Tristan da Cunha, l’île habitée la plus isolée du monde
***un petit bout d’île dépasse des flots de l’Atlantique sud, au sein d’un archipel perdu au beau milieu de l’océan… c’est Tristan Da Cunha, officiellement l’île la plus isolée du monde
**Liaison par bateau depuis Cap Town, en 7 jours.
* l’île est très volcanique et une forte éruption du Queen Mary’s Peak en 1961 a forcé tous les habitants à évacuer les lieux
* 275 habitants qui descendent de… sept familles seulement.
Tout au sud de l’océan Atlantique se trouve Tristan da Cunha, l’île habitée la plus reculée du monde. L’endroit au calme époustouflant se situe à 2.816 kilomètres de l’Afrique du Sud et à 3.360 kilomètres de l’Amérique du sud. Sainte-Hélène est l’île habitée la plus proche mais se situe tout de même à 2.000 kilomètres de là. Bouffée d’oxygène garantie.

Depuis, les résidents de l’île sont au nombre de 275 et descendent de… sept familles seulement. Les seuls patronymes qui circulent sont donc Glass, Swain, Green, Rogers, Hagan, Repetto et Lavarello. Les Patterson ont rejoint (et fermé) la liste en 1986: aucun étranger n’a désormais le droit de s’installer définitivement sur l’île. Veillez donc à ne pas trop vous amouracher des lieux, droit du sol et droit du sang prévalent sur votre permis de séjour et même la citoyenneté britannique ne permet pas de vous auto-proclamer résident, bien que la fécondité de l’île est au plus bas et que des problèmes de consanguinité surgissent.
La police s’ennuie
Sur place, les règles sont simples: toutes les familles de Tristan da Cunha occupent la même surface de terres et détiennent autant de bétail et de moutons. Un policier veille à l’ordre interne, mais sa tâche est tellement maigre qu’il s’occupe autrement pour parvenir à un job à temps-plein. Question sécurité et sérénité, il semble donc que votre séjour vous comblera.
Une semaine de bateau (si tout va bien)
Sachez toutefois avant de partir que l’île est très volcanique et qu’une forte éruption du Queen Mary’s Peak en 1961 a forcé tous les habitants à évacuer les lieux durant deux ans. La surveillance est constante, soyez prudents. Autre détail d’importance: à Tristan da Cunha pour une semaine tu ne partiras pas! Très isolé, l’archipel (sans aéroport, évidemment) est atteignable au mieux après sept jours de bateau depuis l’Afrique du sud… et ce deux fois par an. Et ce pronostic n’est pas précis, le voyage dépendant grandement des conditions climatiques difficiles dans ces mers. Peu de bateaux s’aventurent d’ailleurs jusque là. Le lopin de terre n’a pas volé son titre de terre la plus éloignée du monde.
Avifaune remarquable, nature volcanique
Pour qui a le courage de crapahuter jusque là, le voyage vaut le détour. Le dépaysement est garanti et surtout les besoins de « déconnecter » sont immédiatement assouvis. Le seul contact avec le monde extérieur est un petit port de pêcheurs, essentiel à l’économie de l’île qui n’exporte que homards et célèbres timbres-poste chers aux collectionneurs du monde entier. Les paysages sont à couper le souffle et la flore est bien connue des spécialistes. L’avifaune y est également sublime. L’UNESCO a par ailleurs classé l’île dans son Patrimoine mondial naturel. Les cétacés y sont légion.
Une seule ville, une station météo
Tristan da Cunha (l’île principale de l’archipel du même non) fait 96 kilomètres carrés et fait partie des quatorze Territoires britanniques d’outre-mer (anciennement dites colonies de la Couronne). Tristan da Cunha, Sainte-Hélène et Ascension, qui sont en réalité composées de huit îles, forment au total un territoire de 410 kilomètres carrés. Sur l’île Tristan, une seule ville: Edimburgh of the Seven Seas, située au Nord-Ouest sur la partie plane de l’île. À côté de cela, une station météo. Arrêtez de chercher le guide du coin, ni restaurant branché ni chaîne d’hôtels ne vous y attendent.
Climat doux
Le climat y est tempéré, très océanique et le gel y est inconnu. Les températures ne descendent jamais sous 10 degrés sur les plateaux et ne dépassent jamais 25 degrés. Il pleut par contre 251 jours par an, comme aux Aléoutiennes. Malgré tous ces éléments décourageants, quelques touristes « élus » se rendent encore dans ce lieu magique et définitivement unique au monde. Une destination qui fait un effet boeuf en société, il est vrai.*7sur7–dimanche 12/10/14

***Voyage aux antipodes: une longue traversée de 7 jours
Lorsque son plus proche voisin est Sainte-Hélène, c’est qu’il n’y a pas grand-chose dans les environs… et c’est bien le cas de Tristan Da Cunha, dont l’isolement insulaire ne connait pas d’égal dans le monde. Tâchons de situer l’île : grosso modo, il suffit de parcourir 3360 kilomètres depuis l’Amérique du Sud, à moins de partir de plus près, depuis l’Afrique du Sud, à 2800 kilomètres de là. Ah oui, et Saint-Hélène, la »voisine », est distante de 2430 kilomètres.On s’en doute, Tristan Da Cunha n’est ni très peuplée (le premier peuplement remonte à 1810), ni très fréquentée des touristes. Si vous cherchiez une destination voyage qui sorte de l’ordinaire, où vous serez »le seul » à être allé, ne cherchez plus. Mais comment atteindre cette île du bout du monde ? En bateau, la liaison s’effectue depuis Cap Town.Après une longue traversée (7 jours tout de même), vous débarquez à Edimburgh of the Seven Seas, sorte de capitale de l’île. Et surprise, même en ces coins reculés, on trouve des chambres pour les rares visiteurs ! Une bonne partie des 275 habitants de l’île vivent ici. Leurs revenus ? La pêche, et la vente de pièces de monnaie et de timbres ! Tristan Da Cuhna, qui porte le nom du navigateur portugais qui l’a découverte, n’en est pas moins anglophone et rattachée au Commonwealth britannique.
Avec une surface de 98km², il y a des chances que l’on tourne un peu en rond sur l’île. Une destination pour qui souhaite s’isoler, ou découvrir un mode de vie original… aussi bien que jalousement préservé par ses habitants : il est tout simplement interdit à un étranger de s’installer à Tristan Da Cunha. Alors évitez de trop vous attacher… Quant aux problèmes d’endogamie, on recense une majorité de »Tristonians » affectée par de l’asthme.Tristan Da Cunha est une île montagneuse, dont le sommet culmine à plus de 2000 mètres, mais aussi volcanique. Et ce volcan est bien actif. La dernière éruption majeure, en 1961, a bien obligé les habitants à évacuer l’île… mais ces derniers, opîniatres, sont revenus ! La rando sert d’activité au voyageur, qui en profite pour observer les oiseaux marins qui nichent sur l’île.Le reste de l’archipel est inhabité. L’île Nightingale non loin abrite de nombreux manchots, et quelques cabanes saisonnières. L’île Inaccessible, à 10 kilomètres au large de Tristan Da Cunha, porte bien son nom : elle est classée par l’Unesco en tant que sanctuaire naturel. L’île Gough, toujours plus au sud (on attient les 40e rugissants !), est elle-aussi interdite d’accès et figure au patrimoine mondial.*source: cityzeum.com
**carnet pratique
- Statut : territoire d’outre-mer du Royaume-Uni de Sainte-Hélène, Ascencion et Tristan Da Cunha.
- Population : 275 habitants
- Monnaie : Pound Sterling
- Comment s’y rendre : liaison bateau depuis Cap Town, en 7 jours.
- Site internet officiel : www.tristandacunha.org
**voir vidéo: Au coeur de l’Atlantique Sud, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) est passé tout près mardi de l’archipel Tristan da Cunha, composé notamment de l’île du même nom et de l’île inaccessible.
*Les îles Tristan da Cunha se situent par 37°6′ de latitude Sud et 12° 18′ de longitude Ouest, sur la route directe du Cap à Buenos Aires, à 2845 km² du Cap et 4000 de Buenos Aires. Ces îles appartiennent au Royaume-Uni et sont rattachées administrativement à Sainte-Hélène.
La principale de ses îles, Tristan da Cunha, découverte en 1506 par le navigateur portugais, Tristão da Cunha, elle a été occupée par une garnison britannique en 1816 afin de contrôler toute tentative de secourir Napoléon prisonnier à Sainte-Hélène, île dont elle dépend. C’est une montagne volcanique de 116 m², dont le pic central (Mary’s Peak) atteint 2062 m; un petit lac dort au fond de l’ancien cratère; les pentes, abruptes jusqu’à la mer, ne laissent de plage qu’au Nord-Ouest. Le climat est doux (+ 20° en été, +14° en hiver); il pleut beaucoup en toute saison. La flore est riche en cryptogames filicinées (30 espèces contre 30 de phanérogames
); les pentes sont boisées en Phylica arborea, arbre qui se retrouve, comme la Spontina Arundinacea, aux îles de Saint-Paul et d’Amsterdam.
*Concentrée dans le village de Edinburgh Settlement, la population (environ 300 personnes en 2006), issue de marins anglais et américains et italiens vit très isolée; une douzaine d’hectares de ce sol de laves et de tuf sont cultivés en pommes de terre; le troupeau compte environ 600 boeufs et autant de moutons; les porcs et la volaille sont nombreux. Les chats sauvages, les phoques et les oiseaux de mer pullulent. La pêche aux langoustes, exploitée par des sociétés sud-africaines, offre des ressources supplémentaires. Il existe aussi une conserverie de langoustes implantée sur l’île.
*Au Sud-Ouest et au Sud-Est de Tristan da Cunha se trouvent les autres îles du groupe : ce sont deux rochers volcaniques inhabités, l’île Inaccessible et l’île Nightingale*source: cosmovisions.com
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