Phares fascinants

**France: Les deux derniers gardiens de phare partent à la retraite 

Dernier jour de relève pour Jean-Paul Eymond et Serge Andron qui travaillaient depuis 35 ans dans le phare de Cordouan, situé au large des côtes girondines et charentaises.

C’est la fin d’une époque. Jean-Paul Eymond et Serge Andron, les derniers gardiens de phare en France, ont remis vendredi la clef de Cordouan, le plus ancien phare du pays, situé à 7 km des côtes de Charente-Maritime et de Gironde. Après 35 ans de service, leur profession disparaît avec leur départ à la retraite.

Les deux hommes passaient jusqu’à 14 jours d’affilée dans ce phare de 67,5 mètres de hauteur, mis en service en 1611. Les gardiens, arrivés en 1977 dans l’édifice, vivaient dans des chambres de 16 m2, aux grandes fenêtres sans vue sur l’océan puisqu’elles donnent sur une cour intérieure. À cette époque il n’y avait pas de téléphone (il n’a été installé qu’en 1982) et seule une liaison radio une fois par jour reliait les gardiens au continent, a expliqué Jean-Paul Eymond dans une interview à Sud-Ouest. Depuis l’automatisation du phare, leur quotidien, ces dernières années, était fait essentiellement de tâches de maintenance. Ils assuraient également les relevés météorologiques et celui des marées.

«On ne quitte pas un bâtiment comme ça sans un pincement au cœur»,assurait encore cette semaine Jean-Paul Eymond pour qui la mer restera toujours centrale dans sa vie. Les visiteurs pourront, eux, toujours gravir les 311 marches qui mènent à la lanterne afin de jouir du panorama sur l’estuaire de la Gironde. Les plus curieux deviendront incollables sur l’univers des phares en se rendant à une exposition* qui leur est actuellement consacrée au musée national de la Marine à Paris. ( le figaro-29.06.2012.)

*Exposition du 7 mars au 4 novembre 2012 au Musée national de la Marine (17 place du Trocadéro, Paris). Information et réservation au: 01 53 65 69 53

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le plus vieux phare de France de Cordouan est construit dans l’estuaire de la Gironde en 1584.

**site sur le phare

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******Phares fascinants

Sur des phares, justement… Qui se dressent comme des “ i ” , le long des côtes françaises et sur celles du monde entier.Depuis trente ans, Jean Guichard, photographe mondialement reconnu, cultive une réelle passion pour ces bâtisses et nous livre dans son dernier recueil de photographies une vision étonnante de notre patrimoine.264 pages, plus de 200 photos ! Ces dernières, prises d’hélicoptères, sont souvent époustouflantes !Un voyage événement, du phare de la Jument à celui des Pierres-Noires en passant par Kéréon et Boston Light, à travers lequel on découvre l’histoire de ces « gardiens » de la mer mais aussi de ces bâtisseurs qui ont bravé les éléments pour ériger ces « tours » de la mer.Des photos comme des histoires fortes, émouvantes. Car chaque phare a la sienne.

Le 11 juin dernier, Jean Guichard, inaugurait avec Emmanuel Lecoq, Président-directeur général de Sélection du Reader’s Digest et de Eric Jouan, Directeur de la rédaction de Sélection, une exposition consacrée à ses photographies… en haut d’un phare, celui de la capitale, justement : la Tour Eiffel ! …

4 façons de regarder la Tour Eiffel

 Lumineuse
La Tour Eiffel a 120 ans !Après plus de deux ans de travaux, le 31 mars 1889, Gustave Eiffel accroche le drapeau tricolore au sommet de sa tour.Depuis 120 ans, son œuvre évoque la fascination universelle des hommes pour la science et le défi.

A l’inauguration, le politicien Jules Simon lance : « Nous sommes tous citoyens de la tour Eiffel. »

LE SAVIEZ-VOUS?
Alimenté par l’EDF, le monument consomme 7 500 000 kWh par an, dont 580 000 pour les illuminations, et utilise 18 transformateurs;
Plus de 100 modèles différents de lampes, soit 10 000 ampoules, permettent l’éclairage et l’illumination de la Tour; L’ensemble des installations fonctionne grâce à un réseau de 80 kilomètres de câbles électriques. 65 000 m3 d’eau potable et 705 000 kWh d’énergie climatique chaude et froide sont également nécessaires chaque année.

Une autre consommation, spécifique à la Tour, est celle des tickets d’ascension délivrés aux visiteurs. Etant le monument payant le plus visité au monde, la consommation est, là aussi, importante : plus de 2 tonnes de papier par an sont nécessaires à l’impression de ces billets.

(Source: Site officiel de la Tour Eiffel)

Décoiffante
Dans le James Bond Dangereusement vôtre (1985), Grace Jones échappait à Roger Moore en sautant du sommet de la tour en parachute !

En fusion
La tour Eiffel, c’est 7 300 tonnes de charpente métallique, symbole de l’effervescence créatrice de la fin du xixe siècle.C’est surtout un bout de terre lorraine dressé en plein Paris : le fer qui la constitue provient des forges de Pompey, en Meurthe-et-Moselle.
Aujourd’hui, l’usine de Pompey est fermée. Mais la Lorraine est toujours là : 99 % du métal de la tour est d’origine. 

Résistante
Paris douleur : le 23 juin 1940, au petit matin, Adolf Hitler visite la capitale.Il tient à voir la tour en touriste et en conquérant. Avant l’entrée des troupes allemandes dans la ville, une poignée de patriotes a mené des actions de sabotage sur l’édifice…

Les ascenseurs ne fonctionnent pas.