Port de Honaine
*Le nouveau port de pêche de Honaine
**d’une capacité d’accueil de 256 embarcations de pêche et 64 autres de plaisance
Le nouveau port de pêche de Honaine sera réceptionné au courant du premier semestre 2015, a-t-on appris dimanche auprès du cabinet de la wilaya de Tlemcen.
Les travaux de réalisation de cette infrastructure portuaire d’une capacité d’accueil de 256 embarcations de pêche et 64 autres de plaisance, inspectés récemment par le wali, Saci Ahmed Abdelhafid, ont atteint un taux d’avancement de plus de 80 pour cent, a-t-on indiqué. Ce port haut standing contribuera au développement de la pêche hauturière, a-t-on ajouté.
Le chef de l’exécutif de wilaya s’est enquis, également à Honaine, des travaux de renforcement et de revêtement de l’axe routier reliant la commune de Honaine à la route nationale (RN 98) sur une distance de 22 kilomètres, selon la même source. Cette route permettra le désenclavement de la façade côtière et d’éviter aux usagers le contournement à partir de la localité de Fatmi Larbi relevant de la commune de Remchi pour aller vers Ghazaouet, a-t-on souligné.
Les projets de construction d’un nouveau siège de la daira de Honaine et une bibliothèque communale outre un édifice comprenant 100 locaux commerciaux ont été également visités par le wali, qui a inspecté des travaux d’aménagement à la plage de « Agla » devant conférer, à cette station balnéaire, un cadre agréable disposant de toutes les commodités nécessaires pour les estivants. (Aps)*05/04/2015 |
Port de Honaïne et plage de tafsout image satellite
**Comment une cité peut traverser l’histoire et, après la prospérité et la notoriété, disparaître et sombrer dans l’oubli durant des siècles.Les éditions Dalimen poursuivent vaillamment leur collection de beaux livres consacrés aux cités historiques d’Algérie. Après l’avoir inaugurée avec El-Djazaïr, elles ont confié au même auteur, Abderrahmane Khalifa, le livre sur Honaïne, ancien port du royaume de Tlemcen.
L’auteur, archéologue, raconte en avant-propos les circonstances qui l’ont amené il y a près de quarante ans sur le site. « Lorsqu’en 1970, écrit-il, j’avais été chargé par le Service des Antiquités algériennes de faire une mission à Honaïne, je ne me doutais pas que j’allais consacrer une bonne partie de mon temps à l’étude de ce site dont il restait quelques vestiges en place ». Une introduction inquiétante qui laisse à penser qu’il ne reste plus rien sur les lieux. Abderrahmane Khelifa parle, entre autres, de quelques constructions qui « commençaient à agresser le site » et précise que ce n’était « rien de grave par rapport à la frénésie des années quatre-vingt à nos jours ».
Plus fameux fut Syphax. Avant son appellation de Honaine, il se nomma Artisiga et Gypasaria. Sa création résulte d’une combinaison favorable de facteurs géographiques et historiques. Situé au centre de la partie littorale du Massif des Traras qui prolonge le relief du massif marocain de Beni Isnacen, c’est un carrefour entre le Maghreb central et le Maghreb extrême avant de devenir aussi un point de passage privilégié sur l’axe nord-sud, soit entre la péninsule ibérique et la profondeur continentale de l’Afrique. Ces deux lignes perpendiculaires d’échanges dont la densité a évolué au gré des époques historiques ont forgé la vocation commerciale et notamment portuaire de Honaïne qui deviendra un point d’arrivée maritime de la route de l’or.
L’importance de cette cité apparaît également dans les ressources documentaires. Ainsi, à l’époque antique, elle est citée par les grands chroniqueurs grecs ou latins (Hérodote, Tite-Live, Strabon, ou Antonin). On la retrouve également, de manière plus importante, dans les textes des auteurs musulmans qui en fournissent de plus amples informations. On peut citer dans ce cadre des rapports commandés par des souverains à des chroniqueurs tels Ibn Khuradadbih, El Warraq, El Idrissi, etc. ou encore des relations de voyage ou chroniques dynastiques (notamment Ibn Khaldoun) et de nombreux ouvrages de compilation tels le Kitab El Istibsar ou Rawd El Qirtas.
Des sources européennes sont aussi disponibles, et particulièrement des ouvrages sur la navigation méditerranéenne et le commerce entre l’Espagne et le Maghreb. On retrouve sur ce registre le Diari de l’Italien Maruno Sunado ainsi que les nombreux récits de voyageurs déjà vide d’occupation humaine. Parmi eux, le célèbre Léon l’Africain. Les fouilles entreprises ont permis de mettre au jour dans la zone nord-est des vestiges urbains et architecturaux ainsi que des matériaux archéologiques (céramiques, pièces en métal, monnaies) révélateurs du passé de la cité, surtout en sa période médiévale.
A partir de ces éléments, Abderrahmane Khelifa reconstitue l’histoire de Honaïne et la décompose en quatre étapes essentielles. La première correspond à la genèse de Honaïne durant une longue période s’étendant de l’Antiquité jusqu’à l’avènement de l’Islam au Maghreb et ses débuts. L’insuffisance des sources ou preuves archéologiques pour cette période la rend imprécise ou entachée de « blancs ». Ainsi, si la période d’établissement des Idrissides révèle un aspect stratégique de la ville, on ne trouve aucune mention d’elle durant trois siècles (VIIe au Xe). La deuxième étape coïncide avec le règne des Almohades dont le fondateur, Abd El Moumen Ibn Ali est natif de Honaïne. La ville prend alors une certaine stature politique et connaît un développement urbain mais son poids commercial est alors négligeable.
Une troisième étape est celle de l’âge d’or de Honaïne. A partir de 1248, avec la dynastie zayyanide qui s’émancipe de la dynastie almohade en déclin, la ville portuaire devient une plaque tournante du triangle Maghreb-Afrique-Méditerranée et se développe considérablement. C’est son apogée. La quatrième et dernière étape débute à partir de 1492, date de la prise par les rois catholiques de la dernière ville musulmane d’Espagne, Grenade. La découverte du Nouveau Monde ouvre de nouveaux flux maritimes et commerciaux tandis que le monde musulman noue avec la décadence. En même temps, le trafic de l’or périclite et Alger, sous la houlette ottomane, capte l’essentiel des échanges. Honaïne pâtira de ces revirements de l’histoire et on assistera ainsi, selon l’auteur, à l’avortement d’une ville.
L’ouvrage relate la destruction de la ville par les Espagnols en 1531, puis son agonie à l’époque ottomane. Cette partie, aussi intéressante au plan historique que « philosophique » débouche sur une présentation de son état actuel, des vestiges encore existants et des résultats des fouilles. Aujourd’hui, Honaïne est à nouveau habitée, comme ressurgie des oubliettes de l’histoire. Mais l’occupation humaine et les besoins de développement posent de nouveaux problèmes à la conservation d’un patrimoine. C’est donc le mérite de cet ouvrage de signaler ce patrimoine méconnu et d’attirer les regards sur la nécessité de sa sauvegarde et de sa promotion.*Publié dans El Watan le 25 – 09 – 2008
Honaïne, ancien port du royaume de Tlemcen de Abderrahmane Khelifa. Ed. Dalimen, Alger, 2008.400 p.
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bjour,
je reviens tout juste de la région .
Décu par ce qu’est devenu tout le paysages de la cote. Les plages sont sales.
Pourquoi ce port ? il est vide, les habitanst sont décus car plus de touristes qui venaient de rafraîchir le soir en famille sur la plage de Honaine.
Que dire de Tafsout et Agla ! Tafsout sale et pollué par le retour de l’eau de l’usine de dessalement. Agla et l’oued qui coule en pleine mère. Et ma plage Mkhalled , quels souvenirs j’en garde , une mer digne des paysages corses , aujourd’hui plus rien , que des sacs plastiques et des bouteilles vides.
L’Algerie est belle , mais vu du ciel .
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http://tinyurl.com/LotForSaleDasmaCavite
très belle région malheureusement des sacs plastique et des ordure a perte de vue , quelle dommage ………..