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L’aquaculture booste le secteur de la pêche à M’said et à Rachegoune dans la daïra de Oulhaça. (Algérie)

Avec l’entrée en production, début juin, de la ferme aquacole « Aquasol » de Sbiaât, dans la commune de M’said, la wilaya d’Aïn Temouchent a amorcé une nouvelle étape de développement du secteur de la pêche et de l’aquaculture.
Avec une capacité de production théorique de 1.000 tonnes/an de soles et quatre millions d’alevins, cette ferme contribuera à l’augmentation sensible de la production des ressources halieutiques ayant atteint quelque 11.000 tonnes en 2011, a-t-on souligné à la direction de la pêche et de l’aquaculture.
Cette production sera davantage renforcée avec la réception prochaine de la deuxième ferme aquacole dénommée « Aqua-Tafna » à Rachegoune dans la daïra de Oulhaça, d’une capacité de 600 tonnes/an de loups de mer et dorades royales, a-t-on ajouté.
A l’arrêt pour un problème de financement, cette dernière a enregistré, cette semaine, la reprise des travaux de réalisation à la suite du déblocage d’une rallonge financière, a-t-on précisé de même source.
Les quelque 400 embarcations en exploitation actuellement au niveau de la wilaya, ont enregistré, en 2010, une production de 10.000 tonnes de poissons contre 19.000 tonnes en 2009 et 21.000 tonnes en 2008. Cette régression est due à plusieurs facteurs dont les mauvaises conditions climatiques et la période l’Aid El Adha où la consommation de poissons est réduite (2 à 3 semaines), nonobstant l’utilisation d’explosifs, de filets de pêche non réglementaire et le non respect de la période de repos biologique, a-t-on soulevé.
Cela contribue à la raréfaction de la ressource halieutique, d’où son prix élevé au niveau des marchés, a-t-on encore souligné ajoutant que d’autres causes sont liés aux difficultés d’acquisition de pièces détachées pour les propriétaires d’embarcations en panne.
Il faut remonter à l’année 2007 où la production de poissons à Ain Temouchent a été la plus élevée, soit 31.061 tonnes. En 2006, la wilaya avait produit une quantité de 27.886 tonnes, a-t-on rappelé. Avec la raréfaction de la sardine, principalement, dans cette production, cette baisse de production était inéluctable, a-t-on signalé.
La direction du secteur enregistrera, par ailleurs, l’entrée en exploitation de des bassins agricoles ensemencés. Entamée en 2009 avec la contribution de la direction des services agricoles, cette opération qui a commencé à donner ses fruits, sera généralisée à l’ensemble des bassins d’irrigation agricole de la wilaya.
La wilaya d’Aïn Témouchent renferme 623 bassins d’irrigation agricole totalisant un volume de 73.128 mètres cubes d’eau. Ce potentiel contribuera, également, au développement de la production halieutique dans la wilaya, a-t-on prévu.
L’action d’ensemencement concernera tous les plans d’eau de la wilaya d’Ain Temouchent, retenues collinaires et barrages entre autres, où de nouvelles espèces de poissons d’eau douce adaptables aux conditions climatiques de la région seront introduites. Il s’agit notamment de la Carpe, la Sandre et le Mulet qui s’ajouteront au Tilapia, a-t-on cité entre autres.* APS-23.09.2012.

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Alger : un bateau de pêche s'échoue, trois pêcheurs portés disparus Algérie

un bateau de pêche s’échoue, trois pêcheurs portés disparus non loin de la baie d’Alger

Trois pêcheurs sont portés disparus après l’échouage de leur chalutier ce dimanche 13 décembre 2020 non loin de la baie d’Alger (les Sablettes), a indiqué le chargé de communication de la direction de la Protection civile de la capitale.

La même source a précisé également que six autres pêcheurs se trouvant dans le même bateau, âgés de 27 et 40 ans, ont été sauvés par les éléments de la Protection civile et les gardes-côtes. Une opération de recherche a été lancée pour retrouver les trois pêcheurs disparus. Une équipe composée de plongeurs, de pompiers et soigneurs est mobilisés. L’origine de cet incident, qui s’est produit à 3h15 du matin, n’est pas connu. *médias- dimanche 13 décembre 2020 

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*Pêche et ressources halieutiques à Béjaïa

Un potentiel sous exploité

 Les marins pêcheurs activant dans la wilaya de Béjaïa sont unanimes sur le fait que la filière pêche est en nette dégradation, des zones de pêche de plus en plus rétrécies et une pollution du milieu marin. «Les contraintes administratives conjuguées à un recul criant des capacités de pêche hypothèque sérieusement l’avenir de la filière pêche», déplore un jeune pêcheur.
Le prix du poisson reste inaccessible pour les petites bourses. Un kilo de la sardine est actuellement cédé à plus de 220 dinars, après avoir atteint les 300 dinars, un prix jugé excessif. Chaque intervenant direct ou indirect dans la filière pêche tente de tirer son épingle du jeu, et réfute toute responsabilité de la flambée des prix du poisson.
En dépit des valeurs nutritives procurées par les ressources halieutiques, l’algérien reste privé des dons de la mer. «Le poisson meurt de vieillesse, et sur ces entrefaites, le consommateur reste dubitatif quant à un retour à la normal du cours de ce produit de la mer», ironise un consommateur rencontré au marché.
Le potentiel halieutique demeure encore sous exploité à Béjaïa. Pour l’année 2010, sur un stock disponible estimé à 5000 tonnes, un peu moins que 2700 tonnes ont fini sur les étals des poissonniers. Dans cette production, le poisson bleu se taille la part du lion avec 2420 tonnes, alors que le poisson blanc occupe une toute petite proportion dans les statistiques. 209 tonnes dont la grosse part est remontée des profondeurs juste durant la période suivant le réarmement des navires. Il se fait ensuite plus rare et plus cher. Les crustacés et mollusques ensemble pèsent encore bien moins : en tout et pour tout, 67 tonnes.

Les langoustes et langoustines s’adjugent une longue espérance de vie dans les eaux chaudes d’Azzefoun. Ne cherchez surtout pas l’espadon, une petite tonne que s’arrachent à gros prix les restaurants. Avec l’extension du port de pêche de Béjaïa, l’entrée en scène du port de Tala Yilef et des abris de pêche de Beni K’sila notamment, et les projets multiformes inscrits dans le cadre de la relance du secteur, tout portait à croire à un début de décollage mais un tour chez les poissonniers laisse transparaître une progression au gagne-petit.
La flottille de pêche atteint les 191 unités dont 18 chalutiers, 34 sardiniers et 138 petits métiers émargeant à l’inscription maritime. L’organigramme de l’activité affiche un effectif de 1370 employés (113 patrons de pêche, 48 mécaniciens et 1209 marins). Ce n’est pas la qualification qui fait défaut puisque tous les patrons et mécaniciens sont diplômés et de même qu’une bonne partie des marins. Les raisons des contraintes d’optimisation sont donc à chercher ailleurs si ce n’est dans la vétusté de nombre des navires. Il faut du neuf mais l’acquisition de navires de pêche n’est selon des souscripteurs pas chose facile.

Zahir, 30 ans, pour ne citer que lui, a déposé en 2006 son dossier d’autorisation, motivé d’une étude technico-économique pour laquelle il avait déboursé 60 000 dinars. Et il estime répondre aux conditions requises : Il est marin qualifié, diplômé de l’institut technologique de la pêche et de l’aquaculture de Collo. Voyant l’attente s’allonger, il sollicite, fin 2009, le concours de l’APW qui lui répond que son cas est pris en charge par la commission nationale chargée du suivi et de l’effort de pêche. Son
dossier ayant enfin été
débloqué, il s’est vu répondre par une banque que les crédits ont été, entre-temps, bloqués pour la filière. (El Watan-27.07.2011.)

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**Baisse de 69,5 % de la production de poissons en Algérie

Les dernières statistiques de la Fédération algérienne de la pêche montrent que la production nationale de poissons a connu une baisse de 69,5 % en 2010, alors que le citoyen algérien ne consomme que 4 Kg par an de ce produit alimentaire aux grandes qualités nutritives, à cause de son prix excessif.La Fédération algérienne de la pêche a tiré la sonnette d’alarme sur la situation catastrophique dans laquelle se trouve le secteur, ces dernières années, à cause de l’absence de contrôle de la part des services concernés et la non application des lois qui ne sont que lettres mortes. Dans un appel téléphonique au journal Echorouk, le président de la Fédération algérienne de la pêche, Hassen Bellout, a affirmé que la production nationale de poissons a enregistré une baisse alarmante estimé à 69,5 % en 2010 par rapport aux années précédentes. A ce titre, il a expliqué que la production est passée de 187 000 tonnes de poissons en 2009 à 130 000 tonnes en 2010. « C’est inacceptable et illogique de réaliser une aussi faible production, d’autant plus que notre pays dispose de 1 200 km de littoral et que 14 wilayas ont accès à la mer. En plus de toutes ses potentialités, il a ajouté que l’Algérie dispose actuellement de 4 régions de pêche en plus de l’existence de moyens en matière de pêche. En parallèle à la baisse drastique de production, une autre baisse est également enregistrée en matière de consommation de poissons. Ce produit très important pour le corps humain devient de plus en plus inaccessible  pour les ménages algériens. Selon la même source, le citoyen algérien ne consomme que 4 kg de poissons par an à cause de son prix excessif.  La situation catastrophique dans laquelle se trouve cet important secteur, est attribuée au monopole  de certaines parties sur le marché du poisson dans notre pays. Ces parties, sans aucun scrupule, travaillent d’une manière irrégulière et ne disposent même pas de registres de commerce. En outre, Hassan Bellout impute l’anarchie qui règne dans ce secteur à l’absence de contrôle, notamment de la part du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques et du ministère du Commerce. Dans ce contexte, il a souligné qu’il existe un arsenal de lois qui pourrait réguler et organiser le secteur de la pêche dans notre pays. Cependant, il regrette le fait que ces lois ne soient pour le moment que lettres mortes. Selon lui, les pêcheurs n’appliquent pas les lois puisqu’il n’existe aucun contrôle sur leurs activités. Ainsi ils font ce que bon leur semblent et imposent leurs propres lois. A ce titre, il donne comme exemple la pêche dans certaines régions où il est interdit de pêcher, le non-respect de la période de repos biologique du poison qui s’étend du mois de février au mois de mai, l’utilisation des explosifs et des filets interdits mondialement, en plus du non-respect de la taille du poisson. A ce propos, il a indiqué que les pêcheurs n’ont pas le droit de pêcher des poissons qui mesurent moins de 11 cm. Cependant une grande partie du poisson, notamment la sardine, exposée sur le marché national ne dépasse pas les 5 cm, estime Hassan Bellout..(Echorouk-22.01.2011.) 

**Quand les petits pêcheurs parlent de leur infortune

Disposant d’une petite embarcation et d’un équipement sommaire, le tout acquis à la faveur d’une formule d’aide de l’Etat, des dizaines de petits pêcheurs activant le long des côtes du littoral Ouest tentent de subvenir à leurs besoins dans des conditions difficiles.

Nombre d’entre eux, qui n’ont pu bénéficier de cette précieuse subvention pour diverses raisons, parmi lesquelles figurent notamment les critères draconiens exigés par l’administration pour prétendre à ce crédit, ont été dans l’obligation de casser leur tirelire et/ou emprunter de l’argent pour ce besoin.

 Faute de mieux, ces amateurs de la pêche côtière exposent à la vente, sur des tréteaux de fortune, leurs maigres prises dans les différents marchés essaimés à travers les localités côtières situées sur le territoire de la daïra d’Aïn El Turck. Généralement, ils sont taxés par les autorités comme étant des revendeurs à la sauvette car ne disposant ni de lieu et encore moins d’une autorisation leur permettant d’exercer leur activité.

«On s’interroge sur l’indifférence éprouvée à notre égard. L’idéal serait que les responsables concernés se penchent sur notre sort pour trouver une solution à même de régulariser notre situation. A mon humble avis, ce n’est certainement pas une équation difficile», a fait remarquer un jeune pêcheur associé avec trois autres riverains de son âge dans cette activité qui n’est pas de tout repos et les expose à un risque permanent. «Nous ne pouvons exercer durant les saisons automnale et hivernale en raison des mauvaises conditions météorologiques. Nos petites embarcations ne peuvent pas tenir la mer par temps de grosse houle. C’est pourquoi nous chômons souvent jusqu’à sept mois sur l’année», a-t-il renchéri.

Ces révélations constituent un paradoxe par rapport aux instructions de la tutelle et relayées par des discours qui sont essentiellement axés sur la promotion des petits métiers et plus particulièrement la pêche. Depuis quelques mois, ces petits pêcheurs dénoncent ce qu’ils qualifient de «violation des règles en vigueur» commises par certains chalutiers.

«A l’aide de leurs chaluts qu’ils traînent sur les fonds marins, ils raclent tout sur leur passage, faisant fi des lois universelles relatives au respect de la période de reproduction. Ce malheureux état de fait est à l’origine de la déperdition d’une considérable richesse de la faune marine dans cette zone», a expliqué Hamid, un amateur de la pêche côtière en exhibant des requêtes adressées aux instances concernées pour tenter d’attirer leur attention sur ce qu’il qualifie de «pillage de la faune marine». Notre interlocuteur a ajouté que «ces pratiques frauduleuses sont à l’origine de la rareté ou carrément de la disparition de différentes espèces de poissons sur le littoral Ouest». Ceci a été également constaté et demeure vivement contesté par les férus de la pêche à la ligne. «Nous autres pêcheurs à ligne respectons les règles en matière de sauvegarde de la richesse de nos côtes. Lorsque, par exemple, un petit poisson est accroché par l’hameçon, nous le rejetons aussitôt à la mer. Ce n’est pas le cas de ceux qui se font piéger par les rets des chalutiers. Ceux-là sont malheureusement déjà morts quand l’équipage du chalutier fait remonter les filets. Ils les rejettent à la mer évidemment», a-t-il encore déploré. Les pêcheurs contestataires interpellent à cet effet le ministère de la tutelle pour mettre un terme aux agissements frauduleux qui risquent d’entraîner des conséquences néfastes sur la richesse naturelle dont jouissent les côtes du pays. ‘Quotidien d’Oran-10.01.2011.) 

**Des pratiques « illégales et nuisibles » à l’origine de la raréfaction des poissons près des côtes algériennes

La diminution du poisson près des côtes algériennes est due à des « pratiques illégales et nuisibles » en matière de pêche maritime, a estimé dimanche 16 janvier à Skikda le président de la commission nationale des marins pêcheurs, M. Hocine Bellout.

La pollution, le non respect de la pause biologique, le braconnage dans  les zones interdites à la pêche, l’usage d’explosifs et la pêche sous-marine, sont autant de facteurs de la disparition du poisson de nos côtes, a souligné  le même responsable.

M. Bellout a vivement dénoncé l’utilisation par des chalutiers de filets  interdits à l’échelle internationale, longs de 3.500 à 4.000 m et profonds de  40 m et ce, à 3.000 miles seulement de la côte, au lieu de 6.000 miles réglementaires. « Ce sont-là des pratiques hautement préjudiciables à la pêche (à), dès  lors qu’elles provoquent des dégâts et entament sérieusement les ressources halieutiques, comme cela s’est vérifié sur les côtes de 14 wilayas du pays »,  a-t-il ajouté.

Le président de la commission des marins pêcheurs a considéré que la  réserve halieutique est aujourd’hui « menacée d’extinction » compte tenu du  non respect du rythme biologique, ce qui va entraîner, selon lui, une rareté  de plus en plus prononcée du poisson sur les étals. Il a ajouté, à ce propos, que la production locale, actuellement de 187.000 tonnes/an, régresse d’année en année par rapport à des pays comme le  Maroc ou la Tunisie qui ont atteint respectivement 1.350.000 tonnes/an et 650.000 tonnes/an.

M. Hocine Bellout s’est également indigné des autres pratiques, notamment  celle de certains pêcheurs qui s’attaquent aux petits poissons, interdits à  la pêche, demandant, « au nom de la profession », le respect rigoureux de la  législation en matière de pêche maritime, sinon, a-t-il soutenu, « dans moins  de 50 ans, les côtes algériennes se seront vidées de toute forme de vie ». (El Watan-16.01.2011.)

**Oran…..Un système satellitaire pour surveiller les bateaux de pêche

La surveillance des embarcations de pêche immatriculées au niveau de la wilaya d’Oran, sera gérée désormais  par un nouveau dispositif de suivi et de contrôle par satellite.

Le but est  d’assurer, principalement, les chalutiers et les sardiniers et de les repérer en temps réel. Il permettra aussi de gérer les ressources halieutiques et de lutter contre les infractions du code de la pêche,  cet outil  étant doté d’un système de surveillance VMS pouvant transmettre en temps réel des rapports indiquant sa position, son nom, sa vitesse et son cap. Il détermine ainsi si les embarcations opèrent dans une zone où les activités de pêche sont interdites ou si elles disposent d’une licence pour pêcher ou encore s’ils ont accosté dans un port sans déclaration.

Un outil qui va par ailleurs faciliter l’intervention et les opérations de secours en cas de danger surtout durant les périodes de mauvais temps. Toutes les mesures nécessaires pour le fonctionnement de ce dispositif satellitaire seront mises en place, à savoir un chef de file pour l’installation des équipements au niveau des embarcations concernées et  un poste de commandement pour gérer ce dispositif. Pas moins de 143 chalutiers et sardiniers sont concernés par l’opération. (El Watan-15.01.2011.) 

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Photo: Pêcherie-Oran 

**La production halieutique augmente de 18% en 2010

 2700 tonnes ont été exportées vers les pays d’Europe pour un chiffre d’affaires de plus de 2 millions d’euros.

La production halieutique, tous produits confondus, de l’année 2010, a été estimée à 9939 tonnes par les responsables de la pêche et de l’aquaculture. Le secteur a enregistré une hausse de 18% par rapport à l’année précédente en raison de la réception de plusieurs projets. En effet, l’on signale qu’il y a eu, au courant de 2010,  une augmentation de 17 bateaux de pêche, sachant que l’administration chargée de la gestion du secteur a délivré quelque 174 000 autorisations d’exploitation des ressources halieutiques pour 3 500 opérateurs activant au niveau de la wilaya d’Oran.  

A noter que, sur la totalité de la production de 2010, près de 2700 tonnes ont été exportées vers les pays d’Europe pour un chiffre d’affaires de plus de 2 millions d’euros. Ce qui représente d’importantes rentes pour le secteur, en plus des revenus des 7 600 tonnes de produits de la mer écoulés sur le marché local. Il est à signaler, toutefois,  que la direction de la pêche a traduit près d’une trentaine d’opérateurs du secteur devant  la justice pour non-respect de la réglementation en vigueur relative à l’activité dans les zones et périmètres autorisés, les équipements et moyens de pêche, les conditions de commercialisation des produits.  (El Watan-12.01.2011.)

**Trois patrons de pêche sous mandat de dépôt à Ghazaouet 

Trois raïs de bateaux de pêche de type «sardinier», ont été entendus et placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le tribunal de Ghazaouet pour pêche illicite. Les accusés ont été pris en flagrant délit par les garde-côtes alors qu’ils pêchaient dans les eaux territoriales marocaines. Cette nouvelle a semé la discorde au sein de la corporation.
Un groupe de marins-pêcheurs a tenté une action de protestation mais a été vite ramenés à la raison par les représentants de la profession au niveau de la Chambre de pêche locale qui soutiennent unanimement l’action de surveillance et de contrôle menée par les services des garde-côtes en vue de protéger la ressource halieutique.
«Le vrai professionnel de la pêche ne peut, en aucun cas,  accepter de tels agissements qui risquent de détruire la ressource. Je parle de la pêche illicite en général et quelle qu’elle soit. Un zoning est prévu pour la répartition des actions de pêche. Nous demandons qu’il soit respecté par les professionnels. Les chalutiers autorisés à la pêche au large vont au large, ceux autorisés à la pêche côtière devraient se contenter de leurs zones.Nous soutenons sans réserve la campagne de surveillance et de contrôle enclenchée par les services concernés et nous y apportons également toute notre contribution pour lutter contre la pêche illicite sous toutes ses formes», déclare Mustapha Haddouchi, membre de la chambre de pêche.Les professionnels de la pêche que nous avons contactés s’accordent tous à dire qu’il est grand temps de mettre fin à la pêche interdite qui porte de graves préjudices à la ressource halieutique. «Nous ne cautionnons pas ces pseudo professionnels qui veulent interpréter la règlementation comme bon leur semble. La règlementation ne leur plaît pas alors on monte les pêcheurs et on tente d’immobiliser la flottille. À ces personnes, nous disons Basta! Non nous ne marchons pas avec vous. Non à la pêche illicite!», dira notre source. «Le vrai pêcheur, renréchit M.Hamdoun Aboubekr, un autre membre de la chambre de pêche, va chercher le poisson là où il est au lieu de jeter ses filets à quelques mètres du rivage pour capturer la crevette impériale et le petit rouget sans se soucier du tord qu’il cause à la zone de fraie. Certains, pour se justifier, évoquent la rareté du poisson. Je leur donne l’exemple de ce raïs étranger qui ne connaît même pas la région puisqu’il n’est à Ghazaouet que depuis quelques semaines, mais qui fait des pêches miraculeuses. Il rapporte des dizaines de caisses de crevettes rouges, mais pas du rivage, du large mon ami. Voilà les vrais pêcheurs!» (El Watan-27.10.2010.)

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 L’Europe propose une réforme radicale de sa politique de pêche

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La Commission européenne a présenté mercredi une proposition de réforme radicale de la politique de la pêche, avec l’objectif de réduire fortement la surcapacité actuelle, qui menace la plupart des espèces de poissons.

La pierre angulaire de la réforme est la création d’un marché des droits de pêche pour les bateaux de plus de 12 mètres. Des « concessions », d’une durée de 15 ans, seront réparties entre les Etats membres, qui les distribueront à leur tour aux pêcheurs – éventuellement moyennant finances. Ces droits de pêche seront échangeables sur un marché.

La proposition suscite l’inquiétude de plusieurs ONG et partis, qui craignent qu’elle favorise surtout les pêcheries industrielles. La Commission propose par ailleurs de fixer les niveaux de captures autorisés sur une base pluriannuelle, pour mettre fin aux marchandages annuels sur les quotas.

Elle espère parvenir, d’ici 2015, à un « rendement maximal durable », à savoir le volume le plus élevé possible de captures qui permette de maintenir les stocks de poissons à un niveau de productivité maximal.

L’exécutif européen veut aussi interdire progressivement les rejets en mer de poissons indésirés, qui représenteraient près du quart de la pêche totale. Les pêcheurs seront tenus de débarquer toutes leurs captures d’espèces commerciales.

La commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki, défend sa proposition, qui suscite des réactions houleuses dans les Etats membres. « Nous avons évalué que si nous ne faisions rien, d’ici dix ans, seuls 8 stocks européens sur 136 seront en bon état », a-t-elle souligné.

« Nous devons réduire la flotte. A court terme, cela aura des conséquences sociales. Mais avons-nous le choix? La seule option est de choisir une gestion de long terme, afin que l’emploi puisse reprendre à terme », selon elle. (afp) -13.07.2011.

***L’avenir de la pêche suscite la discorde en Europe

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Plusieurs grands pays de la pêche en Europe ont émis mardi de sérieuses réserves sur une proposition controversée de réforme du secteur présentée par Bruxelles, augurant de discussions ardues sur la « privatisation » des quotas ou l’objectif du « zéro rejets » de poissons.

Venue présenter ses idées devant les ministres européens de la Pêche réunis à Bruxelles, la commissaire Maria Damanaki a certes pu constater que tous partageaient, au moins en façade, l’objectif général de rendre la pêche européenne plus respectueuse des ressources halieutiques, particulièrement décimées.

Mais si ses propositions censées entrer en vigueur en 2013 ont reçu un accueil favorable du Royaume-Uni, du Danemark ou de la Suède –pour qui la réforme aurait même pu aller « plus loin »–, plusieurs grands Etats, dont les numéros un et deux du secteur, l’Espagne et la France en ont critiqué des points clés.

Concentration douteuse
« Des décisions trop radicales entraîneront la fermeture de la pêche en Europe », a jugé le ministre français Bruno Le Maire. « Pas acceptable en l’état » à ses yeux, l’introduction d’un système de « concessions individuelles transférables », une sorte de marché des quotas de capture attribués aux pêcheurs que ces derniers pourront monnayer entre eux, risque de conduire une concentration « aux mains de quelques gros industriels », a-t-il jugé.

A Mme Damanaki, M. Le Maire n’a toutefois pas opposé un « non » catégorique sur ce point, promettant « d’étudier » avec vigilance les garde-fous proposés: exclusion des navires de moins de douze mètres non équipés d’engins traînants comme des dragues ou des chaluts, limitation à l’échelle nationale les échanges de quotas.

Lutter contre le gaspillage

L’Allemagne et l’Irlande se sont aussi montrées sceptiques. A l’inverse des pays où le système est déjà en vigueur comme l’Estonie ou le Danemark ont fait état de « résultats positifs ». Pour Mme Damanaki, le système permet de faire « d’une pierre deux coups », en rationalisant, par le marché, les flottes de pêche aujourd’hui surdimensionnées sans avoir à verser de primes à la casse, et en aidant à lutter contre le gaspillage que constituent les rejets, ces poissons non commercialisables aujourd’hui rejetés par-dessus bord.

Ces rejets, la commissaire grecque veut les interdire totalement d’ici 2016. « Pas réaliste », ont rétorqué Bruno Le Maire et sa collègue espagnole Rosa Aguilar, tandis que d’autres, comme le Britannique Richard Benyon, applaudissaient au contraire la nécessité de mettre un terme à ce « gaspillage incroyable ».

Stocks surexploités
D’autres points clés font débat, comme l’objectif de ne pêcher, d’ici 2015, que le strict nécessaire pour ne pas mettre en danger la reconstitution des stocks de poisson en danger. Aujourd’hui, 75% des stocks européens sont surexploités et les quotas font l’objet de marchandages annuels entre Etats.

A l’instar de son homologue français, l’Espagnole Rosa Aguilar a plaidé pour repousser la date butoir à 2020. « Toute autre date aurait des répercussions sociales et économiques considérables » pour le secteur, a-t-elle affirmé.

Objectif réaliste

Mme Damanaki a brossé un tableau noir des perspectives du secteur si l’UE ne met pas en oeuvre un « vrai changement radical ». Elle a aussi demandé une nouvelle génération d’accords de pêche avec des pays hors d’Europe, « plus respectueux des droits de l’Homme ».

Il faudra selon elle s’engager à ne pêcher que les surplus non exploités par les populations locales. La commissaire est prête à des concessions: « Nous pouvons discuter des dates, d’approches progressives », a-t-elle admis. Avant d’affirmer avoir « beaucoup d’arguments pour vous persuader que 2015 est faisable » pour parvenir à un état durable des ressources halieutiques. (afp)-19.07.2011.

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**Deuxièmes assises nationales de la pêche Vers l’obtention de licences de pêche en Afrique 

Des licences de pêche en Afrique peuvent être obtenues au profit de pêcheurs algériens dans le cadre de la coopération bilatérale.

Le ministre de la Pêche et des Ressources  halieutiques a évoqué hier, en marge des assises de la pêche, la possibilité d’obtention de licences de pêche en Afrique au profit de pêcheurs algériens dans le cadre de la coopération bilatérale. Abdallah Khanafou a notamment spécifié des demandes émanant de la Mauritanie, de la Guinée  et du Mozambique qui, selon le ministre, «sont prêts à accueillir les chalutiers algériens dans leurs eaux territoriales». Une entreprise que le ministère veut soutenir et encourager pour favoriser l’importation du poisson pour les besoins de la consommation nationale.

A propos de l’interdiction de l’exportation de poisson largement consommé en Algérie comme la sardine, le ministre a indiqué que «la question est encore au stade de la réflexion». «Nous n’avons jamais dit qu’il fallait interdire cette exportation, par contre nous sommes pour une régulation à travers l’exportation d’espèces nobles, comme la crevette royale à forte valeur ajoutée et l’importation de produits à large consommation», a-t-il déclaré.

A propos de l’aquaculture, il a indiqué que son département est en attente  d’investissements pour exploiter cette filière prometteuse qui compte actuellement 450 emplacements, mais qui souffre encore de beaucoup de retard dans son expansion, ainsi que d’obstacles divers, dont la rareté des concessions et la cherté de l’énergie électrique, par exemple. «Nous faisons tout pour développer cette filière, mais nous avons besoin de bailleurs de fonds pour en assurer l’expansion et la réussite dans le temps.» Il précisera que son département encourage les investisseurs nationaux à s’impliquer dans l’aquaculture, écartant l’ouverture vers le capital étranger.

«Nous avons eu une expérience malheureuse avec le partenariat étranger dans le secteur et nous voulons que ce soient les nationaux qui s’impliquent dans ce créneau.» Le ministre estime que «la technologie n’est en rien compliquée et qu’il faut juste une adaptation aux techniques d’élevage». Une possibilité d’accompagnement des exploitants est évoquée par le ministre, dont le département s’appuie sur l’expérience de partenaires étrangers pour l’acquisition du savoir-faire nécessaire au développement de cette filière dans le cadre de projets pilotes particulièrement.  

Concernant la gestion des ports de pêche, M. Khanafou a déploré le fait que son département qui «gère la ressource en amont et en aval n’ait aucun droit de regard en matière de commercialisation et de transit de poisson».
Il estime que «dans le cadre de la stratégie du secteur, il est primordial de transférer les infrastructures de pêche au ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques». Les travaux des deuxièmes assises nationales de la pêche et des ressources halieutiques ont débuté hier à l’hôtel Hilton.

La rencontre de deux jours est placée sous le thème de «La durabilité de l’exploitation» et  vise à décortiquer le schéma directeur arrêté à l’horizon 2025, à la lumière du bilan national du secteur et des recommandations des trois rencontres régionales organisées en mai dernier, à Chlef, Béjaïa et Ghardaïa.Ces assises seront également l’occasion de tracer les objectifs à atteindre dans le cadre du nouveau programme 2010-2014. (El Watan-18.10.2010.)

**Revoir le circuit de commercialisation

Les deuxièmes assises du secteur de la pêche et des ressources halieutiques devaient s’ouvrir dimanche à l’hôtel Hilton à Alger.

La rencontre devrait être l’occasion de revoir certains aspects de la politique du secteur et d’y apporter les correctifs nécessaires. Les participants s’attelleront,  durant deux journées de discussions, à mettre en forme une feuille de route pour les cinq années à venir en prenant en compte les exposés des professionnels sur l’état du secteur et les insuffisances constatées sur le terrain. Dans une récente déclaration à la presse, M. Benderradji, responsable au ministère de la Pêche et des ressources halieutiques, et  président de la commission de préparation des assises nationales, a souligné que  les décisions qui émaneront des assisses  pourraient «permettre aux décideurs  de revoir éventuellement  la politique tracée jusque la  dans le secteur». Les  deuxièmes assises du secteur de la pêche interviennent cinq ans après la première édition qui a eu lieu en  2005.

La rencontre nationale sera placée sous le thème de «La durabilité de l’exploitation» et sera l’occasion  pour les professionnels, selon les responsables du ministère de la Pêche,  de décortiquer le schéma directeur arrêté pour le secteur  à l’horizon 2025. Quatorze objectifs tracés dans le cadre de la politique du secteur pour la période 2010 -2014, seront  plus précisément soumis à débat.
Il s’agit notamment de la connaissance  et de la conservation des stocks halieutiques, de  la restructuration des pêcheries,  de la préservation de la pêche artisanale, du développement de l’aquaculture, de l’encadrement financier et fiscal, et de l’organisation du circuit de commercialisation. (El Watan-16.10.2010.) 

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***Thon et thoniers dans le collimateur 

L es 1100 tonnes de thon allouées pour 2010 à l’Algérie par la Commission internationale pour la conservation du thon (ICCAT) n’ont pas été pêchées, a déclaré à la Chaîne III le nouveau ministre de la Pêche, Abdallah Khanafou. Une information que nous donnions déjà au mois de juin dernier, à l’issue de la campagne de la pêche au thon en Méditerranée.

Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques (MPRH) le regrette sans en donner les raisons.
Les Algériens n’ont pas pêché de thon cette année, comme les années précédentes par ailleurs, car l’interdiction de recourir à des étrangers introduite pour la campagne 2010 a mis au jour les véritables capacités des thoniers algériens qui ne font des pêches miraculeuses que s’ils s’associent avec des Turcs. Ceci pour les embarcations qui se faisaient passer pour des thoniers et qui étaient néanmoins portées par le MPRH sur la liste de l’ICCAT pour être homologuées. Une supercherie employée depuis 2003 et qui a montré toute son ampleur avec l’affaire de Annaba et le scénario de l’échange virtuel en haute mer de centaines de tonnes de thon rouge, le plus prisé. Pour les rares thoniers algériens capables de faire une pêche digne de ce nom et que l’on peut compter sur les doigts d’une seule main, ils n’ont pas été informés à temps par le MPRH, durant le mois de janvier, de l’existence d’une autre disposition de l’ICCAT. Celle de s’acquitter avant terme du montant d’un million de dinars environ pour la présence d’un observateur indépendant à bord de chaque embarcation. Un oubli loin d’être innocent car il arrangerait bien certaines affaires puisqu’on peut ainsi justifier l’absence des Algériens dans la campagne de 2010 par le défaut du paiement des armateurs et surtout écarter un observateur indépendant gênant. L’unique armateur qui a pu s’acquitter de cette nouvelle redevance a été empêché cependant de mettre ses bateaux au travail par une avalanche de difficultés administratives du fait que ses acquisitions ont entièrement été financées sur fonds personnels, sans aucun apport de la banque ou de l’Etat. Un ovni, en quelque sorte.

En effet, les unités considérées comme thoniers, commandées en grande majorité dans les chantiers navals turcs et dont le prix varie entre 50 et 80 millions de dinars, sont financées par l’Etat à hauteur de 60%, par un prêt bancaire contracté auprès de la BADR de 30% alors que l’armateur n’apporte que les 10% restants. Une affaire en or qui a attiré du monde. Sur les quais, ce n’est un secret pour personne : les beaux bateaux flambants neufs mais déjà en panne appartiennent à des dignitaires du régime ou à leurs proches. En panne parce qu’ils n’ont pas été construits selon les caractéristiques du cahier des charges. Des malfaçons qui traduisent les irrégularités dans les contrats où armateurs et constructeurs ont profité tant qu’ils ont pu de la manne du plan de relance.
Le nouveau ministre de la Pêche a déclaré, hier, suspendre toute nouvelle acquisition. Mais difficile de croire que c’est parce que la flottille de pêche algérienne, avec ses 4500 unités, suffit à couvrir les besoins qui ne sont pas connus puisqu’on va acquérir un bateau de pêche scientifique dont le but, précisément, est de déterminer les stocks exploitables.

En fait, tout le monde se demande où sont passés ces 26 milliards de dinars du plan de relance qui devait faire passer de 4 à 8 kg/an/habitant la consommation de poisson de l’Algérien ? Comme toujours, dès que le constat du secteur de la pêche est fait et que ses éternelles défaillances sont reconnues, on fait appel à ce mythe de l’aquaculture que l’on fait miroiter pour continuer à bénéficier de programmes et de financements. En Egypte, dira le ministre, les productions de l’aquaculture dépassent celles de la pêche comme partout dans le monde aujourd’hui. Nous avons commencé à nous intéresser à  l’aquaculture en même temps que les Tunisiens et les Egyptiens, mais nous sommes loin derrière. Des financements de fermes aquacoles ont été accordés jusqu’à des montants de 700 millions de dinars, mais l’aquaculture en Algérie en est au stade du béton. Comme pour la pêche, les avantages des investissements ont attiré des personnes qui n’ont rien à voir avec cette activité qui nécessite au minimum une excellente connaissance des techniques et des technologies. M. Khanafou a promis d’ouvrir des enquêtes sur les destinations de ces centaines de milliards d’aides allouées par l’Etat. (El Watan-13.10.2010.)                          

**Marasme dans le secteur de la pêche

La production a baissé de 25%

Après avoir fait parler de lui depuis plusieurs mois, le prix de la sardine, jadis poisson de choix pour les ménages à bas revenu, est en passe de se stabiliser autour de 250-300 DA le kiloEn plus d’être cher, voire inabordable pour les petites bourses, le petit poisson bleu est devenu un produit rare. Les services de la pêche de la wilaya, sans faire le lien de cette rareté avec la baisse de la production de 25% qu’ils ont annoncée au premier semestre de l’année 2010, ont plutôt fait l’éloge du programme quinquennal et ses retombées positives sur le secteur.
À noter qu’aucune explication n’a été fournie pour justifier cette baisse qui a pesé de tout son poids sur le marché de la sardine, marqué désormais par une offre faible qui ne répond plus à la demande. Selon des initiés du marché du poisson, le prix de la sardine restera élevé tant que le déséquilibre entre l’offre et la demande persiste. Les chiffres élogieux cités par le directeur de la pêche sur les ondes de la radio Jijel FM, ne font cependant pas mention de ce déséquilibre constaté depuis plusieurs mois.Les statistiques officielles montrent que la production, qui était de 3500 t en 1999, est passée à plus de 8500 en 2009. Signalons, par ailleurs, que  pour développer l’activité et augmenter la production, 7,40 milliards de dinars ont été dégagés au titre du plan quinquennal en cours. En dépit de ces statistiques rassurantes, la réalité est tout autre, puisque le poisson est devenu  un produit cher et introuvable, donc de luxe, pour le commun des consommateurs. En plein été, habituellement, une période au cours de laquelle la sardine amorce une certaine baisse de prix, ce produit n’est guère tombé au dessous de 250 DA le kilo. Il y a quelques jours, il s’est même vendu à 300 DA au grand dam de la  population, déjà bien prise  dans le tourbillon de la cherté des produits de première nécessité et des viandes. Et dire que le secteur de la pêche va bien !  (El Watan-23.08.2010.). 

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