmes, blancs, la cinquantaine ou la soixantaine, assis tout seuls devant leur bol de céréales», rapporte The Guardian. «On se demande qui ils ont laissé derrière eux. L’après-midi, on comprend mieux ce qu’ils attendent en retrouvant les mêmes messieurs autour de la piscine, faisant appliquer de la crème solaire sur leur dos cramoisi par des adolescentes gambiennes habillées en danseuses, l’air tout droit sorties d’un clip de la chanteuse Beyoncé. Quant aux Européennes – que l’on appelle ici des «Marie-Claire» elles sont entourées de trois ou quatre jeunes hommes à dreadlocks. C’est pourquoi une partie de la jeunesse gambienne attend avec impatience les jeudis et les vendredis, jours où les avions partis de Gattwick déversent leur contingent de vacanciers sur la «smiling coast»».
La violence symbolique du tourisme sexuel
Plus que l’âge des «proies», ce qui choque le plus les populations locales c’est la violence symbolique de cette transaction. «Cela montre que l’argent permet de tout acheter dans l’impunité la plus totale» s’emporte Abdou, un habitant de Saly. Certains gigolos ont fait des fortunes considérables grâce aux Européennes. Ils exhibent fièrement les signes extérieurs de leur richesse. «J’ai trois maisons. La première, c’est une Allemande qui me l’a offerte. La seconde, c’est une Britannique. La troisième, c’est une Suissesse» me déclarait fièrement l’un d’entre eux. Guère difficiles à rencontrer, ils déambulent sur les plages en short et torse nu. Quand ils ne font pas des pompes, ils passent de la pommade -de la crème solaire- sur le dos des Européennes. Leur succès économique fait grincer bien des dents.
Depuis que le business du sexe a pris son essor à Saly, le prix de l’immobilier s’est envolé. Du coup, les autres habitants de la région ont de plus en plus de mal à se loger, notamment les pêcheurs. Traditionnellement, cette région côtière vivait de la pêche, or les eaux de la région sont de moins en moins poissonneuses. Du coup, les «hommes de la mer» ont de plus en plus de mal à faire vivre leurs familles, malgré les risques qu’ils prennent. L’étalage de l’argent facile des gigolos les irrite d’autant plus.
Dans les boîtes de nuit de la région, les chasseurs de sexe se croient tout permis. Même si une fille est déjà accompagnée, ils lui font des propositions. Si son entourage se révolte, ils deviennent agressifs, sûrs de leur bon droit. Allant jusqu’à dire qu’ils peuvent tout se permettre parce qu’ils travaillent pour des ambassades occidentales. Même si c’est le plus souvent totalement faux. Un argument révélateur d’un état d’esprit et d’un sentiment de toute puissance. «A cause du tourisme sexuel, la haine des Occidentaux gagne du terrain. Des campagnes de presse de plus en plus violentes se développent» souligne Aicha, une habitante de Saly. En terre musulmane, l’étalage de sexe tarifé choque les populations et fait le jeu des islamistes les plus radicaux. Cette arrogance est d’autant plus dangereuse que nombre d’Occidentaux ont décidé de vivre une grande partie de l’année dans ces «paradis ensoleillés». Au Maroc, en Tunisie et au Sénégal, des dizaines de milliers de Français ont pris leur retraite. Il serait regrettable qu’ils fassent les frais des ressentiments populaires.
«Le pire, dans l’affaire, avertit l’écrivain algérien Akram Belkaïd, c’est que les peuples notent et enregistrent en silence. Fausse résignation qui, un jour, pourrait se transformer en vengeance physique.» (Slate.fr-30.10.09.)
**Le Maroc, une terre d’élection pour le tourisme sexuel
Le Maroc est depuis plus d’une dizaine d’années déjà, une terre d’élection pour le tourisme sexuel. Certaines villes comme Marrakech, Casablanca, Tanger ou Agadir sont un eldorado pour les touristes sexuels et pédophiles. Mais l’ampleur de ce fléau est bien plus grande : beaucoup de marocaines prostituées s’envolent vers les riches pays du Golf pour exercer leur métier. Quelle est l’histoire du tourisme sexuel marocain ? Quels sont les principaux bénéficiaires ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Découvrons le Maroc de l’ombre.
L’Afrique du Nord en général, mais en particulier le Maroc, est une destination incontournable pour quiconque désire passer une nuit à l’orientale, en compagnie d’une de ses nombreuses prostituées. Le tourisme sexuel est né à l’époque coloniale. En effet dans les années 1930 et 40, lorsqu’elle avait le statut de ville internationale, Tanger était connue pour être une destination très prisée par les français et les espagnoles. Au lendemain de l’indépendance du Maroc, et à partir des années 60, ce sont surtout les touristes sexuels espagnols qui continuent de fréquenter Tanger. Ces touristes traversaient le Détroit pour venir s’offrir les charmes d’une population parfois très jeune (certaines filles ont à peine 10 ans !). Mais, à l’époque, ce phénomène restait marginal, et était perçu comme un véritable tabou. Il faudra attendre les années 70 et surtout, les années 80 pour qu’il prenne de l’ampleur. Marrakech, Casablanca et Agadir deviennent les pôles d’attraction préférés des allemands, français et scandinaves.
Il est vrai que c’est pendant les années 1980 que la mauvaise réputation des Marocaines s’est établie. Mais la réputation des Marocaines ne se répand pas qu’en Europe. Les Moyen-orientaux, qui avaient pour coutume de faire débauche au Liban et en Egypte, se sont détournés de ces régions secouées par la guerre civile libanaise et celle d’octobre 1973 pour se diriger vers le Maroc, au climat politique relativement stable, mais en pleine crise économique et à la veille du Plan d’ajustement structurel. Dans ce contexte rigide, les pétrodollars ont représenté une « bouée de sauvetage » pour le royaume, qui a donc gracieusement ouvert ses portes aux Saoudiens et aux koweïtiens les plus vicelards. “Le tapis rouge a été déroulé pour ces Moyen-orientaux qui payaient nos fonctionnaires. Des pères se sont transformés en maquereaux et certaines femmes ont offert leur ‘savoir-faire’. C’est ainsi que de nombreuses familles pauvres se sont enrichies avec ‘Flouss Sa3oud’”, témoigne Harakat.
Le temps a fait que beaucoup parmi ces touristes du Golfe, s’installent de façon définitive au Maroc, où ils fondent des familles avec femmes et enfants. Au début des années 90, après l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, des jeunes Algériens débarquent par milliers pour épancher leurs frustrations dans les bordels miteux de certaines villes du moyen Atlas comme Azrou, Imouzzar, El Hajeb et Khénifra.
Les Algériens cessent de venir au Maroc à partir 1994, mais une autre forme de tourisme sexuel né. Malgré le fait que Marrakech, Casablanca et Agadir restent de véritables paradis sexuels, beaucoup de prostituées marocaines migrent vers les pays du Golf pour exercer leur métier, le plus souvent dans le luxe.
Meriem a 27 ans et est consultante dans le secteur des télécoms à Dubaï, elle a souvent dû faire face aux préjugés, liés à son origine. « Ah, vous êtes Marocaine ? Vous savez ce que l’on dit sur vos femmes, elles sont belles mais très légères » . Malheureusement une remarque pareille reste assez polie par rapport à ce qu’elle entend quotidiennement depuis qu’elle vit aux Emirats arabes unis. Un nombre impressionnant de Khalijis ne se barricadent pas d’autant de politesses: pour certains, les Marocaines sont toutes des prostituées… alors que ce sont bien souvent les premiers clients.
Hélas confrontées à un choix crucial, les autorités marocaines hésitent entre un verrouillage sécuritaire qui peut avoir pour conséquence la déroute des touristes, ou une attitude passive avec le risque de laisser la situation s’envenimer et se dégrader. Néanmoins, plusieurs associations ont vu le jour pour lutter contre le tourisme sexuel et la pédophilie. Parmi elles, l’association Touche pas à mon enfant, dirigée par Najat Anwar, est l’une des plus actives en matière de lutte contre la pédophilie. Il y’a quelques années, elle a été rejointe par l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH). Cependant, malgré les efforts de l’administration, la création en 1994 d’une police touristique, le jugement depuis 2001 pour des affaires de pédophilie et de prostitution de plus d’une centaine de touristes vacanciers ou de retraités occidentaux installés au Maroc, nous avons encore un long chemin à parcourir pour pouvoir désherber ce phénomène.*excepmag.com-avril 2012*
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**vidéos: tourisme sexuel au Maroc -reportage italien
*France-24: Maroc : Dans l’enfer du tourisme sexuel
*Les réseaux israëliens en France et au Maroc
**Lettonie : le scandaleux tourisme sexuel des européens
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***vidéo:
مشاهد من فيلم يروج لسياحة الجنسية في المغرب
Un feuilleton saoudien dépeint le Maroc comme une destination pour le tourisme sexuel
Les Marocains en furie
Un feuilleton saoudien nourrit actuellement, une large polémique au Maroc. L’objet de la discorde: l’épisode numéro 14 de cette série qui met en scène deux Saoudiens qui se sont rendus à Marrakech en quête de « bonne chair » pour assouvir leurs désirs. Les Marocains sont plus qu’indignés. Pour eux, c’est une atteinte à leur dignité.
Les Marocains ne décolèrent pas. Sur les réseaux sociaux, on ne peut que constater cette furie qui se manifeste à travers des post au langage cru. « C’est une véritable atteinte à la femme et à la famille marocaine », pouvait-on lire dans les commentaires des gens qui ont pu garder leur calme.
Le feuilleton saoudien « Chirchat » a exploité à l’excès un cliché des plus préjudiciables : le tourisme sexuel. Dans cet épisode, deux Saoudiens se rendent à Marrakech pour répondre à leurs pulsions primaires. Ils y rencontrent un homme d’un certain âge, qui répond à toutes leurs requêtes quasi-instantanément. Des jeunes filles marocaines sont ensuite exposées aux regards vicieux des deux touristes. Elles sont alignées comme une vulgaire marchandise.
La scène a choqué et les Marocains se sont pris aux responsables du centre marocain du cinéma. C’est cet organisme étatique qui est chargé de délivrer les autorisations qui permettent aux équipes de tournage de filmer.*algerie-focus / mardi 05 mai 2018
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******Hammamet, Marrakech et le tourisme sexuel …
J‘ai longtemps hésité avant de m’atteler à cette chronique. Le sujet est loin d’être simple mais de nombreuses discussions avec des amis maghrébins me convainquent de l’aborder. Tout part de la polémique à propos de Frédéric Mitterrand, accusé comme chacun le sait, d’avoir célébré le tourisme sexuel dans l’un de ses livres. Je n’entends pas le juger ni me mêler du débat à propos des appels à sa démission. Je pense simplement que l’on ne peut se réfugier derrière l’excuse de la littérature, du « moment littéraire » selon l’expression de l’intéressé, pour s’absoudre et balayer les indignations, qu’elles soient sincères ou dictées par le calcul politicien. En réalité, ce qui m’importe, c’est que tout au long de l’affaire, il a souvent été question d’amours tarifiées, de relations charnelles avec mineurs (en écho avec l’arrestation de Polanski) mais aussi de certains pays asiatiques, comme la Thaïlande, devenus de véritables pôles magnétiques pour le tourisme sexuel. Tout cela, comme si, de manière consciente ou non, la machine médiatique s’efforçait de reléguer géographiquement ces pratiques en les cantonnant à un ailleurs lointain et régulièrement cité au tableau des catastrophes et corruptions en tous genres. Et, bien entendu, pas un seul mot ou presque sur ce qui se passe au sud de la Méditerranée. Voilà un sujet interdit, abordé de temps à autre par le cinéma ou la littérature, mais que les rédactions, à commencer par celles des médias lourds, préfèrent éluder et je ne parle même pas des Etats-majors politiques. Sur cette question règne une pestilentielle omerta car la réalité, c’est que des villes en Tunisie et au Maroc sont devenues de véritables paradis pour touristes sexuels quand il ne s’agit pas de pédophiles. Petite mise au point préalable : remisons nos fiertés, évitons la surenchère nationaliste et commençons par reconnaître que si l’Algérie est plus ou moins épargnée, c’est d’abord parce que le tourisme pourvoyeur de devises n’y règne pas en maître absolu (ce qui se passe aux alentours des grands hôtels de la capitale et de ses environs relativise toutefois la thèse de l’exception algérienne sur ce sujet). Deux villes sont en tête de liste du tableau du déshonneur : Hammamet et Marrakech. Prenons la première. Il faudrait être aveugle pour ignorer le spectacle de ces plages où, sur les pas d’André Gide, des salopards bedonnants à la peau cramoisie prennent le soleil en compagnie de jeunes gens du crû dont certains sont de toute évidence des mineurs. Il faudrait être hypocrite pour affirmer ne s’être jamais retrouvé dans un restaurant à la mode où celui ou celle venus du nord offrent un généreux repas à un gamin du coin… Mais chut, silence. Nous sommes priés de détourner les yeux et de n’en parler qu’à l’abri des murs.
Quant à Marrakech… Les récits qui courent au Maroc sur les avanies que subissent des mineurs derrière les murs de certains riads cossus sont épouvantables. De temps à autre, les turpitudes d’un étranger, pas nécessairement un européen car des ressortissants du Golfe sont eux aussi à blâmer, finissent par être connues. Le concerné, qu’il soit artiste, diplomate (hé oui !) ou hommes d’affaires finit par être expulsé mais, la réalité souterraine demeure inchangée.
Sur le terrain, les associations de prévention font un travail remarquable. Au Maroc, des bénévoles tentent ainsi vaille que vaille d’arracher des mineurs à la triste condition de travailleur, saisonnier ou non, du sexe. Dans les deux pays, la prévention contre le sida n’est plus un tabou, c’est même devenu une urgence. Les autorités quant à elles, tentent de préserver les apparences et rechignent à effrayer le touriste. Jusqu’à présent, ni la Tunisie ni le Maroc n’ont cherché à émettre de signal en faisant un exemple. Simple question : jusqu’à quand ?
Le pire dans l’affaire, c’est que les peuples notent et enregistrent en silence. Fausse résignation qui pourrait bien se transformer un jour en vengeance physique. De l’étranger, de celui qui vient du Nord ou du lointain Levant, ils retiennent le comportement inconvenant, l’arrogance du fortuné, le crime du pervers. Année après année, ce dernier se sent en confiance, intouchable et impuni. Pire, il n’est que rarement stigmatisé dans son propre pays. Pourquoi donc cesserait-il ses agissements ?
D’où vient ce silence au nord de la Méditerranée ? Evoquer le tourisme sexuel qui s’y développe, c’est prendre des risques à commencer par fâcher les autorités locales. Or, nombreux sont ceux qui pourraient dénoncer cette situation mais leur problème, leur fil à la patte, est qu’ils ont fait du Maghreb un lieu de villégiature. Bien entendu, ils n’ont absolument, mais absolument rien à voir avec ceux qui y brisent des corps et des âmes, j’entends par là les adeptes du tourisme sexuel, mais ils n’ont pas envie non plus de se voir interdire le paradis.
Comme Frédéric Mitterrand, ils y ont parfois des maisons ou des intérêts économiques. Et comme lui, ils prétendent que rien ne vaut l’action silencieuse car elle serait la seule susceptible de faire infléchir l’ordre des choses. Je ne crois pas à ce discours. Il pue l’égoïsme et la lâcheté.
Chaque été à Hammamet, pratiquement toute l’année à Marrakech, des drames terribles ont lieu, la raison du plus riche étant la plus forte. C’est tout simplement inacceptable.(Le Quotidien d’Oran-16.10.09.)
Le rapport choc sur la prostitution dans le monde
Pour la première fois, un rapport fait le point sur la prostitution dans le monde et les faits sont dramatiques : 40 à 42 millions de personnes se prostitueraient. Derrière ce drame humain qui concerne souvent des jeunes filles mineures, la Fondation Scelles révèle les nouvelles méthodes de recrutement des proxénètes et dénonce la « société de la prostitution » qui se développe autour des grands évènements sportifs notamment.
La Fondation Scelles est bien décidée à sortir la prostitution et le proxénétisme de l’anonymat. Avec le tout premier Rapport mondial sur l’exploitation sexuelle, sorti le 10 janvier, la fondation, dirigée par Yves Charpenel, avocat général à la chambre criminelle de la Cour de Cassation, entend faire la lumière sur ce fait de société de grande ampleur.
40 à 42 millions de personnes se prostituent dans le monde
Ce rapport « n’a d’autre ambition que de montrer la réalité de l’exploitation sexuelle commerciale aujourd’hui, ses dangers, sa complexité, ses enjeux » selon le préambule des auteurs. Cette réalité, la Fondation l’étaye au cours de ce panorama, par de nombreux chiffres.
Dans le monde, entre 40 et 42 millions de personnes se prostituent, soit 0,6% de la population mondiale. 75% de ces personnes ont entre 13 et 25 ans et 90% d’entre elles dépendent d’un proxénète. Les femmes et fillettes représentent 80% du nombre total de personnes qui se prostituent.
En Europe occidentale, les femmes issues de l’immigration sont représentées en majorité. Elles seraient 1 à 2 millions. En France, 30 réseaux sont démantelés chaque année.
Les Jeux Olympiques attirent la prostitution
Le rapport met également en lumière le rôle des grands évènements sportifs mondiaux dans le développement de la prostitution. En 2010, lors des Jeux Olympiques de Vancouver et de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud, les autorités des deux pays ont remarqué une nette augmentation du phénomène autour des sites de compétition. Les auteurs pointent du doigt la Coupe du monde de football de 2010. A cette occasion, les autorités ont recensé 40 000 prostituées supplémentaires.
Recrutement par les réseaux sociaux
Un phénomène, en augmentation, montre également son étonnante ampleur, le recrutement par internet. Les proxénètes utilisent désormais la Toile, librement, afin de dénicher leurs futures proies. Hommes ou femmes, ils sont, la plupart du temps, recrutés par les réseaux sociaux ou les sites de discussions en ligne. Les proxénètes les appâtent en leur promettant de jolies carrières de mannequins. Finalement, une fois dans leurs griffes, les apprentis prostitués acceptent contre une « protection » de partager, à parts égales, leurs bénéfices avec leurs proxénètes.
Récemment, deux hommes, de 20 et 34 ans, ont été arrêtés en Indonésie. Ils utilisaient Facebook et Yahoo Messenger pour trouver leurs futures recrues.*JolPress-25/01/2012
Le tourisme sexuel, une réalité au Québec et surtout à Montréal
Le tourisme sexuel constitue une réalité au Québec et surtout à Montréal, s’inquiète, dans une récente étude, le Conseil du Statut de la Femme. Montréal est-telle devenue la Babylone des Américains en quête de plaisir à bon marché?
On le sait, comme chante Jean-Pierre Ferland, Montréal est une femme. Elle n’est peut-être pas la plus belle ni la plus grande mais elle est certainement jolie, chaleureuse et tellement charmante avec son accent français et sa joie de vivre.
Mais quel genre de femme est-elle vraiment? Sympathique, chaleureuse, un peu libertine et si peu dispendieuse…. Montréal serait-elle devenu une femme facile, prête à s’ouvrir sur le monde pour une poignée de billets verts?
« Bien que ce phénomène soit peu documenté, de plus en plus de sources indiquent que le tourisme sexuel constitue également une réalité au Québec », peut on lire dans une étude du Conseil du Statut de la Femme du Québec (CSLF) publiée il y a quelques semaines. « Montréal, parfois appelée la Bangkok de l’Ouest, est considérée par plusieurs comme la capitale canadienne de la prostitution. »
Selon Ginette Plamondon, auteure de l’étude du CSLF, notre taux de change avantageux et nos lois tolérantes envers le travail du sexe (La sollicitation, les bordels et le proxénétisme sont interdits mais la prostitution en tant que telle est légale) attire de plus en plus les touristes à la recherche de quelques heures dans les bras d’une jolie french girl. « Les Américains disent que Montréal et le Québec sont des endroits où la prostitution est facile à obtenir et où ils obtiennent un bon rapport qualité/prix. »
Dave, un Américain de Phoenix qui se prétend Liberated Chrisitans, est le fondateur du site web sexwork.com qui fait la promotion d’une sexualité polygame et responsable. Sur son site, différentes villes et leurs services… particuliers sont critiqués, comme s’il s’agissait de films, de restaurants ou de bouteilles de vin. « Le Canada est comme l’Asie, l’Europe et… le reste du monde finalement! Il n’y a qu’aux États-Unis où la prostitution est un crime aussi important et où les policiers gaspillent autant de temps et de ressources pour un crime moral sans victime. »
Dave confirme que les Américains à la recherche de prostitution apprécient la proximité de Montréal, son taux de change favorable et sa législation plus permissive. « Mais je ne crois pas que cette réputation dépasse le cercle des gens qui, comme moi, se tiennent activement informées des différentes options de la prostitution mondiale. »
Dave insiste que son site ne s’adresse qu’aux adultes consentants qui désirent échanger de l’argent contre un peu de temps avec d’autres adultes consentants. Pour cette raison, il dit ne s’intéresser qu’aux agences d’escortes et aux salons de massage et d’être opposé à la prostitution de rue. Son site contient les coordonnées de différentes escortes montréalaises, mais aussi celles des musées, des restaurants et du jardin botanique!
« Un autre avantage des travailleuses du sexe au Canada est qu’elles sont des personnes très éduquées, souvent universitaires ou étudiantes, avec qui j’ai une plus grande compatibilité intellectuelle qu’avec une thaïlandaise qui a quitté l’école en sixième année pour aider sa famille à cultiver la terre. Habituellement les canadiennes choisissent cette occupation parce que ça leur plaît, pas par désespoir économique comme c’est le cas en Asie. »
Pas si vite! C’est de moins en moins le cas selon Ginette Plamondon du Conseil du Statut de la Femme. Derrière l’image idéaliste de Montréal (ville ouverte) qu’ont les Américains comme Dave il y a une réalité plus troublante. « La prostitution est rarement un choix volontaire et éclairé, constate Mme Plamondon. Dans certains milieux, peut-être, mais on nous a surtout parlé de personnes prises dans un cercle vicieux de drogues, de pimps et de violence. »
Encore plus inquiétantes sont les informations recueillies par Mme Plamondon qui confirmeraient que des réseaux qui font le trafic de femmes à des fins de prostitution seraient solidement implantés à Montréal. Ces réseaux recruteraient des jeunes filles d’Asie ou d’Europe de l’Est en leur promettant du travail puis, après les avoir aidé à entrer clandestinement au Canada, confisqueraient leurs passeports et les forceraient à se prostituer pour rembourser leur « dette ».
« On ne sait pas dans quelle mesure le trafic sexuel est présent à Montréal, explique Diane Lavallée, présidente du CSLF, mais on lève tranquillement le voile sur ce monde-là. La population québécoise n’avait pas l’impression qu’il y avait du trafic derrière la prostitution. On découvre que oui. »
Claire Thiboutot, directrice du centre d’entraide pour prostituées de Montréal STELLA est un peu surprise par cette affirmation du Conseil. « Je ne dis pas que ça n’existe pas, mais je ne comprends pas cette espèce de panique dans le rapport du Conseil. Nous avons entre 3500 et 4000 contacts par année avec les prostituées et on entend beaucoup de choses. À notre connaissance il n’y a pas eu d’augmentation fulgurante du trafic à Montréal. Nous avons développé des contacts avec des groupes de femmes immigrantes qui pourraient voir ou entendre des choses et jusqu’à présent on ne nous a toujours pas référé personne. »
Comme les prostituées travaillent dans une énorme zone grise où il y a peu ou pas de réglementation, il est presque impossible d’évaluer avec justesse l’ampleur de l’industrie au Québec, et encore moins de savoir dans quelles conditions travaillent les prostituées. L’étude du CSLF cite différentes sources policières et communautaires qui avancent toute sortes de chiffres allant de 90 (?) à 5000 travailleurs et travailleuses du sexe au Québec, en grande majorité des femmes. Comme les données les plus fiables datent des années 80 et 90, il est très difficile de savoir si le phénomène prend de l’ampleur.
Montréal, capitale nord-américaine du tourisme sexuel? « Ce n’est plus vrai aujourd’hui, pense la porte-parole de STELLA. C’était vrai à l’époque de la prohibition, de Lili St-Cyr et des maisons closes.. »
Dave de Phoenix est d’accord. « La principale attraction de Montréal est la chaleur et l’attitude des canadiennes-françaises. » Ceci dit, il ne croit pas que la prostitution soit plus facilement disponible à Montréal qu’à Toronto, Victoria ou Vancouver. « Personnellement je préfère la banlieue de Toronto, comme Mississauga. »
Ouch! Moins hot que Mississaugua, ça c’est toute une réputation…*source: voir.ca-20 juin 2002
**Tourisme sexuel: deux ans avec sursis requis contre un touriste belge
Le parquet de Bruxelles a requis mardi une peine de deux ans de prison avec sursis à l’encontre d’un ancien journaliste belge poursuivi pour des faits de tourisme sexuel au Maroc, écartant la prévention la plus grave de « viol sur mineure de moins de 14 ans ».
Huit ans après des faits qui avaient choqué en Belgique et au Maroc, le procureur s’est dit « pas opposé à une mesure de faveur » –une peine de deux ans de prison associée à un sursis total– à l’égard de Philippe Servaty, un ancien journaliste économique du quotidien belge Le Soir.
« L’important, c’est que les femmes (marocaines) soient rétablies dans leur dignité et que leur statut de victime soit reconnue », a estimé le procureur devant le tribunal correctionnel de Bruxelles.
Philippe Servaty, 48 ans, était jugé pour « débauche ou prostitution de mineur », « viol sur mineur de moins de 14 ans », « diffusion d’images pornographiques présentant des mineurs », « traitement dégradant » et « exposition et distribution d’images pornographiques ».
Mais le procureur a estimé que le dossier ne permettait pas d’établir que Samira, l’une des jeunes femmes photographiées dans des positions sexuelles « dégradantes » par l’accusé était âgée de moins de 14 ans au moment des faits, ce qui écarte la prévention de viol.
Il a donc recommandé que les faits envers Samira soient considérés par le tribunal comme des « attentats à la pudeur », moins sévèrement punis en droit belge.
Le parquet a également relevé que l’ancien journaliste, qui a reconnu avoir accosté de nombreuses jeunes filles lors de séjours à Agadir (sud du Maroc) de 2001 à 2005 pour les ramener dans un studio, avait sans doute profité de leur détresse économique, voire les avaient « dupées », mais qu’il n’avait pas exercé de contrainte pour les forcer à des rapports sexuels ou pour les photographier.
L’accusation a surtout fustigé la diffusion sur internet, sans leur consentement, de ces photos, qui se sont ensuite retrouvées sur des DVD vendus à Agadir.
« Ce fut une catastrophe et un drame humain pour les victimes », dont certaines ont été répudiées ou ont dû faire de la prison pour « débauche », a relevé le procureur.
Mais l’accusé, qui ne conteste pas avoir diffusé ces photos, a lui aussi, après l’éclatement de l’affaire en 2005, été renvoyé de son journal et menacé de mort, selon le parquet, qui y voit une forme de sanction déjà lourde.
« Je reconnais mes agissements exhibitionnistes méprisables, mais le viol, ça je ne reconnaîtrai jamais », a déclaré M. Servaty, dont l’avocat a plaidé pour une simple « reconnaissance de culpabilité » pour la diffusion des photos, sans peine associée.*AFP-08/01/2013
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*Tourisme sexuel : 12 propositions pour aller plus loin.(UNICEF)
Un groupe de travail, composé de médecins, juristes, Unicef France, ONG, professionnels du tourisme…, ont élaboré un rapport intitulé, la lutte contre le tourisme sexuel impliquant les enfants.
Ce rapport, remis au gouvernement le 9 septembre 2004, souligne les « progrès » depuis les années 90 dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants mais également les effets qui doivent être poursuivis dans ce domaine.
Le document dresse douze propositions pour lutter contre le tourisme sexuel, notamment : sensibiliser les voyageurs, communiquer sur le respect des droits de l’enfant, poursuivre pénalement les touristes sexuels.
La lutte contre le tourisme sexuel impliquant les enfants s’est imposée comme une préoccupation mondiale à partir des années 90. Ainsi, en 1996 et pour la première fois, à l’initiative d’ ECPAT (End Child Prostitution And Trafficking) et de l’Unicef, 122 gouvernements se sont rassemblés à Stockholm pour débattre de l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales et s’engager à agir contre ce phénomène. Un second Congrès mondial a été organisé à Yokohama (Japon), en 2001, avec la participation active de l’Unicef qui a présenté à cette occasion une enquête sur l’exploitation sexuelle des enfants, intitulée : A qui profite le crime ?
Pour lutter contre le flux de pédophiles et de touristes qui se rendent à l’étranger pour exploiter sexuellement les enfants, il importe que les pays adoptent des lois pénales et appliquent le principe d’extraterritorialité, un dispositif face auquel une personne susceptible de pédophilie à l’étranger peut être mise en accusation devant un tribunal national
C’est le cas de la France où, en octobre 2000, un premier procès contre le tourisme sexuel a eu lieu grâce à l’Unicef France qui s’ est porté partie civile devant la Cour d’Assises de Paris. A ce procès, un ressortissant français a été condamné à 7ans de prison pour viol sur une jeune fille thaïlandaise de moins de 15 ans. Les faits remontaient à février 1994 en Thaïlande.
Chaque année, 600 millions de touristes se rendent à l’étranger parmi lesquels certains s’adonnent au tourisme sexuel. Cette pratique est aujourd’hui considérée comme le troisième commerce illégal dans le monde, après la drogue et les armes. Véritable fléau, le tourisme sexuel se développe à un rythme inquiétant, particulièrement dans les pays pauvres où il entraîne dans la prostitution des centaines de milliers d’êtres humains, dont une part non négligeable d’enfants.
Selon les données recueillies par l’Unicef sur les terrains d’intervention, trois millions d’enfants d’Asie, d’Afrique, d’Europe centrale, d’Amérique latine , sont victimes de « touristes sexuels » en provenance des pays riches d’Europe et d’Amérique du Nord, du Japon ou de l’Australie.(Unicef-09.09.09.)
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