Le 2éme festival international du « Taghit d’or »
“Ils se sont tus”, court métrage de l’Algérien Khaled Benaissa, a remporté le “Taghit d’Or” et la “Caméra d’or”, prix qui lui ont été décernés samedi soir par le jury du 2éme festival international du court métrage qui s’est tenu du 15 au 20 décembre 2008 à Taghit (Béchar). Le prix du meilleur scénario est revenu au Jordanien Hazem Bitar pour son œuvre “La vue”, alors que le Tunisien Reda Tlili a décroché celui de la meilleure réalisation pour son œuvre “Ayan Kan”. Le prix de la meilleure interprétation féminine a été décerné à la Marocaine Asma Adrami pour son rôle dans “La jeune femme et l’instit” réalisé par Mohamed Nadif, jeune acteur et cinéaste Marocain, tandis que celui de la meilleure interprétation masculine est revenu à Aurelien D’Auclause pour son rôle dans “Os” de la réalisatrice française Marie Vanaret. Par ailleurs, le jury a décerné cinq mentions spéciales pour la qualité des productions et du langage cinématographique notamment “Kika Belkika” de l’égyptien Ahmed Mjdi, “Goullili” de Sabrina Drawi et “Une berceuse pour un enfant” du serbe Milos Puskic. Pour Selama Bekkar, réalisatrice tunisienne et présidente du jury, cette deuxième édition du festival de Taghit a été une réussite de même qu’elle a permis d’offrir un espace d’expression aux jeunes cinéastes des 14 pays participants. ( Les médias)
Le Festival de Taghit aura sa salle de cinéma l’an prochain. Une infrastructure de 450 places qui sera équipée grâce à l’aide du ministère de la Culture. C’est ce qu’on a appris samedi soir, lors de la clôture officielle de la seconde édition du Festival du court métrage qui s’est tenue encore une fois, au pied de la dune. Une soirée placée sous le signe de l’émotion. Car, contre toute attente, le court métrage de Khaled Benaïssa, Ils se sont tus a raflé deux prix. L’un de la Caméra d’or décerné au meilleur film algérien par un membre de jury composé par le journaliste Nabil Hadji, le réalisateur marocain Daoud Ould Sayed et le directeur photo algérien Allal Yahiaoui. L’autre, est celui du grand prix du Taghit d’or. Un film plébiscité à l’unanimité par les membres du jury pour sa grande qualité et sa maîtrise technique qui dépassent de loin ce qui a été vu sur ce plan-là. Pour rappel, Ils se sont tus raconte l’histoire de la déchirure de l’Algérie sous forme burlesque complètement décalée. Une façon pour accentuer ce côté «surréaliste» que nous avons vécu durant la tragédie nationale.
Un film qui sort du lot, nous avouera un des membres du jury. Après une entrée en matière musicale servie par un groupe local faisant dans le gnawi, l’essentiel de la soirée pouvait commencer. Le palmarès fut donné, en annonçant d’abord les noms des lauréats des mentions spéciales. Des récompenses supplémentaires ajoutées et décidées par le jury. Ainsi, cinq prix ont été décernés à Kaâka bil krima du réalisateur Ahmed Magdy, Goulili de Sabrina Draoui, Lullaby from a boy du serbe Mulos Pusic, Pint el Nokhita de l’Emirati Khalid El Mahmoud, et Finita la comedia de Ollivier Tollet et Jean Jullien Colette. Le prix de la meilleure interprétation féminine est revenu à Asma El Hadraoui pour le court métrage marocain, La Jeune femme et l’instit de Mohamed Nadif. Un rôle de composition très émouvant de cette actrice dont le mari n’est autre que le réalisateur. Ce dernier, aussi comédien a confié qu’elle était son premier public et très content pour elle d’autant que son film parle d’amour…Le prix de la meilleure interprétation masculine est revenu à Aurélien Desclozeaux du court métrage OS de Marie Vanaret. Un film qui raconte, en plusieurs tableaux chorégraphiques, l’histoire de ces ouvriers maghrébins ramenés de force, en bateau, en France pour faire l’objet d’ouvriers spécialisés dans les usines notamment…le prix du meilleur scénario a été attribué au film-séquence du Jordanien Hazim Bettar et Rifqui Assaf. Le prix de la meilleure réalisation a été décerné à Ayan kan du Tunisien Ridha Tlili. Un homme qui découvre qu’il est déclaré mort selon les papiers de l’état civil, cherche un signe de vie ou de mort…Il est arrêté par la police et questionné inlassablement. Un film d’auteur qui rend compte d’une atmosphère lourde sur cette situation qui plane dans la Tunisie d’aujourd’hui. Ainsi s’est achevée cette soirée de clôture, en présence du wali de Béchar et des membres des autorités locales de la région. La cérémonie a été aussi clôturée sous une autre forme de délire, avec le chanteur de raï Réda. Si l’an dernier, ce festival avait mis l’accent sur le nombre de films algériens réalisés pour booster nos jeunes réalisateurs, cette année, le nombre de 4 réalisateurs seulement en compétition officielle, a fait remarquer Yasmine Chouikh, lors de la conférence de presse qui a précédé la cérémonie, a été dicté par un choix de présélection décisif et souverain pour choisir le meilleur de ce qui se fait, autrement dit, sur la base de la qualité. Car il ne faut pas oublier non plus que cette année la compétition a été ouverte à l’international, avec 26 films de différentes nationalités. Et puis les films algériens entrant dans le cadre du panorama ont été tout simplement, pour la part, de vrais bijoux. Comme l’a affirmé Yasmine Choiukh et Azzedine Mihoubi, ainsi que le nouveau directeur de la télévision algérienne, le Festival du court métrage algérien sera maintenu. Pour ce faire, un collectif, une sorte de plate-forme ou base de données électroniques sera ouverte pour permettre aux gens du monde entier de collaborer et d’échanger dans ce sens. Le but véritable de ce genre de manifestations. Malgré les quelques désagréments qu’ont connus les festivaliers en raison du manque d’infrastructures hôtelières dans cette ville, ce festival est à encourager incontestablement!.
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