Festival international de Tin-Hinan
La 4 ème édition du festival international de Tin-Hinan, sera organisée les 13 et 14 mars 2008 à Tamanrasset- Algérie. L’Association des Amis de l’Ahaggar, chargée de préparer ce festival, a indiqué que cette manifestation culturelle et touristique tend à redynamiser et encourager le tourisme culturel dans le sud algérien, et valoriser le role des femmes touarègues dans la société. Cet événement qui vise à faire connaitre les atouts touristiques du Hoggar et à réhabiliter les sites archéologiques de cette région, draine toujours un nombreux public et des visiteurs de divers horizons, venant des régions du pays, mais aussi des pays limitrophes de la wilaya de Tamanrasset et des touristes étrangers. Au programme de cette manifestation, en plus des soirées folkloriques et musicales, et des visites de sites touristiques, il est prévu l’organisation des conférences sur la femme touaregue, le concours de la reine Tin-Hinan, le concours de la plus grande Tagla (galette traditionnelle des Touareg), l’élection de Miss Ahaggar et une exposition artisanale. Il est à signaler que cette manifestation constitue l’un des plus important rendez-vous d’un nombre important de femmes algériennes et étrangères dans les différentes activités du festival. Il est prévu également la participation de 29 pays arabes, africains et européens, des dizaines de journalistes, des chercheurs, des professeurs , des sportifs, des artistes et 120 représentants d’associations nationales et étrangères de la société civile.
* Qui est Tin-Hinan ? C’est « la mère originelle » des hommes bleus, ou plutot, des hommes libres, les Touareg, habitants du Sahara algérien. La reine Tin-Hinan dont le squelette repose au Musée du Bardo à Alger, demeure un mystère, et une légende transmise de générations en générations par la tradition orale ches les Touareg. Son tombeau qui a fait l’objet de fouilles par des archéologues, a été découvert en 1925 dans le site d’Abalessa, ancienne capitale du Hoggar, localité proche de Tamanrasset. Dans le caveau où se trouvait un squelette de femme bien conservé, on a trouvé aussi un mobilier funéraire, des bijoux en or et en argent, des pièces de monnaie à l’effigie de l’empereur romain Constantin, des fragments de poteries, de cuir et de bois, des statuettes féminines, etc… Cette tombe fut définie comme étant celle de Tin-Hinan, l’ancètre des Touareg, et fut datée au 4 éme ou au 5 ème siècle. Cette femme énygmatique dont l’existence nous a été révélée d’aure part, par la tradition orale et dont le nom Tin-Hinan voudrait dire « celle qui vient de loin », ou celle qui se déplace, aurait été la mère fondatrice du peuple targui. A travers des récits et des chants véhiculés par ses descendants, les hommes du désert,on peut retrouver son image : c’est une femme irrésistiblement belle, grande de taille, au visage sans défaut, au teint clair, aux yeux immences et ardents, au nez fin.. l’ensemble évoquant à la fois la beauté et l’autorité.
Au 4 ème siècle, le nord de l’Afrique, et en particulier la Numidie (l’Algérie actuelle ) était dominée par la puissance romaine qui avait adopté le christianisme auquel s’était converti l’empereur romain Constantin. Cette Numidie refusait la présence romaine et connaissait des révoltes contre ce pouvoir étranger. Diverses tribus circulaient entre la cote méditerranéenne et les régions du sud, colportant des produits, mais aussi des informations.. Tin-Hinan aurait-elle quitté le Nord vers le Sud pour des raisons de convictions religieuses ou politiques ! ? on ne le sait pas.. ou bien, à la suite d’un conflit personnel au sein de la famille ou la tribu, qui l’aurait incitée à s’exiler loin de son lieu d’origine et à s’installer à Abalessa, près de Tamanrasset..? une femme intelligente.. une femme d’autorité qui prend alors la décision de partir. Ainsi, l’arrivée de Tin-Hinan au Hoggar serait à l’origine de la fondation de la société tergui de l’Ahaggar… Selon le Père de Foucault qui rapporte cette histoire de la tradition orale targui, Tin-Hinan nu fut pas seule à faire le voyage vers le sud, mais elle se rendit dans le haut massif du Sahara algérien, en compagnie d’une servante nommée Takamat. Ces deux femmes étaient-elles accompagnées d’hommes pendant ce voyage ? Rien ne le dit..mais c’est vraisemblable. Traverser le Sahara était une aventure périlleuse, mème si cette région connaissait à cette époque un climat moins aride qu’aujourd’hui.. les vallées, les plaines, les restes de rivières, témoignent qu’une réelle végétation existait autrefois dans cette localité.. et les gravures rupestres indiquent qu’il y avait des chevaux qui y circulaient, et que les chasseurs y trouvaient du gibier. On retrouve dans les peintures rupestres du Sahara, la trace d’une » route des chars » très ancienne, dont le trajet permit de trouver des mares d’eau, des puisards ou des oueds. La petite cohorte de Tin-Hinan aurait dù emprunter ce trajet pour se procurer cette denrée rare: l’eau, dont un proverbe dit : « aman..iman » =l’eau, c’est l’àme.
Tin-Hinan devrait consulter les étoiles du ciel pour trouver se direction.. Arrivée à l’oasis d’Abalessa, près de Tamanrasset, celle-ci lui offre l’hospitalité de ses eaux et ses pàturages… Aurait-elle rencontré d’autres gens, d’autres habitants dans cette localité ? Selon les historiens, le pays aurait connu une population importante, attestée par les palmeraies de Silet et d’Ennedid.. Cette population noire, les Isebeten, aurait presque entièrement disparu pour des raisons qu’on ignore, avant l’arrivée de Tin-Hinan.. Que se passa-t-il par la suite, pendant le sejour de cette dame dans le Hoggar ? Qui fut le père des enfants de Tin-Hinan ? .. un compagnon venu avec elle ? un noble voyageur originaire du nord ? ou un simple survivant de ces habitants qui occupaient les lieux précédemment ? Le nom ce » père »n’est pas resté dans les récits véhiculés par la tradition orale. Mais chez les Touareg, la femme jouit d’un statut privilégié.. et c’est le matriarcat qui est de règle.. ainsi donc, n’est retenue que la descendance féminine. D’après la légende, Tin-Hinan aurait eu trois filles : Tinert, l’antilope, ancètre des inemba; Tahenkot, la gazelle, ancètre des kel kéla, et Tamérouelt, la hase, ancètre des iboglàn.. les récits et chants tergui sont souvent accompagnés de l’instrument du « tobol », tambour, et de « l’amzad », violon monocorde.. ces instruments étaient-ils déjà présents à l’époque de Tin-Hinan ? On peut imaginer que cette femme de caractère avait aussi le goùt de la musique et de la poésie, tout comme ses descendants actuellement, et qu’autour du feu la nuit, les habitants du campement montraient leurs dons dans ce domaines..en plus de leurs dances.. Un chant tergui dit : » chantez choristes, chantez pour les jeunes gens .. l’antimoine enténèbre ses paupières déjà si sombres.. elle a réhaussé ses sourcils.. elle a orné ses joues de taches claires, pareilles aux pléiades.. Ghaicha, la chanteuse, que se passe-t-il, ..Frappe des mains plus ardemment, frappe le tambourin ».. Les Touareg d’Ahaggar ont donc naturellement conservé dans leurs chants et leurs récits, le souvenir de cette femme remarquable.. Les touristes et les invités au Festival international de Tin-Hinan auront l’occasion d’écouter et apprécier ces chants et ces dances séculaires..(documentation-diverses sources).
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» Tin Hinnan »… 4éme édition
Les organisateurs du festival annuel de l’Ahaggar sur la culture targuie « Tin Hinan » misent sur une participation de qualité à la 5ème édition prévue les 23 et 24 février 2009 à Tamanrasset.
Invité au club de presse du quotidien Al Moudjahid, le président de l’association des amis de l’ Ahaggar, Cheikh Samadat a indiqué s’attendre à « une participation record » des pays africains, arabes et européens à la 5ème édition du festival. Les organisateurs prévoient, Selon Samadat, la participation de quelque 1200 personnes représentants les différentes régions du pays et des pays étrangers soulignant avoir reçu des demandes de participation de la part de 50 pays. Les moyens ne permettent pas pour l’heure « d’assurer un accueil à ce grand nombre », a-t-il ajouté exprimant son souhait de pouvoir régler cette question dans les années à venir. Un programme comportant plusieurs activités culturelles et scientifiques a été tracé outre la programmation de visites dans différents sites historiques de la région dont le mausolée de la reine Tin Hinan dans la commune de Abalessa (sud de Tamanrasset). Une exposition de bijoux et de tenues traditionnelles est prévue à cette occasion. Dans ce contexte, M. Samadat a souligné l’impératif de promouvoir le rôle de la femme targuie lors de cette manifestation à travers l’organisation d’une conférence scientifique sur la culture targuie et le rôle de la femme dans la préservation de l’environnement au sahara. S’exprimant sur le rôle du festival, l’intervenant a souligné qu’il s’agit de faire la promotion du tourisme au Sahara en mettant en avant la culture targuie et les plus importants sites historiques précisant que ce festival « permettra aux différentes cultures de cohabiter à travers un canal direct de communication et d’échange d’idées et d’informations ». Enfin, Cheikh Samadat a annoncé l’organisation en 2009 d’un festival sur la culture targuie en milieu universitaire. Par ailleurs, Lors du lancement de la saison touristique du Sud 2008-2009, le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, a exposé aux opérateurs les grandes lignes du Plan Qualité Tourisme des pôles Tassilli-N’ajjer et Ahaggar. Dans un premier temps et sur les 22 établissements hôteliers représentant le parc hôtelier de la wilaya de Tamanrasset, 2 hôtels font partie du premier lot d’opérateurs éligibles à l’adhésion au PQT ainsi que 7 agences de tourisme et de voyage. A Illizi, sur les 30 agences de tourisme et de voyage de la wilaya, 7 en font partie. Parmi les actions retenues figurent la facilitation de l’accès des agences au niveau des plates formes d’entrées au territoire national, l’assouplissement des formalités d’entrée en vue de limiter le temps d’attente des passagers et la réduction du temps de récupération des bagages par les passagers, par la définition d’un parcours idéal depuis l’arrivée jusqu’à la sortie de l’enceinte de l’aéroport. Il y a aussi la mise en place d’écrans plasma au niveau de l’aéroport, destinés à la diffusion d’informations touristiques et de bienvenue aux touristes et l’installation de distributeurs automatiques de billets de banque ouverts au retrait. Les marchés à capter en priorité sont la France, l’Italie, l’Allemagne, le Royaume Uni et la Russie. Il faut savoir que 22% des français partent à l’étranger. Le marché italien s’intéresse au tourisme saharien. L’Allemagne est le premier marché européen en terme de départ à l’étranger (taux de 67 %) et on note en Russie une montée en puissance des voyages grâce à l’augmentation des revenus des ménages. 6 % des chinois voyagent à l’étranger avec un taux d’expansion moyen de 25 % par an. Il y a lieu de cibler les touristes nationaux (marché domestique) et les résidents algériens à l’étranger (« affinitaire », au sein des marchés internationaux). Il est exigé des opérateurs de se distinguer par rapport aux autres destinations bien établies et qu’il ne faut pas les affronter d’une manière frontale mais plutôt d’une manière progressive et intelligente. On communique sans trop insister sur le plaisir de la découverte. » Nous ne donnons pas assez de visibilité. Nous ne parvenons pas à créer ce sentiment de vouloir venir visiter l’Algérie. Le positionnement de notre tourisme doit réellement se tourner vers une image plus prestigieuse pour séduire et convaincre de nouvelles cibles. » ( sources diverses)
L’Humoriste Smaïn à Tamanrasset
L’acteur humoriste Smaïn était parmi la délégation qui a effectué le déplacement dans le cadre du lancement du vol d’Air Algérie Paris-Tam. Les traits tirés et les yeux cernés par le voyage, il délivre un message dans la capitale de l’Ahaggar. Ses premières paroles sont : « c’est magnifique de pouvoir créer un pont entre les deux rives, je suis là pour vous apporter un soutien. J’aime l’Algérie, il y a une génération en France qui est à la fois d’origine maghrébine et de nationalité française et je trouve que nous sommes le lien entre ses deux rives. » Alors, quand il s’agit d’apporter un soutien des deux côtés, « je suis toujours présent », ajoute-t-il. C’était l’occasion aussi de visiter ce petit coin du désert « avec les étoiles et les dunes et ramener de bons souvenirs en France, de les raconter et surtout donner l’envie de venir visiter ces régions ». A ses yeux, le tourisme, c’est l’ouverture et « l’Algérie doit s’ouvrir économiquement et dans le domaine du tourisme. Je vais témoigner de ce que j’ai vu avec spontanéité, je répondrai naturellement aux questions autour de moi. L’Algérie, c’est mes origines, mon pays natal même si j’ai été élevé en France, je possède toujours ce lien affectif avec l’Algérie et quand je peux jouer ici, je le fais et quand je peux en parler, j’en parle ». Concernant la focalisation sur le terrorisme par certains médias, il précise : « c’est malheureusement de l’intox. quand en Corse, il y a des bombes qui explosent, c’est un fait qui a l’air apparemment mineur, j’ai l’impression qu’ici c’est pareil, ce n’est pas parce qu’il y a deux bombes qui explosent que l’Algérie est à feu et à sang, c’est à mon avis le rôle de la communication de donner cette image de l’Algérie comme celle d’un grand pays qui veut aller de l’avant. Comme partout dans le monde, il y a du terrorisme ». Smaïn a déclaré qu’il y a « un projet de tournée en Algérie », cependant, dira-t-il « je ne peux pas vous dire quand, mais c’est à court terme. Je suis déjà venu en Algérie et cela a été pour moi la révélation. J’ai joué dans ma ville natale Constantine et pleins de souvenirs ont rejailli. J’ai joué aussi à Alger pour démontrer que je suis l’artiste de tout le monde ». Il affirme sur son propre site internet : « pour moi, l’Algérie est ma patrie de naissance et la France mon pays de reconnaissance. » Les médias reconnaissent et saluent le sang neuf que Smaïn a apporté à l’humour hexagonal. Il est le premier à avoir ouvert la voie aux humoristes d’origine maghrébine. Il puise son énergie dans son optimisme, sa vitalité, sa sensibilité et sa créativité… (source: El Watan- 13.11.08)
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