La nuit des étoiles filantes
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Rendez-vous incontournables pour tous les amoureux du Ciel et de l’Univers, les Nuits des Étoiles s’adressent à tous les publics, qu’ils soient amateurs, professionnels ou désireux de s’initier à ce domaine passionnant qu’est l’astronomie.
Les nuits des étoiles filantes ont débuté un peu partout
un émerveillement à ne pas manquer
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*Les Nuits des étoiles cette année, auront lieu les 3, 4 et 5 août 2018
****Des centaines de manifestations sont organisées à travers le monde, pour permette à nouveau de contempler la voûte céleste. Cet été, la star des nuits estivales n’est pas une étoile, mais une planète. Elle est rouge, brillante, visible toute la nuit et auréolée de mythes et légendes. Mars , la petite soeur de la terre- dans l’une des meilleures configurations d’observation depuis une quinzaine d’années. À 57 millions de kilomètres d’ici – 175 fois la distance de la Terre à la Lune – elle est un objectif de choix pour les curieux du ciel et les missions d’exploration. Son éclat orangé devrait dépasser tout l’été la planète géante Jupiter.
*Mars sera pendant toute la durée des grandes vacances au plus près de la Terre – “en opposition” disent les astronomes pour décrire l’alignement Soleil Terre Mars – dans l’une des meilleures configurations d’observation depuis une quinzaine d’années. elle est un objectif de choix pour les curieux du ciel et les missions d’exploration. Son éclat orangé devrait dépasser tout l’été la planète géante Jupiter. Et hormis Vénus, brillante au crépuscule, nul astre ne pourra rivaliser avec Mars sous la voûte étoilée. L’occasion de braquer lunettes et télescopes vers ce monde aride, parfois agité par de grandes tempêtes de poussières, et marqué par les cicatrices d’une ancienne activité volcanique.
Mais Mars n’est pas qu’une cible d’observation. Elle est depuis des décennies l’objectif de missions d’explorations spatiales - en orbite ou sur son sol – dont l’objectif est de comprendre l’histoire de cette petite sœur de la Terre. Nous savons aujourd’hui qu’elle fut, il y a un peu plus de 4 milliards d’années, comme notre propre planète. Des nuages filaient dans son ciel ; de l’eau coulait à sa surface où il y pleuvait et la température était douce. Elle était “habitable”. Et ce, au même moment ou, sur la Terre, la vie faisait son apparition. Puis, tout a dérapé.
Mars a perdu ces conditions propices et s’est transformée en désert… mort. C’est pour comprendre ce qui s’est passé ; pour savoir si la vie s’y est installée, ne fût-ce qu’un moment ; décrire l’intimité de cette planète du cœur aux plus hautes latitudes, que l’exploration spatiale déploie les outils du Sherlock Holmes moderne. Qu’est-il advenu à Mars pour que cette petite sœur de la Terre s’éteigne comme on souffle une bougie ? Des sondes en orbite, des robots mobiles comme Curiosity ou des stations d’observation comme la future mission InSight chargée de mesurer les “tremblements de Mars”, sont les yeux et les oreilles des scientifiques pour en savoir plus.*source: afastronomie.fr /
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*La Nuit des étoiles 2017, ou plutôt les nuits, auront lieu du 28 au 30 juillet .
Ce week-end, il va pleuvoir… des étoiles filantes ! Espérons en tout cas que le ciel soit suffisamment dégagé pour ne pas rater l’un des spectacles du ciel de l’année. Profitez de la Nuit des étoiles les 28, 29 et 30 juillet 2017.
Comment profiter au mieux de la Nuit des étoiles
L’été est un moment idéal pour observer les étoiles : ciel dégagé, séjours hors de la ville, soirées au grand air… La Nuit des étoiles est encore plus propice à ce spectacle, vu l’activité intense du ciel à ce moment-là. Cette année, les étoiles filantes seront à leur pic autour du 12 août (Perséides) mais la pleine lune empêchera de les observer. Pour observer le ciel et y discerner Saturne, Jupiter et de nombreuses étoiles, filantes ou non, il faudra surtout s’éloigner des grandes villes.
Il sera possible d’observer la Lune, Jupiter, Saturne et bien d’autres étoiles à l’oeil nu ou avec un télescope, si le ciel est dégagé. La Nuit des étoiles est aussi connue pour ses étoiles filantes qui vont, comme chaque années, strier l’espace au dessus de nous. Les Perséides sont en réalité des poussières échappées de la comète Swift-Tuttle. Elles croisent chaque année la trajectoire de la Terre du 17 juillet au 24 août.
Mais en dehors de toutes ces manifestations, peut-être avez vous envie de regarder les étoiles tranquillement dans la nature. Auquel cas attention, car vous pourriez bien ne pas voir grand chose, même si la météo est dégagée. A cause de la pollution visuelle. En effet, essayer de regarder le ciel a proximité d’une grande ville ou de sources de lumières ne permet pas de voir beaucoup d’étoiles Alors pour être certain d’être dans le noir, il faut être prêt à faire un peu de voiture et connaître les endroits les moins lumineux.
Plus le fond de couleur est bleu marine, moins la pollution lumineuse sera présente. A l’inverse, plus la couleur tourne au rouge, voire au blanc, et moins vous pourrez apprécier le spectacle des étoiles. Attention, dans la carte ci-dessous, le fond de couleur ne s’affiche que si vous zoomez suffisamment, mais pas trop. Une fois que vous avez repéré l’endroit où vous vous situez, jouez donc avec le niveau de zoom pour savoir si vous pourrez regarder tranquillement les étoiles cette nuit.
Si vous voulez allez plus loin, vous pouvez également télécharger sur le site de l’association une version Google Earth plus complète avec, notamment, les différents lieux associatifs pour observer les étoiles et les emplacements privilégiés.
Chaque été, les Nuits des étoiles sont organisées localement par les clubs d’astronomie, des associations, des mairies et diverses institutions qui mettent à disposition matériels d’observation et connaissances. La manifestation attire environ 130.000 personnes par an, selon l’AFA.
« Parler d’astronomie, c’est aussi parler de nous même, d’où nous venons », explique l’astrophysicien Hubert Reeves, cofondateur de la Nuit des étoiles. « La science nous apprend que nous sommes une longue histoire qui se passe depuis 14 milliards d’année, ça donne une dignité à la personne humaine. »**médias/ vendredi 28 juillet 2017
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*Chaque année à la même période, on peut observer les étoiles filantes. Un spectacle qui promet cette année d’être encore plus magique. Entre mi-juillet et mi août, l’orbite de la Terre croise les Perséides, une trainée de débris laissé par la comète Swift-Tuttle, comme le rappelle le site Science et Avenir. Et cette année, l’observation sera encore plus exceptionnelle puisque 5 planètes pourraient également être visibles à l’œil nu (Vénus, Mercure, Jupiter, Mars et Saturne). Du 6 au 14 août 2016, plusieurs clubs et institution d’astronomie ouvrent leurs portes aux passionnés d’astronomie afin de partager leurs observations. le public est invité à regarder le ciel et scruter les pluies d’étoiles filantes. Perséides, visibles chaque année en août. il n’est pas nécessaire de se munir d’instruments spécifiques pour voir ces étoiles filantes. Le meilleur moyen de les apercevoir à l’oeil nu est de s’allonger.
Ce samedi 06 aoùt 2016, le CAAPC ouvre ses portes à Gerpinnes dès 20h30. Le week-end prochain (les meilleures dates pour l’observation sont les 11 et 12 août), des observations sont possibles à Dourbes le 11/08, à Fernelmont le 12/08, à Dinant et Woluwé-Saint-Pierre le 13/08, à Neufchateau le 14/08 et à Ophain du 12 au 14/08. La liste des activités organisées par les clubs est disponible sur le site de la Fédération Francophone d’Astronomes Amateurs de Belgique.
Mais l’observation est également accessible à tout le monde. Il suffit de lever les yeux au ciel (et d’avoir la chance que les nuages ne soient pas de la partie).*7sur7–vendredi 05 Aoùt 2016
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**Depuis vendredi 07 et jusqu’au 16 août 2015, le public est invité à regarder le ciel et scruter les pluies d’étoiles filantes. Perséides, visibles chaque année en août. il n’est pas nécessaire de se munir d’instruments spécifiques pour voir ces étoiles filantes. Le meilleur moyen de les apercevoir à l’oeil nu est de s’allonger.
*Près d’une centaine d’étoiles filantes par heure sur un ciel noir: la traditionnelle pluie de météores du mois d’août sera à son apogée dans la nuit de mercredi à jeudi et s’annonce impressionnante.
« Le show promet d’être spectaculaire cette année », assure à l’AFP Morgan Hollis, astronome à la Royal Astronomical Society. Ce superbe spectacle, visible sur toute la planète, nous est offert par les Perséides, de petites particules de la comète Swift-Tuttle qui croise l’orbite terrestre chaque année entre la mi-juillet et la mi-août.
« En rentrant dans notre monde, les Perséides – des petit caillots cométaires – cognent dans les molécules de l’atmosphère et ce choc, extrêmement violent, produit de la lumière », explique Jérémie Vaubaillon, astronome à l’Observatoire de Paris (IMCCE): « Chaque caillot se transforme en étoile filante ». « On dit que le caillot se consume mais il ne brûle pas. Petit à petit, les molécules de l’air arrachent les atomes du caillot, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus », précise le scientifique. « C’est la fin de son voyage, de sa vie », qui laisse de belles traînées lumineuses dans notre ciel.
Un spectacle visible à l’oeil nu
Le spectacle est varié car les Perséides sont de tailles différentes, cailloux rocheux ou poussières minuscules. Et elles voyagent de façon arbitraire, seules ou en essaims, espacées de quelques dizaines de kilomètres ou de quelques centaines, et à des vitesses différentes. Cette année, le pic d’activité des Perséides se présente entre le 12 et 13 août. « C’est à cette date que la Terre passe vraiment au coeur du nuage et que l’on pourra voir le maximum d’étoiles filantes », note Clément Plantureux, chargé de mission à l’Association française de l’astronomie (AFA). « On pourra en voir une centaine par heure ».
« Et on peut déjà en voir ! », ajoute Jérémie Vaubaillon, soulignant que « le phénomène dure près de deux semaines, le temps que la Terre traverse le nuage ». Un nuage gigantesque, de plus d’un million de kilomètres de long et qui contient des milliards et des milliards de particules lâchées par la comète. « Ce spectacle durera encore des années, c’est un vrai réservoir d’étoiles filantes », s’enthousiasme Clément Plantureux. Coup de chance, cette année la Lune ne sera pas visible (nouvelle Lune): sa luminosité ne viendra donc pas gêner l’observation de la voûte céleste. Comment s’y prendre pour admirer le phénomène? Un transat suffit! « Pas besoin de jumelles ou de télescope, affirme l’astronome Affelia Wibisono, de l’Observatoire royal de Greenwich. Le mieux, c’est à l’oeil nu! » *dimanche 09/08/2015/ Source: AFP
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la 21ème Nuit des étoiles….débute ce vendredi soir (05.08.2011.) jusqu’à dimanche soir.
ASTRONOMIE – Le coordinateur de La nuit des étoiles, qui a lieu ce week-end, craint une édition gâchée à cause d’une météo pourrie. Il invite le public à regarder quels sites proposent des animations en plus des observations…Pour l’instant ce ne sont pas les étoiles qu’ils scrutent, mais les nuages. Les organisateurs de la 21ème Nuit des étoiles, qui débute ce vendredi soir jusqu’à dimanche soir, risquent d’avoir du mal à sortir lunettes et télescopes au regard de la météo. «En vingt ans je n’ai jamais vu pareille cata, peste Eric Piednoël, coordinateur de cet événement. Il nous est déjà arrivé d’avoir du mauvais temps, mais pas sur une aussi grande partie du pays, et pas les trois nuits.»Bon. Tout n’est pas encore perdu non plus, et rien ne dit que le ciel ne va pas se dégager. «Sur la partie Sud du pays cela devrait aller quand même, sur l’Ouest ce n’est pas la cata totale non plus» positive Eric Piednoël. Pour le reste… «Cela dit la météo a l’air d’être changeante. J’invite le public à consulter notre site (www.afanet.fr), qui recense les quelques 400 manifestations à travers la France. S’il n’est pas précisé que l’événement est annulé, et si le soir arrivé il ne pleut pas, cela se tente. Entre deux nuages on peut voir des choses…» La pluie en revanche est l’ennemi numéro un des astronomes.Eric Piednoël souligne également que de nombreux sites proposent, outre l’observation, des conférences, des animations, comme à la Cité des sciences à Paris, et que celles-ci seront maintenues même si les télescopes ne sont pas sortis. «Moi en tout cas je serai bien sur le toit de la tour Montparnasse dès vendredi soir. Ce n’est qu’au dernier moment que l’on verra si l’on peut sortir les lunettes ou pas.» (20Minutes-05.08.2011.)
«Nuits des étoiles» ce week-end dans 340 sites ou au balcon
SCIENCES – La 21è édition de La nuit des étoiles aura lieu de vendredi à dimanche. Lunettes et télescopes sont mis à disposition du grand public…
Les «Nuits des étoiles», rendez-vous de quelque 100.000 «curieux du ciel» chaque année, se dérouleront ce week-end (5, 6 et 7 août) dans quelque 340 sites en France, mais aussi dans les jardins et les balcons grâce à une nouvelle application iPhone gratuite. «C’est la vraie nouveauté» pour cette 21e édition, selon Eric Piednoël, de l’Association française d’astronomie (AFA), coordinatrice avec Planète sciences de cette fête populaire née en 1991.
Disponible depuis fin juin, l’application de l’AFA «Ma nuit des étoiles» permet, une fois l’amateur localisé, d’observer le ciel en juillet-août avec une carte recensant les constellations actualisée chaque nuit. Elle donne les meilleurs endroits pour observer les étoiles, si la pollution lumineuse le permet. De vendredi à dimanche, comme les années précédentes, associations et clubs d’astronomie mettront à disposition télescopes, lunettes et animateurs bénévoles pour faire découvrir le ciel à tous les amateurs en France ainsi que dans plusieurs autres pays (Belgique, Suisse, Italie, Lettonie, Albanie, Tunisie et Algérie).
A Paris, il sera possible d’observer la voûte céleste depuis la nouvelle terrasse de la Tour Montparnasse au 59e étage. Vendredi dès 21h15, dans le soleil couchant, le premier quartier de la Lune sera visible. Phase idéale, selon l’AFA, pour découvrir ses cratères, montagnes ou «mers» grâce à des jumelles ou un télescope. Vers 22h00, Saturne pourra être observée et les étoiles les plus brillantes apparaîtront: Arcturus du Bouvier et Antarès dans la constellation du Scorpion. Une fois la nuit tombée, les premières étoiles filantes pourront être visibles à l’oeil nu, mais le pic d’activité des Perséides n’est prévu que dans la nuit du 12 au 13 août.
La couleur des étoiles détermine leur âge
Quelle est la couleur des étoiles? Comment l’identifier? Quelles informations donne-t-elle? Des animations seront consacrées à ce «thème de l’année». A partir de leur couleur, le public sera invité à déduire l’âge des étoiles. Celles qui sont jaunes comme le Soleil ont une température de surface d’environ 5.700 °C. Les naines rouges, plus petites et plus froides (3.000 °C en surface), sont promises à la durée de vie la plus longue. Elles pourraient briller jusqu’à cent fois plus longtemps que le Soleil, qui doit pourtant atteindre l’âge respectable de 10 milliards d’années. Il n’est qu’à la moitié de sa vie. Les étoiles bleues, très chaudes – jusqu’à 30.000 °C en surface – sont les plus lumineuses et massives. Elles sont aussi très jeunes. Elles consomment tellement vite leur carburant nucléaire que leur cycle de vie s’achève en quelques millions d’années. Elles explosent alors en supernova pour ne laisser qu’un trou noir ou une étoile à neutrons.
Pour se rappeler sept principaux types d’étoiles (OBAFGKM), classées des plus chaudes et massives (O) aux naines rouges (M), en passant par celles qui sont semblables au Soleil (G), les astronomes en herbe ont inventé la phrase humoristique « Oh, Be A Fine Girl, Kiss Me » (« Oh, sois une chic fille, embrasse-moi »).
L’astronomie reste une science populaire en France. Chaque année, 2 millions de personnes se rendent dans un planétarium, relève M. Piednoël. Et 200.000 à 300.000 «pratiquent plus ou moins régulièrement l’astronomie» au sein des quelque 600 clubs et associations, ou chez eux, à l’aide d’un instrument. (05.08.2011.)
Programme détaillé des « Nuits des Etoiles »
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*Si vous voulez voir des étoiles filantes, c’est ce soir mercredi 12 août 2006, qu’il faut scruter le ciel, car c’est précisément la “nuit des étoiles filantes”. Comme chaque année, la course de la Terre autour du soleil croise celle de la comète Swift-Tuttle et de sa traînée de poussières. On observe une étoile filante quand une poussière ou un morceau de roche céleste entre à toute allure dans notre atmosphère. A près de 100 000 kilomètres par heure, ces poussières s’échauffent et se consument, laissant une traînée brillante derrière elles parfaitement observable à l’œil nu.
Mieux vaut être en rase campagne pour ne pas être gêné par la pollution lumineuse des éclairages citadins. La Lune parasitera aussi l’obervation du ciel. Elle sera ce soir entre la pleine Lune et le dernier quartier, soit dans sa phase gibbeuse décroissante. Donc lumineuse…Cette “nuit des étoiles filantes” est également appelée perséides car le nuage semble provenir de la constellation de Persée.Profitez en, le spectacle s’arrête dans quelques jours et la plus belle nuit devrait être celle de mercredi à jeudi Pour en savoir plus sur les horaires, faites un tour sur le site de l’International meteor organization.(Le Monde-12.08.09.)
******************** *Perséides
QU’EST AU JUSTE LA COMÈTE SWIFT-TUTTLE?
Cette comète ayant une orbite elliptique autour du soleil, a été découverte par Lewis Swift et Horace P. Tuttle en le 23 août 1862. Après maintes éditions de l’Annuaire du Bureau des longitudes, sa période fut calculée entre 117,3 et 122,9 ans. On s’attendait donc à sa réapparition entre 1979 et 1985. Malgré d’intensives recherches et des observations de la part du monde entier, elle n’a pas été repérée à ce moment-là. Par contre, une activité plus intense des Perséides a été remarquée en 1980, ce qui a laissé entrevoir que la comète était probablement passée inaperçue. Plusieurs hypothèses ont été émises pour expliquer ce phénomène. Cependant, c’est un astronome, Marsden qui a trouvé le secret de la comète. (La vitesse de la comète avait été à l’époque, sous-estimée. Des calculs erronés en étaient donc découlés). Il a réalisé qu’une comète observée par Kegler, missionnaire juif, en juillet 1732 à Pékin pouvait bien être celle que l’on cherchait. Il a donc calculé ses précédents passages en mars 1610 et décembre 1479. Mais selon lui, la comète devait être mal située et donc, son observation aurait été difficile à faire lors de ces années-là. Cependant, en septembre 1348, des Japonais auraient relevé l’apparition d’une comète. Avec tous ces calculs, il semblerait donc que la période orbitale de la comète Swift-Tuttle serait de 130 ans. Marsden a donc prévu son retour pour novembre 1992. Il ne s’est trompé que de 3 semaines! En effet, un observateur japonais, Tsuruhito Kiuchi, à la fin de l’année 1992. La comète Swift-Tuttle est passée au point le plus près du soleil, périhélie, le 12 décembre 92 et est, par la suite, retournée vers les profondeurs de l’espace. Cependant, elle nous a laissé en héritage un ruban de météorites à travers lequel la terre est passée lors de l’été 93. (Jamais tel ruban n’avait été aussi dense même lors des précédents passages de Swift-Tuttle.) Autre caractéristique de la Swift-Tuttle: elle est 4 à 10 fois plus brillante que la moyenne des autres comètes. Ceci signifie qu’elle est une très bonne productrice de poussières. Une preuve indirecte de cela est le changement substantiel de son orbite entre 1737 et 1862. Ce sont probablement les forces non-gravitationnelles créées par l’éjection de la matière hors de la comète qui sont responsables du changement orbital. De toutes façons, à cause de la proximité de la terre avec l’orbite de la comète, il se peut que nous rencontrions des météorites qui ont été expulsés en 1862 ou même en 1737!En 1993, la configuration entre la terre et la comète Swift-Tuttle fut unique pour l’observation des Perséides; on n’avait jamais vu une telle configuration depuis des milliers d’années. Les orbites de la terre et de Swift-Tuttle n’avaient jamais été aussi rapprochées: 0.00094 u.a. ou 140000 km. Au 19è siècle, elles avaient été de 0.005 u.a. et au 18è siècle, de 0.023 u.a. (Veuillez noter: u.a. signifie unité astronomique qui correspond à la distance moyenne entre la terre et le soleil, i.e. 1,5 X 10E8 km). C’est probablement pourquoi les rapports concernant les Perséides du 18è siècle sont si rares, alors que ceux de 1861, 1862, 1863 sont spectaculaires.De plus, on doit considérer un autre facteur: en 1863, la comète était passé près du soleil 332 jours avant les Perséides; en 1993, elle est passée 224 jours avant. Etant donc plus près de la comète, la zone de météoroïdes a donc été plus riche…Lors du prochain retour en juillet 2126, la séparation des orbites terre-comète sera un peu plus grande: 0.003 u.a.
**QUE SONT LES PERSÉIDES? Les Perséides doivent leur nom au fait que leur radiant -point précis du ciel duquel les météores semblent émaner à cause d’un effet de perspective- est situé dans la constellation de Persée (constellation en forme en “V”). Ce n’est cependant pas le cas, car ils proviennent de la comète parente appelée Swift-Tuttle tel que décrit plus haut. Les météores des Perséides ont tendance à être assez brillants avec de longues traînées qui persistent. Ils entrent dans l’atmosphère à environ 210 000 km/h (130 000 milles/h) et se consument à des altitudes de 100 km environ (60 à 70 milles). L’effet combiné de la brillance et de la promptitude donne l’impression que les météores vont s’écraser près du sol.HISTORIQUE: Les Perséides sont parmi les pluies de météores les plus anciennes. On a trouvé des relevés en Chine aussi loin qu’en l’an 36. La mort de Saint Laurent coïncidant avec les Perséides, le 10 août 258, fait qu’on y réfère encore comme étant “les larmes de Saint Laurent”. Les premiers rapports que l’on a des Européens datent de l’an 811. Perséides des 10 et 11 août 1863:
- Europe: 200 météores/hre.
- Amérique Nord: 300 à l’heure.
- Connecticut: 306 météores/hre.
- Allemagne: 216 à l’heure; les traînées duraient longtemps.
- Italie du Nord: météore blanc tout d’abord, puis bleu-violet.
- Grèce: traînée qui persiste 12 à 20 sec.
Les premières études modernes des Perséides ont eu lieu entre 1869 et 1898. 50 météores/heure ont été enregistrés les 9-10 août. En 1911, le taux a dramatiquement diminué jusqu’à 4 météores/heure et est demeuré constant jusqu’en 1920. A ce moment, on rapportait 250 météores/heure. Cette activité a diminué à environ 65 météores/heure jusqu’au milieu des années 70 où le taux est graduellement remonté à un maximum de 200/heure en 1980.
Durant la décennie 80, la pluie nous a offert en moyenne 70 météores/heure et ce, jusqu’à environ 1988. Cette année-là, la terre commençait à traverser un ruban de débris éjectés plus récemment par la comète (durant les 2 derniers passages i.e. environ 256 ans). Ce ruban était beaucoup plus dense, donc les météorites, beaucoup plus grosses. Ces dernières étaient susceptibles de créer des boules de feu et des météores très brillants.
En 1991, les Japonais ont remarqué une augmentation brève, mais significative. Le taux de météores à l’heure a été estimé à plus de 450.
Leur apparence, en 1992, était plutôt jaune-rose ou cuivre, alors que normalement, les Perséides sont d’un blanc-bleuté. Les observations ont été un peu difficiles à cause de la pleine lune qui empêchait les faibles météores d’apparaître.
Au Japon, malgré un ciel peu propice à l’observation, on a rapporté des “boules de feu brillantes qui apparaissaient comme de petites lunes volant à l’arrière de nuages, ou comme des éclairs lors d’une tempête!” Environ 200 étoiles filantes ont été vues entre 19h et 20h T.U. le 11 août (63 d’entre elles à l’intérieur d’un intervalle de 10 minutes). Un facteur de correction est considéré lors de temps brumeux. Le taux ainsi corrigé équivaut à 8000 météores/heure!
Les Chinois ont observé 33 météores en 20 minutes, le 12 août entre 19h50 et 20h10 T.U., alors que les Américains ont enregistré une brève augmentation de l’activité à 19h30 T.U. le 12 août.
A l’ouest, aussi loin qu’aux Pays-Bas, on a rapporté des Perséides rivalisant avec Vénus (i.e. très brillantes) et dont la traînée était lumineuse pendant plusieurs secondes.
Toutes ces données servent à indiquer que le flot de météorites est imprévisible; à certains endroits, il est bien dense alors qu’à d’autres, les météorites sont dispersées. Ce fleuve de poussières n’est que quelques fois plus large que la terre elle-même.
Si on compare les Perséides de 1861 et 1862 en Asie avec celles de 1991 et 1992 on remarque une certaine similarité.
- Les pluies de 1861 et 1862 avaient été marquées par un bref et inhabituel sursaut d’activité, tout comme les pluies de 1991 et 1992;
- La pluie de 1863 était la première à se produire après le passage de la comète; (la comète étant repassée près du soleil en décembre 1992, en août 93, est donc survenue la première pluie suivant son retour);
- Même les phases lunaires sont similaires! En 1993, la lune n’était vieille que de 24 jours (seulement quelques jours avant la nouvelle).
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*Levez la tête, les étoiles filantes arrivent !
** 2009 est l’Année mondiale de l’astronomie. Bruno Mauguin n’a pas attendu l’événement pour partager sa passion.Autour du 12 août, la trajectoire de la Terre croise celle de la comète Swift-Tuttle. Pour le plus grand bonheur des amoureux d’étoiles filantes. Explications célestes avec un spécialiste.
Entretien
Bruno Mauguin est responsable, avec Priscilla Abraham, du planétarium de l’Espace des sciences, à Rennes. Il travaille dans le domaine de l’astronomie depuis plus de vingt ans.
Pourquoi voit-on des étoiles filantes les nuits d’été ?
Régulièrement, la trajectoire de la Terre croise celle de comètes ou d’anciennes comètes. Quand ces boules de glace et d’eau mélangées à de la poussière cosmique passent près du Soleil, elles dégazent, laissant derrière elles un nuage de poussières. En août, la Terre traverse celui de la comète Swift-Tuttle. Dans le ciel, on distingue alors les brûlures de ces poussières au contact de notre atmosphère. C’est l’essaim des Perséides.
Il existe plusieurs groupes d’étoiles filantes ?
Oui, on appelle celles-ci « Perséides », car elles semblent venir de la direction de la constellation de Persée. Idem pour les Orionides visibles en octobre avec la constellation d’Orion ou les Léonides de novembre avec celle du Lion. Quand on les observe de loin, on a l’impression que les étoiles filantes vont dans toutes les directions, mais si l’on trace leurs traînées sur une carte du ciel et que l’on prolonge les traits, ils convergent.
À quoi ressemble une étoile filante de près ?
Cette poussière, souvent de la taille d’un grain de farine, se déplace à plus de 210?000 km/h. Quand elle arrive dans notre atmosphère, entre 80 et 100 km d’altitude, elle se consume, provoquant une traînée lumineuse.
Et l’on peut anticiper ce phénomène ?
Oui. Ces épisodes d’étoiles filantes durent quelques jours ou semaines selon la dimension du nuage de poussières. Cette année, les Perséides sont observables entre le 17 juillet et le 24 août. Le pic d’observation aura lieu autour du 12 août.
On est donc sûr de voir plein d’étoiles filantes le 12 août ?
Pas tout à fait. La Terre va croiser la trajectoire des poussières, mais on ne sait pas précisément quand. Autour du 12 août, on devrait voir plusieurs dizaines d’étoiles filantes par heure. Il y a quelques années, certains avaient annoncé une année exceptionnelle en Chine. En fait, le nuage de poussières avait été bien visible, mais en plein milieu de l’Atlantique Sud !
Il y a des épisodes plus intenses ?
C’est arrivé. Mais comme les poussières se déplacent sur des millions de kilomètres, c’est rare, car la Terre arrive soit trop tôt, soit trop tard. Dans les années 90, j’avais assisté à une nuit où il y avait tellement d’étoiles filantes qu’on aurait dit un feu d’artifice. Nos ombres étaient projetées au sol. On parle de pluie d’étoiles filantes. C’est peut-être pour cette année…
Vos conseils pour une bonne observation ?
Déjà, il faut fuir les lampadaires et la pollution lumineuse de la ville. On cherche à observer un phénomène lumineux, donc il ne faut pas être ébloui. L’idéal est d’être à la campagne, sous un ciel bien noir. Aucun matériel spécifique. Sauf une couverture pour s’allonger. Il faut aussi bien se couvrir ! Et on n’oublie pas de faire un voeu.
Combien de temps cela dure-t-il ?
L’avantage de ce phénomène, contrairement à une éclipse, c’est qu’on a toute la nuit pour l’observer. Souvent, vers minuit, les gens partent à cause du froid ou de l’heure tardive. C’est dommage car, en général, il y a plus d’étoiles filantes en seconde moitié de nuit, après 2 h du matin.
On observait déjà les étoiles filantes dans l’Antiquité ?
Oui, pour les Anciens, il s’agissait de l’âme des morts. Ils apparentaient la nuit à la mort. Là-haut, c’était le domaine des dieux, immobile, immuable. Donc une étoile qui bougeait ne pouvait être que l’âme d’un défunt qui était mal placée dans les cieux. Aujourd’hui, cette vision poétique a été remplacée par les mathématiques et la physique.
Le grand public reste fasciné…
On est tous astronomes au fond de nous. Quand on construit une maison, on fait attention à ne pas l’orienter au nord, car on connaît la météo et les saisons. Des saisons dues à la révolution de la Terre par rapport au Soleil. Tout est lié. En tant que scientifiques, nous essayons de démystifier certains présupposés et de remettre de l’ordre dans les connaissances des gens. Souvent, ils sont très informés, mais il est utile de replacer leurs notions dans une vision en trois dimensions du système solaire.(Ouest-France.09.08.09.)
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*nuits des étoiles filantes
Les astronomes amateurs préparent ces jours-ci leurs matériels pour célébrer la grande fête annuelle “Les Nuits des Etoiles” qui brillera de tous ses feux à partir des 8, 9 et 10 aoùt 2008, avec sa pluie habituelle d’étoiles filantes, et des observations de la planète Jupiter, fête organisée dans plusieurs endroits du monde, notamment en Algérie. Les Perséides, ou “étoiles filantes” pour le profane, et “météores” pour les astronomes, sont, pendant cette période d’été, visibles quelques instants sous forme de trainées lumineuses. Il s’agit en fait de poussières abandonnées par la comète Swift-Tuttle.. un “nuage” que la Terre croise tous les ans à la même époque (du 17 juillet au 27 aoùt en 2008). Les météores entrent à une vitesse de l’ordre de 210.000 Km/h dans l’atmosphère terrestre, où ils atteignent une température de 2.000° Celsius avant de se consumer. Ils s’illuminent vers 115 Km d’altitude, er s’éteignent à 90 Km, et l’on s’attend à en voir 110 à l’heure, selon les indications des spécialistes… Les associations scientifiques vont cibler aussi la Planète Jupiter et ses 4 principales lunes déjà observées pour la première fois au 17ème siècle par Galilée. Il faudrait des télescopes et des lunettes appropriées qui permettent de visualiser des détails sur le globe de Jupiter, tels que la gande tache rouge, un grand ouragan en fait. La qualité du spectacle dépendra des conditions atmosphériques et du lieu où l’on se trouve.. Les gens qui sont à la plage près de nos cotes, auront certainement beaucoup de chance à observer ce phénomène, surtout avec un ciel limpide. J’en ai fait moi-même l’expérience plusieurs fois. Alors restez éveillés à surveiller les étoiles filantes pour ne pas rater le spectacle… sources Le Point (et plus).
** Jupiter, star de la “nuit des étoiles”
** Trois exoplamètes un peu plus grosses que notre astre, des “super-Terres”, ont été décelées par une équipe d’astrophysitiens suisses et français.. Plus de 270 exoplanètes ont déjà été recencées autour des étoiles.
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*un trafic d’un genre particulier
7070 météorites algériennes filent illégalement à l’étranger
Un caillou d’une quarantaine de kilogrammes venu de l’espace est tombé en mai 2020 près de Bir Ben Takoul, au sud-ouest d’Adrar, dans la mer de sable de l’Erg Chech.
Ce qui n’aurait pu être qu’une météorite comme les 65 000 de ses semblables répertoriées s’est avérée, avec ses 5678 milliards d’années d’âge, être la plus vieille découverte à ce jour. Un témoin de la naissance de notre système solaire, un bout de magma en fusion d’une protoplanète. Avec ce record, elle est entrée dans le Guinness Awards, le livre des records.
Des météorites, il y en a des tas qui tombent dans le Sahara algérien, l’un des endroits de la planète où on trouve en grand nombre. Elles sont recherchées par des ramasseurs, nationaux ou étrangers, appartenant à des réseaux de trafiquants qui ont leur place tournante dans la ville d’Erfoud, dans le centre-est du Maroc. C’est là que la plus ancienne météorite de l’Erg Chech, baptisée EC 002, a été achetée en juillet 2020.
Elles sont ensuite achetées par des collectionneurs qui les font analyser et répertorier auprès d’une association internationale pour établir leur valeur par des scientifiques qui n’en n’acquirent qu’une infime partie. Il existe donc un marché des météorites qui a donné naissance à ce trafic international qui pille le désert entre Adrar et Tamanrasset.
Le Pr Djelloul Belhaï estime, pour sa part, que ce serait ainsi 3500 météorites qui seraient tombées dans le Sahara algérien, dont seulement 800 sont répertoriées comme algériennes. Le spécialiste que nous avons interviewé et pour l’ouverture d’un Centre ou Muséum qui sera chargé de récupérer, d’étudier et de les conserver.* elwatan- jeudi 22 avril 2021
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