Chasser les substances toxiques de nos assiettes
Repas bio à la cantine d’un collège de Montélimar, en novembre 2007.
CONSOMMATION – Notre alimentation regorge de substances chimiques que l’on peut éviter…
128 résidus chimiques, dont 47 substances cancérogènes seraient absorbées par un enfant de dix ans en l’espace d’une journée: l’étude de l’association Générations futures montre du doigt les pesticides, additifs alimentaires et résidus de plastiques que nous absorbons quotidiennement. Comment les éviter?
**Pesticides
Ces produits déversés dans les champs ou lors du stockage sur les fruits et légumes se retrouvent souvent dans nos assiettes. Laver les fruits et légumes avant de les consommer ne garantit pas leur disparition: certains sont résistants à l’eau. Une étude a démontré qu’un lavage à l’eau chaude est en général plus efficace qu’à l’eau froide, surtout si on frotte le légume avec un chiffon ensuite.
Et si tout simplement on pelait les légumes et les fruits ? Là encore l’efficacité n’est pas assurée: certains pesticides sont systémiques (ils pénètrent au cœur de la plante). Seule solution sûre, validée dès 2003 par l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire): consommer des fruits et légumes bio, dont les pesticides sont totalement absents.
**Additifs alimentaires
Utilisés par les industries agro-alimentaires pour conserver les aliments ou leur donner une texture, un goût ou une couleur particulière, les additifs doivent être mentionnés dans les ingrédients figurant sur l’emballage. En regardant attentivement la composition des produits, on peut donc éviter ceux qui cumulent les E100 (colorants), E200 (conservateurs), E300 (agents anti-oxygène) et E400 (agents de texture).
L’idéal reste de manger frais et/ ou bio plutôt que des aliments transformés. Si certains produits bio transformés (type plats préparés) peuvent contenir des additifs, ils sont en général en bien plus faible quantité que dans les produits industriels.
**Dioxines et PCB
Les dioxines se diffusent dans l’environnement sous forme de particules et peuvent se retrouver dans l’alimentation par accumulation tout au long de la chaîne alimentaire. On les trouve surtout dans les eaux, ce qui explique que les produits alimentaires les plus contaminés soient les poissons.
Les PCB, bien qu’interdits dans les peintures et les encres depuis 1987, se sont accumulés dans les sols et les eaux: on en retrouve surtout dans les poissons gras (saumon, thon, maquereau, hareng, sardine) et dans les produits laitiers et les œufs.
**Phtalates et bisphénol A
Pour éviter les phtalates, plastifiants très largement utilisés pour les emballages alimentaires, il faut regarder la codification des plastiques: les plastiques classés 3, les PVC, sont à éviter. Pour les biberons et laits en poudre destinés aux bébés, les emballages carton et les biberons en verre sont à privilégier. Enfin, mieux vaut éviter de faire chauffer au micro-ondes les barquettes ou couverts en plastique. (20Minutes-01.12.2010.)
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Les aliments…encore trop chargés en substances chimiques
Une étude de l’Anses révèle qu’une douzaine de substances sont en excès dans notre alimentation…Cadmium, arsenic, aluminium, sulfites… Nos assiettes en débordent. Les conclusions de l’étude de l’alimentation totale (EAT) réalisée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) révèle que seule une alimentation diversifiée permet de prévenir un dépassement des valeurs toxicologiques de référence.
Céréales, café, lait et poissons gras sont à consommer avec modération
L’analyse a été menée sur 20.000 aliments représentatifs du panier habituel de la population, achetés dans différents points de vente et préparés tels qu’ils sont consommés, lavés, épluchés et cuits lorsque c’est nécessaire. L’eau consommée (du robinet ou en bouteille) a également été passée au crible. Dans la liste rouge des aliments présentant des risques de dépassement des seuils tolérables en substances chimiques, les céréales, en particulier pain et pâtes, présentent un taux élevé de cadmium, de plomb et d’aluminium. Le café porte des traces de cuivre et d’arsenic inorganique, tandis que le lait peut exposer les enfants à une absorption de plomb et de zinc. On retrouve également dans la liste des aliments potentiellement contaminés les poissons gras, chargés en dioxine et PCB, et le thon, contaminé en méthylmercure.
Additifs, conservateurs, pesticides…
Comment ces substances arrivent dans nos assiettes? Elles peuvent être présentes «naturellement» dans les aliments ou la nature, comme les métaux et les minéraux, ou parce qu’elles ont contaminé l’environnement, à l’image des polluants organiques persistants comme les PCB ou le chlordécone. Mais leur utilisation dans les processus industriels, en tant qu’additifs et conservateurs, ou dans l’agriculture, comme pesticides ou engrais, explique aussi la présence de résidus dans les aliments.
Toutefois, l’étude souligne que pour 85% des 445 substances recherchées, il n’y a pas de risques de surexposition de la population. Une conclusion contestée par l’association Générations Futures, qui souligne les limites de l’étude de l’Anses: «Les valeurs toxicologiques de référence ne sont parfois pas protectrices des populations, l’étude ne prend pas en compte l’interaction des molécules entre elles ni le mode d’action particulier des perturbateurs endocriniens, enfin certains contaminants ne sont pas étudiés, comme le bisphénol A, l’aspartame, les antibiotiques…». (20Minutes-30.06.2011.)
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**Des cancérogènes dans les menus des enfants
La cantine de la cité scolaire Georges de la Tour à Nancy, le 2 septembre 2009.
- Durant une journée, un enfant absorberait près de 50 substances cancérogènes simplement en mangeant …
Des chiffres qui font froid dans le dos: en une seule journée, avec trois repas et un encas, un enfant consommerait 128 résidus chimiques, dont 42 substances classées cancérogènes possibles et cinq substances cancérogènes certaines. Les résultats inquiétants de l’étude menée par l’association Générations futures et le réseau européen Heal (Health and environement alliance) démontrent que l’alimentation pourrait être une des causes de l’augmentation du nombre de cancers en France.
128 résidus chimiques différents: un cocktail inquiétant
Pour démontrer l’importance des facteurs environnementaux dans l’apparition des cancers, Générations futures a commencé par détecter les substances présentes dans nos assiettes. L’étude a été menée sur les menus types d’un enfant de dix ans, suivant les recommandations du Plan national nutrition santé: petit-déjeuner à base de pain de mie, beurre et confiture, déjeuner de cantine avec une salade composée, un steack haché accompagné de haricots verts , du pain et du raisin, encas de quatre heures, et dîner composé d’un plat de saumon et riz, fromage et fruit. Résultat: 128 résidus chimiques absorbés dans une journée, qui représentent 81 substances chimiques différentes, dont 36 pesticides, 47 substances suspectées d’être cancérogènes et 37 perturbateurs endocriniens.
L’alimentation biologique permet de réduire l’absorption de substances chimiques, même si elle ne résout pas tous les problèmes: «Avec le bio, on élimine 36 substances, dont 18 cancérogènes, de nos assiettes», précise François Veillerette, porte-parole de Générations futures.
Parmi les substances les plus couramment observées, on retrouve le bisphénol A et les phtalates présents dans les plastiques et les emballages, mais également des pesticides, des additifs alimentaires (conservateurs ou colorants), des métaux lourds, et même des retardateurs de flamme bromés. « Les substances identifiées se limitent aux normes officielles, mais c’est le cocktail qui est inquiétant», explique François Veillerette.
Plus de précautions, notamment pour les femmes enceintes
Pour le médecin nutritionniste Laurent Chevallier, il est nécessaire que des recherches soient menées sur les effets cumulatifs de ces produits: « Cette étude est démonstrative, elle a pour but d’inciter les pouvoirs publics à se saisir du problème. Personne n’est épargné par ces maladies chroniques, mais l’épidémie de cancer n’est pas une fatalité. Il faut une politique de prévention car l’exposition à ces produits a des effets retardés: je suis indigné qu’on ne donne pas plus de précautions à suivre aux femmes enceintes».
« Pour moi c’est une bonne nouvelle!, s’exclame François Veillerette. En France, un million de personnes par an font un séjour à l’hôpital à cause du cancer. Si on arrive à caractériser l’exposition de la population, cela donne un point d’appui pour mettre en œuvre des actions et enrayer l’épidémie de cancer». (20Minutes-01.12.2010.)
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