comment vous sentez-vous? (états émotionnels)

* Liste des termes pouvant décrire divers états émotionnels…

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- je me sens abandonné- acariâtre- affectueux- agacé- agité- à l’aise- ambivalent- amer- amical- anéanti- angoissé-

- blessé- calme- chaleureux- confiant- confus- content- contrarié- courageux- craintif- crispé-

- déçu- défensif- dégoùté- déprimé- désolé- désorienté- détaché- effrayé- embarrassé- en colère- engourdi- enjoué- ennuyé- enragé- enthousiaste- envieux- épuisé- exaspéré- excité- extasié- 

- faible- fatigué- fort- fou- froid- froissé- frustré- furieux- gêné- heureux- honteux- horrible- hostile- humilié- 

- idiot- impatient- impressionné- impuissant- indécis- indifférent- inhibé- inquiet- insouciant- intéressé- intimidé- irritable- jaloux- joyeux- laid- libre-

- mal assuré- malheureux- méfiant- mélancolique- merveilleux- mesquin- mortifié- négligé- nerveux- noble- optimiste-

- paisible- paranoïde- paresseux- passionné- perplexe- pessimiste- piégé- plein d’entrain- plein de regrets- possessif- préoccupé- pressé- protecteur-

- ravi- reconnaissant- rempli d’espoir- remuant- reposé- ridicule- romantique-

- satisfait- secoué- sentimental- sexy- solitaire- soucieux- soulagé- soumis- stupéfait- suffisant- surpris-

- tendu- tendre- terrifié- tiède- timide- tourmenté- transporté de joie- triste- troublé- vaincu- vidé- vulnérable.

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**Les quatre types d’expériences émotives

*Émotions simples
Ce sont les émotions proprement dites, dans leur plus simple expression. Pour s’informer sur ce qui est important pour nous, il est nécessaire de les ressentir.*Émotions mixtes Elles sont composées de plusieurs expériences émotives. Elles contiennent habituellement une ou deux émotions et d’autres genres d’expériences qui servent à se défendre contre une de ces émotions. Pour s’informer correctement, il faut donc décomposer l’émotion mixte afin de pouvoir ressentir la ou les émotions et traiter adéquatement les autres expériences qui la composent.*Émotions repoussées
Ce sont des expériences habituellement à dominance corporelle. Elles prennent place lorsqu’on repousse une émotion ou que l’on évite son expression. Il faut retrouver l’émotion refoulée.
*Pseudo-émotions
Elles ont l’apparence d’émotion. Elles sont plutôt des « façons de dire les choses » qui cherchent à cerner l’émotion. Il faut identifier l’émotion qu’elles traduisent.

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**Les émotions simples…

Ce sont les seules vraies émotions. Elles nous informent directement sur l’état de nos besoins et sur la façon de les satisfaire. Voyez comment décoder leurs messages.

 Les types d’information qu’elles transmettent
Les émotions servent à nous informer de l’état de nos besoins. Sont-ils satisfaits ? À quel degré ? De quel besoin s’agit-il ?
Il est important de reconnaître nos émotions et de les ressentir. En permettant au processus naturel de l’émotion de se dérouler, on s’assure de pouvoir prendre en main la satisfaction de nos besoins.

Les émotions simples se divisent en deux grandes classes:

  1. Positives: elles indiquent que le besoin est comblé
  2. Négatives: elles signalent que le besoin n’est pas comblé

Dans chacune de ces classes, il y a trois catégories:

  1. Par rapport au besoin: quel est le besoin en cause
  2. Par rapport au responsable: qu’est-ce ou qui aide ou nuit à la satisfaction du besoin
  3. D’anticipation: mes réactions à ce qui pourrait survenir

** Inventaire des émotions simples  

(+) Positive: indiquant la satisfaction….

 a-  Par rapport au besoin : 

agrément..contentement..délectation..émerveillement..

enchantement..euphorie..joie..jouissance..

heureux..plaisir..ravissement..volupté

b-Par rapport au responsable:

 adorer
affection
attendrissement
chérir
fierté
tendresse

c- D’anticipation

désir
énervement
envie
excitation

(-) Négatives: indiquant l’insatisfaction

Par rapport au besoin:

amertume
chagrin
désoeuvrement
douleur
ennui
envie
mécontentement
mélancolie vague
nostalgie
peine
tristesse 

Par rapport au responsable:  
abhorrer
agressif
choqué
colère
dégoût
detester
enragé
exaspération
exécrer
fureur
haine
impatience
rage
révolté

D’anticipation

effroi
épouvante
frayeur
peur
terreur

*****Quelques émotions plue détaillées

* Le désir…. Des exemples

Désirer une personne 
Désirer un emploi, des vacances,Désirer un enfant, un genre de vieVouloir être traité doucement, devenir habile dans quelque chose…*Qu’est-ce que le désir ? Lorsque je désire, j’imagine une situation concrète qui me procurerait du plaisir, de la joie, de l’enchantement. Lorsque mon désir est sur le point d’être réalisé, j’éprouve de l’excitation à l’idée de ce que je vais vivre.

Même si je désire quelque chose que je connais, comme par exemple revoir une personne avec laquelle j’ai eu un agréable contact, le plaisir qui accompagne mon désir est un plaisir « à l’idée de », c’est-à-dire par anticipation. Aussi, la situation que je vis est-elle souvent différente de celle que j’ai imaginée. C’est assez facile à comprendre puisque mon désir s’attache à ce que « j’aimerais » qui se produise et non à « tout ce qui pourrait » arriver.

Par exemple, lorsque j’éprouve un désir sexuel, je n’ai en imagination, que les images qui attisent mon désir et non l’ensemble de ce qui pourrait se produire durant la relation. Lorsque je vis la situation, je ne puis évidemment sélectionner que les moments qui me transportent de plaisir et de joie. C’est sans doute pour cette raison que l’on entend souvent dire que le désir est toujours plus beau que la réalité.

À quoi sert le désir?

Que la situation désirée ne puisse pas toujours correspondre exactement à la réalité n’enlève rien au fait que le désir est un sentiment extrêmement précieux. Ceux qui le perdent, dans un domaine ou dans un autre, se plaignent d’ailleurs de la tiédeur qui le remplace.

Le désir m’informe d’un besoin, d’une aspiration, de conditions de satisfactions, de valeurs… Mes désirs sont une prolongation de ma personne car ils révèlent mes besoins, mes aspirations et toutes sortes de choses qui ont de l’importance à mes yeux. À cause de cela, le désir est une source de satisfaction et la force du désir, un moteur pour rechercher cette satisfaction.

Ceux qui veulent éteindre leurs désirs afin de ne plus être déçus ne sont peut-être pas conscients qu’ils sabrent dans leur vitalité.
***La tendresse, l’amour.


Sur le même continuum émotif :  Sympathie, attachement, tendresse, affection, chérir, adorer, passion…
Des exemples J’aime la justice et l’honnêteté.Je suis une passionnée de la nature.J’aime mes parents.J’aime profondément ma femme.

Je suis follement amoureuse.
Qu’est-ce que l’amour ?

L’amour est un mouvement affectif spontané vers un être qui nous procure une satisfaction. Cet attrait émotif peut s’appliquer à une personne, un objet ou même une idée. On peut aimer intensément son enfant, un endroit, ou les manifestations de courage, pourvu qu’on y trouve des satisfactions spéciales. On peut même éprouver de l’amour lorsqu’on n’a encore que l’espoir d’une satisfaction, un potentiel de bonheur.

L’amour n’est pas une émotion en soi; c’est une expérience émotive complexe qui comprend plusieurs émotions. C’est peut-être même la plus complexe de toutes les expériences émotives. On y retrouve souvent, par exemple, de la joie, de l’attrait ou du désir, de la tendresse, de l’estime, de l’attachement, etc. L’expérience de l’amour inclut aussi bien souvent de la colère ou du ressentiment ainsi qu’un sentiment de vulnérabilité.

Ce qui demeure constant toutefois, dans les différentes expériences d’amour, c’est le bien être ou le bonheur que nous procure l’être aimé. Plus précisément, nous considérons comme « bons pour nous » les êtres et les réalités qui suscitent notre amour. C’est parce que nous les percevons, plus ou moins explicitement, comme aptes à répondre nos besoins. Qu’ils y répondent déjà ou qu’ils soient porteurs d’une promesse de satisfaction, ils demeurent, subjectivement, une source de bonheur.

Les amours fortes et profondes sont, quant à elles, empreintes d’estime. Elles ont sur nous un effet d’élévation. Les personnes qui l’inspirent ont un effet stimulant; à leur contact, nous sommes portés à être de meilleures personnes, à exploiter davantage nos ressources, à nous dépasser.

Parfois on confond l’amour en imagination avec un amour réel. L’expérience subjective de l’adolescente amoureuse du chanteur populaire ressemble à l’amour par les émotions qui en font partie et par leur intensité, mais il manque un ingrédient essentiel: le contact réel avec l’être aimé. La satisfaction éprouvée est déclenchée par les fantasmes uniquement. Comme simulation pour découvrir l’expérience amoureuse, il s’agit d’une méthode extrêmement utile et d’un bon apprivoisement de l’intensité affective.

L’amour romantique est une autre expérience qu’il faut distinguer de l’amour réel. Dans cette forme de relation, l’important est le plaisir d’être aimé et non l’amour de l’autre pour ce qu’il est. Je me délecte de son penchant pour moi et des les avantages qu’il me procure: marques d’attention, réactions fortes à ma présence, sentiment d’être désirée, etc… C’est l’effet de son regard sur moi qui me satisfait et non le contact réciproque. Que l’homme ou la femme en soit l’objet, c’est le regard admiratif de l’autre qui constitue l’essentiel de la relation.

Comme l’illustre la série d’exemples présentée plus haut, on se sert du même verbe, « aimer », pour exprimer différents genres d’attraits. Il s’agit toujours essentiellement de la même expérience d’amour, mais les dimensions impliquées et l’intensité des émotions varient énormément.

Exemple #1.
J’aime la justice et l’honnêteté: ce sont des valeurs importantes à mes yeux. Je suis satisfaite lorsqu’elle sont exercées; je réagis né gativement lorsque elles ne le sont pas.

Exemple #2.
Mon contact avec la nature me procure toutes sortes de satisfactions. J’éprouve divers sentiments qui expliquent le plaisir qu’elle me procure: plaisir esthétique, émerveillement devant la force, la fragilité et les subtilités du vivant, jouissance sensuelle dans certaines activités, joie des nombreux ébats physiques qu’elle permet, etc… Au total, la nature me fournit la possibilité de répondre à plusieurs besoins

Exemple #3.
Mon amour pour mes parents est composé de divers sentiments. Je suis attachée à eux; je tiens à notre relation et j’éprouve de l’affection pour eux. Il se pourrait que mon amour contienne aussi de l’estime pour ce qu’ils sont et de la reconnaissance à l’égard de ce qu’ils ont accompli pour moi. Mais il se peut aussi que mon amour recouvre uniquement une sorte de compassion pour eux, avec une propension à leur faire du bien.

L’amour recouvre donc à diverses réalités émotives. Lorsqu’il s’applique à des êtres vivants, il implique habituellement une certaine dose d’affection.

Exemples #4 et #5.
L’amitié, l’amour, l’amour passion sont des variations sur le même continuum. Ils expriment, comme les autres formes d’amour, la valeur nourricière de l’objet pour nous. La passion peut être vécue pour une personne mais aussi pour une activité. Ce que ces deux objets d’amour ont en commun, c’est la capacité de remplir un grand besoin et la manière agréable par laquelle ils le remplissent.

Ainsi, ma passion pour un homme est déclenchée par l’intense agrément de nos contacts physiques et sexuels. Elle est sous-tendue par mon intense besoin d’être aimée de même celui de confirmer ma valeur comme femme en faisant un effet puissant sur un être qui me plaît. De même, mon immense amour pour cette femme repose sur le bien-être inégalé que j’éprouve en sa présence. C’est la seule personne qui m’ait jamais acceptée telle que je suis! En sa présence j’ose être et cela est pour moi plus précieux que quoi que ce soit d’autre.

Par ailleurs, ma passion pour la planche à voile s’explique par la satisfaction intense que j’ai à composer avec des éléments de la nature qui font appel à ma force subtile, mon agilité et mon sens de l’é quilibre. Ce sport englobe en plus mon amour de la nature et le plaisir sensuel du contact avec l’eau, l’air et le vent. De plus, et ce n’est pas là la moindre des choses, il me permet d’admirer en me confondant avec elles, la beauté puissante de la nature qui se manifeste dans la force de la mer, la puissance des vagues et des tempêtes. Ces situations me transportent et j’adore cette sensation forte.

À quoi sert l’amour ?

L’amour est un indicateur de besoins. Il révèle parfois la présence de besoins cruciaux, d’autres fois celle de besoins moins urgents comme des aspirations. Il révèle aussi qu’on croit, à tort ou à raison, trouver auprès de l’être aimé la satisfaction de ces besoins. C’est le cas, qu’il s’agisse de l’amour pour une satisfaction potentielle ou réelle.

L’amour d’un être potentiellement nourrissant

Le besoin d’être reconnu comme être sexué et le besoin de contacts physiques de l’adolescent sont forts et même envahissants. Ce dernier est prêt à jeter son dévolu sur le premier inconnu qui, à première vue, présente des caractéristiques qui laissent croire qu’il pourrait combler ces besoins. Il est beau donc attirant, fort donc capable d’avoir un ascendant sur moi, sûr de lui donc pouvant être affirmatif et rassurant, etc…

Le besoin impérieux d’être aimé ou confirmé dans sa capacité d’avoir un impact sexuel n’est pas spécifique à l’adolescent. On le retrouve aussi chez la personne qui recherche le coup de foudre. Celle-ci voit, dans l’attrait intense et spontané, la preuve irréfutable qu’il peut trouver tout ce qu’il recherche pour répondre à ses besoins affectifs. La dé couverte éventuelle de la personne réelle entraîne souvent le dé senchantement. Le coup de foudre est le prototype de l’amour d’une personne pour son potentiel de satisfaction.

Aimer dans une relation toxique est un autre exemple de l’amour d’une personne pour son potentiel de satisfaction. Cet attrait est incompré hensible sans l’éclairage du phénomène du transfert. Dans cette situation celui qui aime tente d’obtenir de l’autre des confirmations essentielles à son identité. Habituellement ses tactiques sont infructueuses (voir  » Conquérir la liberté d’être soi-même » pour en savoir plus).

L’amour pour une relation ou une activité réelle

L’amour est la réaction au fait d’obtenir la nourriture affective que nous cherchons dans une relation. L’amour d’une activité exprime la satisfaction qu’elle nous procure sur des dimensions importantes de notre vie. Selon son intensité et la qualité de la satisfaction, l’amour prend la forme de sympathie, d’affection et peut aller jusqu’à la passion.

Il est utile de préciser sur quoi porte notre amour si on veut y voir plus clair. En spécifiant ce que l’on aime on peut identifier plus facilement les besoins auxquels il répond ou les aspirations qu’il é veille en nous. On peut aussi cerner son besoin en identifiant les genres de satisfaction que nous procure le contact avec la personne ou l’objet aimé. (source: Le guide des émotions..Par Michelle Larivey)

**Le plaisir  

Des expériences émotives connexes …. la joie, le bonheur, la béatitude, l’euphorie, l’extase, l’agrément, la délectation, la jouissance, la volupté, le ravissement, l’enchantement, l’émerveillement.
Des exemples

J’ai du plaisir à faire de l’escalade.

Le plaisir des sens… le plaisir esthétique…

La lecture est un de mes plaisirs dans la vie.

Ma relation avec ces gens est généralement plaisante.
Qu’est-ce que le plaisir ?

L’être vivant est un être de besoins. Le plaisir est le nom générique de la la satisfaction d’un besoin physique, affectif ou intellectuel ou encore de l’exercice harmonieux d’un fonction vitale. À l’autre extrémité du continuum de satisfaction, c’est le déplaisir (malaise, mécontentement, désagrément…). Le plaisir a un grand nombre de synonymes qui désignent des différences plus ou moins subtiles dans l’expérience de satisfaction.

Que nous révèle le plaisir ?

Nous éprouvons du plaisir lorsqu’un besoin (il peut s’agir même d’un caprice) est comblé, lorsque nous agissons dans le sens d’une inclination qui nous est propre. Le plaisir est plus ou moins grand ou intense, selon l’importance du besoin ou de la tendance et le degré de satisfaction de ceux-ci.

Variations sur le thème satisfaction-plaisir

La joie (émotion simple)

La joie exprime une satisfaction qui se caractérise par un sentiment de plénitude. Pour qu’il y ait joie, il faut que le contentement soit vécu sur un sujet très important. Il faut également qu’il porte sur la totalité du sujet ou sur tous ses aspects. De là le sentiment d’être comblé.

La joie peut être profonde et tranquille mais aussi intense donnant lieu à de l’excitation, de l’exaltation.

À la différence du plaisir, la joie ne porte pas sur des satisfactions d’ordre physique. Et bien qu’elle puisse s’exprimer par de la gaieté, elle est de nature plus intériorisée que le plaisir. La joie est une émotion qui gagne toute notre personne. La joie, contrairement au bonheur, est une émotion de courte durée et passagère.

Le bonheur (pseudo-émotion)

Le bonheur n’est pas une émotion. C’est un état provenant de plusieurs émotions indicatrices de satisfaction, y compris de la joie et du plaisir. Le bonheur est la manifestation d’une grande satisfaction dans tous les secteurs névralgiques de notre vie. Bien qu’il suppose différentes émotions d’intensité variable, le bonheur est une expérience paisible. Il peut être de courte ou de longue durée.

Il y a des instants de bonheur qui proviennent du fait de combler un manque criant. Plus rien ne compte que de dormir lorsque nous sommes épuisés: le bonheur c’est un bon lit chaud. Étancher une grande soif avec une eau fraîche fait vivre un instant de bonheur. Être enfin dans ses bras après une longue attente est la seule chose qui compte: c’est le comble du bonheur.

La béatitude (pseudo-émotion) est un état de parfait bonheur. La satisfaction est à son comble dans tous les secteurs importants de notre existence.

L’euphorie (émotion simple) est un contentement d’extrême intensité qui peut susciter de l’excitation et de l’agitation.

L’extase (pseudo-émotion) est un état d’ivresse provoqué par une joie extrême.

L’agrément (émotion simple) est un plaisir de peu d’intensité et de courte durée.

La délectation (émotion simple) est un plaisir que l’on savoure.

La jouissance (émotion simple) est un très grand plaisir dont on jouit pleinement. Habituellement il s’agit d’un plaisir d’ordre sensuel, intellectuel ou esthétique.

La volupté (émotion simple) est un vif plaisir des sens pleinement goûté.

Le ravissement (émotion simple) est une joie très forte. L’intensité de la satisfaction dépasse nos attentes et nous rend rayonnants.

L’enchantement (émotion simple) est le plaisir vif d’être charmé.

L’émerveillement (émotion simple ) est un plaisir mêlé d’étonnement et d’admiration devant ce qui nous paraît extraordinaire..

*****La fierté

Des exemples

  1. Je suis fière de mon oeuvre.
  2. Je suis fier de moi.
  3. Je suis fier de mon père. C’est un homme qui a toujours respecté ses valeurs, même quand cela entraînait des conséquences fâcheuses pour lui.
  4. Je suis fière de ce que devient mon fils.

Qu’est-ce que la fierté ?

La fierté est un sentiment par rapport à soi-même. C’est un sentiment de contentement empreint d’estime.(Il faut distinguer le sentiment de fierté de l’attitude fière). La fierté marque la satisfaction par rapport notre investissement personnel responsable de notre réussite. L’oeuvre dont on est fier a toujours été exigeante à réaliser. On n’est jamais fier de ce que qu’on a obtenu sans effort; on est tout au plus content.

L’attitude fière, quand à elle, repose sur un sens élevé de la dignité et de l’honneur. La personne fière se comporte de manière à garder l’estime d’elle-même. Elle vit à la hauteur de ses propres standards.

À quoi sert la fierté ?

Mon sentiment de fierté m’indique que j’ai réussi quelque chose qui est à la hauteur de mes standards d’une part et d’autre part, que je m’estime d’avoir investi ce qu’il fallait de ma propre personne pour y arriver.

Les exemples 3 et 4, sont des mauvaises formulations de l’expérience vécue. Voici comment on pourrait les traduire pour une expression vraiment juste.

3- J’estime beaucoup mon père pour sa grande intégrité personnelle. C’est un honneur pour moi d’être son fils.

4- Je suis contente de ce que deviens mon fils. Je considère que son éducation est une réussite de ma part et je suis fière de moi.

Orgueil, vantardise et vanité…

Pour certains, l’expression de la fierté est à proscrire parce qu’associée à la vantardise, la vanité ou la manifestation d’un orgueil malsain. Il est vrai que montrer sa fierté à l’égard d’un accomplissement c’est étaler son contentement et rendre public le fait qu’on s’estime. Mais il s’agit là de sentiments légitimes. Se vanter, c’est se louer avec excès, faire preuve de vanité, c’est s’accorder une valeur exagérée. Le vaniteux et le vantard sont conscients de leur exagération et généralement leurs interlocuteurs s’en rendent compte également.

Il arrive aussi que la vantardise soit une construction de l’interlocuteur. C’est la jalousie qui le fait accuser l’autre de vantardise.

****L’envie

Un exemple
J’envie la facilité avec laquelle tu sembles réussir tout ce que tu entreprends.

Qu’est-ce que l’envie ?

Il ne s’agit pas d’un sentiment mais d’une opération de l’esprit. L’envie se situe entre le désir et la jalousie. Alors que ces derniers peuvent être chargés émotivement, l’envie ne l’est pas.

À quoi sert l’envie ?

Comme la jalousie, l’envie me permet de cerner quelque chose que je souhaite. Elle est plus sereine que la jalousie toutefois, car je n’ai pas d’animosité à l’égard de la personne enviée. Au contraire, celle-ci serait plutôt une inspiration pour moi. L’envie peut produire un effet d’émulation.

****La jalousie…c’est une émotion mixte.   
Un exemple

Je jalouse ma camarade de travail: tous les hommes se retournent à son passage.Qu’est-ce que c’est ? C’est de la colère. J’éprouve de la colère à l’égard de ma camarade qui obtient quelque chose que je souhaite vivre. Mais ce n’est pas tout. Ce que j’envie de ma camarade est peut-être à ma portée. Il s’agirait que je fasse ce qu’il faut pour l’obtenir. Mais je ne veux pas. En fait, je suis révoltée d’avoir à faire les choses que je devrais faire pour obtenir ce que je lui envie.La jalousie est un sentiment pénible à vivre. Typiquement, on a recours à deux genres de comportements pour l’évacuer. Le premier consiste à déprécier la personne que l’on jalouse. Le deuxième, à contrôler ceux qui alimentent ma jalousie. Par exemple, si mon ami de coeur trouve ma camarade très attirante, j’exigerai de lui qu’il cesse d’avoir des rapports avec elle (ou même de penser à elle).À quoi ça sert ? La jalousie est un sentiment très précieux. L’envie qu’elle contient renseigne sur un besoin. Dans l’exemple, j’envie la reconnaissance, en tant que femme, dont jouit ma camarade. Cela me manque. La jalousie renseigne également sur les objections que j’ai à assumer ce besoin. Dans le cas, je ne suis pas disposée à m’exposer dans ma féminité autant qu’elle le fait. Je voudrais au contraire que cette reconnaissance me soit accordée sans que j’aie à m’impliquer.La jalousie peut constituer une stimulation. C’est le cas lorsqu’elle me pousse à me dépasser. Elle devient malsaine et morbide lorsque je cherche à contrôler les autres pour éviter de prendre mes risques.
*****La tristesse
Des synonymes ..peine ..chagrin ..douleur émotive
Des exemples

  1. Je suis triste aujourd’hui. Je n’ai aucune idée de ce que j’ai car tout va bien dans ma vie.
  2. Quelqu’un me fait une gentillesse et je deviens vaguement émue, puis triste.
  3. J’assiste aux funérailles d’une cousine lointaine. J’ai beaucoup de peine.

Qu’est-ce que c’est ?

La tristesse est une émotion simple. Elle révèle un manque de nature affective. Je suis triste de la perte d’une personne, d’un animal, d’un objet qui a une valeur affective. J’éprouve de la tristesse lorsque je rate une occasion importante. Je me sens triste quand je suis privée de quelque chose qui a de la valeur à mes yeux. Ma tristesse révèle alors la présence d’un besoin affectif.

La tristesse est d’autant plus intense que la perte ou le manque est subjectivement considérable. Il est impossible de faire une liste exhaustive de tous les manques ou les besoins affectifs que la tristesse peut révéler. Il en est de la tristesse comme de toutes les émotions, c’est en la ressentant complètement qu’on obtient une information précise.

  1. La tristesse que j’éprouve aujourd’hui est le signe que je suis « en déficit » au plan émotif. En demeurant dans la tristesse, je découvre que le départ de mon collègue me prive du seul support que je trouvais au travail. Depuis une semaine qu’il a quitté l’entreprise, je n’ai pas été sensible à son absence et je n’ai pris aucun moment pour m’arrêter à ce que cela me faisait. Mais ce matin j’ai eu besoin de lui… c’est maintenant que je me rends compte que son absence me bouleverse. Et c’est ce matin que je me rends disponible à ressentir ma tristesse devant la perte que son départ représente.
  2. J’éprouve d’abord de la joie devant la gentillesse du geste mais rapidement, la tristesse prend le dessus. En me laissant aussi vivre ma peine, j’ai accès à quelque chose dont je suis rarement conscient: mon besoin de douceur… une douceur qui pourrait me donner l’impression d’être important pour un autre. Cela m’arrive, à un moment inattendu; j’éprouve de la joie, mais surtout, toute la tristesse accumulée durant une longue privation.
  3. Il est bien clair que ma tristesse n’est pas en rapport avec cette cousine lointaine. Défilent dans mon esprit, les images de mon frère, mort il y a plusieurs années… c’est cette tristesse que je n’ai jamais vécue complètement qui remonte.

Colère vs tristesse

Consentir à la tristesse c’est accepter une certaine vulnérabilité. Ceux qui craignent leur sensibilité peuvent transformer la tristesse en colère. Ils se concentrent alors sur l’objet, la personne ou l’événement qu’ils considèrent responsable de leur frustration et l’attaquent (en pensée, en parole ou en action). On peut devenir obnubilé par ce qu’on juge être le responsable de notre insatisfaction et perdre tout contact avec le besoin. Ce genre de détournement de l’attention donne lieu à des joutes interpersonnelles aussi stériles qu’interminables.

Tristesse vs colère

D’autres personnes sont inconfortables avec la colère ou l’affirmation. Elles ont tendance à pleurer lorsqu’elles sont en colère ou en proie à la rage. La partie de tristesse qu’il y a alors dans les pleurs traduit à la fois la frustration et l’impuissance à obtenir satisfaction.

À d’autres moments, la frustration prend l’allure d’une plainte teintée d’hostilité. Ce genre de détournement donne lieu à des impasses car en nous affaissant au lieu de confronter ce qui est responsable de notre frustration on évite de canaliser l’énergie là où il serait efficace de la diriger.

À quoi ça sert ?

La tristesse est présente lorsqu’on est privé d’une nourriture affective importante. Elle nous informe donc de l’importance ou de la présence d’un besoin affectif.

Les personnes qui sont tristes sur le même sujet, depuis longtemps, ont tendance à se plaindre du fait qu’elle ne disparaît pas. On entend souvent des protestations du genre: « Depuis le temps que je pleure sur ce sujet, ma tristesse devrait être épuisée! » Il faut mal comprendre en quoi consiste la tristesse pour faire une telle affirmation. C’est comme si je croyais que le signal lumineux indiquant un faible niveau d’huile dans ma voiture devrait s’éteindre après un certain temps. S’il s’éteint, je risque de brûler mon moteur!!! C’est le rôle de la tristesse de demeurer là comme signe que le besoin est toujours en souffrance. Si elle disparaissait, je serais en danger!

La tristesse perpétuelle

La présence perpétuelle de la tristesse n’est que le signe que le manque affectif persiste. Ma tristesse demeurera et s’amplifiera si, par exemple, je ne cherche pas une nouvelle relation aussi nourricière lorsqu’une personne importante disparaît de ma vie.

Si je demeure en déficit trop longtemps, le ou les manques auront toutes sortes de répercussions dans ma vie. Je sentirai que l’énergie me fait défaut et j’aurai de moins en moins d’enthousiasme à entreprendre des choses qui pourraient m’apporter de la satisfaction. Comme c’est la satisfaction qui est responsable de l’énergie psychique, je me trouverai dans un cercle vicieux: être en besoin et n’avoir ni le goût, ni l’énergie de faire ce qu’il faut pour m’en sortir.
***La peur
Expériences connexes

 ..crainte ..effroi ..épouvante ..frayeur ..terreur ..appréhension ..trac ..anxiété..inquiétude ..panique ..phobie
Des exemples

J’ai peur d’être heurté par l’automobile dont le chauffeur semble avoir perdu le contrôle.

J’ai peur de me noyer si je me laisse attraper par une vague déferlante.

J’ai peur que mon amoureux me quitte si j’exprime ma colère.
Qu’est-ce que la peur ?

La peur est une émotion d’anticipation. Elle informe l’organisme d’un danger potentiel. Ce n’est pas ce qui se produit dans le présent qui représente un danger, mais ce qui pourrait survenir dans un avenir plus ou moins rapproché (quelques secondes, des jours…).

La peur est subjective

L’évaluation du danger est toujours subjective; la peur donc, comme toutes les émotions, est subjective. Dans le premier exemple, on est enclin à considérer la peur comme “objective”, mais elle ne l’est pas plus que dans les deux autres. Dans cette même situation, en effet, un pilote de voiture de course verrait probablement uniquement un défi alors que moi je crains la catastrophe. Cette différence d’interprétation du danger repose sur l’inégalité de notre expérience et de nos habiletés en tant que conducteurs.

Réaliste ou irréaliste

La peur est déclenchée par la perception d’un danger. Cette perception n’est pas forcément réaliste même si celui-ci est vécue comme inéluctable. L’imagination joue un rôle important dans la formation de la perception. L’opération mentale qu’est la perception est constituée de quatre éléments: (1) des faits, (2) des émotions, (3) une production de l’imaginaire et (4) un jugement.

Dans le cas de la peur, c’est l’anticipation, donc le fait d’imaginer ce qui pourrait se produire (étant donné les faits observés), qui déclenche l’émotion. La peur de se noyer dans une déferlante de deux mètres (second exemple) apparaît irréaliste pour certains. Mais celui qui n’est pas familier avec les vagues ou qui est craintif dans l’eau pense que cela est plausible. Il s’imagine, être emporté par le reflux ou encore paniquer si la force de la vague le maintient quelques secondes sous l’eau.

Mais l’événement prédit ne se produit pas fatalement. Et en intervenant sur la situation on peut changer le cours des choses. Ceci est vrai dans le cas d’un accident potentiel: ma perception du danger me pousse à agir pour éviter que l’accident ne se produise. J’analyse rapidement le mouvement de la voiture sans contrôle et je conduis mon véhicule de manière à l’éviter.

Cela est vrai aussi dans les rapports interpersonnels. Je peux craindre, comme dans le troisième exemple, que mon ami ne supporte pas l’expression de mes mécontentements et de ma colère. J’appuie cette prédiction sur des faits qui se produisent régulièrement: il m’en veut et s’éloigne pendant un certain temps chaque fois que je me montre mécontente. Mais je puis changer le cours des choses. Si je considère mon expression comme légitime et non abusive, je peux l’inviter chaque fois à s’interroger sur les raisons qui l’amènent à répudier cette émotion en particulier. Il est possible qu’avec le temps et sa collaboration, je puisse exprimer ce genre d’émotion sans menace de séparation.

Manifestations physiques de la peur

La peur s’accompagne d’une série de réactions physiques de mobilisation. Lorsque l’organisme perçoit un danger, les glandes surrénales augmentent leur production d’adrénaline. L’organisme se mobilise alors pour la fuite ou la défense: accélération des battements du coeur, augmentation de l’acuité mentale, décomposition des graisses pour fournir plus d’énergie, etc…

C’est seulement quand le péril est écarté qu’on ressent toute l’intensité des effets physiologiques de la peur. C’est aussi à ce moment où l’attention se relâche qu’on se met parfois à trembler et à prendre complètement conscience de l’ampleur du danger auquel on a fait face.

À quoi sert la peur?

La peur nous avertit de la présence possible d’un danger. L’information qu’elle fournit nous permet de prendre les mesures pour nous protéger. À ce titre, elle est très précieuse et même indispensable à la vie. Les animaux disposent eux aussi de cette émotion protectrice.

Nous avons toutes sortes de réactions devant la peur. Certaines fois ces réactions sont tout à fait fonctionnelles mais à d’autres moments, elles nous handicapent.

La paralysie

Dans certains cas, la paralysie est une réaction protectrice fort efficace. Si j’assiste à un cabriolage où les voleurs sont armés, il est probablement mieux que je me fasse oublier plutôt que de tenter de m’échapper ou de crier de peur. Mais lorsque je rencontre un danger sur la route, il est généralement plus efficace de tenter de l’éviter que d’attendre passivement.

L’évitement

Il est tentant d’éviter, sans discrimination, tout ce qui nous fait peur. Si on vit ainsi, toutefois, on s’aménage une existence qui s’avérera de plus en plus restreinte. Pour gagner de la liberté dans la vie il est nécessaire, au contraire, d’apprivoiser ses peurs.

Jusqu’à quel point et sur lesquelles de nos peurs nous choisirons d’investir sont des décisions que nous devons prendre en fonction de ce qui nous importe. Certains mettront beaucoup d’énergie à vaincre leur peur des hauteurs parce que la montagne les attire, mais choisiront de ne jamais relever le défi de donner une allocution ou de se produire devant les médias, parce que le défi leur semble trop grand ou parce que ces activités ne présentent aucun intérêt à leurs yeux. L’important, pour décider de ce que l’on fait avec une peur, est de prendre soin d’évaluer le prix que nous paierons à l’apprivoiser comparativement à celui de l’éviter.

La négation du danger

À l’opposé de l’évitement on trouve les comportements “contre-phobiques” où la personne fonce, tête baissée, apparemment insensible au danger. Elle aborde le danger en le minimisant ou en ne le considérant pas comme réel.

Une telle attitude amène ces personnes à se lancer dans des aventures qui sont nettement au-delà de leurs forces ou encore à négliger de prendre les précautions nécessaires pour minimiser les dangers.

***L’ennui


Des synonymes

  • désoeuvrement
  • mélancolie vague

Des exemples

  1. Lorsque je ne suis pas occupé à remplir mes diverses obligations, il m’arrive souvent de ressentir de l’ennui. Je ne sais pas quoi faire de ma peau.
  2. Pendant la première partie de notre rencontre, j’étais si intéressée que je ne voyais pas le temps passer. Par la suite, je me suis mise à m’ennuyer.
  3. J’ai trouvé le film très ennuyeux.

Qu’est-ce que l’ennui ?

Je vis de l’ennui (au sens de « désoeuvrement ») quand je m’occupe à quelque chose qui est dénué de sens pour moi.

À quoi sert l’ennui ?

L’ennui m’informe du fait que ce sur quoi je porte mon attention ne répond à aucun intérêt ou besoin actuel.

Dans le cas de l’ennui, contrairement à l’impatience, ce n’est pas par manque de disponibilité que la chose ne m’intéresse pas. Je n’ai pas non plus accès à un besoin ou à un intérêt qui serait actuellement frustré. C’est pour cela qu’il m’arrive souvent de demeurer passif devant l’ennui, en attendant qu’il passe. C’est pour la même raison que je cherche à « meubler le temps » pour éviter de le ressentir trop clairement.

Pourquoi est-il si tentant de demeurer passif devant l’ennui? Parce que pour chasser l’ennui, je dois m’occuper à quelque chose qui a du sens pour moi. Mais parfois j’arrive difficilement à identifier mes intérêts ou mes besoins du moment. À cause de cela, j’ai l’impression de ne pas savoir ce que je veux, d’être incapable de l’identifier.

Si on la néglige trop, la faculté de cerner ses intérêts et ses besoins a tendance à s’atrophier. C’est ce qui arrive quand on néglige longtemps ses besoins en laissant aux autres le soin de décider ou en faisant passer leurs besoins avant les nôtres. C’est aussi le cas de celui qui passe la majeure partie de son temps à faire « ce qu’il doit faire », sans se soucier de ses intérêts et de ses besoins. Lorsqu’il se libère enfin du temps pour lui, il ne sait souvent plus comment l’occuper d’une manière satisfaisante. C’est ce qu’on voit aussi chez celui qui s’en remet à son conjoint pour la plupart des décisions, ou chez le parent qui donne toujours priorité aux préférences de ses enfants…

Si je n’arrive pas à sortir de l’ennui ou si je m’ennuie souvent, c’est le signe que je ne suis pas en contact avec mes intérêts, mes goûts et mes besoins. Ça peut venir du fait que je ne prends pas le temps de les identifier ou encore que j’ai de la difficulté à le faire.

***Nostalgie

Des exemples

  1. J’ai la nostalgie de mon pays.
  2. J’ai la nostalgie des vacances.
  3. Chaque fois que je regarde ces photographies, je deviens nostalgique.

Qu’est-ce que la nostalgie ?

La nostalgie c’est de la tristesse. Cette tristesse a trois caractéristiques. D’abord son intensité est peu élevée. Ensuite c’est une tristesse reliée à une situation de vie qui était, satisfaisante à plusieurs égards. Enfin, elle est déclenchée par des situations ou des gestes précis dont on a un souvenir satisfaisant.

À quoi sert la nostalgie ?

Comme la tristesse, la nostalgie indique un manque au plan affectif. Il ne s’agit pas d’un manque intense ni de toute première importance, mais néanmoins de besoins en souffrance. Avoir la nostalgie de son pays, c’est éprouver un manque par rapport un certains nombres de choses qui étaient bonnes à vivre. La nostalgie des vacances est avivée par l’absence d’un certain nombre d’activités, de contacts, ou de manières de vivre qui s’avéraient vivifiants. La vue des photographie , me fait constater l’absence d’une nourriture affective dont j’ai encore besoin. 
 

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*Peut-on résister à la tentation?

Plus on cherche à contrôler son comportement, plus on cède finalement à son penchant malhonnête.

Il y a deux façons d’être honnête : ne pas connaître le mensonge et la tricherie, ou résister aux tentations. Une expérience de l’Université de Cambridge révèle que les individus se comportant honnêtement dans des jeux de société ne présentent pas d’activation des zones cérébrales du « contrôle cognitif ». Le contrôle cognitif désigne l’acte mental par lequel nous surveillons nos pensées et nos actes, qu’il s’agisse de ne pas insulter un passant qui nous aurait bousculés, ou de rester concentrés sur une tâche rébarbative. En somme, les personnes se comportant honnêtement ne se « forcent pas ».Une autre partie de l’expérience a montré que les individus se comportant parfois de façon malhonnête présentent au contraire une forte activité dans ces zones du contrôle cognitif, notamment le cortex préfrontal. Mieux encore : plus l’activité est forte dans cette zone du cerveau, plus les gens trichent souvent au jeu et cherchent à empocher des mises de façon illicite.D’où une conclusion paradoxale : plus on cherche à contrôler son comportement et ses pensées, plus on cède finalement à son penchant malhonnête. Cette thèse représente la vision « volontariste » de la vertu, selon laquelle le comportement sain est considéré comme une lutte permanente contre la tentation. La conception opposée, celle « de la grâce » décrit des personnes naturellement honnêtes, insensibles aux assauts de la tentation. (Cerveau et Psychologie-13.10.09.)*****un monde d’émotions

Les émotions : comment les déchiffrer ?

Pour les uns, elles gâchent la vie, perturbent la réflexion, poussent aux excès. Pour les autres, elles donnent du piment à l’existence, favorisent l’intuition et « l’instinct ». Tout cela est vrai. Les émotions ont deux faces, l’une rayonnante et l’autre sombre. Les émotions sont-elles nos alliées ou nos ennemies ? Faut-il les combattre ou les vivre pleinement ? Pouvons-nous les tourner à notre avantage ? Telles sont quelques une des questions    

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Combien d’émotions pouvons-nous ressentir ?

Les Anglais et les Japonais réagissent-ils de la même façon lorsqu’ils éprouvent de la joie ?

Comment se compose la palette de nos émotions ?

Aujourd’hui, les émotions sont disséquées et classées, révélant un registre presque sans fin d’affects.

Robert Soussignan

Que serait une vie sans émotions ? Les émotions colorent les expériences de notre vie quotidienne et nous informent sur les événements auxquels nous attachons de l’importance, qu’il s’agisse de la joie éprouvée à la naissance d’un enfant ou de la tristesse que cause la perte d’un proche. Elles s’accompagnent de manifestations corporelles (l’augmentation du rythme cardiaque, les sécrétions hormonales, les expressions du corps ou du visage) et comportementales (approche, fuite ou lutte). Elles nous permettent de nous adapter aux événements et de réguler la physiologie de l’organisme. Elles influent aussi sur la perception du monde, la mémoire épisodique, la prise de décision, les jugements, et constituent un puissant vecteur de communication d’informations à autrui. Or, même si la plupart des chercheurs s’accordent sur le rôle qu’elles jouent dans nos existences, ils sont paradoxalement partagés sur leur nature, leur classification, leur nombre, leur caractère universel et le type d’informations transmises par les réactions corporelles… Lorsqu’on parle d’émotions, à quoi fait-on référence ? Combien en dénombre-t-on ? En existe-t-il de plus puissantes ou de plus nuancées ? Comment les hiérarchiser ? C’est toute la question du spectre des émotions.

Le socle des émotions de base

Quelles sont les quelques émotions dont on retrouve partout dans le monde une expression puissante et invariable ? On s’accorde sur le fait que les émotions peuvent être réparties en émotions positives ou négatives. En revanche, il n’existe pas de classement consensuel qui rendrait compte de la richesse et des nuances des réactions et des expériences émotionnelles humaines, de leurs distinctions et de leurs relations avec le lexique émotionnel.

Certaines émotions ont-elles un statut particulier ? Les émotions de base (ou primaires) sont-elles universelles ? (Cerveau et Psychologie-13.10.09.)

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L’attirance physique

*Les Français peinent à évoquer leurs difficultés sexuelles… 

La baisse du désir et de l’attirance physique pour son partenaire : c’est à la fois la première difficulté sexuelle rencontrée au sein du couple, mais aussi la plus taboue, selon les conclusions d’une étude que vient de publier l’IFOP pour le compte du laboratoire Lilly, le distributeur du Cialis, le concurrent du Viagra. Elle concerne 53 % des personnes interrogées, devant les difficultés à avoir du plaisir (39 %), les problèmes d’érection (31 %), l’éjaculation précoce (30 %) ou la simulation de l’orgasme (20 %).

“La baisse du désir est interprétée comme une baisse d’amour, alors que ce sont deux choses distinctes. On peut aimer beaucoup et ne pas désirer ; on peut désirer et ne pas aimer, explique le docteur Sylvain Mimoun, gynécologue-andrologue à Paris. Or, souvent, si l’on dit à son partenaire que l’on n’a pas envie, l’autre entend : “Je n’ai pas envie de toi”, de là viennent les difficultés.”Trouble du désir, du plaisir ou de l’érection, d’après l’étude de l’IFOP, près de la moitié des Français (45 %) se disent prêts à en parler à leur médecin. Mais, dans la pratique, peu osent franchir le pas. On se dit que ça n’est pas très grave, que ça va passer, voire que c’est normal avec l’âge… résume l’enquête. C’est précisément pour inciter au dialogue et à la prise en charge que l’Association pour le développement de l’information et de la recherche sur la sexualité (Adirs) a décidé d’organiser une campagne d’information et de sensibilisation sur les troubles de la sexualité.

“Rompre le silence”

Du 19 au 31 octobre, un camion sillonnera les routes de France et traversera sept villes, dont Paris (parc de La Villette) les 20 et 21 octobre. A bord, les Français pourront rencontrer des professionnels de la santé (sexologues, psychologues et médecins) et bénéficier de conseils personnalisés et gratuits. “En allant à leur rencontre, on leur donne l’occasion de pouvoir parler de leurs problèmes et de discuter de solutions avec eux”, explique Antoine Lemaire, endocrinologue-sexologue et président de l’Adirs.Une démarche qui peut parfois s’avérer très bénéfique, notamment pour les hommes souffrant de troubles de l’érection, ce qui représente en France près d’un homme de plus de 40 ans sur trois, selon les dernières enquêtes. “Une dysfonction érectile après 40 ans peut être le seul indicateur de pathologies non diagnostiquées pouvant engager le pronostic vital, par exemple des problèmes cardio-vasculaires, souligne le docteur Marie-Hélène Colson, sexologue à Marseille. D’où la nécessité de rompre le silence et de consulter sans trop attendre.” (Le Monde-17.10.09.)

 

  

7 réponses à “comment vous sentez-vous? (états émotionnels)”

  1. 5 09 2011
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