Le kit de la « cupcakista »
* La « cupcakista » ?… ce nouveau petit gâteau gourmand que l’on dévore des yeux avant de croquer dedans… Décryptage d’une icône très mode.
Outre-Atlantique, le New York Times consacre une colonne presque toutes les semaines à ce phénomène culinaire. Il faut dire qu’il est difficile d’y échapper : des pâtisseries spécialisées poussent comme des champignons aux quatre coins des États-Unis.
Le pionnier ? La désormais célèbre Magnolia Bakery, à New York. Ouvert en 1996 par deux copines, Alysa Torey et Jennifer Appel, cet établissement connaît un succès phénoménal début 2000 grâce à l’équipe de Sex and the City, qui y tourne des épisodes. Raz de marée immédiat. La petite pâtisserie de quartier devient LE passage obligé. Aujourd’hui encore, dans les circuits touristiques, elle figure parmi les dix « hot spots » de la ville. Il n’est pas rare de patienter trente minutes pour pénétrer dans la Mecque du cupcake, qui vend 3 000 gâteaux par jour. Et pourtant, tous ceux qui ont déjà succombé l’avouent volontiers : côté goût, le cupcake n’a rien de transcendant ! Il s’agit d’une pâte à muffin recouverte de crème au beurre. Les raisons du succès sont ailleurs.
Le charme du cupcake ? Son look ! Certains l’appellent fairy cake (gâteau de fée), le New York Times, lui, parle de fashion cake. Il faut dire qu’il est drôlement alluré : tantôt recouvert d’étoiles, de perles de sucre, de fleurs multicolores…, le but du jeu étant de le rendre le plus cute (mignon) possible. Résultat ? Tout le monde craque, les fashionistas en tête. Le cupcake devient une icône mode et se métamorphose en sac, bijou et autre accessoire. Aux derniers MTV Europe Music Awards, la chanteuse Katy Perry est arrivée munie d’un sac cupcake, une édition limitée signée Judith Leiber vendue… à 4.295 dollars. Un gâteau mode à la mode, c’est une première !
Les adeptes de ce gâteau sont de grands nostalgiques touchés par le syndrome de Peter Pan. Croquer dans un cupcake, c’est retourner en enfance. On retrouve la saveur des goûters d’anniversaire, des pique-niques en famille et des dimanches pluvieux où préparer des gâteaux apportait un peu de réconfort. Logique que l’on soit en demande par ces temps de crise. Sa taille est aussi une des raisons de son succès : mini (mais super calorique !). A l’heure où tout le monde célèbre le régime low calory, le cupcake prône le plaisir des papilles avant tout : crème onctueuse, glaçage ultra-sucré et beurre à gogo. C’est si bon de succomber ! Décors pour épater : des perles or, argent ou multicolores et des fruits confits divins (A la mère de famille); des fleurs, des papillons, des étoiles…, des minisujets en sucre coloré à la pulpe de fruits (Belle de Sucre) ; du sucre parfumé or ou argent à saupoudrer (Parfums de Table). (Le Figaro)
Ingrédients
Pour 12 cupcakes
75 g de beurre – 135 g de sucre – 1œuf – 1cuillerée à café d’extrait de vanille – 20 cl de crème épaisse – 150 g de farine – 1cuillerée à café rase de bicarbonate – 1cuillerée à café rase de levure chimique – 1pincée de sel.
Pour le glaçage (crème au beurre) : 60 g de beurre – 30 g de sucre glace – 2 cuillerées à café d’extrait de vanille – quelques gouttes de colorant.
1.TRAVAILLER le beurre ramolli et le sucre jusqu’à obtenir une préparation crémeuse. Ajouter l’œuf entier, l’extrait de vanille et la crème épaisse. Mélanger.
2.AJOUTER petit à petit la farine, préalablement mélangée avec le bicarbonate, la levure et le sel. Vous devez obtenir une pâte légèrement collante.
3.RÉPARTIR dans des petits moules en papier sulfurisé. Ne pas remplir à plus de la moitié de la hauteur.
4.ENFOURNER 25 minutes à 180 °C (thermostat 6).
5.LE GLAÇAGE: battre au fouet électrique le beurre ramolli en y ajoutant progressivement le sucre glace pour obtenir une crème au beurre. Ajouter l’extrait de vanille et le colorant.
6.RECOUVRIR le sommet des cupcakes de crème au beurre à l’aide d’une poche à douille et décorer.
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