Ports d’Algérie
*Projet d’un méga port d’environ 2.000 hectares aux environs d’Alger
Dans le but de décongestionner le port d’Alger, un méga port d’environ 2.000 hectares de superficie est à l’étude au niveau du ministère des travaux publics.
Selon les indications fournies par la directrice des infrastructures maritimes au ministère des Travaux publics, Mme Nassima Boubzari les études du positionnement de celui-ci sont en cours tout en précisant qu’il sera dédié « exclusivement à des activités commerciales » et qu’il devrait prendre forme dans un rayon de 100 kilomètres d’Alger.
A ce propos, elle a précisé que celui-ci sera adapté à la nouvelle génération de bateaux, à l’exemple de certains porte-conteneurs, accusent jusqu’à 400 mètres de longueurs avec un fort tirant d’eau.
La même responsable, qui intervenait, mercredi, sur les ondes de la radio, a fait état par la même occasion de travaux en cours études ou en phase de réalisation destinés à étendre les quais des ports d’Oran, Mostaganem, Béjaia et Djendjen en perspective de l’augmentation des capacités d’accueil des navires, elle fait, en outre, état
Selon Mme Boubzari la présence continue de nombreux navires dans les rades des 11 zones portuaires commerciales du pays par un « manque de bonne gestion ». La représentante du ministère des Travaux publics annonce, par ailleurs, la création projetée d’une dizaine de ports ou abris de pêche, destinés, précise-t-elle, à accompagner les programmes d’intensification de prises de poissons et dont il ne reste plus qu’à obtenir les moyens de financement.*Par Mourad Arbani | 06/05/2015 | .algerie1.com/
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*Port de Ghazaouet :
Évolution du transport commercial
Un ensemble de mesures infrastructurelles a été mis à la disposition des concessionnaires automobiles de la région pour assurer le bon déroulement du trafic des marchandises non conteneurisées vers d’autres infrastructures portuaires.
Le port de Ghazaouet a enregistré un volume de trafic de l’ordre de 329146 tonnes de marchandises durant le premier trimestre de l’année 2010, contre 277293 à la même période de l’année écoulée, soit une augmentation de 18,69%. Les marchandises diverses ont enregistré une hausse de 62,82%. Les voyants sont également au vert pour le vrac liquide qui affiche une augmentation significative de 22,71% par apport à la même période de l’année 2009. Pour le vrac solide, le trafic se maintient avec une légère progression de 5,68%. La même tendance a été enregistrée concernant le trafic des conteneurs.
Le port a traité 3314 boîtes contre seulement 1529 à la même période de l’année précédente. Par ailleurs, le trafic passagers a relativement progressé avec 3005 passagers enregistrés au niveau de la gare maritime, contre 2005 au premier trimestre de l’année passée, soit une augmentation de 46,23%. Le mouvement des véhicules passagers indique également une hausse de trafic puisque 586 voitures ont transité par la gare maritime durant la période en question, alors qu’en 2009 le nombre enregistré de voitures passées est de 455, soit un accroissement de 28,79%. Au sujet de la nouvelle activité dévolue au port de Ghazaouet, au même titre que ceux de Mostaganem et Djenjen, un ensemble de mesures infrastructurelles a été mis à la disposition des concessionnaires automobiles de la région pour assurer le bon déroulement de cette opération.
Notons que cette activité vise notamment à orienter le trafic des marchandises non conteneurisées vers d’autres infrastructures portuaires. Elle concerne la réception des voitures à l’importation conformément à une décision des pouvoirs publics. Cependant, l’on constate que, jusqu’à l’heure actuelle, le port de Ghazaouet, bien qu’il jouisse d’une position géographique idéale, ne semble pas intéresser les consignataires de la région, puisque ces derniers optent pour le port de Mostaganem. Tout porte à croire que l’une des raisons majeures qui a dissuadé les concessionnaires automobiles de porter leur choix sur le port de Ghazaouet est la dangerosité notoire de la RN 98 qui relie le port à sont hinterland. (El Watan-21.04.52010.)
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*Le port de plaisance de Sidi Fredj « saturé »...
Depuis trois ans, le petit port de Sidi Fredj n’arrive plus à faire face à l’afflux des bateaux de plaisance. « Pendant longtemps, les Algériens ont été privés de pouvoir s’acheter quoi que ce soit, aujourd’hui, ils se rattrapent », nous dit le directeur du port de Sidi Fredj, M. Hamou. Alors que le port de Sidi Fredj dispose de 400 places, plus de 600 bateaux y sont actuellement amarrés.
Le fait est que les responsables du port ont procédé à des travaux pour pouvoir accueillir plus de bateaux. « Il y a beaucoup de pression, nous sommes souvent dans l’obligation de refuser des demandes. Le port est saturé », se plaint M. Hamou, qui se dit dans l’obligation de refuser les demandes d’amarrage. M. Hamou se montre frustré de ne pouvoir offrir les meilleurs services aux plaisanciers. « Je voulais faire le raccordement à l’eau et à l’électricité, mais nous n’en avons pas les moyens. Des gens achètent un bateau à 3 milliards et ils n’ont même pas d’eau pour le laver », regrette-t-il. Et d’ajouter : « C’est l’un des plus beaux ports au monde, merveilleusement construit par Pouillon, nous devons travailler à le préserver. » Le port souffre d’ensablement. Les travaux de désensablement sont effectués tous les trois ans. Il commence à y avoir des petits yachts. Les tarifs d’amarrage dépendent de la longueur des bateaux. Trois fois rien. « Le port de la Madrague est quasiment vide. Il n’y a pas de commodités. De tout temps, les professionnels n’aiment pas se mélanger aux plaisanciers. Nous avons 15 à 20 demandes par mois. »
Le port de Sidi Fredj dispose de peu de moyens pour améliorer les conditions d’accueil. Le prix de l’amarrage des bateaux oscille, selon la longueur du bateau entre 994 DA et 4041 DA TTC par mois. « 33 % de notre chiffre d’affaires est destiné au port. C’est le montant de la concession. A partir de juin, nous allons appliquer de nouveaux tarifs, des augmentations de 10 à 20 %», nous explique-t-on. C’est en 2008 que l’achat de bateaux de luxe a affiché une montée spectaculaire. Les facilitations pour l’importation des embarcations de plaisance, en 2007, y sont pour beaucoup. Un scandale autour d’un trafic de bateaux de luxe avait alors éclaté, mettant en cause des importateurs faussaires et des douaniers qui ne déclaraient pas la valeur réelle des bateaux de luxe importés en Algérie. (El Watan-18.02.2010.)
*** Le meilleur port de plaisance sera construit à Tipaza …
Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a effectué une autre visite de travail dans la wilaya de Tipaza, pour s’enquérir de la situation et du taux d’avancement des projets de son secteur, mais particulièrement celui des trois infrastructures maritimes en voie d’achèvement.
5,8 milliards de dinars ont été investis pour l’aménagement et l’extension des ports de Gouraya, Cherchell et de Tipaza. Le ministre a mis l’accent sur la qualité des travaux au niveau de ces ports, en mettant en œuvre les méthodes modernes et professionnelles, tout en insistant sur l’aspect architectural de ces ports et sans perdre de vue le côté touristique et de loisirs des lieux. Selon les prévisions théoriques de la direction de la pêche, la production annuelle de poisson au niveau des ports de Gouraya et de Cherchell, à l’issue des aménagements, atteindra 20 000 tonnes, et un millier d’emplois seront créés. C’est énorme. Si le port de Gouraya sera le premier port algérien de pêche qui accueillera 10 navires semi-industriels, celui de Cherchell sera en mesure d’abriter 6 bateaux de pêche semi-industriels. Les 3 ports visités seront opérationnels à partir du mois de janvier 2009. L’occupation rationnelle des bassins et le dragage des ports de pêche constitueront une préoccupation majeure pour les responsables chargés du suivi des projets.
Les cases des pêcheurs doivent obéir impérativement aux cahiers de charge. « Je veux que le port de Tipaza soit le premier port de plaisance en Algérie, consultez les plans des meilleurs ports de plaisance qui existent dans le monde, le problème des finances ne se pose pas. J’attache une attention particulière et exceptionnelle pour ce port de plaisance qui devra être attractif et qui devra tenir compte des aspects culturels et historiques de cette région d’Algérie. Réfléchissez à la réalisation d’une fresque de haute qualité le long de la jetée. Le savoir-faire et le génie humain en matière artistique et architectural doivent s’illustrer dans ce port. Il devra être beau avec son empreinte de plaisance. N’oubliez-pas de réaliser des voies accessibles pour toutes les personnes, afin de leur permettre de se rendre dans les sites archéologiques depuis ce port. L’ensemble de ces actions devront se réaliser sous la responsabilité du wali, qui sera chargé de les piloter », a précisé M. Ghoul. Néanmoins, la gestion des espaces portuaires jusqu’à ce jour est livrée à une anarchie. Construire des infrastructures maritimes c’est agréable, mais leur exploitation et leur entretien ne font malheureusement pas l’objet d’une attention sérieuse. Le ministre des travaux publics reconnaît et confirme l’existence de cette défaillance.(El Watan-31.08.2008)
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* Nouveaux défis au port de Mostaganem
Disposant de seulement deux bassins totalisant 30 ha de plan d’eau, le port de Mostaganem vient d’être sollicité pour réceptionner les bateaux chargés de véhicules automobiles, en prévision de la spécialisation du port d’Alger dans le traitement exclusif des porte-conteneurs.
Dans le passé, la société Sofiemca, basée à Mazagran, avait importé des véhicules Volkswagen en recourant à des petits bateaux de 150 voitures car les caractéristiques du port, notamment son tirant d’eau, ne permettent pas à des bateaux de plus de 12 000 t d’accoster. Il est vrai que le premier bassin, d’une surface de 14 ha, a un tirant d’eau de 6,77 m à 8,22 m ; le second a une profondeur variant de 6,95 m à 8,32 m pour un plan d’eau de 16ha. Le terre-plein de 70 ha dégage près de 6,5 ha de surface utile. Les 17 docks-magasins totalisent une surface commerciale de moins de 6,5 ha. Ces contraintes freinent considérablement la croissance de l’activité portuaire. Spécialisé dans le traitement des produits ferreux destinés aux chantiers pétrochimiques du Sud algérien, le port de Mostaganem vient de dépasser le seuil du million de tonnes au titre de l’année 2008. Des cargos de tonnage moyen sont obligés de transiter par un autre port algérien ou étranger afin d’être délestés d’une partie de leur cargaison pour pouvoir ensuite venir mouiller à Mostaganem. Un tirant d’eau d’au moins 12 m devrait permettre au port d’accueillir des navires plus grands.
D’où ce vieux projet de construction d’un troisième bassin, dont le plan d’eau dispose d’une profondeur supérieure à 14 m. Ce projet, d’un coût de pas moins de 200 millions de dollars, permettrait l’accueil de navires de 40 000 t contre seulement 12 000 t actuellement. La nécessité d’une délocalisation de la flottille de pêche, qui compte plus de 200 embarcations, vers le port de Salamandre devrait rapidement libérer de l’espace. Dans le cas où l’accueil de navires était maintenu — un bateau chargé de 2000 véhicules serait annoncé pour les prochains jours— il faudra dégager dans l’urgence un espace pour ériger un port sec. Autrement, malgré toutes les bonnes volontés, la surface disponible serait très rapidement saturée, d’autant que les voitures prennent beaucoup de place. Habitué à recevoir pas plus de 150 unités par arrivage, le port de Mostaganem devrait disposer d’au moins 50 ha de terre-plein. S’agissant de véhicules européens, des cargaisons de 300 voitures peuvent être traitées, mais lorsque les véhicules viennent d’Asie, l’économie d’échelle impose des navires plus lourds avec des cargaisons de plus de 1500 véhicules. La compétitivité est à ce prix. Manifestement, le port de Mostaganem risque l’asphyxie. (El Watan-14.09.2009.)
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*Port de Collo …Vers un trafic important .
La filiale EGPP, une nouvelle création pour la gestion des ports de pêche, n’a pas apporté le résultat escompté du moins au niveau des ports des petites villes comme Collo.Cette filialisation constitue un programme ambitieux afin d’offrir des opportunités pour les investissements privés au niveau des ports car des plans d’occupation pour la réalisation d’annexes d’accompagnement portuaires ont été élaborés. Le problème ne s’est pas posé pour le port de Stora, à Skikda, où les investisseurs privés se bousculent au portillon. Cependant, l’appel d’offres pour le port de Collo est resté infructueux et l’investissement consenti par l’Etat, qui s’est élevé à plus de 140 milliards de centimes pour l’extension de l’infrastructure portuaire de Collo, devait contribuer à dynamiser la vie économique et sociale au niveau de cette ville. Selon Laïdi Lemrabet, PDG de l’entreprise portuaire de Skikda (EPS), une solution est sérieusement envisagée en attendant l’arrivée des investisseurs. Vu l’augmentation notable de l’activité portuaire de Skikda, la surface d’entreposage du port devient insuffisante, d’où la nécessité de mettre à profit le quai commercial vierge de 100 ml du port de Collo pour accueillir les petits navires de commerce. D’autant que le port de Collo, bien abrité naturellement, répond convenablement aux normes de sécurité, outre son tirant d’eau très important pour les grands navires. Selon lui toujours, le port de Collo aura à être sollicité durant l’année 2007 et deviendra ainsi un port commercial. C’est une nouvelle qui va certainement réjouir la population colliote, qui a tant attendu la réalisation de l’extension de ce port qu’ils ont tant espérée. A signaler que l’extension du port de pêche de Collo a permis l’augmentation de la capacité d’accueil d’une plus importante flottille évaluée à 18 chalutiers, 50 sardiniers et 50 petits étiers. Actuellement, seuls deux chalutiers utilisent le port de Collo comme port d’attache. (El Watan-18.01.2009.)
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