Les premiers pas sur la lune
Il y a 40 ans, le 20 juillet 1969, Apollo 11 le posait sur la Lune..
Avril 2009. Dans le salon doré du très chic hôtel parisien Fouquet’s, costume impeccable, cravate colorée, Buzz Aldrin est vêtu comme pour un jour de fête. Un parfum d’anniversaire flotte dans l’air ; le 20 juillet 1969, il foulait le sol lunaire avec Neil Armstrong. Ceux qui, sur Terre, ont vécu ce moment historique en direct à la radio ou la télévision se souviennent encore du frisson insensé qui les a parcourus alors. De passage à Paris pour célébrer l’événement, Aldrin affiche la modestie des vrais héros. Il minimise : « Nous étions hyperentraînés. Je savais ce que j’avais à faire. Une chance unique de donner le meilleur de moi-même. »Pour Buzz Aldrin, atteindre la Lune fut plus facile que d’en revenir. « Le plus dur pour moi a été de rentrer sur Terre. Qu’allais-je y faire de ma vie ? » Tout semble dérisoire à celui connaît une expérience aussi forte… Buzz versa alors dans l’alcoolisme. Il connut une longue traversée du désert, des années de dépression, des divorces à répétition.Comme un acte prémédité, il me tend avec fierté les médailles qu’il caresse dans la poche droite de son pantalon. Une bleue, une noire… « La rouge, je l’ai reçue pour marquer trente ans de sobriété. Trente ans ! Désormais, je me sens mieux. » Et comme une preuve de ce qu’il avance, il lâche : « Ma femme Lois et moi sommes mariés depuis vingt et un ans ».Aujourd’hui apaisé, Buzz Aldrin évoque pour Sélection du Reader’s Digest ce que ses cinq sens ont retenu de cette « merveilleuse désolation » : la Lune.Le pas de Buzz Aldrin sur la Lune
photographié par lui-même, le 20 juillet 19695 sens en apesanteur
Cinq sens qui racontent une extraordinaire épopée…La vue
« La Lune que nous avons découverte n’est pas celle que nous attendions. Après le décollage de Cap Canaveral, nous ne l’avions plus quitté des yeux. Mais nous ne pouvions pas anticiper ce que nous verrions sur place. C’est dans la phase d’approche, au moment d’entrer en orbite que nous l’avons vraiment découverte. Sa surface était rugueuse, trouée de grands cratères. Une vision surréaliste ! »L’odorat
« La poussière de Lune dégage une odeur de charbon de bois ou de poudre à canon. Bien sûr, les échantillons prélevés étaient inodores car stockés dans des boîtes. Mais, exposée à l’oxygène de la cabine, la poussière sur nos combinaisons dégageait cet entêtant parfum de brûlé. »L’ouïe
« Nous nous sommes vite habitués aux bruits à l’intérieur de la fusée ; c’étaient comme s’ils n’existaient pas… En revanche, nous écoutions en permanence dans nos casques les messages de la Terre ! C’était un lien très fort. Une rupture de son aurait signifié qu’il fallait s’inquiéter. Heureusement, ce n’est jamais arrivé. »Le goût
« Nous avions une liste de tâches à accomplir telle que notre travail empêchait généralement de nous concentrer sur le goût des choses. Je me souviens surtout de mon premier repas, de retour sur Terre : un steak énorme, de la glace et du whisky. »Le toucher
« Lorsque je suis sorti d’Apollo 11, la rigidité de mes gants m’empêchait de ressentir quoi que ce soit. Je ne pouvais même pas bouger les doigts. Mais l’important était ailleurs, dans la douceur et la légèreté qu’exerçaient mes pas sur le sol. Je crois n’avoir jamais eu le pas si léger… »(Sélection du Reader’s Digest)******************
*commentaire…
A t’on vraiment été sur la lune? Si oui… Comment se fait-il que lorsque qu’on voit planter le drapeau américain sur le sol lunaire, celui-ci flotte et bouge alors que nous le savons, sur la lune il n’y a pas d’atmosphère !?? et quand je revois le module se poser sur la lune avec ses réacteurs en marche nous entendons parfaitement le décompte fait par l’astronaute et aucun bruit de réacteur !!?? Personnellement, je crois plutôt qu’il s’agit du plus gros canular de l’Histoire.
***********C’était du cinéma !
Quarante ans après les premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune, certains croient toujours dur comme fer que le « bond de géant pour l’humanité » a eu lieu sur un plateau de cinéma. Bon nombre de personnes affirment que les images des premiers pas sur la Lune ont été tournées quelque part dans l’Arizona, Etat du sud-ouest des Etats-Unis aux paysages désertiques. Ces incrédules continuent de penser que l’agence spatiale américaine (Nasa) a mis en scène l’alunissage le 20 juillet 1969 afin de distraire les Américains lassés de la guerre du Vietnam ou afin de leur faire croire qu’ils avaient battu les Russes dans la course à la conquête spatiale. Ou bien encore parce que reproduire un alunissage dans des studios de cinéma se serait révélé bien moins coûteux et risqué que d’envoyer vraiment des hommes sur la Lune. Ils mettent en avant des arguments tels que celui de dire que les astronautes n’auraient pas survécu aux radiations qu’ils auraient reçues lors de leur voyage vers l’astre, afin de soutenir l’idée qu’un alunissage était impossible. La plupart de ces personnes ont basculé dans le royaume de l’incrédulité après avoir vu les images des premiers pas sur la Lune de Neil Armstrong et Buzz Aldrin, a expliqué cette semaine l’astronome Phil Plait lors du programme radiophonique « Are we alone » du SETI, l’Institut de recherche d’une vie intelligente extraterrestre, une organisation à but non-lucratif. La première chose qu’ils ont remarqué dans ces images c’est l’absence d’étoiles dans le ciel, a-t-il expliqué. « Il n’y a pas d’atmosphère sur la Lune, donc on s’attend à ce que les étoiles brillent encore plus », a-t-il dit. Toutefois, même les photos du ciel la nuit prises depuis la Terre ne montrent pas les étoiles, à moins qu’elles soient prises avec une ouverture de plusieurs secondes, a indiqué l’astronome. Avec l’ouverture avec laquelle les astronautes ont pris leurs photos, « on ne voit tout simplement pas les étoiles, que l’on se trouve sur Terre ou sur la Lune », a-t-il assuré. Les incrédules font aussi remarquer que les images vidéo du drapeau américain planté sur le satellite en 1969 flotte, alors qu’il n’y a pas d’air sur la Lune. Ils contestent également les ombres que l’on voit sur les photographies rapportées de l’expédition. Autant d’arguments balayés par les scientifiques. Ces sceptiques sont restés silencieux pendant de nombreuses années, jusqu’à la diffusion sur la chaîne Fox en 2001 d’une émission intitulée « Théorie du complot : avons-nous été sur la Lune ? » Le document parlait de la Nasa comme d’« un producteur maladroit de cinéma », écrit Tony Phillips sur le site ScienceàNASA. Ceux qui nient ces premiers pas sur le sol lunaire vont probablement se taire à nouveau lorsque les Etats-Unis y retourneront, mais vont-ils disparaître à tout jamais ? Probablement non, estime Seth Shostak, qui avait conduit l’émission diffusée sur la chaîne Fox en 2001. « Nous allons retourner sur la Lune et retrouver tout le matériel que nous y avions laissé et prendre des photos et dire ‘’Regardez ! Leurs empreintes de pas !’’ », a-t-il dit. « Et les gens qui aiment à penser que les Etats-Unis n’ont rien d’autre à faire que de faire croire à un alunissage qui ne se serait jamais produit diront ‘’Vous avez falsifié cela aussi !’’ », a-t-il ironisé. (El Watan- 13.07.09.)
*********************
*Ils ont écrit sur la lune
La conquête de la Lune a marqué les années 1960. Il y a quarante ans, Neil Armstrong marchait sur la Lune. Cet exploit fut l’aboutissement d’une compétition à la fois technique et idéologique. Pour les Américains, il s’agissait de montrer leur supériorité scientifique, et de damer le pion aux Soviétiques dans le contexte géopolitique de la guerre froide. Pour célébrer l’événement, le magazine Life avait demandé à l’écrivain Norman Mailer de rendre compte de la mission d’Apollo 11. Son texte, Bivouac sur la Lune, est réédité en poche quarante ans après. Par ailleurs, une anthologie rassemble romans et poèmes célébrant la Lune. D’Alexandre Dumas à Edgar Poe, en passant par Jules Verne et Pierre Boulle, Lamartine et Pierre Louÿs, écrivains et poètes ont imaginé mille façons de fouler le sol lunaire avant qu’un homme y parvienne enfin. Une autre réédition à ne pas manquer, celle des Voyages extraordinaires du rhétoriqueur grec Lucien, qui le premier, au IIe siècle de notre ère, décrivit avec force détails un voyage sur la Lune.
69, ANNÉE SCIENTIFIQUE
Le magazine «Life» avait demandé à Norman Mailer de rendre compte du décollage d’Apollo 11. Son texte est réédité en poche dans une version étoffée.
1969 est une année chargée pour Mailer. À 46 ans, il décroche deux prix majeurs – le Pulitzer et le National Book Award – pour Les Armées de la nuit. Dans la foulée, il mène une campagne superactive pour tenter de remporter l’élection à la mairie de New York ; campagne qui se soldera par un fiasco retentissant. Enfin, il est, en juillet, le reporter chargé par Life de couvrir à Houston et Cap Kennedy la mission Apollo 11. Avec son diplôme d’ingénieur aéronautique de Harvard, Mailer est l’homme de la situation. Mais l’époque est au nouveau journalisme. Comme Joan Didion et Hunter S. Thompson, il n’écrit pas que ce qu’il voit mais ce qu’il sent, ressent, vit, imagine, extrapole. L’écriture est libre, libérée, un peu folle, passionnante. Bivouac sur la Lune commence avec une évocation du suicide d’Hemingway, dieu de Mailer. Puis l’écrivain évoque les soubresauts qui ont agité l’Amérique depuis 1961.
Et, avant de s’intéresser à fond à son sujet, à Armstrong, Aldrin et Collins, les héros de cette aventure cosmique, Mailer se donne un nom de plume, Verseau (il est né un 31 janvier). Il l’utilisera tout au long de ce texte touffu, bavard, éclaté en mille centres d’intérêt. De son reportage en trois volets il a tiré un ovni littéraire dans lequel il aborde, pêle-mêle, le matériel utilisé, le concepteur allemand de la fusée Saturne V, la Lune («qui s’appelait Mond en allemand, même si ce mot-là voulait dire »monde» en français, sur cette Lune qu’on appelait maan et maande en hollandais et en danois»), les enjeux et les risques de cette enivrante aventure, les épouses des astronautes, ses propres mariages, les Kennedy, Nixon, l’art, Cézanne. Pour les fanatiques de la Lune et de Mailer, il existe une édition de luxe, Norman Mailer, Moonfire, vendue dans un magnifique coffret contenant des photos de la Nasa (Taschen, 750 € ).
«Bivouac sur la Lune», de Norman Mailer, traduit de l’anglais (États-Unis) par J. Rosenthal, Robert Laffont, « Pavillons poche », 630 p., 10,90 €.
SUR LA TERRE COMME AU CIEL
Quatre livres pour les enfants qui veulent tout savoir sur les premiers pas de l’homme dans l’espace.
Romanesque. Avant d’être une affaire de technique, la conquête spatiale est une aventure humaine. Jim Lovell, héros des missions Apollo, valait bien un roman. Ceux qui rêvaient de la Lune suit le parcours de ce pionnier qui réussit à ramener la fameuse Apollo 13. Un chapitre documentaire fait le lien avec l’histoire vécue. (Dès 11 ans, Flammarion.)
Loufoque. La gravité n’est pas la tasse de thé du Britannique Frank Cottrell Boyce en qui certains voient l’héritier de Roald Dahl. Ce qui ne l’empêche pas d’aborder la planète ado à travers des livres qui cachent une grande justesse sous une bonne dose d’humour. Un ticket pour la Lune conte l’aventure de Liam Digby, jeune garçon dont l’apparence adulte lui permet de participer à un concours qui lui permettra de découvrir une attraction foraine révolutionnaire : une fusée. (Dès 13 ans, Gallimard jeunesse.)
Documentaire. Voilà un ouvrage qui fait le tour de la question d’une manière impeccable. L’album Mission Lune est bourré d’illustrations et doté d’un DVD qui permet de revoir les premiers pas de l’homme sur l’astre mythique. À découvrir en famille. (Dès 10 ans, Flammarion.)
Ludique. Le Grand Livre animé de la Terre et du ciel est fait pour les plus petits qui sont un peu dans la lune… Les enfants peuvent tirer, soulever, faire tourner tirettes et molettes pour découvrir le fonctionnement de notre Système solaire. On apprend tout sur les cratères de la Lune que l’on peut effleurer du doigt, sur le phénomène des marées qu’il faudra expliquer cet été devant le château de sable avalé par les vagues.
(Dès 5 ans, Milan jeunesse.)
L’OEIL DES REVENANTS
La Lune est le leitmotiv des contes fantastiques du japonais Ueda Akinari.
Embrumée, pleine et ronde, brillante, témoin nocturne, pointant entre les cimes… La Lune est omniprésente dans ces contes fantastiques japonais écrits à la fin du XVIIIe siècle. Chacun des neuf récits met en scène un homme à la rencontre d’un revenant, thème récurrent dans les genres théâtraux traditionnels du nô et du kabuki. Les tonalités sont tour à tour humoristiques, macabres, oniriques.
Dans Le Chaudron de Kibitsu, une épouse jalouse revient sur terre pour tourmenter sa rivale et finit par emporter son mari dans le monde des ténèbres. Carpes telles qu’en songe narre l’histoire de Kôgi, un peintre et moine bouddhiste du Xe siècle qui se transforme en poisson pour échapper aux filets d’un pêcheur. Ueda Akinari connut une vie tumultueuse. Fils d’une courtisane du « monde flottant », expression désignant le quartier des plaisirs, il n’a écrit qu’une poignée de récits, toujours aussi populaires au Japon. Son nom est depuis 1953 associé au film de Kenji Mizoguchi : Contes de la Lune vague après la pluie.(Le Figaro-02.07.09.)
Adaptation que l’on retrouvera dans le DVD qui accompagne cette réédition bien venue.
«Contes de pluie et de Lune», d’Ueda Akinari, Gallimard, «L’Imaginaire», 228 p., 12,50 €.
***************
*La Lune aurait tendance à se contracter
23/08/2010 | le Figaro.
Les scientifiques de la Nasa ont observé de très nombreuses failles de chevauchement réparties sur l’ensemble de la surface lunaire.
La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter a filmé des failles telluriques récentes sur notre unique satellite naturel montrant que son diamètre rétrécit.
Vu du sol terrestre, la Lune n’a pas toujours le même diamètre. On la voit parfois plus grosse ou plus petite en fonction de sa position dans le ciel ou des conditions atmosphériques. Ce changement de diamètre apparent n’est évidemment qu’une illusion d’optique. Pourtant, une toute récente étude tend à prouver que notre satellite naturel… rétrécit (Science du 19 août).Et c’est grâce à des yeux ultraperfectionnés, ceux de la sonde américaine Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO), qui scrutent la surface lunaire sans relâche depuis le 30 juin 2009, que cette observation a pu être faite. Lancé le 18 juin de cette année-là, elle s’est mise en orbite le 23 et tourne, depuis, à 51 kilomètres d’altitude au-dessus du sol lunaire. Pesant au départ 1 916 kg, elle mesure, une fois que ses panneaux solaires ont été déployés, 4,30 m sur 3,25 m.
Elle abrite six instruments scientifiques devant permettre d’établir une carte en relief très précise, comprenant des données altimétriques, de température ou de présence d’eau. Ses caméras haute résolution peuvent prendre deux types d’images : l’une de 5 km de côté avec une résolution de 50 cm à 2 m, l’autre de 60 km de côté avec une résolution de 100 m. Une mission prévue à l’origine pour déterminer les meilleures zones d’alunissage pour un éventuel retour des Américains sur la Lune, décidé pendant l’ère Bush, retour qui n’est aujourd’hui plus à l’ordre du jour.
L’une des failles de chevauchement.
«Refroidissement de son intérieur»
C’est en explorant une zone proche de celle où avait aluni en 1972 Apollo 17, dernière mission du programme Apollo (qui avait rapporté 110 kg de roches lunaires sur les 382 jamais collectées) que les chercheurs américains et allemands responsables du programme ont eu la surprise de découvrir des failles, dites de chevauchement, récentes, témoignant ainsi d’une activité tectonique dans le sol lunaire. Ces zones avaient déjà été photographiées par les missions Apollo 15, 16 et 17. Avec les photos récentes du LRO, la dynamique de ces failles a pu être établie et d’autres zones ont pu être explorées.
«L’un des aspects les plus remarquables de ces failles est leur âge récent, explique Thomas Watters, de la Smithsonian Institution de Washington, premier auteur de l’étude. Elles sont distribuées assez globalement à la surface lunaire, indiquant ainsi une contraction de l’ensemble de la Lune due vraisemblablement à un refroidissement de son intérieur.» Les chercheurs estiment que la taille de cette contraction pourrait être d’une centaine de mètres depuis les dernières centaines de millions d’années.
Des études qui permettraient peut-être de trancher sur l’origine de notre seul satellite naturel. D’un diamètre de 3 476 km, tournant en moyenne à 380 000 km de la Terre, la Lune aurait autour de 4 milliards d’années. Parmi les hypothèses les plus en vue, celle qui affirme qu’elle serait issue de la Terre, alors qu’elle n’était pas encore aussi solide qu’aujourd’hui, à la suite d’une collision avec un très gros objet céleste, est la plus prisée. Mais elle n’est pas encore totalement prouvée. Les yeux du LRO pourront-ils apporter de nouveaux éléments ?
Thanks!
If your goal is a particular method of accounting of one’s value, count up relations.
[url=http://www.uggpaschersoldesfr.com/]ugg france[/url]
ugg france