Tennis
Nadal affirme sa suprématie
Rafael Nadal récupère le trophée qu’il avait dû abandonner en 2008
Comme en 2008, Rafael Nadal réussit le doublé Roland Garros-Wimbledon, suite à sa victoire sur Tomas Berdych au All England Club. L’Espagnol accroîtra lundi son avance sur ses rivaux.
Depuis 2006, à chaque fois qu’il participe à Wimbledon, Rafael Nadal dispute la finale. Battu en 2006 et 2007 par Roger Federer, il avait pris sa revanche sur ce dernier en 2008, au terme d’un des plus beaux matches de l’Histoire. Forfait la saison dernière en raison de tendinites aux genoux, le Majorquin était bien présent au rendez-vous ce dimanche, contrairement au Suisse, absent pour la première fois depuis 2002, en raison de son élimination dès les quarts de finale par Tomas Berdych qui disputait, lui, sa première finale de Grand Chelem. Impressionnant lors de ses deux derniers tours, le Tchèque a paru plus emprunté. Il n’en fallut pas plus à Nadal pour remporter son huitième titre majeur, le deuxième à Wimbledon (6/3 7/5 6/4).
Une fin de 1er set au pas de charge
Berdych ne semblait pourtant pas crispé par le poids de l’événement en début de rencontre. Au contraire, c’est lui qui semblait le plus à l’aise, remportant facilement ses jeux de service alors que Nadal, sans concéder la moindre balle de break, peinait davantage. Le Taureau de Manacor possède toutefois cette incroyable capacité à accélérer la cadence quand il le désire. A 3/3, il prenait clairement le dessus à l’échange, appuyant ses frappes de coup droit. Sous pression, le Tchèque ne passait alors quasiment plus de premières balles (48% de réussite à la fin de la manche). Son adversaire en profitait pour faire deux fois le break et virer en tête (6/3) après avoir remporté 13 des 16 derniers points…
Berdych dans le Top 10
Le plus dur pour Berdych, c’est qu’il ne parvenait pas à prendre l’engagement de Nadal dans la foulée malgré trois occasions dues en partie à deux double-fautes de ce dernier. Obligé de courir après le score, le protégé de Tomas Krupa résistait jusqu’à 5/5 mais craquait au moment où il avait l’occasion de s’offrir un tie-break, un nouveau coup droit dans le couloir, sa 14e faute directe du match, compromettant sérieusement ses chances de victoire finale (7/5). D’autant qu’il manquait une nouvelle occasion de break à 1/1 quelques minutes plus tard. S’il croyait éviter le pire à 5/4 en sa défaveur, effaçant un handicap de 0-30, Berdych offrait une balle de match à Nadal sur un coup droit trop long. Balle de match que convertissait l’Espagnol sur un passing croisé (6/4). Maigre consolation pour le Tchèque, il occupera la 8e place mondiale lundi. Rafael Nadal affirme lui un peu plus sa suprématie avec 2000 points ATP supplémentaires. Dans le même temps, Federer, grand perdant de cette quinzaine, en cèdera 1640 et reculera au troisième rang derrière Novak Djokovic. (Le Figaro-04.07.2010.)
Résultat de la finale :
Nadal (Esp, 2) – Berdych (Rtc, 12) 6/3 7/5 6/4
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Francesca Schiavone a remporté la finale dames de Roland Garros ce samedi (6/4- 7/6). C’est la première fois qu’une Italienne s’impose en Grand Chelem ! (05.06.2010.)
**Roland-Garros:
Rafael Nadal remporte
la finale de Roland Garros
Un an après avoir été chassé de son jardin par Robin Söderling, l’Espagnol a battu le Suédois dimanche en finale de Roland Garros.(06.06.2010.)
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les anciennes Dementieva et Schiavone dans le dernier carré
Elena Dementieva le 30 mai 2010
Elena Dementieva et Francesca Schiavone, deux des joueuses les plus expérimentées du circuit qui comptent à elles deux pas moins de 22 participations à Roland-Garros, s’affronteront jeudi en demi-finale du Grand Chelem sur terre battue.
La Russe a éliminé sa compatriote Nadia Petrova, diminuée par une blessure, en trois sets 2-6, 6-2, 6-0. L’Italienne n’a eu besoin que de deux manches 6-2, 6-3 pour battre la Danoise Caroline Wozniacki.
Il s’agira d’une première en Grand Chelem pour Schiavone, et aussi pour son pays. Devenue une puissance du tennis féminin grâce à deux victoires en Fed Cup, la péninsule n’avait jamais réussi à placer une de ses joueuses dans le dernier carré d’un tournoi majeur depuis le début de l’ère Open (1968).
Dementieva retrouve elle les demi-finales de Roland-Garros six ans après sa première apparition à ce niveau à Paris en 2004. Cette année-là, elle s’était inclinée en finale contre une autre Russe, Anastasia Myskina.
La Moscovite, âgée de 28 ans, a profité des problèmes physiques de son adversaire, touchée à une cuisse, pour s’imposer très facilement. Après avoir dominé la première manche, Petrova n’a plus été capable de courir normalement.
Dementieva, éternelle perdante?
Dementieva, N.5 mondiale, est probablement la meilleure joueuse du circuit à n’avoir jamais gagné un Grand Chelem. Dans un tableau privé de sa grande favorite Justine Henin, elle dispose d’une bonne chance de se débarrasser définitivement de l’image de perdante que sa médaille d’or aux jeux Olympiques de Pékin n’a pas complètement effacée.
Il lui faudra d’abord écarter Francesca Schiavone. Le bilan parle pour elle, puisqu’elle reste sur trois succès face à l’Italienne. Une bonne partie du défi consistera pour elle à garder ses nerfs, qui l’ont souvent trahie par le passé.
«C’est très spécial pour moi de jouer une nouvelle demi-finale», a dit la Russe au public du Suzanne-Lenglen dans un très bon français, elle qui n’a jamais caché son amour pour Roland-Garros et pour Paris. En février, elle y avait remporté le seizième titre de sa carrière, le dernier en date, au tournoi en salle de Coubertin.
Schiavone, une joueuse de 29 ans qui fait partie du paysage depuis une bonne décennie, avait échoué trois fois en quarts de finale d’un tournoi majeur, la première en 2001 à Roland-Garros et la dernière en 2009 à Wimbledon (contre Dementieva).
Huitième de finaliste la plus âgée, la Milanaise, 17e mondiale, n’a eu aucun mal à dominer la plus jeune, de dix ans sa cadette. Très véloce avec son physique compact (1,65 m, 64 kg), elle s’est bien sûr battue sur toutes les balles comme à son habitude.
Mais c’est aussi elle qui a pris la plupart des initiatives, y compris en montant souvent au filet, avec pas mal de réussite (13 sur 16). Pour Wozniacki, le costume de tête de série N.3 était un peu surdimensionné, d’autant qu’elle était arrivée à Paris avec une cheville douloureuse. La jeune Danoise, propulsée au sommet par sa finale inattendue au dernier US Open, n’en signe pas moins sa deuxième meilleure performance en Grand Chelem…(Source AFP-01.06.2010.)
***Nadal qualifié
pour les demi-finales
ROLAND-GARROS – Le Taureau de Manacor ne s’est pas laissé surprendre par Nicolas Almagro. Il affrontera Melzer ou Djokovic pour une place en finale ! (02.06.2010.)
Prénom Nom : Rafael Nadal
Naissance : 03/06/1986
Pays : Espagne
Taille : 185
Poids : 85
Latéralité : gaucher
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***ROLAND-GARROS
Le tournoi mythique du Grand Chelem réunit côté courts, les meilleurs joueurs, et côté gradins, les people fan de rebondissements. Cette année, on vous parle, entre autre, de Kelly Slater, de la venue de Salma Hayek et de la tenue affriolante de Venus Williams. Rideau.
La plus polémique : Venus Williams a fait jaser les journalistes sportifs – et mode – avec sa tenue sexy en dentelle noire et son short plus que suggestif, couleur chair. Le défilé Vénus – Roland Garros 2010 s’est achevé après sa défaite, dimanche, face à la Russe Nadia Petrova.
La plus glam : Salma Hayek, élégante et décontractée, était dimanche sur le Philippe Chatrier avec son frenchy de mari François-Henri Pinault.
Le plus inattendu : Kelly Slater, multi-champion du monde de surf, était de passage porte d’Auteuil. Et il n’était pas accompagné…
Le plus à l’aise : Patrick Bruel est l’indétrônable du central. En arrivant dans les gradins mercredi, il a salué la foule qui l’acclamait. Ou pas.
La plus printanière : Malika Menard, Miss France 2010, était optimiste, jeudi, fraîchement vêtue.(Figaro.Madame-02.06.2010.)
La Russe Maria Sharapova, sortie par Justine Henin, a joué la simplicité du style sur court.
Aravane Rezai a tout misé sur l’or. En vain.
Malika Menard n’a aucune difficulté à faire la Miss, même sans son écharpe tricolore.
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**«les belles » de Roland-Garros….
MARIA SHARAPOVA 23 ans – 1,88 m – 59 kg. L’égérie des tenniswomen mannequins. Née en Sibérie parce que ses parents avaient fui Tchernobyl, la bombe russe a fait exploser les montants des contrats publicitaires et avoue plus de 13 millions de dollars de gains en tournoi. N°1 mondiale à plusieurs reprises (21 titres dont 3 Grands Chelems), elle revient de blessure.
Le plus prestigieux tournoi de terre battue du monde ouvre ses portes cette semaine. Cette année, ce sont les filles qui auront droit à tous les égards. A la télévision comme dans les gradins, leur plastique et leur technique vont vous faire tourner la tête.
Elles balancent des premières balles de service souvent à plus de 180 kilomètres/heure. Distribuent des coups droits de plomb et des revers meurtriers, toujours à deux mains. Quant aux smashs qu’elles écrasent sans état d’âme, ils pourraient anesthésier le premier mammifère à grandes oreilles qui se serait égaré sur le court. Jamais encore le tennis féminin mondial n’avait été aussi physique ni fait montre d’autant de force et de puissance. Mais jamais non plus les joueuses ne lui avaient apporté une telle touche de charme et ce côté si sexy et glamour.
ANA IVANOVIC 22 ans – 1,86 m – 69 kg. La jeune Serbe est l’une des plus grandes joueuses par la taille mais aussi par le talent : n°1 mondiale en 2008, déjà 8 titres (dont Roland-Garros) et 7 millions de dollars. Admiratrice de Monica Seles, elle est aussi ambassadrice de l’Unicef pour son pays aux côtés d’Emir Kusturica.
Et voilà le tennis féminin qui gagne ses lettres de noblesse et abandonne le rôle de parent pauvre de la discipline, dans lequel le tennis masculin l’avait confiné. Désormais, les gradins de leurs matchs font recette et l’audience télévisée d’une finale féminine d’un tournoi du Grand Chelem n’a plus à rougir devant celle de son homologue masculin. Ce phénomène des tenniswomen- mannequins, de ces « belles de match » à la plastique encore plus irréprochable que leur technique, est récent. Les nostalgiques peuvent toujours évoquer la beauté sauvage de l’Argentine Gabriela Sabatini. D’autres en appeler aux jambes de l’Allemande Steffi Graf, jugées une fois pour toutes comme les plus belles du monde (tennistique, s’entend !). Sans oublier l’exotisme caribéen de la brune Marie- Jo Fernandez ou slave de la blonde Monica Seles. Des épiphénomènes. C’est de l’est qu’est venue la révolution, au coeur des années 90.
MATHILDE JOHANSSON 25 ans – 1,73 m – 56 kg. La Française, née à Göteborg, en Suède, a réalisé en 2009 sa plus belle saison, occupant le 59e rang mondial (un demi-million de dollars de gains). Si 2010 a moins bien débuté, son physique équilibré devrait permettre à la chouchou du public français de revenir au premier plan.
Un péché originel prénommé Anna, Moscovite blonde comme les blés, qui s’installe dans la hiérarchie mondiale à peine ses 15 bougies soufflées. Pourtant, la seule victoire en tournoi qui figurera à jamais au palmarès de Kournikova, c’est en 1994 qu’elle l’obtient, un an avant de passer professionnelle, en remportant… les Petits As de Tarbes, l’officieux championnat du monde des 12-14 ans. Battue par Martina Hingis à la Kremlin Cup (sa seule finale) en 2000,l’année de son apogée (8e mondiale), Anna Kournikova va défrayer autant la chronique people que sportive. Et dans le même temps faire bouger les lignes, bouleverser les règles du sponsoring où les contrats explosent. Les 3.584.662 dollars officiellement gagnés en tournoi ne sont que la partie émergée de l’iceberg de gains récoltés par la jolie poupée russe à l’heure de sa retraite anticipée en 2003, à 22 ans ! La tendance est lancée. Mais si Kournikova pouvait presque passer pour une joueuse aux mensurations banales (1,73 mètre et 56 kilos), les belles qui s’engouffrent alors dans la brèche semblent non seulement toutes provenir de Russie ou des ex-pays de l’Est, mais sortir du même moule : taille XXL qui banalise les 180 centimètres pour jamais beaucoup plus de 60 kilos, ce qui laisse imaginer le côté filiforme de la silhouette.
MARIA KIRILENKO. 23 ans – 1,76m – 57 kg .Meilleure amie d’enfance de Sharapova et moscovite comme elle, c’est une valeur montante du tennis féminin : déjà 5 titres pour la grande blonde et 2,3 millions de gains. Joueuse toutes surfaces avec une prédilection pour la terre battue, elle ne devrait pas rester sur son classement 2009 (16e).
Et pour détrôner Anna, la Russie sort Maria de son chapeau. Maria Sharapova, allure de playmate qui promène avec charme et décontraction ses 188 centimètres (59 kilos !). Ce qui change également, c’est qu’en plus d’être délicieuse, la jeune femme est talentueuse : 21 victoires en tournoi, 8 autres finales disputées et un rang de n° 1 mondiale conquis en 2005. Dans la foulée, elle pulvérise tous les chiffres : déjà plus de 13 millions d’euros de gains, auxquels on peut ajouter 18 autres millions en sponsoring. Mais surtout, alors qu’elle revient de blessure, Maria Sharapova a signé début 2010 avec l’équipementier Nike ce qu’on peut appeler le contrat du siècle : 48 millions d’euros sur huit ans ! Du coup, les prix offerts par les organisateurs tendent de plus en plus à la parité entre joueurs et joueuses (elle est effective à Roland- Garros depuis 2007).
ELENA DEMENTIEVA. 29 ans – 1,80 m – 59 kg. L’aînée de ces demoiselles, initiatrice de la «filiformie», a été médaillée d’or aux JO de Pékin (et d’argent à Sydney). Le jeu à risque de la Moscovite lui a rapporté 16 victoires en finale pour 15 défaites, une place de n°3 mondiale l’an dernier et 13 millions de dollars de gains.
Revers de la médaille de ce phénomène de tennis-séduction, les nouvelles stars mondiales éprouvent bien des difficultés à conserver leur rang plusieurs semaines de suite. Et quand de jeunes retraitées, comme les Belges Justine Henin et Kim Clijsters, reviennent aux affaires avec le sérieux de celles qui ne pensent qu’au tennis, elles leur flanquent quelques bonnes fessées. Pour leur rappeler qu’elles n’ont sans doute pas assez travaillé et trop préféré le côté jardin au côté court. Mais ne boudons pas notre plaisir et le spectacle. Toutes les joueuses que nous vous présentons s’alignent cette quinzaine à Roland-Garros ; plusieurs d’entre elles ont même occupé le premier rang mondial. Et si la gagnante 2010 était une «belle de match» ? (Le Figaro-21.05.2010.)
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* Roger Federer remporte Roland Garros
Le tennisman a remporté le seul titre de Grand Chelem qui manquait à son palmarès.
Après trois échecs de rang, Roger Federer a remporté le seul titre de Grand Chelem qui manquait à son palmarès en battant Robin Soderling en finale de Roland Garros (6/1 7/6 6/4). Un titre qui lui permettait de rentrer encore un peu plus dans l’Histoire du tennis.
Roger Federer allait-il enfin s’imposer à Roland Garros ? Finaliste pour la quatrième année de suite, le Suisse, débarrassé de son meilleur ennemi Rafael Nadal, avait en tout cas les faveurs des pronostics dimanche face au Suédois Robin Soderling, doublement novice à ce niveau puisqu’il disputait non seulement la première finale en Grand Chelem de sa carrière, mais aussi la première en extérieur. Une inexpérience qu’il allait payer cash d’entrée. Visiblement rattrapé par l’événement, le protégé de Magnus Norman, dernier finaliste suédois Porte d’Auteuil en 2000, démarrait la partie à l’envers. Coups droits mollassons, première balles restée aux vestiaires (54 % de premières balles dans le premier set) et même une double-faute pour offrir le break d’entrée au Suisse (2/0), Soderling donnait le bâton pour se faire battre. Impérial sur ses mises en jeu (plus de 75% de premières) et agressif en retour, Federer n’en demandait pas tant pour réaliser un véritable cavalier seul dans la première manche, finalement bâchée en 23 petites minutes (6/1).Un intrus sur le Central
Mais le fleuve tranquille du Suisse n’allait pas tarder à connaître quelques remous. A 2/1 en sa faveur dans le deuxième set, le n°2 mondial devait faire face à la stupidité d’un striker aux couleurs du club de foot du FC Bâle qui tentait de lui mettre un chapeau sur la tête. Marqué par l’incident, l’Helvète enchaînait par trois fautes directes dans la foulée qui permettaient à Soderling de recoller (2/2). Un tournant ? Pas vraiment. Car même si Soderling retrouvait peu à peu son énorme coup droit et que la pluie faisait elle aussi son apparition sur le court Philippe Chatrier, Federer demeurait hyper solide sur son service (deux balles de break concédées dans tout le match). La preuve dans le tie-break de la deuxième manche qu’il remportait sans broncher (7-1) après avoir notamment réalisé quatre aces (16 au total) !
Comme Sampras et Agassi
Plus que jamais dos au mur (Federer n’a jamais été remonté de deux sets en Grand Chelem), Soderling lâchait prise dès l’entame du troisième set, quand après un nouvelle double-faute, sa troisième du match, il envoyait son attaque de coup droit un bon mètre dans le couloir. Un break d’entrée fatal pour le Suédois qui devait finalement s’incliner en trois sets secs (6/1 7/6 6/4) et un peu moins de deux heures de jeu (1h54). Une défaite historique puisqu’elle permet à Roger Federer de rejoindre deux légendes au Panthéon du tennis. Pete Sampras d’abord, au nombre des Grand Chelem remportés (14). André Agassi ensuite, qui était jusqu’alors le seul joueur à avoir remporté les quatre titres du Grand Chelem sur quatre surfaces différentes. Clin d’œil de l’Histoire, c’est d’ailleurs le «Kid le Las Vegas» qui a remis son trophée au Suisse. (Le Figaro-07.06.09.)
Résultat de la finale :
Federer (Sui, 2) – Soderling (Suè, 23) 6/1 7/6 6/4
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* Le coté glamour du tennis féminin- Tournoi de Roland-Garros
La joueuse américaine Bethanie Mattek Sands, lors de son premier tour à Roland-Garros, le 22 mai 2011
**Cinq raisons de suivre le tournoi féminin
Un coup d’œil en tribunes permet d’évaluer l’étendue du problème. A Roland-Garros, on se presse sur un court annexe pour photographier un joueur anonyme. Alors qu’à deux pas de là, Francesca Schiavone, tenante du titre, joue sur un Central clairsemé pour son entrée en lice. Désintérêt du public, critiques des spécialistes, baisses des audiences, le tennis ne se conjugue pas très bien au féminin ces temps-ci. Pourtant, les avocats du circuit WTA possèdent encore quelques arguments. Voilà au moins cinq raisons de jeter un œil aux matchs des filles. Avec un brin d’auto persuasion, ça marche.
On ne connaît pas le vainqueur à l’avance
Plus indécis que la Ligue 1, le tableau féminin n’est pas une valeur sûre pour les parieurs. Plusieurs filles peuvent prétendre à la victoire (Wozniacki, Sharapova, Jankovic, Schiavone…) mais aucune favorite ne se dégage. La finale de l’année dernière, Schiavone – Stosur, rappelle que le tableau de Roland-Garros est très ouvert. L’époque où Graff, Hingis, Hénin, puis les Williams écrasaient le circuit est bien révolue. Place au temps des surprises où la numéro 1 mondiale, Wozniacki, ne compte pas le moindre Grand Chelem sur son CV. «Je trouve que le niveau est bon, même loin dans le classement, analyse Sharapova. Qu’on joue contre une tête de série ou une des 50 meilleures, on tombe forcément contre une joueuse expérimentée et prête à gagner.» Encore faut-il que ce suspense soit réellement source de spectacle.
Le jeu n’est pas si stéréotypé
Un cliché déprimant s’accroche aux jupes des filles comme les mouches à la glu. Celles-ci seraient toutes des cogneuses au physique surdéveloppé fâchées avec la tactique. Faux, clame Patrick Mouratoglou, qui a coaché Aravane Rezai par le passé. Cela valait lors de l’éclosion des Williams. Plus aujourd’hui, où la palette technique du Top 10 est beaucoup plus large. Au milieu des hurleuses à gros coup droit se glissent quelques contreuses tacticiennes (Wozniacki ou Zvonareva), des filles adeptes de l’amortie (Schiavone) ou du service kické (Stosur). La palme du jeu en variation revenant à l’Espagnole Maria José Martinez Sanchez, la seule joueuse à oser de temps en temps le service-volée.
La touche glamour du tournoi
Quel est le meilleur atout de Maria Sharapova après son service? A cette question, la majorité des spectateurs répondent: «Ses jambes». Nike, son équipementier, fait d’ailleurs tout pour les mettre en valeur. Cela fait partie du folklore de Roland. Suivre le tournoi féminin, c’est aussi apprécier l’esthétique d’une jupette, une chemisette branchée. Les tenues étant beaucoup plus variées que chez les hommes. Dans ce domaine, la WTA a aussi trouvé sa maîtresse avec Bethanie Mattek Sands. Les bustiers à résilles ou léopard de l’Américaine font des ravages en tribunes.
Il reste quelques joueuses charismatiques
C’est ce que Stacey Allaster, la patronne de la WTA, tente d’expliquer à chacune de ses sorties. Le circuit féminin possède encore quelques personnalités fortes. Voire Sympathiques. L’arrivée massive des joueuses de l’Est sur le circuit laissait craindre la banalisation du modèle de la jeune poupée Barbie sans charisme. Il y a bien plus chez Kim Clijsters, maman comblée de 28 ans, Na Li, une Chinoise engagée, qui manie l’humour avec subtilité. Ou encore Andrea Petkovic, aussi à l’aise quand elle parle de Goethe que de son revers chopé.
Un feuilleton perpétuel
Entre hommes et femmes, la différence se fait surtout dans l’émotion, avance Patrick Mouratoglou. Le coach de Jérémy Chardy ne cherche pas à l’expliquer. Il le constate juste. «Les filles ont toujours besoin de jouer pour quelqu’un. Un parent, un coach. Elles ne parviennent pas à jouer pour elles-mêmes.» Les relations joueuses-entraîneurs dépassent parfois largement le cadre du tennis. Avec les conséquences que cela entraîne. Des déchirures, des réconciliations soudaines, puis de nouvelles ruptures. Le tout, dans un concert de cris et de pleurs. Un remake d’Amour, Gloire et Beauté avec des raquettes. (20Minutes-23.05.2011.)
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Pour moi le sport est presque une drogue ! Difficile de m’en passer. J’ai commencé par du tennis de table et avec le temps me suis ouvert à d’autres disciplines. Aujourd’hui le sport fait partie intégrante de ma vie, je ne pourrais m’en passer.
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