Pollution-un fléau qui s’aggrave
*Paris étouffe sous l’effet de la pollution
*La ville de Lyon aussi
*également en Belgique
La circulation alternée sera reconduite vendredi à Paris et dans 22 communes de la petite couronne, en raison de la persistance de la pollution aux particules fines et au dioxyde d’azote, a annoncé mardi à l’AFP la préfecture de police. Face au pic de pollution qui dure depuis une semaine, la circulation alternée est déjà en place mardi, pour la quatrième fois en 20 ans.
***Alors que la capitale française connaît un important pic de pollution atmosphérique aux particules fines PM10, persistant depuis le 30 novembre 2016, la préfecture de police de Paris a annoncé mardi la prolongation de la circulation alternée, mesure déja mise en place mardi à Paris et dans sa banlieue
Le pic de pollution persistera vendredi 09 décembre 2016, en Ile de France.**Suite à un pic de pollution d’une intensité exceptionnelle depuis plus de dix jours dans la ville de Paris et sa banlieue, la préfecture de police de Paris a annoncé la prolongation de la circulation alternée pour la quatrième journée consécutive, à vendredi 9 décembre. Seuls les véhicules ayant une immatriculation paire pourront donc rouler jeudi, ainsi que ceux bénéficiant d’une dérogation (véhicules transportant plus de trois personnes, véhicules propres, ambulances, taxis, auto-écoles, camions frigorifiques, etc.).
L’organisme public en charge de la surveillance de la qualité de l’air à Paris et en région Ile-de-France Airparif, maintient le niveau « alerte » jeudi 8 décembre. Les prévisions météorologiques annoncent du beau temps, de basses températures et très peu de vent jusqu’à vendredi 9 décembre, ce qui devrait contribuer au maintient de la pollution. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé mercredi dans un communiqué qu’elle recevrait jeudi une délégation de pneumologues des hôpitaux franciliens.
« Ils constatent notamment une progression des pathologies liées au phénomène de pollution chronique. Les enfants asthmatiques sont particulièrement touchés« , a-t-elle indiqué.
Plusieurs médias français soulignent qu’il s’agit du pic le plus long et intense depuis dix ans dans la région Ile-de-France. D’autres régions françaises sont touchées notamment l’agglomération de Lyon dans le sud du pays, mais le seuil de pollution atmosphérique reste pour le moment en deçà du déclenchement de la circulation alternée.*médias / jeudi 08 décembre 2016
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** En Belgique
Des concentrations élevées de particules fines sont mesurées dans l’air ambiant mardi dans toute la Belgique, fait savoir la Cellule interrégionale de l’Environnement (CELINE). La concentration moyenne de particules fines sur les dernières 24 heures a dépassé le seuil d’information de 50 µ/m³ dans les trois régions du pays.
La concentration moyenne sur 24 heures mesurée était à 9h00 de 59 µ/m³ en Flandre (valeur moyenne), 52 µ/m³ en Wallonie (valeur moyenne) et 56 µ/m³ à Bruxelles (valeur moyenne).
CELINE recommande notamment, dans les zones exposées à des concentrations élevées en polluants, de ne pas réaliser d’exercice physique intense et/ou prolongé, comme le jogging par exemple. En cas de nécessité, il ne faut pas hésiter à prendre un avis médical, ajoute la cellule.
Limitez vos déplacements en voiture
Au niveau de la Wallonie, il est recommandé de limiter ses déplacements en voiture au maximum. « Les gaz d’échappements sont une des principales sources de pollution. Il conseille à chacun d’opter de préférence pour les transports en commun, la marche ou le vélo pour les petits trajets », précise, le ministre wallon de l’Environnement et de la Mobilité, Carlo Di Antonio.
Il est également recommandé de limiter l’utilisation de bois et du charbon pour le chauffage des bâtiments, une autre source importante de pollution.
Du côté des autorités bruxelloises, la population est également encouragée à adapter son comportement afin de limiter les émissions de polluants en utilisant un mode de transport alternatif à la voiture et en limitant le chauffage. Plus concrètement, les Bruxellois sont invités à adopter la marche à pieds, les transports publics ou le vélo, à opter pour le covoiturage et pratiquer une conduite souple (eco-driving) si l’usage de la voiture est nécessaire, à opter pour le travail à domicile ou le déplacement du jour « off » et plafonner la température du bâtiment à 20°C. Enfin, il est recommandé d’éviter les efforts physiques.
Le dépassement du seuil d’information est dû aux conditions météorologiques défavorables et à l’accumulation des polluants. En effet, la présence d’une inversion thermique et du vent faible entraîneront une dispersion peu efficace des polluants durant la journée de mardi.
Dès mercredi, un vent plus fort assurera une meilleure dispersion des polluants et les concentrations de particules fines diminueront en soirée. Jeudi, on ne prévoit plus de dépassement du seuil d’information, selon CELINE.*6/12/2016 – Source: Belga
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****Pollution: Le nombre de consultations pour crise d’asthme a augmenté ces derniers jours à Paris, qui vit son épisode le plus long et le plus intense depuis dix ans
*Les effets sur la santé des pics de pollution
Vendredi, Paris vivra son quatrième jour de circulation alternée… qui a essaimé à Lyon et Villeurbanne. Les responsables ? Ces minuscules particules fines très nocives pour la santé. Alors que Paris traverse le plus long et le plus intense épisode de pollution depuis dix ans, beaucoup s’inquiètent des conséquences sur les poumons des plus jeunes comme des plus anciens.
La pollution chronique plus dangereuse que les pics
Les particules fines peuvent générer de l’asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardio-vasculaires et des cancers. « Il serait prématuré de quantifier l’impact sur le nombre de consultations, tranche Jean-Philippe Santoni, pneumologue bénévole à la Fondation du Souffle. Car il y a aussi un effet anxiogène de la médiatisation. » Et surtout « les effets sur la santé de ce pic de pollution sont marginaux par rapport à la pollution quotidienne, nuance le médecin. En effet, une étude de juin 2016 de Santé Publique France souligne que le risque sanitaire d’une exposition quotidienne est plus important que des pics de pollution : plus de 90 % des impacts à court terme sanitaires interviennent avant que le seuil d’alerte soit atteint.
« Mon généraliste voit une hausse des consultations pour l’asthme et la bronchiolite »
Le nez bouché, l’essoufflement et la toux, Mendrika connaît bien. Cette semaine, ses deux filles ont été directement impactées par le pic de pollution. « La semaine dernière, mes filles avaient une rhinite. Mais lundi ça a dégénéré, pour Louna, 8 ans, en crise d’asthme et pour Célia, 18 mois, en bronchiolite. Mon aînée n’avait pas fait de crise depuis deux ans et c’est clairement lié aux particules fines. »
Et Mendrika n’est pas la seule à devoir moucher ses enfants. Lors de la consultation mardi, son généraliste confirme : « il m’a dit qu’il voyait une hausse des consultations pour l’asthme et la bronchiolite ».
Une augmentation claire des crises d’asthme
Si nous n’avons pas encore des données chiffrées sur la hausse de toutes les pathologies respiratoires, les cas d’asthme se sont multipliés ces derniers jours. Une étude menée par des équipes de l’hôpital Trousseau et de Necker-Cochin et dévoilée ce jeudi prouve que le nombre de consultations pour asthme chez l’enfant a augmenté à l’AP-HP ces 7 derniers jours par rapport à la même période les autres années : 1.516 patients ont consulté aux urgences pédiatriques de l’AP-HP en 2015 contre 2.045 cette année.
Et plus généralement, les pics de pollution ont un effet direct sur les cas d’asthme chez les enfants. L’étude Pollux, menée par l’AP-HP de mars 2010 à septembre 2015 montre une augmentation potentielle de 50 % des diagnostics d’asthme entre 0 et 25 microg/m3 de particules ultrafines PM2.5 dans l’air.
« Ce qui est le plus visible, c’est l’augmentation des crises d’asthmes en cas de pic de pollution, mais d’autres pathologies peuvent être amplifiées comme les allergies aux pollens, les problèmes cardio-vasculaires », souligne Jocelyne Just, chef de service en allergologie pédiatrique.
Et pour la bronchiolite ?
Côté bronchiolite, le lien entre pollution et augmentation de l’épidémie est moins évident. Selon le dernier bulletin de Santé Publique France, du 28 novembre au 4 décembre, le nombre d’enfants de moins de deux ans hospitalisés pour des cas de bronchiolite a grimpé de 21 % par rapport à la semaine précédente et les visites de SOS Médecins pour cette maladie de 24 %. « Mais nous sommes en pleine période d’épidémie de cette maladie principalement liée au virus, nuance-t-on à l’ ORS-IDF. Il n’est donc pas évident de faire un lien direct entre pic de pollution et hausse du nombre de bronchiolites. »
En effet, le dernier bulletin montre que l’augmentation est semblable à celle de 2015. « Certes, les bronchiolites sont liées à un virus mais certaines études montrent qu’en cas de pollution forte, les symptômes de la bronchiolite sont plus sévères, ajoute Jocelyne Just. Comme d’ailleurs pour d’autres pathologies. En réalité, la pollution entraîne l’aggravation de maladies causées par d’autres facteurs. »
***Quels conseils ?
Les personnes les plus fragiles restent les patients souffrant de problèmes respiratoires, les femmes enceintes, les jeunes enfants et nourrissons. « Les enfants ont des poumons en construction, respirent plus vite et sont plus proches des gaz d’échappement en poussette », reprend Jocelyne Just. Mais ce n’est pas la peine de consulter pour le moindre nez bouché. « Pour une personne en bonne santé, il faut consulter dès que vous avez des gênes respiratoires ou des sifflements », conseille-t-elle.
Alors balade en famille au parc ce week-end ou jeux en intérieur pour éviter de cracher ses poumons ? « Réduisez et reportez les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou en intérieur, jusqu’à la fin de l’épisode si des symptômes sont ressentis (fatigue inhabituelle, mal de gorge, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations) », indique la ministre dans un communiqué.
« Certes, il faut éviter les sports intensifs avec hyperventilation, c’est-à-dire respiration rapide et forte, nuance Jean-Philippe Santoni. Mais en revanche l’activité physique comme la marche, le vélo, la marche nordique sont bénéfiques. »
Autre conseil pas forcément intuitif du pneumologue : « Il faut continuer à aérer, entre 20 et 30 minutes chaque jour, car la pollution intérieure est cinq à dix fois supérieure à la pollution extérieure. En revanche, mieux vaux choisir d’aérer tôt le matin ou à la tombée de la nuit. » Il vaut mieux respirer avec le nez, qui est un filtre naturel (et non la bouche).
Et le médecin de rappeler : « Le tabac est un polluant plus néfaste, avec 78.000 victimes par an, que la pollution atmosphérique, qui ferait selon une estimation haute de 48.000 décès par an ! »*20 minutes.Fr– jeudi 08 décembre 2016
**La pollution des plages américaines rend malade des millions de personne
»C’est inacceptable. C’est un vrai problème de santé publique »
La qualité de l’eau de baignade laisse à désirer sur les plages américaines, où près de 3,5 millions de personnes contractent chaque année une maladie du fait de la pollution, a révélé mercredi une organisation écologiste
Le Natural Resources Defence Council, qui analyse la qualité des plages des Etats-Unis depuis 22 ans, constate que le problème ne s’arrange pas: l’année dernière était l’une des trois pires en termes d’avertissements et de fermetures de plages du fait de la pollution. « C’est un véritable fléau. L’eau de nos plages présente un niveau élevé de bactéries, de déjections humaines et animales », a déclaré Steve Fleischli, un responsable de l’association qui a étudié la qualité de l’eau sur 3.000 plages. Les intempéries sont principalement à l’origine de la dégradation de l’environnement sur le littoral, relève l’association dans un rapport. « Quand il pleut, une grande quantité de produits chimiques, d’huile, d’excréments et de détritus sont emportés par les eaux et se déversent en fin de compte sur nos plages », a expliqué M. Fleischli. Les symptômes et maladies recensés à la suite de contacts avec une eau polluée sont nombreux: grippe intestinale, problèmes aux niveau du nez, de la gorge et des oreilles, dysenterie, hépatite, troubles respiratoires et neurologiques ou autres maladies graves. Le groupe à l’origine de cette étude appelle l’agence américaine de l’Environnement (EPA) à renforcer les critères de qualité des eaux sur les plages, ainsi qu’à prendre des mesures adéquates en cas de pollution soudaine. Un nageur sur 28 encourt actuellement un risque de gastro-entérite suite à une baignade. « C’est inacceptable. C’est un vrai problème de santé publique », a dénoncé M. Fleischli. La Louisiane (sud) réunit à elle seule 29% des plages dont les taux de pollution dépassaient l’an dernier les niveaux autorisés. Cet Etat riverain du golfe du Mexique a été durement touché en 2009 par la marée noire de la plateforme Deepwater Horizon. (7s7-28.06.2012.)
**La moitié des rivières américaines sont en mauvaise santé
L’agence a analysé, en 2008 et 2009, près de 2 000 cours d’eau, soit près de 2 millions de kilomètres, à travers le pays, depuis des fleuves tels que le Mississippi jusqu’aux torrents de montagne. Résultat : 55 % s’avèrent en mauvais état, 23 % dans un état correct et seulement 21 % dans une situation satisfaisante – contre 27 % en 2004, lors d’une précédente évalutation.
La situation se révèle pire dans l’est des Etats-Unis. Plus de 70 % des ruisseaux et des rivières de la côte du Texas à celle du New Jersey souffrent d’un mauvais état biologique, contre 26 % dans les régions montagneuses de l’Ouest, où les cours d’eau sont plus sains (à 42 %).
POLLUTION PAR LES ENGRAIS
Cette nouvelle étude montre que les rivières des Etats-Unis sont sous forte pression, estime Nancy Stoner, administratrice par intérim du département eau de l’EPA. Nous devons investir dans la protection et la restauration des cours d’eau de notre pays, car ils sont une source vitale pour notre eau potable, offrent de nombreuses possibilités de loisirs et jouent un rôle essentiel dans l’économie. »
Comment expliquer cette mauvaise santé des cours d’eau américains ? La principale raison réside dans la pollution par les engrais. Les fermes, les villes, les égouts rejettent de l’azote et du phosphate dans les rivières. Des niveaux élevés de phosphate – utilisé dans les détergents et les engrais – ont ainsi été trouvés dans 40 % des rivières et des quantités importantes d’azote ont été relevés dans 28 % des cas.
Autre problème : le développement de l’activité économique. Le défrichage et les constructions le long des cours d’eau, en limitant l’ampleur de la végétation, augmentent l’érosion et les inondations, facilitant l’infiltration des polluants dans les rivières.
DES NIVEAUX D’ENTÉROCOQUES DÉPASSANT LES NORMES
Ce piteux état biologique, au-delà des conséquences pour la faune et la flore aquatiques, présente des risques pour la santé humaine, selon l’EPA. Dans 9 % des rivières et des ruisseaux étudiés, les niveaux d’entérocoques – des bactéries opportunistes causant des septicémies, infections urinaires ou abdominales – dépassaient les normes sanitaires.
Et du mercure, élément toxique, a été trouvé dans les tissus des poissons sur plus de 20 000 km cumulés de rivières. Le mercure est présent naturellement dans la nature, mais il peut aussi pénétrer dans l’environnement par la combustion de déchets dangereux et les émissions des centrales à charbon. *Audrey Garric- Le Monde-27.03.2013.
**La pollution atmosphérique reste massive en Ile-de-France
Fini les soirées au coin du feu à Paris. Brûler du bois dans une cheminée ouverte sera interdit à partir de 2015 dans la capitale et l’agglomération francilienne.
Le plan de protection de l’atmosphère (PPA) validé par l’ensemble des préfets d’Ile-de-France, lundi 25 mars, étend l’interdiction, déjà en vigueur pour les chaudières et les poêles, à tous les feux de bois d’appoint et d’agrément. La mesure vise à lutter contre les émissions de particules fines qui restent alarmantes, selon Airparif, l’organisme régional chargé de mesurer la pollution atmosphérique.
A l’échelle de l’Ile-de-France, le chauffage au bois « contribue autant que l’échappement des véhicules routiers aux émissions de particules PM10″, indique de son côté la direction régionale de l’environnement et de l’énergie d’Ile-de- France (Driee).
Le bilan de la pollution en Ile-de-France, rendu public mercredi 27 mars, demeure globalement mauvais. Si les chiffres 2012 sont plutôt « stables », ils confirment des niveaux de pollution trop souvent supérieurs aux seuils retenus…*Le Monde-28.03.2013.
**25.000 mégots ramassés sur des plages de Marseille en un jour!
Quelque 25.000 mégots de cigarettes ont été ramassés en une journée sur des plages de Marseille, a dénoncé lundi l’antenne de la Surfrider Foundation dans les Bouches-du-Rhône, en soulignant qu’un seul d’entre eux pollue 300 litres d’eau. L’action a été menée samedi sur les plages du Prado, de la Fausse Monnaie et du Prophète, ainsi que sur la Corniche Kennedy, par l’organisation de défense de l’environnement, épaulée par des bénévoles de l’association Unis-Cité et des salariés de la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca). « Ce nombre peut paraître hallucinant et pourtant il en restait encore sur les plages lorsqu’ils les ont quittées, probablement au moins autant », a souligné la Surfrider Foundation, déplorant que les fumeurs, « à de rares exceptions près », aient continué d’enfouir leurs mégots dans le sable durant le ramassage, malgré des cendriers de plage distribués gratuitement par la mairie. Selon l’organisation, un seul mégot, en raison des 2.500 composés chimiques qu’il contient, pollue 300 litres d’eau, le filtre mettant plusieurs années à se dégrader. (AFP-03.07.2012.)
**Fuite de gaz: Total envoie des experts sur sa plate-forme en mer du Nord
Total a envoyé jeudi des experts en mission de reconnaissance sur la plateforme d’Elgin en mer du Nord évacuée le 25 mars en raison d’une fuite de gaz.
« Un hélicoptère a décollé d’Aberdeen (ville écossaise à 240 km à l’ouest du site) à 09H30 GMT pour atterrir sur la plateforme d’Elgin en vue de permettre à une équipe spécialisée d’effectuer une mission de reconnaissance sur la tête du puits » accidenté, « si les conditions de sécurité le permettent », a annoncé Total.
Il s’agit de la première inspection de la plateforme depuis son évacuation. Une torchère, qui s’est éteinte samedi, a rendu pendant plusieurs jours la plateforme inaccessible en raison des risques d’explosion.
Le groupe se concentre maintenant sur les opérations de colmatage: les huit experts envoyés par Total sur la plateforme devraient s’y livrer à une première inspection afin de déterminer comment arrêter la fuite et s’il est possible d’injecter directement des boues dans le puits défaillant.
Le groupe pétrolier avait annoncé mardi l’envoi de l’équipe spécialisée, mais les conditions météorologiques défavorables n’avaient pas permis à l’hélicoptère de décoller mercredi.
L’équipe d’experts comprend du personnel du groupe familier de la structure et des spécialistes de la société américaine Wild Well Control, originaire du Texas et spécialiste des interventions d’urgence sur les puits.
Ils ont pour mission de faire des inspections visuelles, notamment de regarder la tête du puits et de procéder à des mesures, selon Total.
Le groupe pétrolier a identifié deux actions pour arrêter la fuite de gaz: l’injection de boue et le forage de deux puits de secours.
« Les opérations de préparation sont en cours, le matériel est rassemblé et nous conduisons actuellement des études afin de localiser les meilleurs emplacements pour implanter les appareils de forage », a expliqué le directeur de la communication de Total Jacques-Emmanuel Saulnier mercredi soir.
Il précise que l’équipe doit « commencer à sécuriser ce qui doit l’être afin que les opérateurs qui devront intervenir ultérieurement pour l’obstruction du puits puissent le faire dans les meilleures conditions ».
Selon Total, la fuite de quelque 200.000 m3 de gaz par jour ne pose pas de problème environnemental, mais l’organisation écologiste Greenpeace, qui avait envoyé un bateau sur place lundi pour faire des prélèvements, a évoqué un « accident grave » et « une nappe irisée huileuse » à la surface de la mer.
Selon M. Saulnier, il s’agit d’une couche de « condensats », de « produits légers, associés au gaz », d’environ 5 m3, qui « s’évaporent et se dispersent rapidement ».
Les mesures prises pour endiguer la fuite de gaz coûtent à Total « environ 1 million de dollars par jour », avait indiqué lundi le directeur financier du groupe Patrick de la Chevardière, ajoutant que le groupe pétrolier perdait en outre 1,5 million de dollars par jour de revenu net opérationnel. (AFP-05.04.2012.)
****Pollution : Chevron devra payer 10 milliards de dollars pour une fuite de pétrole
Le procureur de Campos (Etat de Rio-Brésil) a réclamé 10,9 milliards de dollars (8,3 milliards d’euros) à Chevron et à l’entreprise de forage Transocean pour une fuite de brut en mars 2012 au large des côtes, a indiqué ce mercredi un porte-parole du pétrolier américain. … (AFP-04.04.2012.)
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