Les régimes amaigrissants ne servent à rien

Il n’y a pas de solution miracle, révèle une étude qui a comparé l’efficacité de quatre régimes destinés à lutter contre l’obésité. 

Ce qui compte avant tout selon l'étude, c'est un apport calorique modéré, la motivation et le suivi du régime. 

Ce qui compte avant tout selon l’étude, c’est un apport calorique modéré, la motivation et le suivi du régime.

L’obésité touche près de 38 % des Américains. Aux États-Unis, cette épidémie est un problème majeur de santé publique. C’est aussi là-bas que depuis une trentaine d’années sont régulièrement mis au point toute une série de régimes amaigrissants miracles ou annoncés comme tels. Le plus célèbre d’entre eux est certainement le régime de Atkins, qui a fait des centaines de milliers d’adeptes dans le monde. Élaboré au début des années 1970, il privilégie une alimentation riche en protéines (viande, poisson, fromage, œufs) et pauvre en glucides. Plus récemment, c’est un régime amaigrissant riche en glucides et pauvre en matières grasses qui tient le haut du pavé. Tous ces nouveaux régimes ont en commun de jouer sur le métabolisme des trois macronutriments de base de l’alimentation humaine (matière grasse, protéines, glucides). Le problème c’est que leur efficacité ne s’appuie que sur des études de courte durée et n’impliquant qu’un petit nombre de personnes. Pour y voir plus clair, une équipe de chercheurs américains pilotés par Frank Saks, de l’École de médecine de Harvard, a comparé les performances de quatre grands types de régimes amaigrissants. Ce faisant, ils ont mené la plus vaste étude comparative jamais lancée dans le monde. Leur conclusion est sans appel : il n’y a pas de régime miracle pour lutter contre l’obésité et perdre des kilos. Ce qui compte avant tout, c’est un apport calorique modéré, la motivation et le suivi du régime. Ils publient leurs résultats dans le New England Journal of Medecine. Pendant deux ans, un peu plus de 800 volontaires frappés d’obésité ont testé l’un des quatre régimes. Chacun d’eux avait le même apport calorique modéré (autour de 2 000 calories), correspondant à ce que mange une femme sédentaire de 60 kg. Les personnes obèses consomment en général jusqu’à 3 000 calories par jour.

Seulement 3 kg après deux ans

Durant toute cette période, les volontaires ont été régulièrement pesés, on a mesuré leur tour de taille, pris leur tension, suivi l’évolution de leur masse corporelle, fait des analyses sanguines, urinaires, etc. Au final, aucun des quatre régimes n’est sorti du lot. Leur efficacité s’est révélée pratiquement identique avec des résultats très modestes. Les participants ont perdu en moyenne 6 kg au bout de six mois et seulement 3 kg au bout de deux ans ! Seule la moitié d’entre eux ont suivi les prescriptions du programme de recherche. Un bon score pour ce type d’étude. Ceux qui ont perdu le plus de poids sont ceux qui ont participé régulièrement aux sessions d’information organisées au cours des deux années. «Notre étude montre que, dans la perte de poids, les facteurs comportementaux jouent un rôle plus important que le métabolisme des trois nutriments», concluent les chercheurs. Les promoteurs de ce type de régime doivent maintenant modérer leurs effets d’annonce. En 2006, une étude européenne (Nugenob) aux effectifs et à la durée beaucoup plus modestes avait déjà montré qu’à apport calorique égal, le fait qu’un régime soit pauvre ou riche en graisse n’a pas d’incidence sur la perte de poids. (Le Figaro) 

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Les régimes amaigrissants ne servent à rien

*Jeûner pour maigrir, une fausse bonne idée?

ALIMENTATION – Perdre du poids en jeûnant serait illusoire. Tout dépendrait en fait de l’alimentation…

Se priver de nourriture de serait pas le meilleur des régimes pour perdre du poids

Et si le meilleur moyen de maigrir, c’était de ne pas manger? Alors qu’une étude, publiée ce jeudi par l’Institut de la santé et de la recherche médicale (Inserme), montre que les Français sont très «branchés» régimes, il importe de s’interroger sur la méthode à suivre. Weight Watchers, Dukan, Cohen… Elles ne manquent pas, mais leurs effets sont souvent critiqués.

Différentes formules

Parmi ces techniques, le jeûne semble pourtant faire de plus en plus d’adeptes. Des semaines «rando diet» fleurissent même un peu partout, proposant aux intéressés différentes formules. Certaines, plutôt extrêmes, n’autorisent qu’à boire de l’eau. D’autres, moins contraignantes, autorisent la prise de jus de légumes ou de bouillons. Une façon d’aller vers les personnes à qui le jeûne peut faire peur, «car le fait de ne pas manger peut en inquiéter certains. Il y a la peur d’être mal», explique Catherine Vidal, bio nutritionniste.

La durée aussi peut varier. Si le jeûne est entrepris sur une courte période par une personne en bonne santé, aucune préparation particulière ne serait nécessaire avant de se lancer. Mais s’il est envisagé sur une longue période, il faudrait s’y préparer spécifiquement, en faisant également attention au moment de reprendre son alimentation.

«Jeûner ne permet pas de maigrir»

Jeûner pour maigrir serait en fait illusoire. «Effectivement, si on arrête de manger, on va perdre du poids, c’est logique. Mais si l’alimentation n’est pas équilibrée au moment de reprendre, ça ne sert à rien. Il faut donc envisager le jeûne dans une démarche de santé, en cas d’hypertension, ou pour éliminer les toxines. Mais pas dans une optique de perte de poids», analyse Valérie Vidal. Pire, jeûner pourrait même s’avérer dangereux, pour des personnes présentant des troubles du rythme cardiaque.

Du côté du service de diététique de l’hôpital de la Pitié Salpétrière, à Paris, on est catégorique: «jeûner ne permet pas de maigrir. Je ne pense pas que cela soit positif, car l’organisme a besoin d’énergie pour fonctionner», détaille en effet Nadine Baclet. Et puis, attention au «phénomène de rebond» qu’il pourrait causer. «Quand on prive son organisme, il stocke», prévient la diététicienne. Ce qui entraîne immanquablement l’effet «yo-yo» de reprise de poids après en avoir perdu. La réponse se cacherait donc ailleurs. Il faut «une gestion de repas équilibrés, associée à une activité physique régulière», explique Nadine Baclet. La seule recette à suivre pour perdre du poids. (20Minutes-10.05.2012.)

**Les régimes «miracles» ne font pas le poids

 Une étude NutriNet-Santé révèle ce jeudi une dictature du poids et l’inefficacité des régimes «tendance»… Ils s’appellent Dukan, Cohen, Chrononutrition, Californien, Soupe au chou… Les régimes «tendance» s’épanouissent au printemps, quelques semaines avant le cocktail bikini, coquillages et crustacés.

70% des femmes souhaitent maigrir

Une étude de NutriNet-Santé publiée ce jeudi y met un bémol: derrière l’envie d’avoir une silhouette de sirène se cache une véritable obsession du poids. Ce programme de recherche national se base sur les témoignages de plus de 105.771 «Nutrinautes», recrutés sur toute la France. Les résultats sont éloquents: 70% des femmes et 52% des hommes souhaiteraient peser moins. 28% des femmes ont fait au moins cinq régimes dans leur vie, 9% en totalisent au moins dix. Sur les trois dernières années, 31% des sujets ont suivi un régime de type restrictif tendance portant le nom d’une marque comme Dukan, Atkins, Cohen ou encore Montignac. Les deux tiers ont choisi la méthode Dukan.

Une reprise de poids à long terme

Serge Hercberg, qui coordonne cette étude, est professeur de nutrition à l’université Paris 13 et directeur de l’unité nutrition à l’Inserm, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale. Après une étude de trois ans, la pertinence de ces régimes «marketés» est sérieusement mise en doute. «A court terme, ces régimes sont assez efficaces. Mais sur la durée, ils entraînent une reprise de poids.» Un phénomène de répétition peut alors se mettre en place, le fameux «yo-yo», avec régimes à gogo et une reprise de poids plus importante à chaque fois. Tout aussi vains sont les régimes restrictifs faits maison, consistant à supprimer une classe d’aliments comme la charcuterie ou le fromage ou à prendre des substituts: «Ils ne fonctionnent pas sur le long terme et ils entraînent beaucoup de frustration» résume le professeur Hercberg.

Des carences en vitamines et en minéraux

En plus d’être inefficaces, ces régimes, hyperprotéinés comme le Dukan ou hypocaloriques comme le Cohen, entraînent des carences vitaminiques et minérales, en particulier chez les adolescentes, dont l’organisme est encore en pleine croissance. « Excepté les régimes prescrits médicalement pour le diabète ou l’hypertension, le corps n’est pas fait pour tolérer de telles restrictions.» Le professeur Hercberg est catégorique sur les régimes trop restrictifs sur une durée limitée: « Il ne faut pas miser sur des opérations coup-de-poing». Le corps réagit en stockant davantage par la suite.

L’efficacité du «bon sens»

Si l’on souhaite perdre du poids, la solution qui fonctionne le mieux consiste à respecter les recommandations nutritionnelles globales «de bon sens» selon le professeur Hercberg: «manger de tout en quantité raisonnable, éviter le grignotage, pratiquer une activité physique régulière». Les résultats seront moins spectaculaires, mais plus pérennes. 76% de Nutrinautes sont satisfaits de cette méthode à long terme (plus de six mois), contre 51,4% pour le Dukan. (20Minutes-10.05.2012.)

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