La saison estivale relancée
3082014*Inauguration de la première ligne de transport de voyageurs par voie maritime
Ce n’est plus de la fiction.
Un bateau de 344 places pour relier le port d’Alger à celui d’El Djamila
un premier départ de la Pêcherie d’Alger mardi à 8h00 et le dernier à 18h30,
au port de pêche et de plaisance d’El Djamila, le « Capitaine Morgan » réalisera son premier départ à 9h00 et le dernier à 19h30.
Le coût de la place à bord de ce bateau, est de 50 DA par personne.
Le « Capitaine Morgane » effectuera cinq navette quotidiennes à raison de trente minute par voyage, du 5 août au 7 septembre, correspondant à la durée de l’opération pilote, selon un programme affiché dans les gares maritimes d’El Djamila et la Pêcherie d’Alger. Le coût de la place, à bord de ce bateau, est de 50 DA par personne.*cliquer ici: L’autoroute maritime
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*Algérie: Après un mois de Ramadhan, c’est l’heure de la plage et du bronzage
Après le mois de Ramadhan qui a débité tout un mois de la saison estivale, les grandes vacances commencent «vraiment» pour les Algériens. Ils n’attendaient que ça, désormais valise dans la voiture, plan de vacances et programmes établis, les estivants se pressent et se lancent à la quête du site rentable et paradisiaque à la fois.
La saison estivale pour cette année 2014, lancée officiellement le 1er juin par la ministre du Tourisme à partir de la ville côtière de Ténès, a été en partie perturbée par le mois sacré où tous les ménages ont renoncé à leurs vacances. L’Aïd célébré, les Algériens se réservent dorénavant exclusivement pour les vacances. Chacun selon son plan, et bien évidemment, selon son budget. Si les plus chanceux sont déjà fixés sur la destination pour aller «recharger leurs batteries», notamment des voyages à l’étranger grâce à leur situation financière aisée qui leur permet ce privilège, ce n’est point le cas pour d’autres qui ne trouvent pour rompre «le train-train quotidien», que de se retrancher sur le littoral algérien. Aller à la plage est le plus courant loisir des vacanciers algériens. Les destinations ne manquent pas. Avec ses 1200 km de littoral, l’Algérie offre, en fait, un panel de plages et de sites paradisiaques à ses visiteurs. Les plages de Skikda, Jijel, Tipasa, Béni-Haoua, Ténès, sont autant de plages qui attirent les passionnés de la mer. Toutefois, le «trio» composé des villes de Mostaganem, Oran et Aïn Témouchent, restent des destinations très prisées par les estivants et ce, eu égard aux services et commodités qu’ils offrent à leurs «hôtes». Par ailleurs, ceux qui possèdent des portefeuilles «bien alimentés», préfèrent quitter le sol algérien pour des horizons nouveaux, à l’instar de la Turquie qui est devenue depuis quelques temps le pays phare des Algériens qui veulent découvrir le pays dont les séries télévisées ont forgé la réputation et dressé l’image d’un pays cosmopolite, caractérisé par la cohabitation pacifique entre les différentes religions. La Tunisie également est une destination de choix, vu que les tarifs d’hôtels en bordures de mer (Tunis, Nabeul, Hammamet) sont abordables pour les bourses algériennes. D’ailleurs, selon la DG de l’Office national du tourisme tunisien, les Algériens pèseraient 20% des entrées touristiques globales. S’ajoute la destination espagnole, où certains bourgeois algériens se rendent sur la mythique Costa del sol ou la Costa Brava, connue pour ses palaces et hôtels de luxe.
Pour la saison estivale de cette année, et plus particulièrement dans la wilaya d’Alger, 72 plages ont été autorisées à la baignade sur 85 recensées sur le territoire de la wilaya.
Le littoral algérien n’a rien à envier aux autres, comme celui de la Grèce ou de la Croatie, seulement faute d’infrastructures et services adéquats, sa valorisation n’est guère son point fort. A titre d’exemple, la totalité des hôtels situés dans la wilaya d’Alger sont soit trop chers pour les petites bourses, soit les services proposés sont médiocres, ainsi que les normes d’hygiène qui font défaut. Pour rappel, le bilan de la saison estivale de l’année 2013 a enregistré un total de 71 millions d’estivants qui ont fréquenté les plages algériennes. *L’Expression-Dimanche 03 Aout 2014 -
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*l’Office du tourisme tunisien lance une nouvelle campagne de promotion, pour attirer plus d’un million de touristes algériens
Les autorités touristiques tunisiennes espèrent dépasser le seuil du million de touristes algériens accueillis en Tunisie sur l’ensemble de l’année 2014. À cet effet, l’Office national du tourisme tunisien va lancer une nouvelle campagne de promotion.
La directrice générale de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Wahida Djait, a annoncé vendredi 1er août le lancement d’une campagne de promotion à destination des touristes algériens. Cette campagne débutera le lundi 4 août et se poursuivra jusqu’à la fin de l’année, et ce afin d’accompagner les deux pics de fréquentation attendus (le premier en août et le second en décembre).
Cette campagne prévoit la mise en place de plusieurs dispositifs visant à améliorer l’accueil des touristes algériens se rendant en Tunisie. Les équipes d’accueil des passages frontaliers de Malloula et Babouche, qui assurent plus de 80% du flux des Algériens se rendant en Tunisie par la route, vont être renforcés. Des espaces d’information permettront par ailleurs d’orienter et de conseiller les touristes algériens. Au niveau des aéroports d’Alger et de Tunis, un accueil personnalisé des Algériens sera assuré conjointement par l’ONTT et la compagnie Tunisair.
Wahida Djait avait été invitée le lundi 16 juillet à l’hôtel El Aurassi pour débattre des difficultés rencontrées par les touristes algériens en Tunisie. « Nous aspirons à une nouvelle approche plus rationnelle et plus ciblée », avait-elle alors déclaré. Elle avait également souligné que « le marché algérien est le plus fidèle », expliquant que « 20% de nos entrées lui reviennent ».
À la question de savoir pourquoi les Algériens devraient choisir la Tunisie, Mme Djait avait évoqué un très bon rapport qualité/prix et avait mis l’accent sur « la santé, le bien-être et la détente » que fournit le pays.
Quoi qu’il en soit, l’année 2014 s’annonce bonne pour le tourisme tunisien. Entre le 1er janvier et le 20 juillet 2014, plus de 509 000 Algériens ont passé des vacances en Tunisie, ce qui correspond à une hausse de 26% par rapport à la même période en 2013, et ce malgré un léger décrochage en juillet dû au Ramadhan. L’ONTT espère donc atteindre (et pourquoi pas dépasser) le seuil d’un million de touristes algériens accueillis en Tunisie d’ici la fin de l’année 2014.*algerie-focus.com- Samedi 02 Aout 2014
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*Quelles destinations pour les touristes algériens?
Si le mot vacances a pendant longtemps était synonyme d’absence de travail pour les Algériens, aujourd’hui il signifie aussi voyages et qui dit voyages dit découvertes.
Que ce soit la découverte d’autres localités du pays ou de l’étranger, ce qui est sûr c’est que les Algériens adoptent peu à peu la culture du voyage. Cela dit, l’environnement économique n’est pas très favorable à l’émergence d’une telle culture, on parle ici de pouvoir d’achat et de salaire. Les mouvements de contestation auxquels ont participé de nombreux employés de différents secteurs réclamant la hausse des salaires en sont la meilleur preuve.
L’environnement social et démographique, lui, est très favorable au développement d’une telle culture. En effet, la population algérienne est en grande partie composée de jeunes, censés être plus demandeurs de loisirs et de voyages par rapport aux autres catégories de la société.
En effet, bien que les Algériens voyagent aussi bien seuls qu’en famille, c’est la tranche des 20-35 ans qui voyage le plus, déclare le gérant de l’agence de voyages Mondo-Tours, située place Audin. Pour sa part, notre interlocuteur du site JeReserve.com revient sur les habitudes de voyages des Algériens, selon lui ces derniers partent moins longtemps en vacances, ils privilégient les week-ends et séjours de courte durée. JeReserve.com est un portail pour réserver des voyages de par le monde.
Les Algériens ont donc la possibilité d’organiser leur séjour à partir de chez eux, sans avoir à se déplacer, en cliques et parfois même à des prix plus bas que ceux proposés par les agences de voyages traditionnelles. Ce genre de sites s’avèrent de sérieux concurrents de ces agences qui, en plus de s’ingénier à préparer des itinéraires et des réservations, doivent faire face non seulement à la concurrence directe constituée par les autres agences, mais aussi aux nouveaux entrants sur le marché, à savoir les sites internet, qui proposent des services similaires.
«Les promotions et les rabais ne sont pas l’unique critère de différenciation pour une agence, celle-ci doit aussi construire une image de par son sérieux et sa crédibilité», souligne la gérante de l’agence OK-voyage située à Dély Ibrahim. Notre interlocutrice fait ici allusion au fait qu’un client non satisfait de son séjour organisé par une agence de voyages est synonyme de milliers de clients perdus pour cette agence. Cela peut être soit l’effet du bouche-à-oreille traditionnel, soit les discussions dans les forums et réseaux sociaux.
Les Algériens voyagent et parlent de leurs voyages. Il n’y a aucun doute là-dessus. Mais où vont-ils ? Et pourquoi ?
Les mauvaises prestations nationales font fuir les touristes
Les Algériens préfèrent passer leurs vacances sous d’autres cieux, non pas par ce qu’ils estiment connaître suffisamment le pays. C’est plutôt la mauvaise qualité de service et les prix pratiqués qui poussent les citoyens à dépenser leur budget de vacances en dehors du territoire national, au profit d’autres économies. Nombreux sont ainsi ceux qui manifestent cette attitude critique vis-à-vis de l’offre touristique nationale. Mohamed.S et Redouane.S, deux frères qui partagent une habitude commune depuis cinq ans déjà, celle de voyager une fois par an, sont formels : «Nous économisons toute l’année pour passer un séjour en famille. Quant au choix de la destination, c’est l’étranger qui l’emporte haut la main, du moment où le séjour en dehors du pays revient moins cher qu’ici et à des conditions meilleures, surtout si le voyage se fait par route.»
En effet, si on se réfère aux offres disponibles sur le site voyageralgerie.com, un séjour (8 jours et 7 nuits) à Taghit revient à 31 000 DA, il est donc presque aussi cher qu’un séjour d’une durée équivalente en Tunisie qui est estimé à 35 000 DA, selon la même source.
La Tunisie éloigne les touristes algériens
Depuis un certain nombre d’années, la Tunisie est devenue la destination privilégiée des Algériens. Ils étaient 700 000 à s’y rendre en 2012, sans doute en raison de la possibilité de voyager par route, de l’absence de visa d’entrée et surtout du rapport qualité/prix.
Cette année, l’insécurité due aux troubles qui ont éclaté récemment dans le pays feront que les Algériens seront plus nombreux à bouder cette destination.
En effet, le gérant de l’agence de voyages, Mondo-Tours, située à la place Audin prévoit une baisse de la demande pour la Tunisie d’environ 40% par rapport à l’année dernière, soit un coup dur pour l’économie du pays.
Par ailleurs, les habitués de la Tunisie n’ont pas pour autant opté pour une autre destination. «Nous n’avons nul autre endroit où aller compte tenu du budget que nous pouvons consacrer aux vacances», déclare Amina. N., rencontrée à l’entrée de l’agence de voyages en question. Cet avis est partagé par un bon nombre d’Algériens qui se contentent de temporiser, en attendant une situation stable en Tunisie.
La Turquie, le Maroc, Dubaï…Des destinations hors de prix ?
De plus en plus d’Algériens ont tendance à diversifier les destinations de leurs voyages. En effet, d’après le gérant de l’agence de voyages Mondo-Tours, ils sont nombreux à visiter la Turquie.
«La motivation première de leur visite est bien le shopping et la découverte des lieux où ont été tournés les films turcs», signale-t-il.
Le Maroc, Dubaï et le bassin méditerranéen (Italie) sont également des destinations où les Algériens aiment bien se rendre. Malgré cet état de fait, on ne peut pas réellement dire que ce sont de nouvelles destinations touristiques pour les Algériens, et ce, par rapport au coût d’un voyage vers de telles destinations par rapport au pouvoir d’achat.
Selon les offres disponibles sur le site voyageralgerie.com : le prix d’un séjour (8 jours et 7 nuits) au Maroc tourne autour de 54 000 DA et 75 000 DA pour un séjour de même durée en Turquie. Enfin, le fait que le mois du jeûne coïncide cette année avec la période estivale, n’a, semble-t-il pas un impact majeur sur l’attitude des Algériens vis-à-vis des voyages.
C’est du moins ce que nous révèle la responsable de l’agence OK-voyage située à Dély Ibrahim pour qui «la demande pour les voyages n’est pas réduite, il y a seulement un décalage temporel des dates de départ».*source:El Watan-juin 2013
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L’Expédition «MED en danger» accoste au port de Béjaïa
Le voilier Hainez, à bord duquel se trouvent les scientifiques et chercheurs du Laboratoire citoyen des sciences participatives de l’Expédition «MED en danger» a accosté enfin au port de Béjaïa, vendredi dernier, après son escale à Alger.
Le bateau sillonne les deux rives du bassin méditerranéen depuis le 5 juillet dernier en provenance du sud-est de la France, de Villefranche-sur-Mer précisément. Pour un double objectif, affirme Hamid Yahi, président du Club spéléologie et sport de montagne de Béjaïa (CSSM) : «La traque aux micro fragments plastiques en vue d’établir une cartographie des déchets plastiques et la sensibilisation des populations des pays du contour du bassin méditerranéen des dangers de cette matière sur les océans et la santé humaine.» Au final, les chercheurs, à l’ombre des prélèvements, établiront un bilan avant de préconiser des solutions pour le traitement de ces rejets, précise-t-il encore.
Pendant que l’équipage du voilier règle les dernières formalités administratives au niveau du port, Hamid et les autres partenaires du programme «MED en danger», à savoir Atlantide subaquatique de Béjaïa, Ecostaq, la ligue de sauvetage et de secourisme de la même ville, et l’association Ardh préparent les activités annexes (culturelles, sportives et enfin une conférence) sur la plage de Boulimat, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de l’ex-capitale des Hammadites.
Au menu, balade en mer à bord du zodiac de l’Atlantide au le large de Béjaïa, course de kayak et exposition. Une quarantaine d’enfants transportés par bus ont participé à cette expérience qu’ils disent toute nouvelle pour eux. Dans une ambiance bon enfant, les petits ont distribué des dépliants et autres prospectus pour les familles. «Tenez madame et monsieur, ceci c’est pour sensibiliser sur les dangers des déchets plastiques jetés en mer…», lance en boucle, toute souriante, une adolescente. Sous les parasols et tentes familiales, les estivants, de quelques gestes approbatifs, saluent l’initiative.
250 milliards de micro plastiques
«Stop plastic in the sea !» C’est le slogan qui a été choisi pour cette cinquième année d’expédition en mer méditerranéenne par un groupe de scientifiques et d’éco-volontaires, amoureux de la nature et surtout soucieux pour son état. «Des îlots de plastiques qui flottent en mer !» commente un journaliste de la radio locale qui interrogeait Karim Khima, représentant de l’association Ardh. «Oui, rétorque Karim, la situation est préoccupante, c’est pour cette raison que ce programme se poursuivra jusqu’en 2020 afin de cerner ce problème et de trouver des solutions pour limiter la nuisance des déchets qui menacent l’environnement marin et ses créatures.»
Rencontrée sous un chapiteau, la chercheuse Aïda Benhamida a expliqué qu’«après l’utilisation de ces matières plastiques, les citoyens et les industriels les jettent souvent à la mer, dans des décharges incontrôlées ou ailleurs dans la nature», mais, ajoute-t-elle, «contrairement aux autres matières, le plastique se transforme en ce qu’on appelle des micro plastiques qui sont pris pour de la nourriture par les poissons et aux autres animaux marins.»
Ce qui n’est pas sans danger sur les humains, car à ce stade c’est toute la chaîne alimentaire qui sera atteinte.
En effet, depuis 2009, les recherches et les prélèvements effectués par l’équipe du Laboratoire citoyen des sciences participatives ainsi que leurs collaborateurs ont révélé cette pollution invisible par une première estimation de 250 milliards de micro plastiques flottant sur l’ensemble de la Méditerranée, dispatchés par les courants.**Nordine Douici-El Watan-mercredi 13/08/2014
*Les plastiques, toxiques et cancérigènes, non biodégradables, finissent par se dissocier en fines particules, les microplastiques, que les petits poissons prennent pour du plancton avec lequel ils se nourrissent habituellement. Le plastique n’est pas éliminé par les poissons, les crustacés ou les mollusques chez lesquels il s’accumule et s’introduit ainsi dans la chaîne alimentaire pour aboutir en fin de parcours chez l’homme directement ou par le biais de ses animaux d’élevage nourris aux farines de poisson.
Les déchets plastiques plus gros ou macroplastiques comme les sacs et les filets de pêche asphyxient ou étranglent les animaux qui les avalent ou se prennent dedans. L’Expédition MED est une association qui développe avec son laboratoire citoyen un programme de recherche scientifique sur la pollution par les déchets plastiques dans l’environnement marin, principalement en Méditerranée.
Elle mobilise une équipe de chercheurs de plusieurs laboratoires européens (CNRS, UPMC, Observatoire de Villefranche-sur-Mer, universités de Paris VI, Bretagne Sud/Lorient, Toulon, Liège, Berlin, Gênes). Ses expéditions ont permis de révéler la présence de cette pollution invisible par une première estimation de 250 milliards de microplastiques flottant sur l’ensemble de la Méditerranée. L’Expédition MED réalise également des actions de sensibilisation auprès des populations, des industriels et des politiques.*Slim Sadki-El Watan
**Dr Aïda Ben Hamida, Chercheuse à l’université de Béjaïa
«Les micro plastiques sont un danger pour la vie humaine»
Spécialiste en matériaux plastiques, Aïda a rejoint l’équipe des chercheurs de l’expédition «MED en danger 2014» pour apporter son expertise. D’après elle, la première solution préconisée dans la lutte contre la pollution marine est la sensibilisation d’abord des citoyens et des industriels avant d’entamer le volet technique et scientifique de la problématique, qui est la pollution plastique en mer.
«Aujourd’hui, comme nous le savons tous, les matières plastiques font partie de notre vie quotidienne. Après l’utilisation de ces matières plastiques, les citoyens et les industriels s’en débarrassent dans des décharges incontrôlées ou dans la nature. Donc, notre rôle en tant que chercheurs, c’est de trouver des solutions pour voir comment traiter ces matières et limiter cette atteinte», explique-t-elle, avant d’ajouter : «Contrairement au papier, par exemple, le plastique ne se dégrade pas.
Il se transforme, notamment en mer, en « micro plastique» qui sert de nourriture aux poissons et aux autres animaux marins.» Ceci, évidemment, n’est pas sans danger sur la vie humaine. La chercheuse précise à ce sujet que «certains plastiques sont toxiques, voire cancérigènes.
C’est pour cette raison qu’on préconise d’abord de sensibiliser le citoyen pour qu’il ne jette plus les déchets dans la mer qui risquent de revenir demain dans nos assiettes.» Aussi, cette expédition permettra aux scientifiques, selon notre interlocutrice, d’établir une cartographie des déchets plastiques avant de faire des prélèvements et les analyser avant de trouver le traitement adéquat pour différentes natures de déchets.*Nordine Douici-El Watan-mercredi 13/08/2014
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*Les filets jetés à la mer constituent un véritable danger pour la faune et la flore marine.
Les filets de pêche jetés souvent par inadvertance en mer constituent un véritable danger pour la faune et la flore marine. L’association Ecologie marine Barberousse vient de lancer un appel à tous les marins pêcheurs et les patrons de pêche pour éviter de tels comportements et de signaler ces cas.
Celle-ci se porte volontaire à repêcher ces filets qui peuvent porter atteinte à l’environnement. Les filets à crochets sont les plus dangereux puisqu’ils causent d’énormes dégâts à la faune marine. Les membres de l’association Barberousse mettent également l’accent sur les effets néfastes des détritus plastiques puisqu’ils sont souvent confondus avec des aliments. Ces substances dangereuses peuvent avoir des conséquences sur le tissu adipeux du poisson.
L’association tire donc la sonnette d’alarme sur les effets néfastes de tels actes et appelle à plus de civisme dans le milieu aquatique. Des opérations quotidiennes sont menées depuis plusieurs jours par les membres de cette association pour nettoyer les fonds marins de tous les détritus dont les bouteilles en plastique. Ces plongées ont permis de ramasser des quantités énormes de déchets mais l’objectif ne peut être atteint sans l’implication de toutes les parties concernées dont les citoyens.
En sensibilisant également les enfants sur l’importance d’une mer propre et sur les effets et les conséquences de ces millions de détritus sur la faune et la flore, l’association Barbarousse opte pour un nouveau concept qui est d’associer également les jeunes et les enfants dans ces actions de lutte contre ces transgressions de l’espace marin. Elle compte créer un atelier pédagogique pour enfants.
Ce projet, dont l’impact sera considérable pour la sensibilisation des jeunes sur l’entretien et la préservation de la biodiversité marine, va permettre, selon ses initiateurs, à inculquer une nouvelle culture visant à avoir une mer propre. A noter que l’association avait participé également dans plusieurs opérations de recherche et d’aide en mer, notamment à la suite d’intempéries. Celle-ci, sollicitée par la direction de la Pêche, avait réussi en 2012 au repêchage de 26 embarcations qui avaient coulé suite aux pluies torrentielles.*El Watan-mercredi 13/08/2014
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Catégories : loisirs-voyages, mer et soleil, pêche et et poissons, tourisme, transport maritime
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