La Terre vue par les astronautes
De Cupola, les astronautes de l’ISS ont une vue panoramique sur leur environnement, leur permettant de prendre des photos de notre Terre vue de l’espace.
De retour sur terre, il continue à publier régulièrement des clichés pris à cette époque depuis la Cupola.
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*Thomas Pesquet est à bord de la station spatiale internationale (ISS) depuis un peu plus d’un mois : c’est son deuxième séjour dans l’espace depuis 2017. Le Normand est parti le 23 avril 2021 avec les trois autres membres de la mission ALPHA : ils ont voyagé sur une capsule Crew Dragon de l’entreprise américaine SpaceX, dont c’était le troisième départ vers l’ISS. Evidemment, Thomas Pesquet n’y est pas seulement pour prendre des photos : avec plus de 200 expériences à mener à bord de ce vaste laboratoire en apesanteur, l’astronaute français a du pain sur la planche.
« Grands moments »
Thomas Pesquet a retrouvé ses automatismes sur la Station spatiale internationale, où il s’attend à vivre beaucoup de petits et de « grands moments ». « C’est un peu ma deuxième maison, j’ai retrouvé des amis, j’ai retrouvé mes habitudes”, a-t-il dit dans une conférence de presse. Durant les 197 jours que dureront ce séjour, il devrait aussi effectuer deux sorties dans l’espace. Il sera aussi le premier Français à prendre les commandes de la station durant environ un mois, vers la fin de sa mission. Via son compte Flickr notamment, Pesquet publie régulièrement des photos, montrant tantôt l’intérieur de la station spatiale et le quotidien des astronautes, tantôt des vues splendides de l’extérieur. En voici une (courte) sélection.* source: sciencesetavenir.fr/
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des aurores boréales impressionnantes
Mise en place en février 2010, Cupola, située à 400 km de la Terre est une coupole d’observation installée dans la station spatiale internationale (ISS).(source:20Minutes)
Avec ses sept fenêtres et son diamètre d’environ deux mètres, Cupola offre la possibilité à deux astronautes de se tenir ensemble avec des téléobjectifs suffisamment puissants (400 à 800 mm)
Suivi par plus de 300.000 personnes, Soichi Noguchi (photo) est unastronaute chinois qui a résidé sur l’ISS de décembre 2009 à juin 2010.
Doug Wheelock, actuel commandant de l’équipage en poste sur l’ISS (qui profite ici des hublots de Cupola) fait également parti de cette nouvelle génération d’astronautes qui tweete ses photos prises depuis l’espace
Outre des photos de notre planète, les astronautes ont également la possibilité de photographier de nombreux couchers de soleil auxquels ils assistent 16 fois par jour, même si ces moments ne durent que quelques secondes.
Ce n’est évidemment pas la première fois que des photos prises de l’espace nous parviennent mais Cupola offre la possibilité à des humains de les réaliser et donc la possibilité de capturer des moments bien précis ou inattendus (ici l’ouragan Danielle le 27 août 2010).
Le 17 novembre 2010, l’Agence Spatiale européenne a diffusé une série de ces images réalisées depuis cet incroyable observatoire (ici les îles Maldives)
Avant cela, un astronaute en avait publié plusieurs dizaines via son compte Twitter (ici le Mont Fuji au Japon).
Sur son Twitter, il s’amuse à faire deviner à ses followers d’où proviennent les photos qu’il publie (ici Abou Dhabi).
Vu de Cupola, l’impact de la déforestation sur la forêt amazonienne
Prévue mi-novembre, la prochaine navette Discovery qui doit ravitailler l’ISS ne décollera pas avant le 3 décembre en raison de problèmes techniques.
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La Terre comme vous ne l’avez jamais vue
*voir la vidéo: Alexander Gerst’s Earth
La Terre photographiée au jour le jour pendant six mois. C’est le cadeau d’un astronaute allemand revenu d’une mission de six mois dans la Station Spatiale Internationale (ISS). Durant six mois, Alexander Gerst, un astronaute allemand, a photographié notre planète depuis la Station Spatiale Internationale (ISS). L’Agence Spatiale Européenne (ESA) en a fait un time-lapse de six minutes et l’a posté sur Youtube le 22 décembre dernier. L’ensemble offre un spectacle somptueux, proches d’images de synthèse, où défilent aurores boréales, lumières des villes, continents et océans ou encore lever ou coucher de soleil. Alexander Gerts a travaillé six mois dans la Station Spatiale dans le cadre de la mission Blue Dot. Il est revenu sur Terre le 10 novembre dernier.*7sur7–27/12/2014
Le 6 juillet, le jour de l’année 2021 où la Terre est au plus loin du Soleil
Au cours d’une année, la distance entre la Terre et le Soleil varie. Et ce 6 juillet 2021 à 0h27, notre planète sera à son aphélie, c’est-à-dire à sa plus grande distance de notre étoile.
*Si la Terre tourne autour du Soleil, elle n’accomplit pas au cours de son périple un cercle parfait. L’orbite de la Terre est en fait légèrement elliptique avec une très faible excentricité. De ce fait, la distance entre les deux astres varie entre un minimum nommé « périhélie » et un maximum appelé « aphélie ». Ce 6 juillet 2021 à 0h27, la Terre sera à son aphélie à 152.100.527 km.
**Entre l’aphélie et le périhélie, une différence de 5 millions de km
Six mois plus tôt, le 2 janvier 2021, la Terre était au périhélie à 147.093.602 km de la Terre. Une différence de 5 millions de kilomètres existe donc entre les deux points remarquables de l’orbite terrestre. Pourtant cette variation n’a que très peu d’influence sur les saisons : c’est l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre par rapport au plan de l’orbite et la position de la Terre par rapport au Soleil qui déterminent la saison. Quand l’hémisphère Nord est orienté vers le Soleil, l’ensoleillement est plus important : c’est l’été. L’instant exact où la longitude du Soleil est à 90°, et donc où l’hémisphère Nord expose sa surface maximale s’appelle le solstice d’été. En 2021, il est tombé le 21 juin.
**Les dates de passage de la Terre à l’aphélie avancent dans le calendrier
Les dates de passage de la Terre au périhélie et à l’aphélie avancent dans le calendrier. D’une vingtaine de minutes par an. Dans un peu moins de 5.000 ans, la Terre sera au plus loin du Soleil au moment de l’équinoxe d’automne et dans un peu moins de 10.000 ans, au moment du solstice d’hiver. * source: Par Joël Ignasse le 05.07.2021 - sciencesetavenir.fr/
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** La Terre n’est pas aussi ronde qu’on le dit..Un géoïde est le terme scientifique qui désigne sa forme...
Un géoïde est le terme scientifique qui désigne la forme théorique qu’aurait la Terre au centimètre près , compte tenu des microvariations de g, si les océans étaient parfaitement immobiles.
Le satellite européen Goce a mesuré avec une précision inédite les variations infimes de la gravité terrestre.
Si la Terre était d’une rondeur parfaite, la valeur de l’accélération de la pesanteur (g) serait partout la même (9,8072467 mètres par seconde au carré et des poussières). Mais voilà, la surface de notre belle planète est pleine de défauts et d’aspérités.
Pour commencer, elle tourne sur elle-même et ce mouvement perpétuel de rotation a pour effet de l’aplatir au niveau de ses pôles. Il y a aussi les montagnes ainsi que les fosses et les dorsales océaniques, sans oublier la distribution irrégulière de sa masse interne. Enfin, la présence de grands réservoirs d’eau (lacs, mers intérieures) et l’action des marées achèvent de «cabosser» notre globe terrestre.
Au dix mille milliardième près
Résultat: la force qui colle irrésistiblement nos pieds au sol et nous empêche de flotter dans le vide, n’est pas la même en tout point. Même si les différences sont minimes, on ne pèse pas le même poids selon que l’on se trouve au pôle Nord ou à l’Équateur, au sommet de l’Éverest ou sur les rives du Jourdain, à 300 m sous le niveau de la mer…
Pour mesurer au dix mille milliardième près et en 3D ces infimes variations de la gravité terrestre, l’Agence spatiale européenne a lancé, il y a deux ans, un satellite étonnant, Goce, dont une deuxième salve de résultats a été présentée vendredi et jeudi à l’université technique de Munich.
Dotée de six accéléromètres ultrasensibles conçus par les ingénieurs de Thales Alenia Space à Cannes, cette petite sonde de 1100 kg, en forme de torpille qui suit une orbite très basse de 255 km d’altitude (ce qui est très peu pour un satellite), vient de fournir aux scientifiques le «géoïde» le plus précis jamais obtenu à ce jour.
Ce terme jargonneux désigne la forme théorique qu’aurait la Terre au centimètre près, compte tenu des microvariations de g, si les océans étaient parfaitement immobiles. Autrement dit, s’il n’y avait ni vents ni courants, ni vagues, ni marées. Sur chacun des points du géoïde, en effet, la gravité est la même, du coup, une balle imaginaire située sur une «bosse» ne roulerait pas dans un «creux» adjacent.
Cliquez sur l’aperçu pour agrandir l’infographie.
Grâce à ce référentiel hors pair, les scientifiques vont pouvoir étudier comme jamais la circulation océanique, en particulier les grands courants comme le Gulf Stream qui redistribuent la chaleur sur toute la surface du globe, mais aussi la dynamique des glaces ainsi que les variations du niveau des mers en corrigeant les hauteurs brutes obtenues par les satellites d’altimétrie comme le franco-américain Jason. De quoi mieux comprendre les mécanismes et les conséquences du changement climatique. D’autant qu’une troisième version améliorée du géoïde est attendue cet automne au terme d’une nouvelle campagne de mesures. «Plus nous collecterons de données, plus le géoïde sera affiné et plus nous pourrons faire de la bonne science», s’est réjoui Rune Floberghagen, le responsable de la mission Goce à l’ESA.
Autre application: Goce va permettre de mieux comprendre la structure interne de la Terre, notamment au niveau des zones de subductions responsables de séismes calamiteux comme celui qui a frappé le Japon le 11 mars. Et peut-être de mieux prévoir ces cataclysmes.
Pour le grand public, «ces données vont permettre d’améliorer la précision des systèmes de navigation» comme le GPS ou le futur Galileo européen a souligné Volker Liebig, le responsable du programme Observation de la Terre à l’ESA.
Pour l’instant, la mission de Goce est financée jusqu’à fin 2012. Mais devant son bilan exceptionnel, les scientifiques font pression pour qu’il bénéficie d’une rallonge. Une chose est sûre: le satellite, équipé d’un petit moteur à propulsion ionique lui permettant de garder une altitude constante, dispose de suffisamment de carburant pour tenir jusqu’en 2014. (Le Figaro-02.04.2011.)
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**Pourquoi n’a-t-on pas la tête en bas dans l’hémisphère Sud ?
Le cascadeur australien Gary Cunningham saute au dessus de Kuala Lumpur (Malaisie)
HISTOIRES DE SAVOIR – La chronique de Jean-Luc Nothias
Toutes les représentations du globe terrestre le montrent : on a la tête en haut dans l’hémisphère Nord, et on devrait avoir la tête en bas dans l’hémisphère Sud (à l’équateur, ce serait entre les deux). Pourtant, tous les voyageurs au long cours le disent, on se sent pareil en Europe, en Australie ou en Chine. C’est-à-dire que la terre est sous nos pieds, le ciel au-dessus de nos têtes et l’effort pour effectuer une poussée vers le haut demande toujours autant d’énergie. La pesanteur est la même partout. Ou presque.
La gravitation est la première des quatre forces majeures à avoir été décrite mathématiquement. En 1687, Isaac Newton publie ses Principes mathématiques de philosophie naturelle. Il y montre que la pesanteur et le mouvement des corps célestes, la Lune ou les autres planètes, sont les deux faces d’une même réalité qui est la gravitation universelle. Celle-ci est proportionnelle au produit des masses et inversement proportionnelle au carré de la distance. Ce qui veut dire que plus un objet est gros, plus il produit une attraction forte et que cette force diminue rapidement lorsque l’on s’éloigne de ce corps. Newton faillit avoir des ennuis car cette notion d’interaction invisible à distance ressemblait fort, à cette époque, au recours à de la sorcellerie.
Tout corps situé à la surface de la Terre subit donc une attraction dirigée vers l’intérieur de la Terre. Comme si la gravité terrestre naissait en un point situé très exactement au centre de notre globe. Ainsi, que l’on soit humain, animal, végétal ou minéral, on reste perpendiculairement à la surface et on ne part pas dans l’espace. Vu la taille de notre planète et, à cette échelle, notre propre microscopique taille, la gravité terrestre suffit à nous maintenir les pieds au sol et la tête vers le ciel.
Variations de la pesanteur
Le paradoxe est que la gravitation est une force extrêmement faible, la plus faible des quatre forces fondamentales de la physique. Tout corps «déclenche» une attraction gravitationnelle. Ainsi, deux personnes de 80 kg situées à un mètre de distance créent des champs gravitationnels : ils s’attirent avec une force équivalente au poids d’un objet de 0,00004 g. Autant dire qu’on peut toujours attendre pour ressentir cette attirance.
Notre poids nous est donné par cette force de gravité. Et si la pesanteur changeait, par exemple si nous nous promenions sur la Lune ou sur Mars, plus petites que la Terre, notre masse resterait bien sûr la même, mais notre poids changerait. D’où les «bonds» que l’on peut faire sur la Lune. Mais la plus faible gravité régnant sur la Lune fait qu’elle ne possède pas d’atmosphère. C’est bien grâce à la pesanteur terrestre que notre atmosphère est encore là aujourd’hui.
Il existe, sur Terre, de faibles variations de la pesanteur. Ainsi, on ne pèse pas tout à fait pareil aux pôles ou à l’équateur (un poil plus lourd aux pôles) car la Terre n’est pas parfaitement ronde, étant un peu aplatie aux pôles et légèrement ventrue à l’équateur.
Insaisissable graviton
La Terre, et tout corps céleste, se comporte donc un peu comme un aimant. Si l’on disposait d’un gros aimant en forme de boule, toute épingle posée à sa surface par la tête va tenir droite quel que soit l’endroit où on la place. Mais la comparaison avec le magnétisme s’arrête là. Car contrairement aux forces magnétiques, la gravitation est toujours attractive et jamais répulsive.
C’est là l’un des nombreux mystères de la gravitation. Bien que la loi de la gravitation universelle de Newton soit toujours applicable, qu’elle ait été étendue à l’ensemble de l’Univers par Albert Einstein avec la théorie de la relativité générale, la gravitation reste en grande partie «magique». Si ses effets sont parfaitement décrits, mis en équations, calculés, nul ne sait expliquer réellement comment elle marche. Comment naît-elle ? Y a-t-il un vecteur physique qui «transporte» la gravitation ? Pourquoi agit-elle même sur des particules sans masse comme les photons, ces petits «grains» de la lumière ? Est-elle éternelle ?
La théorie de la relativité générale est la seule qui permette de décrire correctement tous les phénomènes que l’on peut constater dans l’Univers. Mais ce n’est pas une théorie quantique, c’est-à-dire qu’elle ne s’intéresse pas à ce qui se passe au niveau de l’infiniment petit. Elle ne nécessite donc pas l’existence d’une particule de gravité.
Mais cela ne satisfait pas nombre de physiciens. Ils ont donc d’ores et déjà inventé une particule responsable de la gravitation et l’ont baptisé graviton. Le problème est qu’il faut maintenant imaginer et réaliser des expériences capables de découvrir cet hypothétique et insaisissable graviton. Peut-être faudrait-il demander conseil au grand maître des attirances, le célèbre et redoutable Cupidon. (Le Figaro-23.09.2008.)
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Well, all things considered…