Tous les sports en images
**Sport insolite : le roller derby
Vidéos: La première coupe du monde de roller-derby à Toronto
Roller Derby : Bliss Best Moment
London Rollergirls: Anarchy In The UK
Sport insolite, le roller derby se pratique en patin à roulettes sur un terrain de forme ovale. Cette activité sportive qui se joue sur de la musique punk ou rock’n roll soigne son allure et son côté sombre.
Le roller derby à l’origine
L’ancêtre du roller derby était un sport professionnel aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Il s’agit avant tout d’un sport américain qui était dans les années 1930 une course d’endurance sur piste. Leo Seltzer, le créateur de ce sport comprend alors que les gens sont plus intéressés par les bagarres et les contacts entre joueuses et décide donc d’introduire les contacts dans les règles du roller derby.
Le roller derby aujourd’hui
Le roller derby se pratique en patin à roulettes sur un terrain de forme ovale. Le but du jeu est de réussir à dépasser en un laps de temps donné les joueurs adverses sans se faire projeter au sol. Le roller derby contemporain est désormais un sport international avec des ligues partout dans le monde et à prédominance féminine. Le roller derby est fortement influencé par la mode punk et rock’n roll avec pour tenue des shorts, des collants résilles et des tatouages pour les plus audacieuses.
Le roller derby est depuis devenu un sport mondial avec des équipes en Australie, au Japon, en Belgique, au Canada, en Allemagne, en Irlande, au Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande, en Suisse, en Suède, au Royaume-Uni et en France.*.3min30.com-le 27 mars 2013
**Etats-Unis : les « roller girls », des féministes en mini-short ?
(Austin, Texas) Au premier abord, on se croirait en plein fantasme masculin. Des filles en tenues légères qui se bagarrent devant une foule en délire… autant le dire, ça fait un peu cliché. A mi-chemin entre catch féminin et course de vitesse, le « roller derby » est un vrai phénomène aux Etats-Unis. Et avant tout, un sport.
En ce dimanche après-midi, la salle du Austin Convention Center est pleine à craquer. Plus de mille personnes sont venues acclamer les Texas Roller Girls, les quatre équipes locales. Soixante filles chaussées de quads, les patins à roulettes à l’ancienne, s’apprêtent à s’affronter dans un « bout », un tournoi.
Le coup de sifflet retentit. Les Honky Tonk Heartbreakers (en bleu et doré) et les Hotrod Honeys (en noir et rose) envoient chacune cinq joueuses sur la piste ovale. Deux attaquantes appelées « jammers » et des bloqueuses regroupées dans un « pack ».
L’idée a priori est fort simple : les « jammers », qui portent un casque étoilé, doivent franchir le pack autant de fois qu’elles le peuvent en deux minutes. Elles marquent des points à chaque fois qu’elles dépassent un membre de l’équipe adverse. A coups de hanches et d’épaules, les bloqueuses font tout pour les empêcher de passer, les faire tomber ou sortir de la piste.
Comme au catch, chaque « derby girl » a un surnom censé impressionner l’adversaire : Voodoo Doll, Bloody Mary, Big Nasty, Ryder Down ou encore Beef 100%… Autre similitude : bleus et contusions sont inévitables malgré les épaisses protections qui recouvrent les genoux et les coudes. Il ne faut pas avoir peur de tomber et de se faire mal.
Le sourire aux lèvres, essoufflée et suante, Babe Ruthless, de son vrai nom Michelle, quitte la piste. La capitaine des Hustlers peut être fière. Après sept défaites contre les Hotrod Honeys, son équipe vient enfin de remporter la partie. A 27 ans, Babe a déjà plusieurs années de roller derby dans les roulettes :
« Au départ c’était juste censé être un petit truc marrant pour l’été. C’était il y a huit ans. J’aime l’ambiance, les joueuses, l’esprit d’équipe. Même si on s’en met plein la face sur la piste, à l’extérieur, on est comme une famille, on se soutient. C’est agréable d’être entourée de femmes fortes. »
Un sport féministe donc le roller derby ? Oui, sans hésitation pour la meneuse des Hustlers :
« C’est le seul sport où le public s’intéresse davantage aux équipes de femmes. Nous sommes des dures mais nous restons très féminines. Le roller derby nous rend plus fortes et nous permet d’exprimer notre féminité.
Si on est du genre garçon manqué, les filles de l’équipe nous pousseront à mettre une jupe et à être plus sexy. Au contraire, si on est une fille délicate et très “ girly ”, le roller derby va nous endurcir. »
Le roller derby est en effet l’un des seuls sports presque exclusivement féminin. Il existe quelques ligues masculines mais peu connues et peu suivies à l’image du football féminin. Sur les bancs, le public est mixte et certains des fans les plus convaincus sont des hommes. Rien d’étonnant selon Jenny, l’une des spectatrice et ancienne joueuse de roller derby :
« Les mecs viennent d’abord nous voir pour rigoler mais ils s’aperçoivent vite que c’est un vrai sport avec de vraies règles. Ils peuvent parler technique et finalement ils adorent ça ! »
Propos confirmés par Rocky qui observe la partie avec attention :
« C’est un sport très intéressant. Dès qu’on connaît les règles et qu’on reconnaît certaines joueuses, ça devient très prenant. Bien sûr, le fait que ce soit des filles, c’est plus sexy mais on vient avant tout pour le sport. »
Et de conclure :
« Les filles et la violence, c’est quelque chose d’inhabituel. »
Contrairement aux apparences, le roller derby n’est pas tout jeune. Né des courses de roller du début du XXe siècle, il passionnait les foules dans les années 40. Davantage spectacle que sport, cette étrange lutte sur roulette a commencé à décliner à partir de 1970. Il a fallu attendre les années 2000 pour que le roller derby réapparaisse sous sa forme actuelle, plus athlétique et plus professionnelle. Aujourd’hui, il existe près de 600 ligues dans une vingtaine de pays, dont la France.
« Je suis venu voir des filles qui se rentrent dedans »
Un succès qui s’explique sans doute par la devise des roller girls : « be yourself », sois toi-même. Toutes les joueuses le disent, ce sport leur donne confiance en elles.
Mieux vaut d’ailleurs rapidement mettre ses complexes de côté. L’uniforme est ouvertement sexy : mini jupes, mini shorts, débardeurs moulants, bas résille, sans distinction de taille et de poids. Certaines ont le corps couvert de tatouages, d’autres affichent un goût affirmé pour le punk. Devlyn Angel, alias Karen, se décrit elle-même comme une « heavy metal girl ». Côté style vestimentaire, elle avoue être une adepte du « jean-T-shirt » dans sa vie de tous les jours, même si certaines choses ont changé.
« Depuis que j’ai commencé le derby je porte des vêtements beaucoup plus courts. Ce sport nous donne une image de puissance et nous permet de montrer qui on est vraiment. On accepte tout le monde, les petites, les grandes, les grosses, les maigres, ça nous est égal. »
Malgré tout, dans le public, certains sont clairement venus satisfaire un fantasme. Tony par exemple :
« Je suis venu voir des filles qui se rentrent dedans et qui essaient de se faire tomber. J’espère qu’il y aura du sang. »
Mais pour les joueuses, le pari est gagné. Comme le résume Babe Ruthless, « you come for the sexy but you stay for the sport » (Ici, tu viens pour le sexy, mais tu restes pour le sport).
*Rue89- le 15/03/2011
****************************************
Appreciate it for sharing ElAyam.1 » Tous les sports en images with us keep update bro love your article about ElAyam.1 » Tous les sports en images .
I agree with your ElAyam.1 » Tous les sports en images, good post.
Thanks!