40° à l’ombre,une statégie anti-UV pour sauvageonnes

40 °C à l’ombre, le sable, le vent… Pour jouer les sauvageonnes, façon Alice Taglioni, il faut adopter une stratégie totale anti-UV : protection rapprochée de la peau et des cheveux, hydratation XXL, soins SOS et conseils de pros.

MON SOLAIRE AFFICHE 50
Si vous êtes une rousse qui ne bronze jamais, une brune à peau très blanche ou une blonde aux yeux clairs, la protection 50 s’impose. La prescription est également valable pour toutes celles qui sont sujettes à la lucite estivale bénigne (réaction allergique au soleil provoquant des petits boutons le plus souvent sur le décolleté). Et bien sûr pour celles qui partent sous les tropiques, près de l’équateur ou en randonnée en montagne. (Plus on grimpe en altitude, plus les rayons du soleil prennent de la puissance). Assurez-vous que le produit contienne les filtres les plus récents et les plus efficaces. Aujourd’hui, le Mexoryl (L’Oréal Paris, Lancôme, Biotherm, Vichy, La Roche-Posay…) et le Tinosorb (Avène, Bioderma) tiennent le haut du pavé. Enfin, il faut faire attention à la protection UVA qui doit être clairement indiquée.

Ce que l’on emmène : Anthelios SPF 50 +, La Roche- Posay ; Spray Extra Fluide SPF 50 +, Uriage ; Très Haute Protection SPF 50 +, Avène.

MON DÉCOLLETÉ EST SAUVEGARDÉ
Il faut lui prêter autant d’attention qu’au visage et ne pas le considérer comme une simple partie du corps. « On utilise systématiquement des solaires visage à très forte protection avec une action anti-taches, jamais de SPF en dessous de 30, même en fin de séjour », indique le Dr Catherine Laverdet, dermatologue, attachée à l’hôpital Saint-Louis.

Ce que l’on emmène : Soleil DNA Guard Crème Protectrice Visage SPF 30, Lancôme ; Soin Solaire Protection Anti-Âge SPF 30, Golden Beauty Defense Visage, Helena Rubinstein ; Bronze Repair Crème Anti-Rides Soleil Extrême, Esthederm.

MON APRÈS-SOLEIL EST UN PRO
« Outre les actifs hydratants, les après-soleil doivent renfermer des actifs apaisants et réparateurs comme le beurre de karité, l’huile d’andiroba ou l’Aloe vera », explique Roger Renoux, directeur scientifique Sisley. A partir de 50 ans, l’après-solaire peut ne pas être suffisant. Pour renforcer son action, on applique une crème riche en urée (au moins 5 %) avant d’aller se coucher (Xérial 10, laboratoires SVR). « Ces crèmes ont une action kératolitique, qui permet d’éliminer les rugosités de surface », explique le Dr Michel Lemaître, dermatologue et conseiller scientifique Cosmétique Active.

Ce que l’on emmène : Super Soin Après-Soleil, Sisley ; Masque Apaisant Après-Soleil, Sensai Kanebo ; Lait Réparateur Anti-Âge, Payot ; Posthelios Soin Après-Soleil Concentré Réparateur, La Roche-Posay.*Soins de l’extrême    

MES SOS ANTI-COUPS DE SOLEIL
Si la peau est légèrement rosée, il s’agit d’une brûlure au premier degré. Pas de panique. « Avec trois couches d’après-soleil après la douche, à une demi-heure d’intervalle, ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir dans les quarante-huit heures qui suivent », estime le Dr Catherine Laverdet. Si l’on a sous la main un gel à l’Aloe vera, c’est encore mieux car, en plus d’hydrater, il apporte une véritable sensation de fraîcheur. « Et, on se met à l’ombre le lendemain », ajoute le Dr Laverdet.

Ce que l’on emmène : Keotyl des Laboratoires Kyrn ; Tégarome du Dr Valnet ; Gel-Crème Fraîcheur Anti-Coups de Soleil, Decléor ; Soin SOS Coups de Soleil, Clarins ; Baume Réparateur à l’Aloès, Clinique ; Après Soleil Lait, Soleil Biafine.

Une sensation de brûlure ? Des cloques au bout de vingt-quatre heures ? C’est une brûlure au deuxième degré. La prescription est simple. Il faut désinfecter, appliquer une pommade cicatrisante (Bepanthen 5 %) et couvrir d’une compresse stérile. En général, l’épiderme se répare assez vite si on a la sagesse de rester à l’ombre pendant une semaine. En cas de désobéissance, on court à la catastrophe avec une apparition quasi systématique de taches brunes.

MES CHEVEUX SONT SOUS CLOCHE…
On laisse le monoï aux Tahitiennes qui n’ont pas les cheveux colorés et fragiles des Européennes et on préfère l’huile. « Une huile s’applique à la moitié de la longueur puis se coiffe en remontant vers les racines », conseille Jean-Marie Greyl, inventeur de l’Huile de Palme, Leonor Greyl. Soit on aime les cheveux plaqués, et dans ce cas, on en met une bonne dose, soit on préfère le look wavy. On a alors la main légère sur la bouteille ou l’on choisit le spray. « Le soleil n’est pas le seul ennemi des cheveux. Quand le sel ou le chlore s’ajoutent à l’équation, c’est un carnage.
L’idéal est de se rincer à l’eau douce après chaque bain ou encore de se munir d’une serviette style peau de chamois pour les essuyer (Decathlon, rayon natation). Sa matière ultra-douce respecte le cheveu. Ensuite, on remet un peu de spray solaire après le bain », conseille Silver Boll, directeur de la communication technique Schwarzkopf Professional.

Ce que l’on emmène : Huile Capillaire Protection Extrême à la Cire d’Olive, Phyto Plage ; Huile Solaire Hydratante, Davines ; Huile Nourrissante Bio, La Biosthétique.

… ET SOUS MASQUE APRÈS LA PLAGE
Les cheveux souffrent tout autant que la peau mais ne le montrent pas tout de suite comme c’est le cas avec un coup de soleil. Un masque tous les soirs après le shampooing leur fait le plus grand bien. Leonor Greyl conseille d’appliquer la Crème aux Fleurs et de la laisser agir pendant quinze minutes avant de rincer. Silver Boll suggère même de continuer les soins un mois après les vacances et de faire couper ses pointes qui auront inévitablement souffert.

Ce que l’on emmène : SOlar Sublime Crème de Protection Réparatrice, L’Oréal Professionnel ; Moisture Kick Spray Conditioner, Schwarzkopf Professional ; Karité Nuit Capillaire, René Furterer ; Masque UV Défense Active, Kérastase Soleil. (Le Figaro)