au bord de la crise… de rire !
Corinne Cosseron utilise le yoga du rire, la sophrologie ludique, le théâtre interactif, l’intervention de clowns pour animer des ateliers en entreprises. Au sortir, les salariés ont, selon elle, «plus de pêche, ils font preuve de plus de créativité».
Des consultants sont missionnés pour apporter un peu d’humour dans le monde du travail. Dans le contexte de crise actuel, les salariés en redemandent.
C’est un monsieur qui se tient placidement derrière un pupitre. Il porte un costume-cravate, les cheveux impeccablement peignés. Ce spécialiste du changement entame un exposé monocorde puis tout à coup le ton change, les mains s’agitent. C’est souvent par une imposture que se lance Serge Grudzinski. Cet ancien polytechnicien, qui a fondé «Humour consulting group», intervient à l’occasion de séminaires, d’assemblées générales ou de conventions, proposant des séquences récréatives. «C’est le grand comique qui rapproche les gens en les touchant au cœur», affirme Serge Grudzinski. Pour être au plus juste, il établit au préalable un diagnostic dans les entreprises, décryptant les problématiques propres à chaque client.
** «Générer une dynamique de groupe»
L’humour a surtout une fonction fédérative. «Mon rôle, c’est de générer une dynamique de groupe, résume Clémentine Dune, responsable de Cœur de rire. Le rire dégage une énergie douce qui libère la parole, permet de retrouver le contact de l’autre et restaure un climat de confiance». Dans les ateliers qu’elle anime, le PDG est à égalité avec ses salariés. Fondatrice de l’Ecole nationale du rire, Corinne Cosseron est récemment intervenue dans une société informatique nantaise qui dispose de correspondants dans chaque région. Rassemblés pour l’occasion, ceux-ci se sont prêtés au(x) jeu(x) pendant une journée. «Ils m’ont confié avoir l’impression de se connaître comme s’ils étaient partis huit jours ensemble», raconte-t-elle. Ses armes : le yoga du rire, la sophrologie ludique, le théâtre interactif, l’intervention de clowns, etc. Elle propose par exemple un atelier de caricatures, exposées ensuite dans le hall d’entrée. A charge ensuite aux modèles de se reconnaître… Par le yoga du rire, elle allonge les salariés et ordonne un fou rire général. «Une fois les tensions déchargées, je mets en place leur respiration abdominale», explique-t-elle. L’effet de ce rire salvateur durerait entre un et trois mois. «Ils ont plus de pêche, font preuve de plus de créativité», assure-t-elle.
** «Je suis un thérapeute»
Dans ce contexte de crise, l’humour constitue un bol d’air, une parenthèse heureuse dans un quotidien qui ne l’est pas. «On rit beaucoup moins actuellement», note avec regret Clémentine Dune. «Ces derniers mois, j’ai eu beaucoup de demandes. Les entreprises ont envie de se changer les idées», raconte Corinne Cosseron. «Nous ne sommes cependant pas des magiciens, prévient-elle. Nous faisons en sorte qu’ils évacuent leur stress mais nous ne réglons en rien leurs problèmes». Cette consultante refuse d’intervenir pour faire avaliser la mise en œuvre d’un plan social.
Serge Grudzinski a beaucoup de clients dans l’immobilier ou la finance. Des secteurs où ce n’est pas imagine-t-on la franche rigolade. Grâce à un spectacle conçu pour répondre au cas de chacun, il s’emploie à dédramatiser la situation et faire rejaillir l’enthousiasme disparu. «Je suis un thérapeute», tranche-t-il. Il est récemment intervenu dans une société spécialisée dans l’informatique. Un plan social venait d’être dévoilé. «Avant la convention, direction et syndicats menaçaient de se taper dessus. Après une heure et demie de show, ils ont porté le directeur général en triomphe, comme un chef de tribu africaine». (Le Figaro- 20.05.09.)
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* Concours international de grimaces
C’est samedi prochain, le 19 septembre, que se tient à Egremont, en Angleterre, le concours international de grimaces. Des participants du monde entier se rassemblent dans ce petit village de Cumbria pour exécuter leurs plus belles contorsions faciales. Les mimiques les plus grotesques sont utilisées pour impressionner les juges. La compétition est féroce; les langues tirées et les joues gonflées n’ont aucune chance. Le village d’Egremont organise ce concours depuis la fin du XIIIe siècle. À l’époque, les participants faisaient leurs grimaces après avoir mordu dans une pomme sure. Tommy Mattinson, champion en titre et 10 fois vainqueur, n’a même pas besoin de la pomme pour l’emporter haut la main…(La Presse-15.09.09.)
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**Le sens de l’humour améliore l’espérance de vie
Cette capacité diminuerait la mortalité de 20%,dant sept ans, selon une étude auprès de 53.000 Norvégiens, suivis pendant 7 ans.
«S’il n’est pas permis de vivre très vieux, qu’on nous laisse au moins naître plus tôt», disait Pierre Dac. Est-ce son sens de l’humour qui a permis au maître du non-sens d’atteindre l’âge respectable de 81 ans? Possible, si l’on en croit une vaste étude récemment publiée dans l’International Journal of Psychiatry in Medicine. Au terme d’un suivi de sept ans d’une cohorte de 53.500 individus, Sven Svebak et ses collègues de l’université des sciences et technologies de Norvège concluent que cette capacité est associée à une réduction de la mortalité d’au moins 20%. «Nos résultats confortent l’idée que le sens de l’humour peut prolonger la durée de vie. Son effet est positif sur la santé mentale et la vie sociale même après la retraite, bien que le bénéfice sur l’espérance de vie n’ait pas été observé après 65 ans, précise Sven Svebak. À partir de là, la prédisposition génétique et les facteurs biologiques du vieillissement deviennent de plus en plus importants.»
Le chercheur norvégien peut être considéré comme une référence dans ce domaine très pointu. Dès 1974, il a mis au point un questionnaire pour évaluer la sensibilité d’un individu à l’humour. Plus récemment, il a démontré que les insuffisants rénaux chroniques dotés d’un bon sens de l’humour avaient un meilleur taux de survie à deux ans que ceux qui en étaient dépourvus. Cette fois, Sven Svebak s’est intéressé à une vaste population d’individus, issus du groupe «Hunt 2» (constitué au total de 66.000 adultes de plus de 20 ans résidant dans le comté de Nord-Trondelag, au centre de la Norvège). Le sens de l’humour des 53.500 participants a été mesuré par un test avec trois questions estimant la capacité à comprendre et à penser d’une façon humoristique.
Un humour «amical»
C’est un humour «amical», c’est-à-dire ni conflictuel ni insultant, qui est ici étudié, précisent les chercheurs. Ils rappellent aussi que cette aptitude est distincte du rire. «L’humour n’a pas besoin d’être extériorisé. (…) Un pétillement dans le regard peut suffire», insiste Sven Svebak. Dans son groupe d’étude, il observe d’abord que des effets favorables du sens de l’humour sur l’espérance de vie sont présents chez les sujets se considérant en bonne santé et chez ceux qui jugent leur santé précaire, en tout cas jusqu’à 65 ans. Surtout, en répartissant les individus en deux groupes selon leur score au test d’humour, le chercheur constate une différence de mortalité de 20%, indépendamment d’autres facteurs de risque. Un projet débuté aux États-Unis dans les années 1920 avec 1 200 enfants surdoués (QI à 135) avait conclu que ceux dotés d’un solide sens de l’humour avaient plus de chances d’être en vie à 80 ans. Le travail des Norvégiens va dans le même sens, avec un échantillon beaucoup plus représentatif. La nouvelle est d’autant plus réjouissante que, selon Sven Svebak, le sens de l’humour «peut s’apprendre et s’améliorer avec de la pratique». (Le Figaro-05.07.2010.)
Well, all things considered…
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