Les scandaleuses
* et les scandales
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*Les scandaleuses,Monica Lewinsky et les autres
*Monica Lewinsky…sexe, mensonges et tribunaux
1998. Tornade politico-médiatique à Washington : une jeune stagiaire sans conventions met la Maison-Blanche sens dessus dessous. L’adultère nié contre toute évidence conduira Bill Clinton au bord de la destitution. Retour sur l’affaire classée X qui a entaché son mandat.
Tapez « Monica Lewinsky » sur le moteur de recherche Google : 960 000 occurrences. C’est beaucoup pour une ancienne stagiaire, mais peu pour la jeune femme qui fut au cœur du plus grand scandale de mœurs de la fin des années 1990. Souvenez-vous : la Maison-Blanche dévastée par un tsunami sexuel sans précédent, Bill Clinton au bord de la destitution, Hillary en épouse digne et outragée, et ces arguties énormes sur la définition d’un acte sexuel, bien dans la manière d’un président qui, admettant avoir tiré dans sa jeunesse sur une cigarette de marijuana, avait modéré son aveu d’un impayable « Je n’ai pas avalé la fumée »…
Commençons par le portrait en pied de l’objet du désir : Monica Lewinsky, née à San Francisco en juillet 1973, l’année de L’ Exorciste et de Scènes de la vie conjugale. Parents divorcés, addiction au Coca light, tendance californienne à considérer la vie comme un film. Dans son lycée de Beverly Hills, elle côtoie les fameux frères Menendez, lesquels assassineront en 1989 leurs riches parents. L’emploi de tueur en série étant ainsi occupé, il reste à explorer les promotions canapé. À la fin de l’année 1992, premiers émois dans les bras d’un homme marié. Études supérieures à l’université de Portland (Oregon), l’État des rodéos et des chercheurs d’or. Appréciation de ses professeurs ? « Tendance à sauter sur les conclusions sans avoir au préalable assimilé toutes les informations pertinentes. »
Monica Lewinsky aime alors L’Histoire d’Adèle H et pratique le saut à l’élastique depuis un pont, ce qui est doublement prémonitoire. Cette adolescente gironde peut-elle savoir qu’elle va devenir un sex-symbol malgré elle ? La fille de la côte pacifique mûrie au beurre de cacahuètes, la Vénus du bureau Ovale, la super maîtresse démocrate et pondérale ? Les événements vont se dérouler sur la côte Est, à Washington DC, mais il y a dans l’affaire Lewinsky une couleur sudiste donnée par le président Clinton. Non que Monica ait été une Scarlett O’Hara pressée de ramasser son mouchoir de batiste tombé sur la moquette présidentielle. Mais l’esprit baptiste est là, cette façon que l’on cultive dans l’Arkansas de se repentir au milieu des pasteurs et des assemblées pieuses : il faut que le serpent de l’Éden siffle dans l’arbre pour qu’Adam devienne un mortel en croquant la pomme.
« Le stage le plus lucratif de l’histoire »
Monica Lewinsky aime alors L’Histoire d’Adèle H et pratique le saut à l’élastique depuis un pont, ce qui est doublement prémonitoire. Cette adolescente gironde peut-elle savoir qu’elle va devenir un sex-symbol malgré elle ? La fille de la côte pacifique mûrie au beurre de cacahuètes, la Vénus du bureau Ovale, la super maîtresse démocrate et pondérale ? Les événements vont se dérouler sur la côte Est, à Washington DC, mais il y a dans l’affaire Lewinsky une couleur sudiste donnée par le président Clinton. Non que Monica ait été une Scarlett O’Hara pressée de ramasser son mouchoir de batiste tombé sur la moquette présidentielle. Mais l’esprit baptiste est là, cette façon que l’on cultive dans l’Arkansas de se repentir au milieu des pasteurs et des assemblées pieuses : il faut que le serpent de l’Éden siffle dans l’arbre pour qu’Adam devienne un mortel en croquant la pomme.
Venons-en au stage non rémunéré le plus lucratif de l’Histoire. Miss Lewinsky est recrutée en juillet 1995 par la Maison-Blanche. Récit romantique du premier contact : la stagiaire laisse entrevoir devant l’homme le plus puissant du monde le string qui dépasse de son pantalon taille basse, le président l’entraîne dans un bureau voisin et lui roule un éducatif baiser à la française ; deux heures plus tard, première relation inappropriée pendant que le président s’entretient au téléphone avec un membre du Congrès. Comme les commissions d’enquête américaines sont d’une précision d’archiviste, on sait que leurs rencontres furent notamment ponctuées par des conversations présidentielles avec l’élu républicain Sonny Callahan (Alabama) et le conseiller politique Dick Morris. Téléphone rouge ou téléphone rose ?
Commence alors une histoire torride qui ne frappe guère par sa maturité. Monica offre au président des cravates, des poèmes érotiques idiots et un présentoir à cigares. Il promet de lui jouer du saxophone au téléphone – toujours cette prédilection clintonienne pour l’invention de Graham Bell. Elle le surnomme Handsome (le Beau), il l’appelle Kiddo (la Gamine). Tandis que la secrétaire d’État Madeleine Albright essuie les provocations de Saddam Hussein, le président joue à la poupée. Leur liaison est très musicale.
Bill Clinton fredonne pour Monica une chanson d’Otis Redding, Try a Little Tenderness. Elle écoute en son absence I’ll Be Seing You, de Billie Holiday, la chanson qui accompagne le visage de la jeune tentatrice Liv Tyler dans le film Beauté volée, de Bernardo Bertolucci. Quand l’intensité érotique croît, le président lâche le compliment qui jette Monica hors d’elle : « Tu as perdu du poids. » À croire que le Kama-sutra est une affaire de pèse-personne.
« Bill pris dans les filets de Monica »
En juin 1997, le Pentagone remet à Monica un prix pour ses « réalisations exceptionnelles ». La liaison de Bill et Monica est un hymne à l’amour américain : des gâteries coquines enveloppées dans un sentimentalisme de village. Elle fait passer dans le Washington Post un message codé pour le jour de la Saint-Valentin, fête qui commémore aussi aux États-Unis un célèbre massacre. Quand elle est triste, la jeune Lewinsky regarde son film d’enfance préféré, Willy Wonka and the Chocolate Factory.
Le président, entre deux coups de téléphone à Yasser Arafat, tient un journal intime dans lequel, selon Monica, « il coche les jours où il a été sage ». Le doigt sur le bouton atomique, la tête dans les nuages ? Mais il ne faut pas croire que Monica, malgré son fétichisme des robes Gap maculées, soit une bimbo inféodée. Elle a son caractère, un petit côté princesse, et peut trépigner quand le président tarde à lui trouver un emploi. Il semble même qu’il ait été plus facile, certains jours, d’affronter une crise dans les Balkans que d’essuyer une colère téléphonique de miss Lewinsky.
Le scandale Lewinsky fut, à l’évidence, l’histoire d’une imprudence d’État. Si le président Clinton avait choisi pour maîtresse une discrète lady de Washington, du genre « Rostropovitch-vient-jouer-du-violoncelle-au-dessert-ce-soir », les choses auraient pu tourner autrement. Mais Bill Clinton a été victime de l’air du temps. Un jeu de mots pourrait résumer le scandale. En anglais, « stagiaire » se dit « intern », et filet se dit « net ». Le président a donc été pris dans le filet de la stagiaire, autrement dit dans l’Intern-net.
Or, le propre de l’époque Internet, c’est que toute personne ayant quelque chose à dire ouvre un site. Monica Lewinsky a donc créé le sien, d’abord par des indiscrétions auprès d’une fielleuse Républicaine, Linda Tripp, laquelle balança des bandes enregistrées au procureur Kenneth Starr, alors en pleine enquête sur diverses forfaitures clintoniennes. Très vite, les choses passèrent au format mondial : radios, télés, journaux, prétoires, réseaux, raffut international, entretiens de la jouvencelle, qui finira par raconter sa vie sous la plume du biographe de Lady Di, Andrew Morton.
« Monica, la fée Clochette de Bill Clinton »
Sémantiquement, l’affaire donnerait lieu à de délectables assauts de tartufferie. Bill Clinton nia d’abord sous serment tout lien intime avec la jeune hétaïre. En août 1998, il déclarait « Il n’y a pas de relations sexuelles entre nous », phrase ambiguë qui n’excluait pas la possibilité d’une liaison passée. Puis le président affirma que le sexe oral n’était pas constitutif en soi d’un rapport sexuel. Comble de la casuistique, il plaiderait aussi que certains actes n’avaient pas été pratiqués par lui, mais sur lui.
Monica Lewinsky, toutefois, contredira dans sa déposition devant la commission Starr cette thèse d’un président passif. Pour la défense du monde libre, on était rassurés. L’étrangeté de la chose, c’est finalement que les badinages de Bill Clinton n’étaient rien auprès des amours sardanapalesques de la présidence Kennedy. Des agaceries entre deux portes avec une stagiaire, cela faisait un peu gamin pour l’homme auquel on prêtait de plus fortes liaisons avec de solides créatures de l’Arkansas. Dans les années 1950, les petits jeux entre Bill et Monica auraient passé pour du petting, ces caresses de teenagers sur la banquette arrière de la Chevrolet. À cet égard, Bill Clinton était le baby-boomeur suprême, le Peter Pan universel. Et Monica, sa fée Clochette ?
Tout cela tourna très vite à la comédie mondiale. On finit par murmurer que l’affaire aurait été suivie par des écoutes du FBI, voire par des agents du Mossad. Dans le monde moderne, les petits bonheurs sont épiés par de grandes oreilles. On aurait pu aussi se souvenir d’un roman prémonitoire. Dans les années 50, la censure américaine se déchaîna contre Lolita, de Vladimir Nabokov. On y voyait le quadragénaire Humbert Humbert possédé jusqu’à la moelle par une très jeune fille. Premières lignes du livre : « Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-li-ta. » Monica Lewinsky avait-elle permis au quarante-deuxième président des États-Unis de rendre hommage à l’invention de la nymphette par Nabokov ? Bill Cliton aurait pu écrire : « Monica, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Mo-ni-ca. »
« Les blessures de l’affaire Monica »
Comme la plupart de nos lectrices, je n’étais pas dans le bureau Ovale au moment des faits. Mais il me fut donné, en juillet 2003, de rencontrer l’autre femme de l’histoire, c’est-à-dire la principale intéressée, Hillary Clinton, venue promouvoir en France son livre de Mémoires, Mon histoire. Ce jour-là, Mme Clinton portait une veste-tunique rose à col chinois, un pantalon noir et des mules noires à liseré blanc. Je n’allais tout de même pas lui parler de l’affaire Lewinsky. Mais il m’intéressait de savoir comment Hillary Clinton percevait les icônes à nombril découvert qui, dans le show-biz, incarnent à leur manière la génération Monica.
Comme je lui demandais ce qu’une féministe de sa génération pensait de Britney Spears ou de Jennifer Lopez, elle évita le piège avec une réponse habile : « La pin-up est un personnage incontournable de la culture américaine, me dit-elle. Tant qu’à faire, autant que ces idoles soient maîtresses de leur image et de leurs finances, plutôt qu’exploitées comme autrefois par les producteurs et les patrons de studios. » C’était bien vu. Malgré les blessures de l’affaire Monica, il ne fallait pas froisser les teen-agers qui pourraient voter pour elle à la prochaine présidentielle. On sait qu’un certain Barack Obama en décida autrement.
En 2009, Bill et Hillary Clinton sont toujours mariés. Cela n’a pas empêché les rumeurs de courir, notamment pendant la campagne des primaires démocrates pour l’élection présidentielle de 2008 : on aurait vu Bill Clinton serrer de près quelques partisanes de sa femme, ce qui était peut-être une façon de la soutenir. Défaite par Barack Obama, Hillary Clinton deviendrait au début de l’année 2009 sa secrétaire d’État, autrement dit sa ministre des Affaires étrangères. Lors de sa prestation de serment, elle remercia publiquement Bill Clinton pour les « expériences de toutes sortes » vécues grâce à lui. Il y eut des sourires dans la salle : l’allusion était manifeste.
L’ancien président, apparemment, persistait dans son goût des expériences. Il y a quelques semaines, en juin 2009, les tabloïds argentins se sont fait l’écho de son passage à Buenos Aires. Lors d’une soirée au cabaret Cocodrilo, une strip-teaseuse du nom d’Andrea Rincon aurait donné une prestation assez torride devant Bill Clinton et le couple présidentiel Kirchner. « Après Monica, Andrea ? », titrèrent alors quelques feuilles de chou latino-américaines. Le prénom de la stagiaire fait toujours recette. Laquelle, en décembre 2006, a obtenu un mastère de psychologie sociale à la London School of Economics. Quand on a réussi un stage universel, on peut devenir une étudiante perpétuelle. (Le Figaro)
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*La double vie du roi Juan Carlos
Affirmant que le roi Juan Carlos a vécu une idylle clandestine de dix ans avec une aristocrate allemande, un livre présenté mercredi ébranle un mythe longtemps intouchable et explique le divorce brutal entre le monarque et les Espagnols sur fond de chasse à l’éléphant.
À peine 24 heures après sa sortie mardi, la première édition de 25.000 exemplaires était presque épuisée, selon ses éditeurs qui ont déjà commencé un deuxième tirage mercredi. L’auteur, ancienne spécialiste de la Maison royale pour le journal de centre droit El Mundo ayant publié plusieurs scoops, a décidé de centrer son enquête, appuyée sur des entretiens avec une centaine de personnes ayant requis l’anonymat, sur les quatre dernières années du règne de Juan Carlos qui a abdiqué en juin 2014.
« Le plus frappant pour moi, c’est le télescopage qui s’est produit entre la vie privée et la vie publique du monarque. Ce télescopage, qui n’aurait évidemment pas dû se produire, est très clairement illustré par une personne, une femme, Corinna zu Sayn-Wittgenstein », assure Ana Romero. Pendant dix ans, selon l’auteur, cette élégante aristocrate allemande par alliance a été la compagne du roi, qui « menait une double vie ».
Juan Carlos, 77 ans, a eu « pendant très longtemps » l’idée de divorcer de la reine Sofia, mais son entourage l’en a découragé. Très épris, le monarque aurait perdu tout « intérêt pour la chose publique » à un moment où son pays sombrait dans la crise. Exemple le plus frappant de cette distance : une partie de chasse à l’éléphant en avril 2012.
Alors que les Espagnols, frappés par un chômage record, croyaient que leur monarque oeuvrait au développement des relations diplomatiques et économiques de l’Espagne, ils n’avaient découvert ce voyage au Botswana que parce Juan Carlos s’y était cassé la hanche. Ce fut le détonateur, explique Ana Romero, de la « tempête parfaite » qui, alliant ennuis de santé à répétition, crise et scandale de corruption frappant sa fille Cristina, a fini par le pousser à abdiquer, renonçant à son projet de fêter sur le trône les 40 ans de son accession au pouvoir, en novembre 1975.*jeudi 23/04/15 -Source: AFP
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*Scandale sexuel au sein d’un collège à Bruxelles
Six adolescents ont été renvoyés du collège Saint-Michel à Bruxelles. Les six jeunes gens ont pris la porte suite à un scandale sexuel au sein de l’établissement. Cinq avaient pris part, en compagnie d’une élève de seize ans parfaitement consentante, à un rapport sexuel collectif lors d’une retraite à Libramont. La jeune fille a, elle, obtenu le droit de revenir au collège.
Les jeunes gens, qui étaient censés profiter de l’excursion au monastère afin de faire le point sur leurs valeurs et leur foi, ont préféré y organiser un rapport sexuel collectif. Cinq élèves de quatrième secondaire, des garçons, auraient planifié et mis à exécution leur fantasme avec une camarade de seize ans. Un élève aurait été masturbé, les deux suivants auraient eu des rapports complets avec elle, les deux derniers également masturbés, le tout dans la salle de bains des garçons. La jeune fille aurait également tenté de rejoindre un autre élève non-consentant dans son lit mais aurait été arrêtée par des élèves.
La nuit de débauche n’avait pas eu d’échos auprès des professeurs et de la direction. C’est lors d’un nouveau rapport sexuel entre la même jeune fille et un autre élève, survenu à l’infirmerie du collège en mars, que le scandale a éclaté après des dénonciations. La direction a alors décidé d’agir, de crainte d’un « envenimement de la situation ». Au sein des professeurs, l’avis sur les sanctions à prendre envers chacun divergeait.
« Ni des loubards, ni des bandits »
L’adolescente, décrite par le directeur dans le quotidien comme fragilisée par son enfance, a été temporairement exclue mais est tout de même attendue pour passer ses examens. Les six garçons impliqués, eux, ne pourront plus mettre un pied à Saint-Michel. Pourtant, Paul Benoît de Monge de Franeau, le directeur, tient à mettre les choses au point dans le quotidien bruxellois: « Les faits sont en contradiction avec nos valeurs et font qu’il aurait été impossible de poursuivre le chemin ensemble mais ils (les élèves renvoyés, ndlr) ne sont, et j’insiste, ni des loubards, ni des bandits ».
Le chef de l’établissement veut donc éviter à tout prix que ses anciens élèves ne soient perçus comme des violeurs, les relations ayant été consenties. Il dit également espérer que l’exclusion des enfants n’aura pas de répercussion sur leur avenir. « J’en pleurerais », a régretté Paul Benoît de Monge de Franeau qui estime cependant avoir fait le juste choix en assurant une fin d’année plus sereine à l’adolescente fragile.
« Nymphomane »
Du côté des premiers concernés, ont crie à l’injustice. La mère d’un des garçons exclus s’insurge et accable la jeune fille participante: « Elle est connue pour être nymphomane et dérangée », s’exclame-t-elle dans le quotidien. La mère fait état d’une proposition des garçons, rencontrée immédiatement par l’adolescente, laquelle aurait finalement été l’instigatrice de plusieurs des rapports sexuels survenus dans la salle de bains d’un dortoir pendant la retraite.
Les avocats des parents ont suggéré un recours devant le pouvoir organisateur, et éventuellement devant la justice, si les parents des garçons n’obtiennent pas gain de cause. Tous sont scandalisés par la sanction groupée décidée par le directeur alors que les faits reprochés à chacun méritent, à leurs yeux, des mesures différentes et proportionnelles.*7sur7–03/05/14
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*Kate Moss…le feu aux poudres
Onde de choc sur la planète mode : en 2005, la plus top des tops est surprise la main dans le sac de cocaïne! L’affaire fait le tour du monde : une des tabloïds, net en émoi, contrats perdus, liaisons dangereuses… Mais “la brindille” rebondira. Rien ne détrône l’icône.
Nous sommes le 15 septembre 2005. Ce jour-là, Kate Moss a officiellement ajouté « junkie » sur son CV. Via Internet, une vidéo clandestine réalisée avec un téléphone portable fait le tour du monde. On y voit « la Brindille » rouler un billet de cinq livres en forme de paille, préparer des lignes de cocaïne sur le dos d’un boîtier de CD, sniffer sa part de lionne jusqu’à la dernière particule et se renverser sur son siège avec un grand éclat de rire. La poudre fait son effet. Nous sommes à Londres, dans le West End, où Pete Doherty, son complice de vie, travaille dans son studio de musique. Ses potes et lui tournent autour de Kate comme des moustiques accros à « la Vie du rail ». Mais Kate conserve dans son sac la réserve d’euphorisant, et demeure taquine, badine. La désinvolture de cette scène volée, publiée ensuite par le quotidien à tirage populaire « Daily Mirror », confirme une chose : Kate Moss est une menteuse. Elle qui a toujours nié être consommatrice de cocaïne, la voilà prise la main dans le sac. Et visiblement, elle ne manque pas d’expérience…
Les conséquences de cette révélation ne tardent pas. En moins d’une semaine, plusieurs marques qui l’emploient rompent net. H&M, Rimmel, Burberry se désolidarisent tour à tour de leur égérie et Chanel, dont le parfum nommé Coco Mademoiselle prend soudain une autre résonance, annonce que le contrat avec son icône arrive à échéance et ne sera pas renouvelé. Comme dirait la reine d’Angleterre : « We are not amused. » Plus personne ne veut être associé avec celle que l’on s’arrachait encore il y a cinq jours. Il flotte dans l’air comme des effluves d’omerta… Pour stopper l’hémorragie, il ne faut pas perdre une minute. Un communiqué de presse est publié. « J’assume toute la responsabilité de mes actions, s’excuse platement Kate. J’admets aussi qu’il existe chez moi des problèmes que je dois affronter, et j’ai commencé à prendre les mesures pénibles mais nécessaires afin de les résoudre. Je veux m’excuser auprès de toutes les personnes que j’ai déçues en raison de mon comportement. » C’est un mea culpa sans ambiguïté. Pourtant, rien n’y fait. Scotland Yard est à ses trousses, et la bonne société se dit choquée. Cette fois, Kate la scandaleuse est vraiment allée trop loin.
« L’emblème de la «coolitude» »
Son palmarès, à 31 ans, est pourtant l’un des plus brillants de sa profession. Repérée dans son Angleterre natale par John Galliano, elle défile pour lui alors qu’elle est à peine âgée de 15 ans. Trois ans plus tard, elle signe son premier contrat d’égérie aux États-Unis avec Calvin Klein. Suivront Cerruti 1881, Banana Republic, Versace, Yves Saint Laurent, Gucci, Louis Vuitton, Celine, Stella McCartney et bien d’autres. Mais avec ce nouveau scandale, ses revenus annuels s’effondrent à moins de 2 millions d’euros par an. Quelles sont les qualités qui assurent une telle longévité au top britannique ? Une photogénie sidérante, bien sûr, comme en témoignent les innombrables couvertures de magazines de mode réalisées par Kate aux quatre coins du globe. Les plus grands photographes vantent ses qualités de naturel devant l’objectif : elle pose sans en avoir l’air. Dans la profession, il n’y a guère que Juergen Teller pour la trouver « horrible », avant d’ajouter : « On dirait que ça lui suffit de ressembler vaguement à Kate Moss. » C’est un compliment comme un autre…
Pour durer, il faut aussi savoir incarner l’époque, et Kate est à l’image de son temps : légère, maligne, stylée, inconséquente, désinvolte, grisante, ambitieuse, hypnotique… et muette. Un mutisme dont elle joue pour maintenir le mystère d’une personne dont le visage est reproduit partout mais qui cache son jardin secret. Mais avant tout, Kate est surtout l’emblème de la «coolitude», une notion inexplicable qui consisterait à avoir l’air à la fois apprêtée et négligée, cheap et chic, bohème et classe, sexy et innocente. Un concept qui résume la quête souvent vaine de celles qu’on nomme les « fashion victims ». Pourtant, en ce début d’automne, à Londres, tout bascule.
L’arroseuse est arrosée, la victime de la mode, c’est bien Kate. Elle, si réservée d’habitude, en vient à implorer H&M de lui donner une seconde chance, de la maintenir comme figure de leur prochaine collection. En clair : Kate veut sauver la maison Moss !
« À la conquête de nouveaux marchés »
Une seule solution : la cure de désintoxication. Elle connaît, elle a déjà pratiqué. En novembre 1998, son mode de vie tumultueux l’épuise, et elle est reçue à la Priory Clinic de Londres. Quelques semaines plus tard, rétablie et ayant repris le travail, elle déclare au magazine «Vogue» : « Nous avions tous pour habitude de nous saouler aux défilés. Je pensais juste que je passais un bon moment, ce qui était le cas. Pendant des années, je n’ai jamais pensé qu’il y avait quelque chose de mal à cela. » Cette fois-ci, il s’agit pour Kate d’offrir au grand public et à ses nombreux employeurs l’image officielle de l’expiatrice.
On va l’oublier un peu pendant qu’elle se soigne dans la clinique Meadows de Wickenberg, en Arizona, bien connue des stars déglinguées. La voici coupée du monde pendant trente jours, et surtout éloignée de Pete Doherty, avec qui elle entretient une liaison dangereuse. Mais Kate sait très bien qu’adopter un profil bas n’exclut pas, au contraire, de préparer son contre-feu médiatique. Ainsi, quelques mois à peine après le scandale, en décembre 2005, le magazine «Vogue» vole une nouvelle fois à son secours. Dans une édition spéciale dont elle fait quatre couvertures différentes, des personnalités comme Catherine Deneuve, Alexander McQueen et Johnny Depp la soutiennent, ainsi que de grandes marques telles que Roberto Cavalli, Longchamp ou encore Virgin Mobile. La garde rapprochée s’est vite mobilisée, Kate entame déjà son étonnante remontée. Croyiez-vous que « la Brindille », la plus petite des mannequins (1,67 m), qui a su s’imposer si longtemps, allait se laisser déloger par une affaire aussi… banale ?
À une époque où des jeunes gens de « bonne famille » se retrouvent en cure de désintoxication à moins de 18 ans, allait-elle tomber, elle la superstar des podiums, pour si peu? C’était mal connaître la battante qui se cache derrière l’icône. Malgré l’humiliation publique et les revers financiers consécutifs à certaines ruptures de contrats, Kate Moss sait préserver ses arrières et conquérir de nouveaux marchés. Un deal pour une ligne de parfums est signé. Les deux premiers, Kate by Kate Moss et Velvet Hour, ont été lancés avec succès, et tout laisse à penser que Kate Summer Time, sorti au printemps, sera l’un des succès populaires de l’été 2009. Un autre contrat est verrouillé avec le site de mode en ligne Topshop, qui se vante de présenter « 300 nouveaux styles par semaine ». Kate y créera une ligne de vêtements à son image : jeune, sexy et rock’n’roll. Il faut dire que les chiffres parlent pour elle. Le joaillier Fred l’engage aux côtés de Melvil Poupaud pour incarner l’image de sa griffe, et hop! les ventes s’envolent.
« Kate Moss vaut de l’or. »
Mieux que de nouvelles rentrées d’argent, Kate remporte un succès statutaire et statuaire : en 2006, elle devient une oeuvre d’art. Le sculpteur et plasticien britannique Marc Quinn, dont Charles Saatchi a ajouté quelques pièces à son immense collection, expose à Londres. Au centre de la galerie, une oeuvre maîtresse, une sculpture en marbre de Kate Moss dans une pose de yoga pour le moins complexe… et suggestive. Son titre : «Sphinx ». Le mystère Moss est rétabli. Et comme s’il fallait en rajouter une couche, l’artiste remet le couvert deux ans plus tard avec « Siren » (sirène). Une pièce unique en or massif annoncée à 2 millions de livres sterling. Commentaire de l’artiste : « J’ai pensé qu’il fallait faire une sculpture de la personne qui représente l’idéal de la beauté du moment. » Rien que ça ! Pour les détracteurs du mannequin, c’est l’estocade. Désormais, grâce à l’art, dans l’esprit de tous, Kate Moss vaut de l’or.
Désormais remontée au top – en 2007, le magazine «Forbes» la classe en deuxième position chez les mannequins les plus fortunées du monde avec près de 10 millions d’euros de revenus annuels –, Kate Moss voit les contrats revenir vers elle. La marque Longchamp ne la confirme-t-elle pas comme égérie aux côtés de Daria Werbowy, son double, sa doublure ? À 35 ans, Kat Moss a enfin atteint l’âge d’écrire ses Mémoires. Et l’on apprend qu’une autobiographie est en chantier. Kate était l’invitée d’honneur de sir Richard Branson, fin juin, pour la célébration des 25 ans de sa compagnie d’aviation Virgin Atlantic. Pour l’occasion, l’homme d’affaires flamboyant a posé avec Kate sur l’aile de l’avion qui allait les emmener à New York pour faire la fête avec un contingent de « beautiful people » du Tout-Londres. Habillée en mini-robe rouge (le code couleur de Virgin) et talons aiguilles Yves Saint Laurent, Kate s’est laissé porter à bout de bras par Branson jusqu’à son siège !
Le magnat connaît l’égérie depuis qu’elle a 15 ans, il est dans le capital de sa société Storm Models, et le projet de livre autobiographique avec Virgin Books était déjà conclu en 2005… mais il y eut le scandale. Au cours de cette célébration transatlantique, Branson a confirmé aux journalistes invités que l’autobiographie de Kate sortirait sous peu sous ses couleurs. « Je vous promets quelque chose de très excitant », a-t-il confié. Il y a donc eu un contrat global entre les groupes Branson et Moss, évalué à 1 million de livres sterling.
« Les amours de Kate »
Mais ne parlons plus de chiffres. Imaginons plutôt le Sphinx Moss livrer ses secrets dans un livre qui bénéficiera d’une tournée de promotion
internationale. Va-t-elle raconter ses innombrables conquêtes masculines ? On lui a prêté des aventures avec le photographe Mario Sorrenti, Jesse Wood (fils de Ron, des Rolling Stones), les acteurs américains Billy Zane et Leonardo DiCaprio ; je l’ai moi-même surprise, un soir d’été aux étoiles filantes en Corse, en plein ébat avec un grand séducteur international dont je tairai le nom. Mais le fera-t-elle ?
Révélera-t-elle tous les dessous de sa « love story » de trois ans avec Johnny Depp ou son histoire plus récente avec Pete Doherty, toutes deux placées sous le signe des abus en tout genre ? Parlera-t-elle de ses nombreuses amitiés féminines avec les égéries des Rolling Stones, Anita Pallenberg et Marianne Faithfull, avec les copines hollywoodiennes Sofia Coppola et Liv Tyler, avec ses complices de grosses bêtises Sadie Frost et Sienna Miller ? Ou bien s’abritera-t-elle derrière le mystère dont elle a toujours entouré sa vie privée ?
Avec Kate Moss, on peut s’attendre à tout, sauf à être déçu.(Le Figaro)
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Ces scandales sexuels qui ont agité la vie politique américaine
Affaire Clinton-Lewinsky, élus accusés d’exhibitionnisme ou de comportement obscène, candidats à la présidentielle rattrapés par leurs liaisons extraconjugales, de nombreux hommes politiques américains ont été sommés de s’expliquer sur leur vie privée.* Le Figaro: le 10/11/2012
*1988: Gary Hart - Après avoir raté de peu l’investiture démocrate pour la présidentielle en 1984, le sénateur du Colorado était le favori de son camp quatre ans plus tard. Deux photos publiées par le Miami Herald montrant une jeune femme de 29 ans, Donna Rice, sortant de son domicile puis sur ses genoux, alors que le candidat est marié, ruinent ses espoirs et le poussent à interrompre sa course à l’investiture
1997: Bill Clinton – Le président américain a été mis en grande difficulté en 1998 lorsque les relations sexuelles qu’il avait entretenues avec une jeune stagiaire à la Maison-Blanche, Monica Lewinsky, ont été rendues publiques. Accusé de parjure pour avoir nié cette aventure, Bill Clinton est passé tout près de la destitution
2007: Larry Craig – Le sénateur républicain de l’Idaho, connu pour ses positions très conservatrices sur le plan de la morale et de la famille, est intercepté par un policier en civil dans les toilettes d’un aéroport pour «comportement obscène». Suspecté d’avoir proposé des faveurs sexuels à l’agent, il plaidera coupable tout en niant être homosexuel. Sous la pression de son parti, il démissionnera de son siège au Sénat
2008: Eliot Spitzer - Perçu par les New-Yorkais comme un modèle de vertu, le gouverneur de New York, ancien procureur général, était un client régulier des réseaux de prostitution auxquels il avait déclaré la guerre. Deux jours après avoir avoué des relations tarifées, le gouverneur démissionne de son poste et voit l’avenir politique brillant qui lui était promis partir en fumée
2008: John Edwards – Après son échec face à Barack Obama dans la course à l’investiture en 2008, le sénateur admet une relation extraconjugale vieille de deux ans deux semaines avant le début de la convention démocrate. Il saborde par la même occasion tout espoir de jouer un rôle de premier plan dans la campagne ou l’administration du futur président
2009: Mark Sanford - En 2009, l’homme est pressenti pour devenir le prochain candidat républicain à la présidentielle. Mais le gouverneur de Caroline du Sud se voit contraint d’admettre, sous la pression des médias, avoir passé une semaine avec sa maîtresse en Argentine. «La vérité, c’est que j’ai trompé ma femme», s’excusera-t-il publiquement. Dans la foulée, il renoncera à la direction de l’Association des gouverneurs républicains. Au final, il ne se remettra jamais du scandale.
2011: Anthony Weiner – L’élu de New York est accusé d’exhibitionnisme après avoir envoyé à des femmes des photos érotiques de lui-même via le réseau Twitter. Une fausse manipulation sur le réseau l’a démasqué. L’étoile montante démocrate, qui comptait s’emparer de la mairie de New York en 2013, est contraint de renoncer à ses ambitions politiques et démissionne de son poste à la Chambre des Représentants
*2011: Herman Cain – Alors qu’il caracole en tête des primaires républicaines, le sénateur ultraconservateur est rattrapé par diverses accusations de harcèlement sexuel et les affirmations d’une femme qui prétend avoir été sa maîtresse pendant 13 ans. Sa cote de popularité dégringole et pousse le challenger inattendu de ces primaires à abandonner
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