La Méditerranée conserve son attractivité pour le tourisme
21 06 2013**En dépit d’une forte concurrence, la Méditerranée reste la destination préférée de la majorité des touristes en quête de soleil et de découvertes.
Malgré un léger recul de performance, la région méditerranéenne conserve son attractivité. Soleil et dépaysement font toujours recette. Desservi par son actualité, le Maghreb, particulièrement la Tunisie, perd beaucoup de touristes.
Si, jusqu’ici, les principales activités de vacances étaient de se détendre et se reposer, aujourd’hui, plusieurs vacanciers privilégient la découverte de nouveaux lieux et de nouvelles cultures, voire le dépaysement.
L’Europe est le premier marché générateur de touristes, avec plus de la moitié des arrivées de touristes internationaux dans le monde, suivie par l’Asie-Pacifique (22%), les Amériques (16%), le Moyen-Orient (4%) et l’Afrique (3%). L’OMT, dans sa publication, «Le tourisme à l’horizon 2030», estime que les arrivées devraient croître en moyenne de 3,3% par an de 2010 à 2030, ce qui représenterait 43 millions d’arrivées supplémentaires, pour atteindre 1,80 milliard d’arrivées en 2030. Les destinations émergentes qui ont mieux tiré leur épingle du jeu que les destinations avancées, vont poursuivre leur progression avec des arrivées qui vont augmenter deux fois plus vite (+4,4%) que celles des économies avancées (+2,2%).
Le Moyen-Orient et l’Afrique verraient également doubler leur nombre d’arrivées, de 61 à 149 millions et de 50 à 134 millions. Il faut signaler la profonde mutation du secteur de l’industrie du tourisme avec la montée en puissance des pays émergents. Ces derniers, par leur développement économique, agissent sur l’évolution de la demande et de l’offre touristique. Leurs populations respectives, avec des classes moyennes en forte expansion et accédant à un niveau de vie sur le modèle occidental, représentent un potentiel de touristes qui va aller en augmentant. Ces destinations ont également intégré le fait que le tourisme pouvait être source de développement économique, un apport de devises, créateur d’entreprises et source d’emplois. En Turquie, l’occupation de la place Taksim d’Istanbul a fait stagner les réservations.
Les spécialistes déplorent quelques reports et annulations. Les gens attendent de voir comment la situation va évoluer avant de se décider à partir. Les compagnies aériennes confirment qu’il n’y a pas eu d’annulations conséquentes. Après le Printemps arabe en Tunisie et en Egypte, la Turquie est apparue comme une destination refuge. En dépit d’un démarrage sous de mauvais auspices, le ministre tunisien du Tourisme, Jamel Gamra, croit encore à la réussite de la saison estivale 2013. Dans une interview accordée à Africanmanager, il n’a pas manqué d’afficher son optimisme quant à la bonne ordonnance de cette saison, précisant que les chiffres de la première décade de juin 2013 sont très rassurants et enregistrent même une progression de 15% par rapport à la même période de l’année 2012, ainsi qu’une hausse de 2,5% par rapport à celle de l’année 2010.*El Watan-21.06.2013.
**En Algérie, le soleil et la mer se payent à prix d’or
Aller à la plage : c’est sûrement l’un des loisirs les plus courants des vacanciers algériens. Ce devrait également être l’un des moins coûteux. S’allonger sur une serviette, planter un parasol, s’abriter du soleil, se baigner, bronzer… Autant d’activités théoriquement gratuites et qui, pourtant, peuvent devenir très onéreuses. Accéder à certaines plages en Algérie est presque devenu un loisir de luxe. Le non-respect de la loi qui assure normalement l’accès gratuit à la plage, ou le contournement de la législation par des voies détournées sont des problématiques récurrentes depuis des années.
Depuis des années, l’accès à de nombreuses plages est devenu payant. Que ce soit de façon directe à travers la demande de s’acquitter d’un droit d’entrée ou de façon indirecte en faisant payer toute une série de prestations qui conditionnent de fait le droit de s’installer à un emplacement. Des pratiques qui s’opposent normalement à la loi qui garantit l’accès gratuit à la plage.
Accès payant : le coût de la plage ou des services ?
Au fil des ans, plusieurs officiels algériens ont reconnu que l’accès payant à la plage était devenu une pratique courante mais ils affirment qu’elle a considérablement diminuée. Déjà en juillet 2010, par exemple, Abdelkader Gouti avait tenu les propos suivants sur les ondes de la Chaine III : « Il y a eu une période où ce phénomène avait pris de l’ampleur. Mais avec l’application de la loi, il a été éradiqué à près de 80%. Aujourd’hui, on impose rarement aux citoyens de payer l’accès à la plage sans qu’il y ait des prestations en retour». En 2013 pourtant rien n’a changé, alors que la loi, plus précisément l’article 5, garantit bien la gratuité de l’accès. Néanmoins, certaines plages surnommées «plages privées» continuent de facturer l’accès à une partie de la plage qui est souvent bien placée, mieux entretenue que le reste de l’endroit, plus propre, plus sécurisée et devant une zone de baignade surveillée. D’autres, en particulier les plages communales, ne facturent pas l’accès en soi à la plage mais font payer toute autre prestation : le droit à un emplacement, un parasol, une chaise, un transat… Et les vacanciers récalcitrants qui viennent avec leur propre équipement sont régulièrement délogés de l’endroit.
Une partie des plages qui facturent, directement ou indirectement, l’accès à la plage sont des concessions cédées par les autorités locales. Des privés obtiennent le droit d’exploiter des parcelles qui ne doivent normalement pas excéder 25% de la surface globale de la plage, le reste étant laissé aux APC. Pour en disposer, il faut répondre à un cahier des charges bien précis, notamment l’entretien, la sécurité et la propreté du lieu. Pourtant l’hygiène est souvent l’un des points qui laisse à désirer et à propos duquel se plaignent de nombreux estivants. «La plupart des plages en Algérie sont sales, il y a des déchets sur le sable et des sacs plastiques qui flottent dans la mer», déplore Mordjane, une étudiante algérienne de 22 ans. «Personnellement ça ne me dérange pas de payer pour avoir une place avec un transat à la plage, à partir du moment où c’est vraiment propre et que le sable est nettoyé».
Le squattage des sables
Outre les parcelles gérées par concession, une autre problématique préoccupe les estivants algériens. Des groupes, notamment de jeunes, s’attribuent la gestion de plages censées être totalement publiques et gérées par les APC. Ils s’arrogent le droit de demander des frais de parking, de location de matériel (parasol et chaise) et même d’entrée. Un sujet de mécontentement qui n’est pas nouveau. «Quoique mis en évidence à l’entrée de chaque site de baignade, les écriteaux de l’APPL assurant que l’accès aux plages est gratuit conformément à la loi, font juste office de décor», constatait déjà El Watan en juillet 2010. Le quotidien algérien avait ensuite relevé «les largesses et le laisser-faire accordés aux jeunes qui exploitent les plages illégalement en imposant des tarifs d’accès exorbitants aux estivants».
Un an plus tard, au cours de la saison estivale 2011, un autre quotidien algérien dénonçait strictement les mêmes agissements, preuve que ce problème n’est pas encore résolu. Liberté qualifiait ainsi les groupes qui accaparent les plages pour en faire des endroits payants de «voleurs de sable». Prenant l’exemple de Cap Djinet parmi tant d’autres, le journal affirmait que «des individus, assurés de l’impunité, plantent des piquets avec du fil barbelé pour cerner la côte dans son ensemble et en faire payer l’entrée».
Coût élevé du parking, de l’accès à la plage ou des prestations, exploitation illégale de parcelles, non entretien, absence de sanitaires, harcèlement des filles en maillot de bain, manque d’hygiène sur la plage et dans les gargotes du bord de mer… Les problématiques nombreuses auxquelles font face les vacanciers algériens en dissuadent certains de se rendre régulièrement sur les plages nationales. Quelques-uns partent à l’étranger tandis que d’autres, de plus en plus nombreux, préfèrent les piscines des hôtels ou les parcs aquatiques. Dans la région d’Alger, des parcs tels que le Kiffan Club ou l’Aquafortland par exemple connaissent un succès grandissant. L’accès est payant mais ces espaces de jeu aquatiques offrent une ambiance familiale et sécurisée avec des prestations claires et précises. *algerie-focus.com-19.06.2013.
**La plage, un espace public en voie de disparition
La plage devient de plus en plus un luxe en Algérie. Une cité interdite réservée aux plus privilégiées. Non, cet alarmisme n’est guère exagéré. Les plages algériennes se privatisent petit à petit et les citoyens sont à chaque fois rackettés par des exploitants qui font fi de la réglementation en vigueur.
Et pourtant, la loi algérienne est claire à ce sujet : l’accès à la plage est gratuit. Seule la prestation de services est payante. Malheureusement, sur le terrain, l’estivant doit presque tout payer ! Du stationnement jusqu’à la baignade, c’est un circuit autour duquel il ne cesse de dépenser. Et en contrepartie, il n’a pratiquement aucune prestation de service digne de ce nom. Pis encore, il est souvent harcelé et inquiété par des bandes de racketteurs indélicats. Quant à la propreté et la protection de l’environnement, ces préoccupations n’ont guère voix au chapitre. La situation est devenue intenable au point où des associations et des collectifs citoyens sont montés au créneau pour clamer leur colère.
En effet, à Oran, le 11 juin dernier, les représentants des associations «Green Peace d’Oran», «les Scouts musulmans algériens», le «Croissant-Rouge algérien (CRA)», «Horizon bleu» et « Les écolos des Andalouses » ont tenu un rassemblement pour dénoncer la décision de la direction du complexe des Andalouses qui a fixé l’accès à la plage à 400 DA, «une décision contraire aux instructions des autorités locales», se sont-elles écriées. Et la colère de la société civile ne se limite pas à Oran car un peu partout à travers l’Algérie, le même constat amer a été dressé. La plage, un espace public en voie de disparition en Algérie. C’est contre cette réalité que de nombreux Algériens se mobilisent aujourd’hui…*algerie-focus.com-19.06.2013.
**Algériens louent appartements en Espagne
Cet été, les Algériens pourront se rendre en Espagne plus nombreux que d’habitude. En effet, de plus en plus d’agences de voyages, et même de particuliers, proposent à travers des annonces parues dans la presse nationale des appartements à louer dans le pays Ibère, à des prix vraiment abordables.
Allant de 30 000 à 60 000 dinars par semaine, ce moyen d’hébergement touristique intéresse de nombreux citoyens algériens, notamment les détenteurs d’un visa en cours de validité, car cela permet de diminuer le coût de leurs vacances.
Ces annonces de location d’appartement viennent s’ajouter à celles qui ont commencé à paraître depuis plusieurs mois pour la vente de biens immobiliers en Espagne. Plusieurs Algériens ont déjà achetés des appartements ou des villas sur le territoire espagnol. Certains titres de la presse nationale ont même évoqué, il y a plusieurs semaines, des enquêtes diligentées par les services de sécurité à propos de personnalités algériennes ayant achetés des biens à l’étranger. Ce qui a attiré l’attention des enquêteurs c’est le fait que ces achats s’effectuent en espèce. Dans la majorité des cas, les acheteurs font sortir la devise dans des cabas, loin de toute légalité. De plus, il s’agit généralement de «fuites de capitaux». Bon nombre de ces acquéreurs immobiliers louent leurs appartements durant l’été dans le souci de faire «fructifier» leurs affaires.
Avec les situations difficiles et les événements que vivent la Tunisie et de la Turquie, il est fort à parier que beaucoup d’Algériens se dirigeront plutôt vers l’Espagne pour passer leurs vacances cette année. Néanmoins, le pays ibérique ne pourra pas remplacer la Tunisie où le coût d’un séjour est tout de même moins élevé. En tous cas, cette affaire d’immobilier en Espagne intéresse de très près la brigade économique de la police nationale. Mais pour l’instant rien n’indique que les enquêtes iront plus loin.*algerie-focus.com-30.06.2013.
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**Oman et son riche passé historique
L’Albanie en tête de liste en raison de ses petits prix,
Bientôt l’Albanie sera tendance. «Une destination touristique branchée, à l’instar de la Croatie, qui a réussi en quelques années le tour de force de troquer son image de territoire en guerre contre celle de petit paradis niché au cœur de l’Europe», met en évidence un reportage diffusé récemment par Canal+ Décalé.
Le pays des Balkans est arrivé en tête de liste des pays à visiter en 2011, et est décrit par le Financial Times comme une destination émergente, en raison de ses petits prix, de son climat agréable et de son développement rapide. Au coeur de la Méditerranée, l’Adriatique et la mer Ionienne, l’Albanie est en passe de devenir l’une des escapades les plus intéressantes au monde. Encore relativement préservée par la mondialisation, les touristes pourront profiter d’un mélange inspirant des civilisations et des cultures. Oman est aussi une autre destination qui s’affiche. Elle offre ainsi aux télés du monde entier des voyages de presse destinés à vanter ses attraits, une méthode autrement moins coûteuse que les classiques campagnes de pub.
Oman réunit en un même lieu ce que les voyageurs du monde entier viennent chercher dans différentes destinations de la région. La variété et la beauté de ses paysages allient montagnes escarpées, plages de sable doré, mer idéale et désert propice à de multiples aventures. Le riche passé historique du pays demeure partout inscrit dans la pierre et se nourrit de chapitres légendaires dont les héros ne sont autres que Job et la reine de Saba, Sinbad le marin ou Marco Polo.* El Watan-20.06.2013.
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L’Onat «affûte» ses méthodes marketing et visent les émigrés de France et d’ailleurs
Cette agence algérienne s’occupera du réceptif et sera destinée essentiellement à la prise en charge des vacances des compatriotes, vivant en France, pendant leur séjour en Algérie.
Selon un communiqué de presse, l’objectif à atteindre est multiple : faire découvrir à notre communauté vivant à l’étranger les potentialités touristiques de l’Algérie ; répondre à toute demande dès l’arrivée au port (réservation d’hôtel, transfert et assistance) ; proposition de séjours en bord de mer dans des résidences d’été à travers le littoral et visites guidées à travers les sites touristiques. Il est prévu, en plus, la mise à la disposition de prospectus, dépliants et différentes brochures englobant une variété de produits touristiques qui peuvent susciter un engouement auprès des concitoyens vivant à l’étranger. Dans une déclaration, Mohamed Chérif Selatnia, directeur général de l’ONAT, a indiqué que «l’ouverture d’une agence au port d’Alger s’inscrit dans le cadre de la politique de développement des réseaux de l’ONAT à travers tout le territoire national et dont le nombre d’agences dépasse la trentaine».
D’autre part, l’ONAT a fait bénéficier ses agents commerciaux d’un cycle de formation sur le marketing et les techniques de vente des produits touristiques au sein de l’Ecole nationale supérieure du tourisme. Il s’agit d’une mise à niveau nécessaire qui permet au personnel de l’entreprise de mieux évoluer, surtout que celle-ci est confrontée à une sérieuse concurrence des agences privées. Le marché du tourisme est toujours ultra concurrentiel. Toutefois, la culture de la vente demeure toujours en périphérie des pratiques de certains professionnels du tourisme, plus axés sur le contenu de leurs produits. Des compétences pointues dans les méthodes de vente sont aujourd’hui attendues par les professionnels du tourisme. Pour créer des produits touristiques, il faut être organisé, mais également faire preuve de curiosité, d’inventivité, d’écoute. Enfin, il faut être capable de s’approprier, partager et atteindre des objectifs communs. Il faut aussi s’adapter en permanence et surtout regrouper les forces éparses. Dans un monde qui évolue à toute vitesse, le débat de fond est de savoir si nous voulons prendre une part de croissance ou nous enfermer sur nous-mêmes. *El Watan-17.06.2013.
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Malgré quelques événements assez aberrants qui laissent transparaitre un rejet ou une fermeture vis-à-vis du touriste, j’ai tout de même le sentiment que l’Algérie garde encore tout son pouvoir attractif. A préserver avec vigilance !
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