Des villes flottantes
**Le rêve fou des villes flottantes
C’est un vieux projet qui reprend du poil de la bête. Les créateurs du Freedom Ship, une ville flottante de 50.000 habitants destinée à faire le tour du monde, ont lancé les souscriptions. Ils espèrent lever un milliard de dollars pour lancer les travaux.
**voir vidéo: A Floating City Concept
Ce projet semble tout droit sorti d’un livre de science-fiction. Freedom Ship. Il attire l’oeil autant qu’il effraie quand on pense aux rêves de grandeur de ses inventeurs qui imaginent installer l’équivalent d’une ville comme Saint-Malo sur un énorme paquebot géant. Pour mémoire, le plus grand paquebot du monde, en construction à Saint-Nazaire, n’est destiné à accueillir que 8.000 passagers et membres d’équipage. Mais le projet de Freedom Ship ne s’arrête pas aux traditionnels casinos, aquariums, piscines et cinémas de bord. Les entrepreneurs américains à l’origine du projet espèrent héberger des hôpitaux, des postes de police, des écoles et des entreprises. Des parcs sont même prévus pour le bien être des 50.000 résidents et des 30.000 visiteurs, alimentés en énergie par des panneaux solaires et la force des vagues. L’idée est bien d’habiter de façon permanente sur cette gigantesque plateforme surmontée d’un aéroport. Freedom Ship devrait passer 70% de son temps au mouillage, à quelques encablures des côtes, et 30% de son temps en navigation pour faire un tour du monde en deux ans, à la vitesse de 10 noeuds, l’équivalent de la vitesse moyenne d’un voilier de course de 12 mètres.
Un tel projet verra-t-il le jour?
Proposé une première fois en 1995, le projet Freedom Ship a bientôt 20 ans. Mais avec les problématiques de montée des eaux, le principe des villes flottantes connaît une nouvelle actualité. Le directeur de Freedom Ship International, Roger M Gooch, a confié à nos confrères du Daily Mail avoir reçu beaucoup de signes d’intérêt ces six derniers mois. «Nous avons beaucoup d’espoir, a-t-il assuré. Nous espérons lever un milliard de dollars pour lancer les travaux.» Le montant total de ce projet fou est estimé à 10 milliards de dollars.*Le Figaro-Vendredi 29 novembre 2013
*Des Maldives au golfe du Bengale, la montée du niveau des océans risque de priver de logement et de terres 250 millions de personnes sur la planète au cours du XXIe siècle. Pour faire face à la montée des eaux, l’architecte Belge Vincent Callebaut a imaginé ce concept de ville flottante baptisée Lilypad.Cette ville en forme de nénuphar est sensée pouvoir accueillir 50 000 habitants, de plus, elle ne devrait produire aucune pollution et s’autoalimenter en énergie grâce aux panneaux solaires, aux éoliennes et aux marrées.
Les besoins alimentaires sont satisfaits grâce à « des champs d’aquaculture et des corridors biotiques sur et sous la coque » et un lagon d’eau douce immergé recycle les eaux de pluie au centre de l’île et permet de lester la ville.
La structure du vaisseau s’inspire des nervures de la feuille du nénuphar géant d’Amazonie, Victoria Regina. « La double coque est constituée de fibres de polyester et d’une couche de dioxyde de titane sous forme anatase qui permet d’absorber la pollution atmosphérique par effet photocatalytique« , détaille M. Callebaut.
Qui financera pareille construction pour recueillir les réfugiés de demain ? Mystère.
Les candidats ne se sont pas encore fait connaître. Mais d’autres clients plus solvables pourraient mordre à l’hameçon : Lilypad peut servir à « étendre en offshore les territoires des pays les plus développés, comme Monaco », précise l’architecte, qui a pris soin d’amarrer ses Lilypad virtuels face à la Principauté.*luxuo.fr/
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