secrets pour optimiser ses clichés
*Des tirages photo réussis à tous les coups
Un spécialiste nous confie ses secrets pour optimiser ses clichés avant de les imprimer.
Parmi la quantité de photos qu’on prend en différentes occasions, il s’en trouve forcément une qui mérite mieux que d’être oubliée sur un disque dur ou une clé USB. Tirage grand format, album personnel:Dominique Llorens, photographe professionnel et formateur (jeveuxetrephotographe.com), organise des stages d’initiation et de perfectionnement à la retouche d’image. Il explique comment optimiser un cliché avant de l’imprimer.
CLASSER
Pour retrouver facilement les photos, il faut d’abord les classer à l’aide d’un logiciel comme iPhoto, installé en standard sur Mac, Windows Photo Gallery fourni avec Windows ou, mieux, Picasa (à télécharger sur picasa.google.fr). On peut alors importer dans une seule base de données tous ses clichés, qu’ils proviennent d’un ordinateur, d’un appareil photo, d’un CD ou de cartes mémoire. Ce qui permet de les trier par date, de les regrouper par événement ou par lieu et même d’éliminer les doublons. iPhoto, par exemple, peut localiser sur une carte les lieux des prises de vues. Plus complets, les logiciels Aperture d’Apple (199 € pour Mac) et Lightroom d’Adobe (299 €, pour Mac et PC) servent à la fois à trier, à comparer et à corriger les images. Indispensable pour les amateurs de photo numérique.
SELECTIONNER
Une fois les meilleures photos repérées, il faudra sélectionner celle qui sera imprimée. Avec plusieurs prises de vue d’un même sujet, choisissez celle qui aura le meilleur rendu une fois sur papier. «Il faut utiliser la fonction du logiciel qui permet de placer deux photos côte à côte, explique Dominique Llorens. L’œil est le premier juge : on élimine les photos sous-exposées, surexposées ou floues, et on retient la plus agréable à regarder. Si la photo manque un peu de saturation ou de contraste, on pourra la corriger avec le logiciel.»
RETOUCHER
Rares sont les images parfaites. Il arrive qu’une partie du décor manque de relief, qu’un détail mérite plus de netteté ou que des défauts doivent être éliminés. C’est là qu’interviennent les fonctions de retouche du logiciel de gestion d’image. iPhoto et Picasa permettent de jouer sur les réglages de base (contraste, luminosité, netteté, etc.), mais pas toujours avec la précision nécessaire. Mieux adaptés, Aperture comme Lightroom donnent la possibilité d’employer des brosses virtuelles pour ajuster précisément le contraste ou la netteté de certaines zones. Et chaque changement peut être annulé ou modifié jusqu’à ce qu’on obtienne le meilleur résultat. «La première vérification à faire, c’est l’équilibre entre les parties claires et sombres, précise Dominique Llorens. Il faut rétablir un contraste naturel en déplaçant le curseur. On peut aussi éclaircir des zones d’ombre, renforcer l’obscurité de certaines parties, redonner plus de netteté à un détail ou encore adoucir les contours d’un portrait. Pour une photo de paysage, on a parfois intérêt à corriger légèrement les couleurs du ciel, des montagnes ou du premier plan. » Des outils permettent également de recadrer la photo, de supprimer les yeux rouges, de gommer des impuretés ou de reproduire des parties de l’image par clonage. Mais attention aux abus… «Il vaut mieux rester léger sur les retouches, sinon elles seront trop visibles, observe le photographe. On doit essayer d’obtenir le résultat le plus proche de la vision naturelle : l’image doit rester homogène, à moins de chercher des effets artistiques. D’où l’intérêt du logiciel, qui permet de tester directement les changements à l’écran, en les masquant ou en comparant l’image modifiée avec l’originale.»
IMPRIMER
Une fois l’image corrigée, retouchée et améliorée, elle peut être imprimée. Reste à savoir dans quelles conditions : sur l’imprimante de la maison ou en la confiant à un laboratoire spécialisé ? Dans le premier cas, il faut disposer d’une imprimante de bonne qualité et du papier adapté, «surtout si on veut un tirage grand format, explique Llorens:le format A4 ou supérieur accentue les détails par rapport au 10 × 15». Ne cherchez pas à réduire la taille de la photo ou à compresser le fichier au risque de grosse déception. Attention aussi à l’adéquation entre les couleurs de l’écran et celles de l’imprimante. «C’est le principal problème des tirages à la maison, souligne Dominique Llorens. Si les réglages de couleur de la photo sont différents de ceux de l’imprimante, le résultat est médiocre. Au moment d’enregistrer la photo, il faut choisir dans les options un profil comme sRVB, RGB, ISO, CMYK, etc. identique à celui qui figure dans le manuel ou dans le gestionnaire de l’imprimante.» Le problème est moins gênant si la photo est transmise à un labo ou à un site de développement en ligne. Une solution que préconise le photographe:«Faire développer ses photos par des professionnels revient en moyenne moins cher compte tenu des coûts du papier et de l’encre d’une imprimante personnelle. En outre, cela permet d’éviter les ratages, d’autant que les labos disposent de machines bien calibrées.» Surtout que les offres de ces services ne cessent de se diversifier avec la possibilité d’imprimer les photos sur des toiles, comme un tableau, ou de composer de véritables livres qui n’ont plus grand-chose à voir avec les albums photo de jadis… Mieux:il est possible de commander des tirages ou des livres photo directement à partir de certains logiciels comme Picasa, iPhoto et Aperture. Autant en profiter. (Le Figaro-19.04.2010.)
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