La santé sous la couette-1
En plus d’être agréables, les galipettes sous la couette seraient un remède efficace pour garder son coeur en forme, maigrir et même réduire les épisodes de rhume. «Les gens actifs sexuellement ont moins le rhume, un meilleur contrôle urinaire, moins de problèmes de prostate et, on ne sait pas pourquoi, un meilleur sens de l’odorat», affirme Ariel Fenster, professeur de chimie à l’Université McGill. Ennuyés par le gym? Gardez plutôt le lit et faites… «la grasse matinée»!
Perte de poids: «Pendant les ébats sexuels, on dépense entre 125 et 300 calories selon la ferveur qu’on y met», affirme Ariel Fenster. Pour un baiser, on perd 6 à 12 calories.
Antidouleur : Durant l’orgasme, le niveau d’ocytocine, liée au circuit de la récompense et au centre antidouleur du cerveau, est jusqu’à cinq fois plus élevé dans le sang. La douleur associée aux crampes menstruelles, à l’arthrite et aux migraines serait momentanément réduite. L’effet dure plus longtemps chez la femme que chez l’homme. Pendant l’orgasme, les femmes pourraient endurer 110% plus de douleur, selon Beverly Whipple de l’Université Rutgers.
Immunisation: Pour des étudiants qui ont une ou deux relations sexuelles par semaine, le taux d’immunoglobuline (anticorps) est jusqu’à 30% plus élevé que celui des abstinents, selon une étude de l’Université Wilkes (2004). Pour des rongeurs blessés, des injections d’ocytocine ont favorisé une cicatrisation des plaies deux fois plus rapide.
Anticancer : Un chercheur australien suggère que la stimulation des mamelons de la femme et l’orgasme (associés à une hausse d’ocytocine) réduiraient les risques de cancer du sein. D’autres études sur le lien entre la fréquence des rapports sexuels et le risque de cancer de la prostate sont moins concluantes.
Bon coeur: S’ils ont au moins deux relations sexuelles par semaine, les hommes de 45 à 59 ans ont un taux de mortalité deux fois plus bas que celui des hommes ayant une relation sexuelle par mois ou moins, révèle une étude publiée dans le British Medical Journal en 1997. Selon les chercheurs, qui ont suivi 900 sujets pendant 4 ans, l’ocytocine, la testostérone et l’hormone DHEA, toutes impliquées dans la libido, seraient liées à une baisse de crises cardiaques et d’AVC.
Cure de jouvence: Le psychologue et auteur David Weeks, du Royal Hospital d’Édimbourg, a interrogé des personnes qui faisaient 10 ans de moins que leur âge sur leurs habitudes de vie. La majorité d’entre eux avait au moins trois relations sexuelles par semaine. Soulignons qu’ils étaient aussi non fumeurs, avaient une bonne alimentation et ne faisaient pas d’embonpoint…(La Presse-Canada)
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*Les bienfaits du sexe
On ne le dit pas assez mais faire l’amour est excellent pour la santé (à condition bien sûr de se protéger si on ne connaît pas bien son partenaire) ! D’ailleurs, si l’on surnomme cela le « sport en chambre » ou « sport de chambre » , ce n’est pas pour rien, l’activité sexuelle pouvant en effet s’apparenter à une véritable activité sportive. Et les bienfaits du sexe sont tels que même l’Organisation Mondiale de la Santé les a officiellement reconnus.
Pour commencer, le sexe est excellent pour le système cardio-vasculaire : en stimulant le coeur et les artères, il améliore la circulation sanguine. Il réduirait également le risque de crise cardiaque et même, d’après de récentes études, augmenterait l’espérance de vie d’une bonne dizaine d’années, moyennant trois rapports par semaine. Cela serait dû au fait que pendant la phase d’excitation, les battements de notre cœur passent d’environ 70 à 80 battements par minute à 120, et jusqu’à 180 pulsations au moment de l’orgasme, ce qui permet de « nettoyer » le coeur en éliminant plus facilement les graisses et les toxines.
Une activité sexuelle régulière est aussi bénéfique pour notre cerveau (elle stimule ses facultés de mémorisation) et – avis aux insomniaques – pour notre sommeil , qui, après l’amour, est d’excellente qualité et très réparateur. De plus (attention mesdemoiselles, ne laissez pas votre homme lire ce qui suit sinon vous ne pourrez plus jamais utiliser la bonne vieille excuse de la migraine), en libérant des endorphines, substances dont les effets s’apparentent à ceux de la morphine, le sexe est un remède efficace à la douleur… y compris au mal de tête, les filles ! Autrement dit, si vous voulez éviter de passer à la casserole, va falloir que vous fassiez preuve d’imagination. Quand on vous dit que le sexe stimule les facultés intellectuelles, même quand vous cherchez à y couper !
Et attendez, ce n’est pas fini, il y a encore mieux… Saviez-vous qu’avoir fréquemment des rapports sexuels permettrait de garder la ligne et même d’entretenir sa silhouette ?! En effet, une partie de jambes en l’air brûle environ 350 à 400 calories et sollicite de plus les muscles des abdominaux, des fesses et des cuisses : et hop, un peu de gym ni vue ni connue ! Le sexe tonifie ainsi nos muscles et aide à les développer en augmentant notre taux de testostérone dans le sang. Et oui nous aussi on peut se la jouer athlètes de haut niveau pendant les J.O !
Cela dit, pas d’inquiétude, vous ne risquez pas de finir par ressembler à Musclor pour cause d’excès de galipettes !
La seule chose qu’on risque, c’est d’être plus jolie. Parce qu’il provoque une importante production d’oestrogènes, le sexe embellit notre peau en l’irriguant et en l’abreuvant de collagène , substance qui nous permet de lutter contre le vieillissement de notre épiderme. Mieux que votre antirides habituel et gratuit en plus !
Enfin, le sexe possède aussi de nombreux bienfaits psychologiques . Grâce aux endorphines et à la sérotonine qu’il libère dans notre organisme, il contribue à diminuer le stress, à calmer l’anxiété et à chasser la déprime…Un véritable antidépresseur naturel !
Bref, autant de raisons en plus pour ne pas rester célibataire ! (source:Trucdenana)
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* Gros câlins et coeur en santé
«L’amour à long terme améliore le système immunitaire, diminue les risques de crise cardiaque et augmente l’espérance de vie. On est moins stressé, ça a un impact certain sur la santé», indique Ariel Fenster, professeur de chimie à l’Université McGill, qui donne un cours sur «la chimie de l’amour». Une question de chimie, semble-t-il, mais aussi d’habitudes de vie.
Chez les femmes avant la ménopause, les câlins plus nombreux sont associés à une baisse de la tension artérielle et du rythme cardiaque, révèle une étude de l’Université de la Caroline-du-Nord publiée en 2005. L’ocytocine en cause? Peut-être. Selon des chercheurs de Philadelphie, les phéromones sécrétées par les hommes réduisent aussi la tension et favorisent la relaxation chez les femmes.
Après avoir tenu la main de leur partenaire pendant 10 minutes et fait un câlin, les personnes en couple présentent une tension artérielle moins élevée quand elles prennent la parole en public. Les hommes autant que les femmes. «Le fait d’être proche de quelqu’un, de son corps, est rassurant en particulier au moment d’une épreuve, indique Rose-Marie Charest, présidente de l’Ordre des psychologues du Québec. La relation amoureuse harmonieuse contribue à améliorer l’estime de soi et l’équilibre. On est moins tendus. Ça améliore assurément la santé mentale.»
Chez les femmes mariées et stressées, les structures du cerveau liées à l’état d’alerte sont apaisées lorsqu’elles tiennent la main de leur mari ou d’un étranger, ont remarqué des chercheurs de l’Université de Virginie en 2006. «Seule la main du mari a un effet sur la région du cerveau responsable de la gestion des émotions. Pour les couples heureux, être main dans la main aurait un effet antalgique», lit-on dans le magazine Ça m’intéresse d’août 2008, qui cite l’étude.
Les personnes mariées et heureuses auraient une tension artérielle moins élevée que les célibataires, même bien entourés, révèle par ailleurs une étude publiée en avril 2008 dans Annals of Behavioral Medicine. Pendant 24 heures, des chercheurs en psychologie de l’Université Brigham Young ont mesuré 72 fois la tension artérielle de 204 personnes mariées et 99 célibataires pendant 24 heures. À noter: mieux vaut être bien accompagné, car la tension artérielle des gens malheureux en mariage est encore plus haute que celle des célibataires!
Plus heureux et plus vieux
Le mariage, plus que l’union libre, aurait un effet antidépresseur. C’est ce qu’indique une étude française de 2006. «Le risque d’un célibataire de vivre un épisode dépressif est entre 1,5 et 2,4 fois plus élevé que pour une personne mariée. Pour une personne en couple, ce risque est 1,2 à 1,8 fois plus important que pour une personne mariée», écrivent les chercheurs. Le taux de suicide est plus élevé chez les célibataires.
«Le sentiment d’isolement contribue à l’anxiété, à la tristesse, et même à la dépression. À l’inverse, le fait d’être en relation vous sort de l’isolement et diminue l’anxiété, dit la psychologue Rose-Marie Charest. Si quelqu’un vous aime, ça vous donne probablement une image plus positive de vous-même, ça vous pousse à vous accomplir et vous rend heureux.»
Plus heureux, moins stressés et armés d’un coeur en forme, les amoureux vivraient plus vieux. «Entre 40 ans et 50 ans, le taux de mortalité des célibataires est deux à trois fois plus élevé. L’écart se réduit ensuite au fur et à mesure de l’avancée en âge», écrivent des chercheurs de l’Institut national de la statistique et des études économiques en France (2007).
«Quand on est en couple, on s’occupe l’un de l’autre, on surveille mutuellement sa santé. On adopte souvent des habitudes de vie plus saines que les célibataires», fait remarquer Rose-Marie Charest.(La Presse-Canada
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Combien de fois faites-vous l’amour par semaine?
On a beau se dire que ça ne sert à rien de comparer et que l’herbe n’est pas plus verte dans le lit conjugal du voisin, une moyenne, ça rassure. Le Docteur Harry Fisch, dont les propos sont rapportés par Nerve, affirme que les couples font l’amour deux à trois fois par semaine en moyenne. L’urologue, officiant à New York, affirme que 45% des hommes ont un orgasme dans les deux minutes qui suivent la pénétration, ce qui est bien trop rapide pour que la femme atteigne le summum du plaisir. Les femmes ont en général besoin de cinq à sept minutes pour jouir. Tant qu’on est dans les statistiques, le docteur prétend que les hommes ont en moyenne onze érections par jour.
Dans la vingtaine, le couple moyen a des relations sexuelles tous les jours ou « au pire », tous les trois jours. Entre 30 et 50 ans, on tombe à deux fois par semaine. Une fois les 50 passés, on ne s’amuse plus sous la couette qu’une fois par semaine. Mais le médecin rassure: les statistiques ont beau être intéressantes, ce qui compte, c’est la qualité.
Il s’agit de trouver le rythme qui convient aux deux partenaires. Si on est heureux parce qu’on fait l’amour très souvent, tant mieux. Mais si on l’est en s’envoyant en l’air moins régulièrement, c’est bien aussi. Une relation sexuelle dure en tout cas en moyenne 7,3 minutes. Sortez le chrono…*7sur7–23/04/2014
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**La testostérone favorise la tendresse
Entretien avec le neurobiologiste Jean-Didier Vincent
De la Biologie des passions, qui le fit connaître il y a vingt-cinq ans, à l’ouvrage Le Sexe expliqué à ma fille, qu’il publie aujourd’hui, Jean-Didier Vincent n’a eu de cesse d’explorer le cerveau humain et la chimie des sentiments. Ce célèbre neurobiologiste est aussi père de Felicity, une adolescente de 13 ans qui lui a posé bien des questions…Madame Figaro. – Votre démarche n’est pas courante : on confie l’éducation sexuelle d’une fille plutôt à sa mère…
Jean-Didier Vincent. – Nous sommes dans une société pudibonde et truffée de tabous, qui garde à l’esprit le cliché bourgeois de la mère livrant quelques confidences à sa fille. Les pères qui se risquent à parler de sexe à leurs filles sont observés d’un œil suspect. Pourtant, quand une mère parle de sexualité avec sa fille, elle risque aussi de projeter beaucoup d’elle-même et de ses échecs. N’oublions pas non plus cette rivalité. Dans le monde animal, mère et fille sont souvent en compétition pour un même mâle… Chez les humains, une mère doit voir sa fille grandir, devenir jolie, et ça n’est pas toujours facile…**Parler d’amourPas facile pour un père non plus…
Certes non ! J’évoque, dans mon livre, la « pointe de jalousie » qui tenaille tous les pères quand leur fille devient une femme belle et libre. Le père reste le premier amour de sa fille, le prototype, le modèle. C’est lui qui lui permet d’expérimenter les jeux de la séduction – en toute sécurité, bien sûr, car il est garant du tabou de l’inceste.À plusieurs reprises, pourtant, vous conseillez à votre fille d’aller voir sa mère… Quitte à aller à l’encontre de la thèse soutenue par bien des psys du « père séparateur »…
On affirme, à juste titre, que, dans les premières années de la vie, le père est le « tiers séparateur », présent pour rompre la dyade mère-enfant. Plus tard, c’est différent. À l’adolescence, les relations peuvent être houleuses entre mère et fille, la seconde jugeant la première envahissante, presque menaçante.Alors oui, le père a son rôle à jouer pour rapprocher les deux femmes ! Mais je pense aussi que les premiers chagrins d’amour, les premières confidences, une fille les fait plutôt à son père – ce dont on parle peu. Je suis pour la réhabilitation totale du rôle du papa ! Dans la nature, la testostérone, hormone mâle si souvent mise en cause dans l’agressivité, joue un rôle fondamental dans le lien social. On le sait moins, mais elle favorise l’attachement, la gentillesse et la tendresse…Le père peut parler à sa fille de ce qui se passe dans la tête d’un garçon… Dans Le Sexe expliqué à ma fille (1), vous évoquez le désarroi des adolescents.
Oui, pour eux le premier acte sexuel est très difficile, souvent plus que pour les filles. Eux qui ont parfois regardé des films pornos sur Internet sont soumis à une rude anxiété de performance. Ils ont peur de rater !
Vous insistez sur le rôle initiateur des jeunes filles. Les pères aident-ils leurs filles à être des « femmes d’action » ?
Bien sûr. Les jeunes filles qui ont manqué de père souffrent souvent de syndrome de l’abandon : elles se laissent séduire puis abandonner par les hommes. Quand ma fille me demande : « Comment un garçon fait-il l’amour avec une fille ? » Je corrige :
« Et pourquoi une fille ne pourrait-elle pas faire l’amour avec un garçon ? » Regardez les femelles dans le monde animal : la plupart prennent l’initiative de la sexualité, via les danses rituelles et d’approche. C’est ce que l’on nomme la proceptivité.Le vrai baiser d’amoureuxC’est bien pratique, d’opérer un détour par le monde animal, n’est-ce pas ?
C’est indispensable, car cela donne un filtre au discours sur la sexualité. Il y a de la poésie, des métaphores, un « emballage » rhétorique qui me sauve de la crudité. La biologie animale, qui n’est qu’un détour, me permet de revenir à la spécificité de la sexualité humaine.Grâce à l’exemple du rat qui connaît vite l’ennui sexuel, vous expliquez que le désir est périssable. N’est-ce pas un peu dur à entendre pour une adolescente ?
La monogamie n’est pas naturelle : c’est une construction sociale qui permet de maintenir la société. Cela dit, nous ne sommes pas des animaux. Les êtres humains, eux, ont des fantasmes qui permettent de nourrir donc pérenniser le désir.Ils donnent aussi de vrais baisers ! Pour vos lectrices, vous réhabilitez le « vrai baiser d’amoureux »…
Le baiser est une porte entrebâillée sur le corps de l’autre. Aujourd’hui, on brûle les étapes et on ne respecte plus la gradation nécessaire dans la sexualité – premier baiser, premières caresses, tout ce que l’on nomme l’initiation amoureuse… Souvenons-nous que si les êtres humains se donnent la main, ils parlent surtout d’amour ! C’est la grande différence entre les animaux et nous : l’animal fait l’amour, mais n’en parle pas. Je conseille également à ma fille, comme à toutes les adolescentes, de ne pas aller trop vite. Je lui écris dans ce livre : « Ne te fais pas violence. » Il faut être certain d’être amoureux, et ne pas faire l’amour juste pour céder aux avances d’un garçon ou pour avoir le sentiment – aussi délicieux soit-il – d’être aimée.Que répondez-vous donc in fine à votre fille, qui vous demande quelle différence il y a entre le sexe et l’amour ?
Il n’y en a aucune, car il ne faut faire l’amour que quand on est amoureux. La sexualité est alors la plus belle voie vers la connaissance de l’autre, et à ce titre c’est une expérience métaphysique…Trois psys répondent*Un père peut-il discuter sexualité avec sa fille ?
Daniel Marcelli, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à la faculté de médecine de Poitiers
« Oui, s’il se cantonne au registre des émotions et du lien, à quelques bons conseils du type : « Ça n’est pas parce qu’un garçon veut passer à l’acte qu’il faut lui dire oui immédiatement. En revanche, ça n’est absolument pas à un père d’entrer dans des détails techniques et intimes, de parler de pénétration ou de clitoris. Le père pénètre alors, sans jeu de mots, dans l’espace psychique de sa fille, et l’on frôle alors ce que l’on appelle l’incestuel ou l’inceste imaginaire, non consommé. »Auteur de C’est donc ça, l’adolescence ? (éd. Bayard). Maryse Vaillant, psychologue clinicienne
« Oui… s’il s’agit d’expliquer comment on fait les bébés, autrement dit la reproduction stricto sensu. Quand un enfant pose des questions sur la reproduction, il s’intéresse non pas à la sexualité, mais à sa propre origine. Le père est alors totalement légitime pour y répondre, s’il ne s’agit pas d’entrer dans les détails. En revanche, si la fille pose des questions sur le désir, le plaisir, ça n’est pas à lui d’y répondre, car il peut susciter un certain émoi chez l’adolescente, qui serait destructeur. »Auteure notamment de L’Adolescence au quotidien (éd. Pocket).Marcel Rufo, pédopsychiatre
« Pour moi, ce qui conditionne la vraie relation parent-enfant, c’est la pudeur. Et ce qui protège notre sexualité, c’est imaginer que nos parents n’ont pas de sexualité. Attention, pudeur ne signifie pas pudibonderie. Les parents peuvent intervenir pour mettre en garde contre les risques, mais s’il y a chez la fille un besoin d’explication ou de confidence, c’est à elle de venir poser les questions, et surtout pas au père de prendre l’initiative. Sur ces terrains, laissons faire les associations et les médecins ! » (Madame Le Figaro-06.09.2010.)Retrouvez Marcel Rufo du lundi au vendredi à 10 heures dans « Allô Rufo », sur France 5.
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**Un médicament pour stimuler la libido féminine…
En 2007, un patch de testostérone a été commercialisé. Depuis 1998, les firmes pharmaceutiques se sont mis en quête de l’équivalent féminin du Viagra.
Il a été testé avec de bons résultats chez des milliers de femmes souffrant de troubles du désir.
Les hommes ont le Viagra depuis 1998 pour remédier à leurs pannes sexuelles. Les femmes auront bientôt la flibanserine pour stimuler leur libido. Testée chez plusieurs milliers de femmes souffrant de troubles du désir, cette molécule a amélioré de façon significative leur vie sexuelle, selon des études présentées récemment au 12e congrès de la Société européenne de médecine sexuelle à Lyon. Après l’avènement de la petite pilule bleue et de ses concurrents, qui ont transformé la prise en charge des troubles sexuels masculins et conquis un marché qui se chiffre en milliards de dollars, les laboratoires pharmaceutiques se sont mis en quête de leur équivalent féminin. Mais le défi s’est révélé plus ardu que prévu, notamment parce que la sexualité est bien plus complexe (et plus cérébrale) chez la femme que chez l’homme. Un patch de testostérone dénommé Intrinsa a été commercialisé en 2007, pour les baisses de désir après ménopause chirurgicale.
En dehors de ce cadre étroit, la notion de dysfonctions sexuelles féminines ne fait pas l’unanimité. Pour les plus sceptiques, c’est une construction des firmes pharmaceutiques pour vendre de nouveaux médicaments – phénomène connu sous le nom de disease mongering. Ce sont des pathologies réelles, fréquentes mais méconnues, affirment au contraire des spécialistes de la sexualité. «Plus de la moitié des femmes ont de grandes difficultés à ce que le désir ou le plaisir soient facilement accessibles», estime ainsi le Dr Philippe Brenot, psychiatre et directeur d’un enseignement de sexologie à l’université Paris-Descartes. Selon ce thérapeute, investigateur d’un des essais avec la flibanserine, «on ne sait pas grand-chose de la sexualité féminine parce qu’il y a eu peu de recherches académiques dans ce domaine non mortel et tabou».
Comme dans le cas du Viagra, les bienfaits de la flibanserine sur la libido ont été découverts de façon fortuite. Ce produit qui agit sur le système nerveux central au niveau des récepteurs de la sérotonine avait d’abord été pressenti comme antidépresseur dans les années 1990 par le laboratoire Boehringer Ingelheim. Mais ses effets sur le désir féminin se sont révélés plus probants que ceux sur l’humeur, et la firme a repositionné son développement. Les résultats dévoilés à Lyon sont issus d’études de phase III (stade précédant la mise sur le marché) menées aux États-Unis et en Europe chez des femmes non ménopausées atteintes de «désir sexuel hypoactif» (DSH). Peu connu du grand public et même des médecins, ce terme jargonneux est celui utilisé dans les manuels de psychiatrie pour définir des troubles sexuels caractérisés par un manque de désir avec une souffrance ou des difficultés interpersonnelles, en l’absence d’autre pathologie médicale.
Pendant 24 semaines, les volontaires ont reçu un traitement par 100 mg de flibanserine le soir au coucher ou un placebo. Pour évaluer ses effets dans un domaine aussi complexe que la sexualité féminine, les investigateurs ont eu recours à un carnet de suivi électronique. Les principales intéressées ont ainsi mesuré quotidiennement leur désir, les «événements sexuels satisfaisants» (pas nécessairement synonymes d’orgasmes) et le degré de souffrance associée aux troubles sexuels. Après plusieurs semaines, ces paramètres étaient statistiquement améliorés chez les femmes traitées par la flibanserine. «Les effets sont incontestables, confirme le Pr François Giuliano, urologue et spécialiste des troubles de la sexualité (hôpital Raymond-Poincaré, Garches). Mais attention, ce n’est pas le même concept que pour des troubles de l’érection avec une prise à la demande. Ici, il s’agira d’un traitement quotidien, au long cours.» Certains annoncent une commercialisation vers 2011. Une échéance que ne confirme pas le laboratoire Boehringer Ingelheim, qui se veut très prudent dans l’attente de résultats complémentaires. Une poignée d’autres molécules avec des modes d’action différents sont à l’étude, dans des phases cliniques très préliminaires ou chez l’animal. (Le Figaro-08.12.09.)
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Cris et gémissements….nous faisons tous l’amour de la même manière, avec les mêmes positions, les mêmes cris et les mêmes gémissements. Parce que c’est de l’amour et que l’amour, c’est universel…..
** au lit, les décibels sont-ils culturels ? C’est une sorte d’utopie sexuelle qu’on aime bien avoir. Se dire que, partout dans le monde, nous faisons tous l’amour de la même manière, avec les mêmes positions, les mêmes cris et les mêmes gémissements. Parce que c’est de l’amour et que l’amour, c’est universel.Il y a quelques semaines, une personne dont on ne dévoilera pas l’identité m’a pourtant fait vaciller dans cette vision que j’avais du monde. Ma source (familiale, je le reconnais) d’origine sénégalaise, me faisait remarquer :« Tu sais au Sénégal, on se moque des toubabs [Blancs, ndlr] parce qu’ils crient et font du bruit au lit. »Un vrai choc pour quiconque a grandi en France. Qui n’a jamais entendu ses voisins, ses parents ou des amis faire l’amour ? Tout le monde a sa petite anecdote sur la question : de l’Anglaise qu jouissait en hurlant « Wonderfuuul » à l’amie qui aura dû expliquer à son concierge, venu la sermonner, que « Non, elle n’était pas là cette nuit ». « Au Sénégal, il faut être pudique, même au lit »
Mais au Sénégal, rien de tout cela donc. Et c’est loin d’être absurde. La majorité des Sénégalais vivent en famille, cousins, tantes et grands-parents sont tous réunis. Quand un couple a des enfants, qu’il y en ait deux ou quatre, la petite famille occupe une seule et même chambre. On ne peut donc s’empêcher de se demander comment les choses se passent.Pour élucider ce mystère, Fatou – le prénom a été changé –, une amie sénégalaise, a accepté de m’expliquer :« Au Sénégal, il y a ce que l’on appelle le “kersa”. C’est une exigence de pudeur. Il faut être pudique dans tous les domaines de la vie, même au lit. Quand tu es avec ton mari, il faut attendre que les enfants dorment profondément pour faire ce que tu as à faire et surtout il ne faut pas faire de bruit. »Ce qui peut sembler exotique n’est jamais très loin de soi. Michel Bozon, sociologue spécialiste des questions de sexualité, rappelle qu’en Occident aussi le rapport sexuel ne s’est pas toujours déroulé dans les lieux complètement privés.« Au Moyen-Age par exemple, les lits contenaient plus de deux personnes et les chambres, plusieurs lits. L’expression de la sexualité était alors nécessairement plus contenue et plus discrète et, en même temps, cela veut dire qu’à certaines époques, on pouvait plus facilement être témoin de l’activité sexuelle de ses parents par exemple. »« Souvent, la seule position pratiquée, c’est le missionnaire »Evidemment, pas question de généraliser non plus. Tous les Sénégalais ne sont pas muets au lit. Fatou dit d’elle-même qu’elle ne s’est pas imposée certaines contraintes du kersa parce qu’elle était « émancipée », mais elle raconte aussi qu’elle a couché avec des hommes qui refusaient de montrer leurs sexes et que cela existe même dans des couples mariés. Tant de pudeur implique un jeu de positions réduit :« La position idéale, qui est souvent la seule pratiquée, c’est le missionnaire : la femme est dessous, l’homme au dessus. Il n’est pas question du tout de se mettre debout ou dans quelque autre position. »
Michel Bozon tient cependant à nuancer l’idée d’une « non universalité » des rapports sexuels.
« D’un pays et d’un continent à l’autre, il y a mille manières de se nourrir. En matière de sexualité, d’un contexte culturel à l’autre, la diversité est beaucoup moins grande car les pratiques physiques et les combinaisons ne sont pas infinies. »
Les différences de pratiques d’un pays ou d’un continent à l’autre viennent d’autres facteurs.
« Les significations des actes ne sont pas toujours les mêmes et les rapports entre les sexes n’autorisent pas les mêmes comportements et modes d’expression. »
A Hong-Kong : « Il faut être calme »
Sino-belge, Ming-Yao vit à Hong Kong. Sa petite amie est taïwanaise et il juge qu’en Asie aussi, hurler pendant l’amour serait très incongru.
« Les gens sont plus réservés, il faut être calme, on ne montre pas vraiment ce qu’on ressent. Il n y aura pas vraiment de cris au lit. Les filles sont très souvent plutôt passives. Le rapport n’est pas vraiment inscrit dans une interaction, et puis il y a peu de réactions donc tu ne sais pas vraiment si tout se passe bien ou pas. »
Pour autant le jeune homme explique qu’il faut bien distinguer l’Asie traditionnelle de l’Asie moderne.
« Ici à Hong-Kong, il y a des filles très dévergondées, bien plus qu’en Europe parfois. On les appelle les “party girls”. Elles peuvent être agressives et se jettent sur toi. Les gens les voient d’un très mauvais œil parce qu’elles sont considérées comme des filles faciles. »
Une représentation de la femme certes loin de l’idéal féminin asiatique que décrit Ming-Yao en ces termes : « mystérieuse et élégante ».
Dans le porno : « Les Françaises en font trop et ça s’entend »
On ne ferait donc pas du bruit de la même manière partout dans le monde. Cela se vérifie aussi dans les films X. Fred Coppula, réalisateur et acteur de porno, juge même que c’est une évidence.
« Les Américaines entrent à peine en scène qu’elles poussent des petits cris alors que personne ne les a encore touchées.
Les filles de l’Est ont presque toutes la même façon de jouir, avec la même intonation. On dirait que leurs orgasmes sont clonés !
Les Asiatiques couinent en ricanant a moitié.
Les Françaises en font trop et ça se voit. Euh, ça s’entend devrais-je dire ! »
Reste une question complexe : si le bruit au lit varie selon les cultures des pays, est-il pour autant naturel ? Si certains font l’amour en silence ou presque, ceux qui font du bruit ne simuleraient-ils donc pas tous un peu ?
Dans le « Kama-sutra » : « bruit du serpent » et « maman »
On pourra répondre à cette question en invoquant le « Kama-sutra ». Ecrit vers l’an 500, il consacre déjà l’un de ses chapitres aux « Caresses et gémissement spontanés » dans un paragraphe savoureux :
« A cause de la sensation qu’elle provoque, la caresse provoque un “sitkrita” ou grognement, et d’autres sons comme les cris d’extase : “hinkara” (son nasal), “stanita” (ronronnement), “koojita” (roucoulement), “rudita” ou “dutkrita” (gémissement), “sutkrita” (halètement) et “futkrita” (le bruit du serpent).
Elle provoque aussi des mots tels que “amba”, “maman” et “oh, mon dieu” et d’autres encore qui expriment le plaisir, la douleur ou l’admiration, auxquels peuvent s’ajouter des cris de tourterelles, coucous, pigeons, perroquets, abeilles et moineaux. »
C’est toute une ménagerie qui tient dans un lit.
Voilà sinon, c’est l’été, les vacances, le soleil (ou presque) alors nous avons envie de bourlinguer et d’entendre des récits de voyages croustillants. (Rue89-19.07.2011.)
**(Voir la vidéo d’un extrait du « Fabuleux Destin d’Amélie Poulain », de Jean-Pierre Jeunet, 2001)
***Les cris pendant l’orgasme ? encore une manipulation féminine
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Les gémissements au lit ne sont pas synonymes d’orgasme
Une nouvelle étude réalisée à l’Université de Lancashire s’est penchée sur les gémissements des femmes au lit. Résultats? Ils ne collent généralement pas avec le moment où elle jouit. Une femme gémit habituellement avant d’avoir un orgasme ou pendant l’orgasme de son partenaire.Ces conclusions se basent sur les propos de 71 femmes, toutes âgés d’environ 22 ans. Elles ont dû remplir un questionnaire sur leur comportement sexuel, incluant la façon dont elles atteignent le 7e ciel.La plupart d’entre elles ont déclaré atteindre l’orgasme pendant les préliminaires mais elles sont plus bruyantes quand c’est au tour de leur partenaire de jouir. Selon les chercheurs, cela prouve que les « femmes manipulent le comportement des hommes à leur avantage. » « Elles contrôlent cela consciemment, en partie du moins, ce qui veut dire qu’elles manipulent un peu leur partenaire. »Ils suggèrent également que ces gémissements émis au lit répondent à « un script sexuel idéalisé ». « Peut-être que les femmes croient que c’est ce que leur partenaire désire », précise le Dr John Grohal, psychologue, dans les pages du Daily Mail. (7sur7- 14.08.2011).
***Un cours sur l’orgasme féminin à l’université
Un cours de psychologie de l’université Northwestern de Chicago consacré aux pratiques sexuelles telles que le bondage et le fétichisme a pris un tour spectaculaire, un couple exhibitionniste venant faire une démonstration en direct devant les yeux ébahis des étudiants.
Après la fin du cours en amphithéâtre, auquel participaient une centaine d’étudiants -et la mère de l’un d’entre eux-, ces derniers ont été invités à rester pour une démonstration d’orgasme féminin, pimentée par des sex-toys, rapporte le Chicago Sun-Times.
Mus par leur soif de connaissance, de nombreux étudiants sont restés et ont pu assister en direct à l’orgasme féminin promis, grâce à la performance d’un couple armé d’un engin ressemblant un peu à une scie électrique, mais avec un godemiché en guise de lame.
« C’est sans doute quelque chose dont je me souviendrai toute ma vie », a témoigné un étudiant, Justin Smith, 21 ans. « Je ne peux pas en dire autant de mon cours de théorie économique ».
La jeune femme qui a réalisé la performance, Faith Kroll, 25 ans, a expliqué avoir d’abord eu l’intention de simplement montrer ses sex-toys et d’en discuter avec les étudiants. Mais elle a changé d’avis après avoir été interrogée sur son fantasme favori. « Le mien est d’être devant des gens », a-t-elle expliqué.
Le professeur de psychologie, John Michael Bailey, a affirmé qu’il avait d’abord hésité à autorisé ce rapport sexuel en public, « craignant que beaucoup de gens trouvent cela déplacé ». « Ma décision de dire oui est venue de mon incapacité à trouver des raisons légitimes d’empêcher les étudiants d’assister à une telle démonstration », a-t-il dit.
Le directeur de l’université, Morton Schapiro, s’est dit « embarrassé et déçu » et a annoncé jeudi le lancement d’une enquête. Dans un premier temps, un porte-parole avait pourtant défendu l’initiative, soulignant que « l’université soutient les efforts de sa faculté pour l’avancement de la connaissance ». (belga/dl) -03.03.2011
***Le sexe non protégé rend de bonne humeur
Le sperme rendrait les femmes heureuses en agissant comme un antidépresseur naturel. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée sur des lesbiennes, publiée dans Scientific American. Il s’avère en fait que l’effet McClintock, soit la synchronisation des cycles menstruels qui a lieu quand un groupe de femmes en âge de procréer vivent ou travaillent ensemble, ne se produit pas chez les homosexuelles.
Les chercheurs ont essayé de savoir pourquoi. En fait, les lesbiennes ne sont pas exposées au sperme, ce qui voudrait donc dire que la composition biochimique de celui-ci est telle que, lorsqu’il est absorbé par le vagin, il affecte les hormones d’une femme.
A côté du sperme, le liquide séminal contient plus de quatre douzaines d’autres composants chimiques. Parmi lesquels, la sérotonine: le principal neurotransmetteur présent dans les antidépresseurs comme le Prozac. Signalons aussi la présence de l’ocytocine, l’hormone de l’amour.
Les chercheurs ont interrogé 300 femmes au sujet de leur niveau de dépression. Ils ont comparé celles qui utilisaient régulièrement des préservatifs ou qui n’avaient pas de rapports sexuels à celles qui avaient une vie sexuelle active et non protégée. Devenez qui était de meilleure humeur?
Bien sûr, on ne fait pas l’éloge ici du sexe sans protection dans le but de se sentir considérablement mieux. On continuera à vous avertir contre les dangers des maladies sexuellement transmissibles et les grossesses non planifiées. Reste que pour les femmes ménopausées, qui ne risquent plus de tomber enceinte et qui fréquentent le même partenaire depuis longtemps, voilà peut-être une bonne nouvelle. (7sur7–09.03.2011.)
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**La pilule du surlendemain disponible sur le marché…
La pilule du surlendemain accessible uniquement sur prescription médicale, contrairement à la pilule du lendemain, commercialisée depuis 1999, et qui est en vente libre.
Ce médicament, sur le principe de la pilule du lendemain, pourra être pris dans les cinq jours suivant un rapport sexuel à risque, et non plus seulement le lendemain.
Après la pilule du lendemain, la pilule du surlendemain. Un nouveau contraceptif d’urgence, à prendre dans les cinq jours après des rapports sexuels «à risque», devrait arriver dans les pharmacies françaises d’ici à fin septembre. Dénommée EllaOne, cette molécule commercialisée par HRA Pharma en prise unique a obtenu une autorisation de mise sur le marché en mai de la part de l’Europe, et attend le dernier feu vert de l’Agence européenne du médicament (EMEA) le 24 septembre. Elle sera alors commercialisée en France, puis rapidement en Grande-Bretagne et en Allemagne.
L’EllaOne fera aussi l’objet de plusieurs communications scientifiques au congrès de la Société européenne de gynécologie, qui se tient en fin de semaine à Rome. Selon les études cliniques, son efficacité serait d’environ 95 %, constante pendant cinq jours, soit la durée de vie des spermatozoïdes. Parmi les 1 241 femmes qui ont participé à l’étude principale jusqu’à la fin, 26 (soit 2,1 %) ont été enceintes. «Ce chiffre est inférieur aux 5,5 % de femmes qui auraient pu être enceintes si elles n’avaient utilisé aucune méthode contraceptive. EllaOne a par conséquent évité environ trois cinquièmes des grossesses attendues», précise un document de l’EMEA. Quant aux effets secondaires, il s’agit le plus souvent de douleurs abdominales ou de troubles des règles.
«Efficace plus longtemps»
L’efficacité du levonorgestrel (Norlevo) – pilule du lendemain commercialisée en 1999 par le même laboratoire - est comparable dans les 24 premières heures, mais elle n’est plus que de 60 % après 48 à 72 heures. Sa prise est d’ailleurs conseillée si possible dans les 12 premières heures, au plus tard dans les 3 jours suivant le rapport non ou mal protégé.
Selon le laboratoire HRA Pharma, le contraste de performances entre les deux produits s’explique par la différence de mode d’action. «Le levonorgestrel est un progestatif, il bloque l’ovulation mais n’est plus actif à partir du pic de LH (sécrétion hormonale qui déclenche l’ovulation NDLR), explique Luc Massart, directeur des opérations de HRA Pharma. L’EllaOne, dont le principe actif est l’ulipristal acetate, est un modulateur spécifique des récepteurs à la progestérone (SPRM). Il bloque également l’ovulation, mais reste efficace plus longtemps, jusqu’à la rupture folliculaire. Or, c’est la période où il y a le plus de rapports sexuels.» L’EllaOne peut également induire des modifications au niveau de la muqueuse utérine, indique par ailleurs l’EMEA. Pour le laboratoire HRA Pharma, cette propriété laisse espérer des bénéfices dans certaines maladies de l’utérus. «Des essais sont en cours dans l’endométriose et les fibromes utérins», note encore Luc Massart.
Certaines associations catholiques s’inquiètent cependant de l’arrivée de ce nouveau produit, qu’elles considèrent comme chimiquement proche de la pilule abortive RU486. Des études cliniques ont d’ailleurs démontré que le RU486, antagoniste de la progestérone, est également efficace comme contraceptif d’urgence, même s’il n’a pas d’autorisation de mise sur le marché dans cet objectif.
Pour le Dr Élisabeth Aubeny, gynécologue et présidente del’Association française pour la contraception, il n’y a aucune ambiguïté. «L’EllaOne empêche l’ovulation, alors que le RU486 s’oppose à l’implantation de l’œuf au niveau de l’utérus, insiste-t-elle. C’est un vrai progrès par rapport au Norlevo dont nous voyons des échecs indiscutables.» Reste deux problèmes, selon elle. D’abord, la pilule du surlendemain sera accessible uniquement sur prescription médicale, contrairement au Norlevo, en vente libre. Quant au prix, il devrait être bien plus élevé que celui de l’actuelle pilule du lendemain qui coûte de l’ordre de 7,50 euros. Une demande de remboursement par l’Assurance- maladie est en cours, confirme l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Mais le processus, qui nécessite un passage devant deux commissions, prendra six à neuf mois.
Chaque année, environ un million de boîtes de contraception d’urgence (Norlevo et générique) sont vendues en France. Ce qui n’est rien, par rapport aux 25 millions de situations à risque de grossesse (oubli de pilule, accident de préservatif…) dans lesquelles se mettraient nos concitoyens chaque année. Et rien, par rapport aux 200.000 avortements annuels réalisés en France. (le Figaro-16.10.09.)
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L’amour, bon pour la santé ?
Quand l’amour va, le coeur va! À moins d’abuser des plaisirs du sexe ou de perdre la tête pour l’être aimé, vous avez plus de chance de vivre longtemps et en santé si votre relation à deux est épanouie et harmonieuse.
D’ailleurs, un des grands spécialistes américains de la prévention des maladies cardiaques, le Dr Dean Ornish, a écrit dans son livre Love and Survival : «Plus important que le changement alimentaire ou l’arrêt du tabac, plusieurs recherches montrent en effet que le facteur numéro un de notre état de santé s’appelle l’amour.»
En s’appuyant sur des dizaines d’études, le Dr Ornish affirme qu’amour égale santé. Lors d’une entrevue donnée à Newsweek, le médecin déclarait que «le coeur est bien davantage qu’une pompe pour le sang. Dans le langage amoureux, les mots mon petit coeur adoré ou mon pauvre petit coeur ont une double signification. Ils sous-tendent que notre coeur physique et notre coeur affectif sont en relation et que les souffrances de l’un affectent l’autre». Dans son exposé, le médecin déclare aussi que la survie des hommes dépend du pouvoir constituant de l’amour, de l’intimité et des relations amoureuses. Il avance que toutes les formes d’amour ont deux points en commun : d’une part de nous relier aux autres par le coeur et, d’autre part, d’être vitales à l’être humain.
Des spécialistes français ont aussi observé que les câlins, le sport et les massages favorisent la sécrétion des endorphines, des hormones qui rendent la vie plus douce. Ce que confirment des études publiées dans un numéro du British Medical Journal. Les endorphines ont pour effet d’atténuer la douleur, d’améliorer la mémoire, la motricité et le sommeil. Ainsi, les couples qui se minouchent, font l’amour et s’embrassent souffriraient moins d’hypertension, de mauvais cholestérol, de diabète et de maladies cardiovasculaires.
Mais par-delà l’amour avec un grand A, on avance aussi que les relations intimes jouent un rôle préventif dans certains cancers. Par exemple, l’ocytocine – hormone sécrétée lors des caresses préliminaires – aurait un effet protecteur sur le sein de la femme. Les couples qui ont développé une sécurité affective seraient moins sujets à l’anxiété et à la dépression. Quelle conclusion faudrait-il en tirer? L’amour aide à vivre longtemps. D’après d’autres études, le sexe préviendrait certains types de cancer. Encore plus surprenant : ceux qui auraient des rapports sexuels réguliers deviendraient plus intelligents grâce à l’augmentation de la production d’adrénaline et de cortisol liée à cette activité. Mais si on relie le sexe à la perte de poids, là, c’est la panacée. Dans les années 70 est paru le livre Faites l’amour et maigrissez. Depuis, des études ont confirmé que l’effort physique de l’activité sexuelle permet de brûler des calories. Évidemment, le nombre de calories perdues se fera en fonction de l’intensité des ébats sexuels et de leur nombre. (Cyberpresse – Le Soleil)
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«Investir dans son couple, c’est investir dans sa santé.» Voilà un discours qu’on entend de moins en moins souvent dans notre société axée sur l’argent. Pourtant, on dit que les gens heureux augmentent leurs chances de vivre plus vieux et en santé. Le Dr Gilles Lapointe, conférencier bien connu et auteur du livre Docteur, aidez-moi, ne cesse de le répéter : «Autant va la santé, autant va le succès, autant va l’amour.»
Au cours de sa carrière, le Dr Lapointe dit avoir observé à maintes reprises qu’on peut soigner des maladies avec des médicaments, «mais que le seul remède à la solitude et au désespoir, c’est l’amour. C’est tellement vrai, dit-il, qu’une étude américaine a démontré que des patients entourés d’affection se relevaient plus rapidement d’une opération ou d’une maladie». Cette recherche menée auprès de personnes ayant subi un infarctus révélait en effet que les patients ayant des amis à leur chevet mettaient moins temps à se rétablir que ceux qui étaient tout fin seuls. Ce qui pourrait mener à une conclusion simple : les personnes aimées s’en sortent mieux.
Le mal d’amour
«Car le mal d’amour existe», poursuit le Dr Lapointe. Non seulement frappe-t-il toutes les classes de la société, mais il crée beaucoup de souffrance. «Et cette souffrance, précise le médecin, si elle n’est pas soulagée, va finir par s’exprimer. Des petits symptômes auxquels on ne porte pas attention, mais qui risquent de se transformer à la longue en véritable maladie. Au fond, quand l’affection n’est pas là, le corps réagit.» On rapporte aussi que les gens heureux – en couple ou non – vivent moins d’anxiété, de stress et autres tensions; mais qu’à l’inverse les gens malheureux et les couples dysfonctionnels sont plus sujets à faire de la pression, à développer des problèmes cardiaques. À ce propos, une sommité dans le domaine de la prévention des maladies du coeur, le Dr Arthur Agatston publiait en août 2008, un article intitulé Le mariage augmente les risques d’avoir une maladie cardiaque.
L’affirmation n’est pas si surprenante quand on sait le degré de frustration qu’accumulent certains couples et qui, s’il était mesuré en décibels, ferait péter les vitres. Or, les femmes plus spécialement sont enclines à refouler leurs émotions, causant du même coup des bouffées de pression, de l’anxiété, du stress. «Mais l’amour, ça commence avec soi, insiste encore le Dr Lapointe. Il faut apprendre à s’aimer tel que l’on est.» Or, actuellement, force est de constater que l’être humain n’a pas beaucoup d’estime de lui-même. On n’a qu’à voir la hausse faramineuse des chirurgies esthétiques pour comprendre que le paraître a plus d’importance que l’être. Et à ce propos, Gilles Lapointe aime citer le père Charles-Eugène Plourde qui écrivait : «Si dans ton miroir, ta figure te déplaît, à quoi sert de briser ton reflet? Ce n’est pas ton miroir qu’il faut casser. C’est toi qu’il faut changer.» Pour le Dr Lapointe, le seul remède à l’amour, c’est d’en donner davantage. Or il est temps de s’y mettre, dit-il, car notre société de surconsommation n’a jamais produit autant de gens mécontents de leur situation qui finissent par aboutir dans les hôpitaux et les cabinets de psychanalystes. (Cyberpresse – Le Soleil)
******************Pour une vie de couple épanouie …
**En amour, les petits gestes font une énorme différence…. *Les résultats d’études en Occident, indiquent qu’entre 11 et 35% des personnes vivant en couple trompent leur partenaire…et ils ne trouvent pas cela choquant ! C’est comme ça dans la société occidentale trop permicive et trop libertine…et individualiste…Cependant, leurs experts affirment que les couples feraient meilleur usage de leur temps en trouvant des moyens de renforcer leur relation plutôt qu’en cherchant à regarder ailleurs…
«C’est le sentiment de solitude, et non la sexualité, qui est la principale cause des relations extra-conjugales, confie Sue Johnson, professeur de psychologie clinique à l’université d’Ottawa et auteure de Hold Me Tight: Seven Conversations for a Lifetime of Love.Les émotions sont toujours en cause. Combien d’hommes a-t-on entendu dire :
— «Elle me comprenait, elle!».Les quelques conseils que livrent ici Sue Johnson et d’autres experts, ainsi que des amoureuses avisées, aideront peut-être, à reprendre contact avec votre partenaire et à alimenter la flamme de la relation.Voici donc des stratégies préventives pour garder votre partenaire heureux et votre relation intacte.
Sexualité réinventée
1. Un PETIT CALIN pour la route
«Ayez chaque jour un geste affectueux pour votre partenaire: une simple caresse a pour effet d’élever les taux d’oxytocine, l’hormone de l’amour», explique Trina Read, sexologue de Calgary.
C’est ce qu’Elisabeth, une femme de Toronto et son partenaire ont compris : «Quand nous sommes à une fête, nous échangeons un petit baiser ou une caresse affectueuse lorsque nous passons l’un à côté de l’autre», explique-t-elle.
2. Trouvez du TEMPS pour ECHANGER et pour vous AMUSER
« Passer des moments agréables ensemble devrait être une priorité pour le coupe, affirme Beth Mares, psychothérapeute de Toronto. Mais il est également important d’échanger régulièrement sur les divers aspects de la vie quotidienne, qu’il s’agisse des tâches de la maison, de l’éducation des enfants ou de la relation de couple elle-même, ajoute-t-elle.
Nos obligations nous accaparent tellement que si nous ne prenons pas le temps d’échanger, à la longue, les petits conflits risquent de prendre des proportions considérables».
Il suffit, pour certains couples, d’un échange par semaine pour régler les questions importantes, tandis que d’autres ont besoin d’y consacrer plus de temps.
— Un conseil toutefois : votre rendez-vous amoureux ne devrait pas coïncider avec des discussions sur vos problèmes respectifs ou communs; c’est tout sauf aphrodisiaque !
3. La DELICATESSE a bien meilleur goût
Cela paraît évident mais le fait de se sentir peu appréciée ou dévalorisée peut pousser une personne à ….
Un compliment sincère ou une pensée délicate qui fera vraiment plaisir à son partenaire peut mener loin.
Il faut faire attention aussi à ne pas se montrer trop critique; gardez vos récriminations, de même que tout sujet auquel votre partenaire est sensible, pour une séance de discussion planifiée.
«Vous devriez instituer la règle qu’aucun de vous ne soulèvera un problème qu’il vous est impossible de régler sur-le-champ, par exemple si vous êtes au lit ou sur le point de partir au travail», conseille Beth Mares. Autrement, le problème ne sera pas résolu et va couver. Si les conflits majeurs ne semblent pas vouloir se résoudre, vous devriez peut-être songer à consulter.
4. Réinventez votre VIE SEXUELLE
Il ne s’agit pas de prendre des cours de “pole danse” (forme de danse-gymnastique qui allie musculature, endurance et sensualité), à moins que vous le souhaitiez, mais d’une chose peut-être plus courageuse encore: créez la vie sexuelle que vous désirez.
«Les gens ne consacrent aucune énergie à réinventer leur vie sexuelle; ils ont une relation qui dure à peu près 16 minutes et dont ils attendent des miracles», de dire Trina Read.
Une vie sexuelle épanouie passe d’abord par la communication entre les deux partenaires, qui doivent pouvoir échanger sur leurs besoins et désirs respectifs. Elle va aussi au-delà de l’acte sexuel comme tel. Peut-être, au fond, souhaiteriez-vous simplement prendre un bain ensemble ou vous masser mutuellement les pieds.
Ce qui importe, c’est le contact physique, le dialogue ouvert et la volonté de consacrer du temps à sa vie sexuelle. Pour raviver une flamme un peu pâlotte, Trina Read recommande aux couples de faire l’amour ensemble pendant sept jours d’affilée. «Vous serez surpris des résultats», souligne-t-elle.
5. Demandez-vous POURQUOI VOUS AIMEZ (OU PAS) votre partenaire
Dans une étude menée à l’université de la Floride en avril 2008, des chercheurs ont découvert que les hommes qui entretenaient des pensées positives à l’égard de leur relation passaient moins de temps à feuilleter les magazines en quête de photos d’autres femmes attirantes.
Alors, prenez le temps d’apprécier ce que vous avez, comme c’est le cas de Louise: «Périodiquement, nous sortons le journal de notre lune de miel et le lisons ensemble en buvant un verre de vin; ça nous ramène à ces premiers jours romantiques que nous avons vécus ensemble.»
Ou, réfléchissez à ce qui vous déplaît chez l’autre et trouvez une solution. «Peut-être, au bout du compte, déciderez-vous de poursuivre la relation, mais uniquement à la condition que les choses changent», explique Beth Mares
Si vous êtes honnête dans cette décision, ce pourrait être le premier pas vers un engagement plus profond et plus loyal.
6. Un PETIT SLOW avec ça?
«De temps à autre, surtout quand on a l’impression de perdre le contact, nous allumons une bougie, faisons jouer la pièce que nous avions choisie pour notre cérémonie de mariage et dansons dans la salle à dîner, parfois même devant les enfants», avoue Claire.
«Le contact physique et la possibilité de se regarder droit dans les yeux, tout cela contribue à l’intimité, à la communication et au désir, et diminue, par conséquent, le risque que l’un des deux aille voir ailleurs», ajoute Trina Read.
7. PRENEZ DE L’AIR
Cela peut paraître contradictoire, mais le fait d’avoir un groupe d’amis fiables en dehors du couple peut contribuer à renforcer les liens et à prévenir l’infidélité.
«Lorsqu’on est trop dépendant, on attend de son partenaire plus que ce qu’il ou elle peut donner, ce qui ne peut qu’entraîner des conflits», explique Beth Mares.
8. EXPLOREZ à fond LA RELATION
«C’est lorsque la dimension émotionnelle de la relation fait défaut que l’on se met à chercher ailleurs», souligne Sue Johnson.
Il vous faut reprendre contact, ce qui signifie poser des questions délicates au sujet des conflits qui reviennent de façon récurrente, et partager ouvertement vos peurs et vos besoins.
Comme elle l’explique dans son livre, «pour aimer, il faut être attentif à soi-même et à l’autre. Connaître ses propres besoins et répondre à ceux de son partenaire peut contribuer à créer un lien indestructible.» (Source…Sélection du Reader’s Digest)
***des commentaires de lecteurs..
J’ai bien lu cet article et les commentaires de ces 2 femmes et bien que je sois un homme je souffre de l’ininterret que me porte mon épouse. 10 ans de vie commune, 4 beaux enfants et une femme qui, comme beaucoup d’autres, oublie que même si elle est une mère, elle est aussi une femme…Elle ne fait que ça, même le chien est plus important que son mari. Les jours où je suis à la maison, madame dort, elle est en congé parental et elle ne se lève pas pour enmener les enfants à l’école…et pourtant,je lutte pour sauver notre vie..
martine – dimanche 17 mai 2009
bien joli tous ces commentaires,mais quand Monsieur passe tout son temps libre à SES LOISIRS et ne vient à la maison que pour manger et dormir, ça ne donne pas très envie de s’occuper de lui; D’autant plus qu’il a du mal à comprendre que vous ne fassiez pas autant d’activités pour lui, alors qu’il ne s’occupe de rien à la maison. Si en plus il a des rendez-vous pour séduire d’autres femmes et que vous le découvriez en consultant le net, je ne vois pas comment faire pour avoir envie de le séduire. Pour ma part je me sens TROMPEE en permanence ….
simoes – jeudi 14 mai 2009
je comprends que l’homme cherche a etre ecouté et entendu ailleurs mais qu ‘on le veuille ou pas il y ajoute du sexe tout de même. quand mon conjoint m’a trompé il m’a dit « elle je pouvais lui parler, j’ avais une épaule! » mais entre nous elle fut bien basse l’epaule. …
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*Aujourd’hui 90% des femmes de plus de 50 ans déclarent avoir une vie sexuelle contre 53% en 1977.
Si l’on en croit l’Ined (Institut national d’études démographiques), l’arrivée à la retraite des baby- boomers s’accompagne de deux phénomènes : l’augmentation des divorces, mais également la formation de nouveaux couples, puisque la presque totalité de ces divorcés se lance dans une nouvelle aventure amoureuse. La fréquence des relations augmente aussi. Lors de l’enquête menée en 1992, les femmes de 50-69 ans faisaient état de 5,3 rapports par mois ; ce chiffre est passé à 7,3 ! L’effet Viagra y est pour quelque chose, assurément. Il a fait sauter un tabou : le médicament a permis de parler de manière ouverte des troubles de l’érection. Il a donné l’espoir à de nombreux couples de retrouver une vie intime…..
* Avec la ménopause, la production d’œstrogènes, principales hormones féminines, s’arrête. Un certain nombre de femmes se plaignent alors de sécheresse des muqueuses. En revanche, cette chute des œstrogènes n’affecte pas la pulsion sexuelle. Il est même possible qu’elle augmente, car, s’ils ne produisent plus d’œstrogènes, les ovaires continuent à sécréter sans relâche l’hormone mâle, la testostérone. Les femmes qui étaient sous l’influence de leurs hormones féminines se voient alors « dominées » par la testostérone. Cependant, la ménopause peut avoir des répercussions sur l’intérêt porté à la sexualité. « Les femmes voient leur corps devenir moins ferme. Elles craignent que l’homme ne les désire plus et éprouvent donc moins de désir. Mais ce n’est pas une fatalité, ajoute le Dr Catherine Solano, sexologue: « Un certain nombre de femmes, au contraire, vous diront : “Je me sens moins belle qu’à 20 ans, mais je suis beaucoup moins complexée.”
*Les hommes aussi ….. Les hommes connaissent aussi des symptômes similaires à ceux de la femme : déprime, baisse de la concentration et de la capacité de travail, voire bouffées de chaleur. Cela peut débuter à des âges très divers : dès 45 ou 50 ans pour les uns, après 80 ans pour d’autres.
Un homme qui jusqu’à présent éprouvait du désir se met à n’avoir plus aucune envie. Quand se surajoutent à ce désintérêt d’origine hormonale des pathologies, des comportements ou des traitements qui affectent l’érection ou l’éjaculation (hypertension, tabac, alcool, antidépresseurs…), la baisse du désir est encore plus franche : “Il n’en a pas très envie, il ne peut pas le faire et, quand par hasard il y arrive, il n’a pas de plaisir…” Un cercle vicieux se met en place. »
La supplémentation en testostérone peut résoudre bien des problèmes. En France, l’hormone est disponible sous forme de gels (à appliquer sur la peau), de comprimés ou d’injections intramusculaires, en prise mensuelle. Depuis peu, des patchs à coller sur le scrotum sont arrivés en France. « Ces produits bien dosés ont peu d’effets secondaires », précise le Dr Mimoun, directeur du centre d’andrologie de l’hôpital Cochin. *Tout homme connaît des problèmes d’érection à un moment ou à un autre de sa vie. Un Français sur trois, soit 3,5 millions d’hommes, souffrirait de troubles érectiles après 40 ans, le risque s’accroissant avec l’âge. Mais les problèmes d’érection ne sont pas tous imputables à l’âge. 75 à 80 % des cas de troubles érectiles sont liés à une maladie sous-jacente, et seuls 20 à 25 % seraient dus à des facteurs psychiques.Principale cause : le syndrome métabolique, qui associe surpoids (à prédominance abdominale), anomalies des graisses sanguines (cholestérol et triglycérides trop élevés), hypertension artérielle et, dans un certain nombre de cas, diabète. Par ailleurs, les troubles érectiles sont souvent le premier signe avant-coureur d’une fragilité cardio-vasculaire. L’artère caverneuse, qui irrigue la verge, est l’une des plus étroites de l’organisme. Elle est donc l’une des premières à s’obstruer et, quand elle laisse mal passer le sang, la verge est incapable de se gonfler. En prenant soin de votre vie amoureuse, vous prenez soin de votre cœur, et inversement. Car avoir une vie saine (éviter le tabac, l’alcool et faire de l’exercice) permet aussi d’être plus actif au lit. Enfin, il existe de nombreux traitements efficaces (Viagra, Cialis, Levitra), délivrés sur ordonnance. Ils ont peu d’effets secondaires et de rares contre-indications (essentiellement les pathologies cardiaques). Pour ceux qui ont des relations ponctuelles, les comprimés classiques à consommer juste avant l’acte sexuel sont une solution ; pour les couples qui vivent ensemble et ne souhaitent pas « programmer » des relations amoureuses, il est aussi possible de trouver des comprimés minidosés (5 mg) à prendre en traitement quotidien (Cialis). Mais d’autres méthodes existent….
*L’assèchement des muqueuses vaginales, la diminution de l’élasticité des tissus sous l’effet de la carence en œstrogènes peut rendre les rapports pénibles. Pas de panique ! On trouve différents produits à base d’œstrogènes (ovules vaginaux, crèmes) pour y remédier. Il existe aussi des lubrifiants pour les femmes qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas avoir recours aux œstrogènes. Notamment des gels à base d’acide hyaluronique, qui maintiennent pendant plusieurs heures l’hydratation des muqueuses et procurent un véritable confort. Les laboratoires travaillent actuellement à la mise au point de produits qui permettront non seulement de lubrifier le vagin, mais aussi de favoriser la dilatation des vaisseaux sanguins. Avec à la clé des sensations (chaleur, dilatation…) très proches de ce que ressent une femme sous l’effet d’une stimulation sexuelle. Autre moyen d’agir : éduquer le partenaire. La femme a besoin de temps, de tendresse et de proximité affective pour éprouver du plaisir. Si l’homme a recours à des stimulants érectiles sans chercher à se rapprocher affectivement de sa partenaire, les rapports sexuels peuvent être pénibles pour cette dernière. N’oubliez pas qu’il y a d’autres manières de s’aimer que la pénétration. Les caresses réciproques apportent également bien du plaisir. « Cela peut aller jusqu’à l’orgasme », précise Catherine Solano. Certains couples préféreront sublimer l’amour dans la tendresse qui les attire l’un vers l’autre plutôt qu’une sexualité manifeste. C’est aussi une façon d’aimer et un moment de partage…(source…Sélection du Reader’s Digest)
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**Sexe et vaisselle font bon ménage
Une nouvelle étude montre que pour les maris, aussi bien pour les femmes, en ce qui concerne les travaux ménagers, plus vous les faites, plus vous êtes susceptible d’avoir des relations sexuelles avec votre conjoint. A cet égard, des études antérieures ont laissé entendre que la vue d’un mari en train de passer la serpillière ou de faire la vaisselle, suscite des étincelles affectieuses dans le cœur de beaucoup d’épouses. Cette étude a concerné 6877 couples mariés, elle a été publiée récemment et mise en ligne dans le Journal of Family Issues, c’est une surprise pour beaucoup de gens.
Frotter le plancher n’est pas aphrodisiaque, et en voyant votre conjoint le faire, ne l’est pas non plus. «Mon mari aime la lessive, etc, mais je ne perçois aucun frisson de voir cela», affirme l’écrivain de Chicago Julie Danis. Et «Je ne crois pas qu’il pense que c’est sexy quand je vais recueillir les détritus autour de sa vie quotidienne».
Mais pour certains élèves très performants qui prennent un «travail dur, jouer à faire cela rapproche les couples…, affirment les chercheurs travaillant dans un domaine qui produit plus d’attirance pour les autres. L’étude a également trouvé une corrélation entre les heures consacrées au travail rémunéré et la fréquence des relations sexuelles dans le mariage.
«Plutôt que de compromettre leur vie sexuelle » en raison de contraintes de temps au travail ou à domicile », ce groupe de go-getters semblent faire du sexe une priorité », affirme Constance Gager, chercheur principal et professeur adjoint de « famille et les études des enfants à Montclair State University, Montclair, NJ …L’étude ne mesure pas exactement dans quelle proportion des époux tombent dans ce groupe, mais elle estime que «s’ils sont à la fine pointe de couples, nous nous attendons à voir davantage à l’avenir. »
Beaucoup de maris et de femmes que j’ai interviewés, ont donné une explication supplémentaire et déclaré que les travaux ménagers constituent un indicateur de la volonté générale d’investir dans des intérêts communs (la vie commune), un symbole de l’engagement à l’accueil et dans le foyer….«travailler à la même tâche, rappelle au couple pourquoi ils se sont mariés, et être dans la même équipe, c’est pour construire une vie commune », explique Mme Danis.
Tom Doran, un ingénieur de Plymouth, Michigan,, à propos des travaux ménagers, déclare faire « la promotion de l’amitié et l’intimité » dans le couple, aussi bien pour le mari que pour sa femme…. John Rogitz, un procureur de San Diego qui a été mariée pendant 30 ans, dit : «Si vous êtes ensemble pour accomplir les tâches ménagères, cela signifie aussi que vous êtes seuls tous les deux, et dans un endroit où vous vous sentez détendus et confortables. » Il ajoute: «Il est assez difficile d’avoir des relations sexuelles quand vous n’êtes pas ensemble dans un lieu qui le permet ».
» Cette étude montre que les femmes consacrent en moyenne 41,8 heures par semaine aux tâches ménagères, contre 23,4 heures pour les maris.«
Un autre mari au Minnesota, comptable de son etat, déclare vivre un mariage heureux depuis 20 ans, et que les travaux ménagers créent un lien plus profond au sein du couple. Ce n’est pas l’abondance des travaux ménagers qui importe , dit-il », ce n’est pas la vaisselle, la lessive, passer l’aspirateur (ou Viagra) qui importe », écrit-il. Le partage des tâches reflète une « volonté de tenir avec ma femme, des envies et des désirs sur un pied d’égalité que les miens. Pour nous, la clé de l’intimité, c’est le partage et la minimisation de l’égoïsme. » Sa femme, une infirmière est d’accord, elle confirme que «faire le ménage ensemble fait certainement partie de l’échange. »
Il est aussi possible que l’on est récompensé pour ces tâches; une maison sereine et soignée peut être propice à l’intimité. Tracy Evans, de New York, dit qu’elle et son mari «ne peuvent certainement pas mieux se détendre que si la maison est propre.
Mais plonger trop profondément dans des tâches ménagères, peut aussi avoir l’effet contraire, dit-elle, si elle est liée à «ce type perfectionniste de chose où vous voulez tout faire», décider par exemple,que vous ne pouvez pas vous reposer, jusqu’à ce que votre étagère à épices soit entièrement en ordre alphabétique. « Et avant que vous le sachiez, il est déjà une heure du matin et vous n’avez pas passé beaucoup de temps avec votre conjoint», dit Mme Evans. Les chercheurs n’ont pas examiné si les travaux ménagers, lorsqu’ils ont atteint un point de rendement décroissant, pendant le temps consacré aux tâches ménagères, arrivent à une situation telle qu’ils étouffent l’intimité.
On pourrait soupçonner dans les travaux ménagers, que la connexion du sexe était liée à des couples de points de vue du rôle des genres appropriés. Une femme qui épouse un rôle féminin traditionnel, par exemple, pourrait avoir tendance à considérer à la fois faire tous les travaux ménagers, tout en ayant de fréquentes relations conjugales dans le cadre de ses responsabilités.
Mais le Dr Gager et ses co-auteur, Scott Yabiku, professeur agrégé de sociologie à l’Université d’Arizona, Tempe, ont ananlysé les résultats pour ce qui du » choix du genre » et ont trouvé que le lien sexe et ménage, restait vrai, quel que soit l’avis des citoyens sur les rôles. Les résultats de ces données, tirées de l’Enquête nationale des familles et des ménages, ont été analysés pour l’âge, la santé, de la durée de la relation de couple, la religion, le revenu, l’éducation et de la satisfaction conjugale.
L’étude précisent les tâches concernant neuf travaux ménagers : ménage, préparation des repas, laver la vaisselle, le lavage et le repassage des vêtements, édducation et conduite des membres de la famille, les achats, travaux de jardinage, l’entretien de voitures et de payer les factures. Les femmes dans lcette étude ont consacré en moyenne 41,8 heures par semaine à ces tâches, comparativement à 23,4 heures pour les maris, une différence qui est assez typique, et souvent considérée comme injuste par les épouses. Toutefois, les effets de toutes les préoccupations d’équité entre les épouses n’ont pas été mesurés dans cette étude.
Alors qu’à l’extérieur de la maison, les maris ont consacré en moyenne 33,8 heures par semaine au travail rémunéré, comparativement à 19,7 heures pour les femmes. Et les couples ont signalé avoir des rapports sexuels 82,7 fois par an en moyenne, soit 1,6 fois par semaine, environ le même nombre relevé dans d’autres études……(Wall Street Journal-21.10.09.)
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**L’amour en mode 3 – 0
Premier biberon, premiers pas, première rentrée des classes… Votre adorable progéniture franchit une à une les étapes de son développement. Mais qu’en sera-t-il quand il s’agira du premier rapport sexuel ?
Alors que le monde a officiellement les deux pieds dans l’ère du Net, du porno et des réseaux sociaux, la façon dont les futures générations envisageront la rencontre et la sexualité risque de connaître quelques petites variations par rapport au temps béni où vous draguiez dans les boums, comme Sophie Marceau. À quoi ressembleront les soirées d’antan quand vos enfants seront ados ? Pour le savoir, nous avons regardé dans notre boule de cristal.
L’art (délicat ?) de la séduction
Celui-ci sera-t-il toujours de rigueur quand ils donneront le coup d’envoi de leur vie sexuelle ? Oui, mais de façon plus expéditive. Élevés à Internet (un homme sur dix a déjà eu un rapport sexuel avec une personne rencontrée sur le Web, selon l’Ined), les jeunes d’aujourd’hui boudent les lettres d’amour au profit d’un
« wizz » sur MSN ou d’un « poke » sur Facebook, quand ce n’est pas d’un « sexto » (traduction : un texto + une photo érotique). Selon une étude américaine publiée début 2009 à l’initiative d’une association de prévention contre les grossesses non désirées chez les adolescentes, 22 % des ados (filles comme garçons) avouent avoir déjà envoyé une photo de leur anatomie la plus intime via leur téléphone portable pour draguer, et 40 % d’entre eux estiment que « l’envoi de contenus suggestifs par l’intermédiaire d’un écran favorise les rencontres intimes postérieures dans la vie réelle ». Si cette tendance était amenée à s’installer, on peut en imaginer les conséquences sur la façon d’envisager la séduction de vos futurs ados. Bref, parmi les valeurs que vous entendez leur transmettre, il faudra peut-être mettre les bouchées doubles pour leur faire intégrer celle du romantisme !
Faire l’amour ou faire du sexe ?
Faire l’amour, un concept en désuétude ? Le sexe sans sentiments est en tout cas une tendance lourde de la sexualité moderne. Présenté pour la première fois dans un épisode épique de la seconde saison de Sex and The City, le concept de fuck friend, également appelé fuck buddy ou sex friend (à quand une traduction française ?), chasse de plus en plus sur les terres du prince charmant. Les ados en raffolent particulièrement, comme en témoigne le succès du site de rencontres Adopte un mec, où des jeunes filles (20 ans en moyenne, mais vous pouvez aussi y tenter votre chance) choisissent des partenaires réduits à l’état d’objet en rayon dans un supermarché, loin de l’imagerie romantique un peu guimauve des Meetic et autres Match.com que fréquentent leurs aînées.
Si cette tendance perdure, votre bambin devenu ado risque donc moins de chercher l’amûûûr pour sa première fois qu’un « plan Q zéro prise de tête » ! Pourtant, rassurez-vous, l’amour, il y viendra, mais plus tard : selon l’enquête « Contexte de la sexualité en France », publiée en 2008 par l’Inserm et l’Ined, 80 % des femmes épousaient leur premier partenaire en 1970 contre 20 % actuellement. Le grand amour, on n’y renonce donc pas, mais on se donne le temps de s’éclater avant de le trouver !
Le clivage homo/hétérosexualité
Longtemps considérée comme une déviance exotique, la bisexualité sort de l’ombre et s’invite de plus en plus souvent dans la sphère médiatique. De Madonna à Lindsay Lohan en passant par Lady Gaga .. Christophe Willem national, chaque semaine, la presse révèle un nouvel adepte chez les stars. Être bi, c’est tendance… mais pas seulement. Selon Laure Michel, coréalisatrice, avec Eric Wastiaux, du documentaire La Bisexualité : tout un art ?, diffusé en décembre dernier sur Arte, « la bisexualité propose enfin une alternative au choix homo/hétérosexualité, dans laquelle s’engouffrent les nouvelles générations qui grandissent dans un univers totalement dédramatisé d’un point de vue sexuel. Ils ne se demandent même pas s’ils ont à choisir, ils passent d’un sexe à l’autre aussi facilement qu’ils passent d’une tribu à l’autre : c’est la génération du Net, et donc des réseaux multiples. » Alors demain, tous bi ? « Je ne parierai pas sur une génération bi, poursuit Laure Michel, car il y aura toujours des hétéros et des homos purs et durs. Je parie en revanche sur une sexualité masculine qui explorera de plus en plus volontiers sa part féminine, et inversement pour les filles. »
Vers le sex entertainment
À la fin des années 90, pour être tendance en couple, il fallait s’adonner aux joies du cocooning. Un terme tombé aujourd’hui en désuétude, et pour cause : un couple qui s’épanouit est un couple qui sort de chez lui pour voir ce qui se passe dehors, y compris dans le cadre de sa vie sexuelle ! Il a pour ça le choix entre les salons érotiques (entre trois et quatre sont organisés chaque mois en France), les nombreux clubs et sites web échangistes qui ne connaissent pas la crise, les boites à strip-tease « pour le fun »… Sans oublier les virées shopping pour acheter le dernier sex-toy à la mode, qui, contrairement à une idée reçue, n’intéresse pas que les trentenaires. C’est ce qu’a bien compris NRJ Mobile, qui, au grand dam des associations de parents, proposait le 14 février dernier, à l’occasion de la Saint-Valentin, un canard vibromasseur offert avec le Samsung Hello Kitty !
Vous avez rencontré le père de votre enfant sur les bans de la fac ? Ce dernier trouvera peut-être son ou sa future partenaire au rayon jouets du salon érotique de Mulhouse ou de Carcassonne ! Mais bon, tant qu’il y a de l’amour…(Madame Figaro-16.07.2009.)
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