Les Français ont choisi le Sud pour leurs vacances cet été
24072010*Avec une nette préférence pourla mer, les Français ont plébiscité la Méditerrannée pour les vacances cet été. Avantage de ces destinations ? La proximité. En une heure et demie de vol, on est au bord de la Grande Bleue.
Au menu : vols moyen-courriers, plage et formules «tout compris».
Les grandes vacances, cette année, ce sera la Méditerranée. Après un hiver neigeux, après l’épisode du volcan islandais qui avait cloué au sol les avions européens pendant six jours au beau milieu des vacances de Pâques, le tout dans un contexte de crise économique, les Français ont besoin de soleil.
Au programme : l’Espagne, l’Italie, Chypre, la Tunisie, le Maroc, l’Égypte, la Crète, la Grèce et la Croatie. «En été, on préfère la mer», résume Antoine Cachin, le PDG de Fram. L’avantage de ces destinations ? Elles sont quasiment à portée de main. En une heure et demie de vol, on se retrouve à Barcelone, en quatre heures, au Caire. Pas besoin d’aller loin pour se sentir au bout du monde. «Crise économique oblige, on fait des arbitrages, analyse Sandra Hoibian, directrice adjointe du département conditions de vie au Crédoc. Quitte à préférer la France à l’étranger et même, à ne pas s’éloigner trop de son domicile». Tous les Européens ont d’ailleurs le même comportement. Du coup, le nouveau village que Fram vient d’ouvrir cette année à Souston (Landes) affiche complet avec plus de 4 000 vacanciers.
Crise ou pas, les vacances, c’est sacré. Car «partir constitue un fort marqueur social, relève encore Sandra Hoibian. Avec les vacances, on donne une bonne image de soi. À revenu égal, celui qui part a toujours l’air plus riche que celui qui reste.» Alors les gens veulent partir, ne pas rester chez eux. «Et la cure d’austérité qui se profile pour la rentrée les inquiète, analyse Alain de Mendonça, le PDG de Promovances. Ils se disent qu’ils ne vont certainement pas pouvoir repartir à la Toussaint.» En résumé, le fond de l’air va être frais, alors autant en profiter. Hic et nunc.
Nouveaux comportements
La tendance forte cette année, c’est ce qu’Alain de Mendonça appelle «l’hyper dernière minute». Gérard Brémond, le PDG du groupe Pierre Vacances, raconte que pour cet été, un achat sur cinq effectués sur Internet concerne un départ dans moins de quinze jours. «Les deux tiers des ventes que nous avons réalisées entre le 11 et le 17 juillet concernent des départs pour juillet et août», confirme Antoine Cachin.
Selon lui, cette tendance qui existait déjà s’est encore plus accentuée cette année. Et ce pour deux raisons. D’abord à cause de la guerre des prix que se livrent les voyagistes : il y a plus d’offres que de demandes. Ensuite parce que le comportement des Français a changé : ils n’ont pas envie de s’engager à l’avance. «Réserver au dernier moment permet de se décider en fonction du temps qu’il fait, note Gérard Brémond. Et puis, ils sont inquiets pour leur emploi. Du coup, ils attendent le plus longtemps possible avant de partir pour savoir où ils en seront.»
Et les vacanciers veulent des prix ! La semaine dernière Alain de Mendonça s’est rendu au centre d’appels du groupe. «Souvent, on reçoit des coups de fil de personnes qui veulent négocier. Ils nous disent qu’ils partent à quatre et nous demandent si on peut leur faire un prix», rapporte-t-il. Le plus économique consiste à prendre des formules «all inclusive». Avec le «tout compris», pas de mauvaises surprises, les fêtards peuvent passer la nuit à siroter des mojitos au bar de la plage sans craindre pour leur portefeuille.
Quant aux durées de séjour, elles ne dépassent pas dix jours contre quinze il y a quelques années. Mais crise ou pas, canicule ou pluie, le départ en vacances reste très marqué socialement. Le mouvement d’érosion des taux de départ des catégories populaires et notamment de certains publics défavorisés (familles monoparentales, actifs précaires, retraités modestes) est à l’œuvre depuis déjà une dizaine d’années.
De ce point de vue, la crise n’a pas fondamentalement changé la donne même si elle a eu tendance à creuser les inégalités depuis deux ans. «Le taux de départs avait beaucoup augmenté jusqu’à la fin des années 1990. En 1996, 66 % des Français étaient partis en vacances», explique Sandra Hoibian, du Crédoc. Mais depuis, les Français voyagent moins. Alors oui, les vacances, c’est sacré mais uniquement pour ceux qui peuvent se les offrir.(Le Figaro-23.07.2010.)
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**Oran: Retour des vacanciers
280 000 émigrés embarqueront la 1ère semaine du mois d’août
Le plus grand départ des émigrés vers l’Hexagone aura lieu durant la première semaine du mois d’août avec un nombre de 280.000 personnes, selon des sources proches de la wilaya d’Oran.
« Nous avons mis à la disposition des émigrés une desserte de cinq avions par jour qui pourront les transporter vers les différents aéroports français », nous indique-t-on au niveau de l’aéroport international. Des mesures d’accueil inaccoutumées ont été prises par les responsables, de même que les formalités douanières, et policières ont été assouplies. Au niveau du port d’Oran, trois rotations en provenance d’Alicante et de Marseille sont quotidiennement effectuées. « Grâce à l’introduction de nouvelles mesures en matière d’accueil, nous éviterons à nos compatriotes émigrés les tracasseries bureaucratiques », estime-t-on au niveau de l’inspection principale des douanes du port d’Oran.
Les mesures d’assouplissement des formalités douanières sont à même de faciliter les procédures d’embarquement au profit de plusieurs milliers d’émigrés. Le renforcement des cars ferries par les compagnies algériennes et étrangères de navigation permettra à des dizaines de milliers d’émigrés de voyager dans de meilleures conditions. Selon un responsable des services des douanes, une convention signée entre l’ENMTV et les services des douanes contribuera à favoriser l’introduction du titre de passage de douane (TPD), un document officiel favorablement accueilli par les émigrés. Par ailleurs, des aires de passage destinées aux familles nombreuses motorisées sont mises à leur disposition. Dans ce contexte, un couloir vert destiné aux personnes âgées et malades a été aménagé dans l’aire d’embarquement du port à l’effet d’alléger les formalités d’usage. (El Watan-25.07.2010.)
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**partir moins loin et moins longtemps
La plage de Royan dans les Landes.
Le budget voyage s’est réduit et la tendance aux petites escapades se confirme.
La crise a rogné les budgets loisirs et les touristes, lorsqu’ils n’abandonnent pas leurs projets de vacances, revoient leurs rêves d’évasion à la baisse.
Selon une enquête publiée jeudi par le Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), les dépenses mondiales ont chuté de 8,9% en 2009. Au total, le nombre de touristes dans le monde a diminué de 5,1%, à 877 millions en 2009.
Les ménages ont comprimé leur budget voyage, en privilégiant des séjours de courte durée et des destinations moins exotiques, donc plus proches. Ce qui explique d’ailleurs que les dépenses en vols et voyages domestiques soient les seules à avoir augmenté. Les entreprises ont elles aussi rechigné à envoyer leurs salariés en voyage d’affaires, effectuant une coupe de 8% dans ce budget. Mais si Jean-Claude Baumgarten, président du WTTC qualifie 2009 d’ «année horrible», 2010 ne devrait pas être bien meilleure. Il table davantage sur une lente reprise, avec toujours une préférence pour les petites escapades au détriment des longs voyages.
Changement de comportement
Un autre baromètre réalisé par le cabinet Raffour-Interactif pour le voyagiste en ligne Opodo, également publié ce jeudi, confirme que la France n’échappe pas à cette tendance morose. L’étude constate que les Français ont été moins nombreux à partir en 2009. 3,2 millions de personnes ont ainsi renoncé à leurs voyages. Seuls 29 millions de Français sont partis, soit 56% de la population, le plus bas niveau depuis 2003 où ce taux atteignait 64%. Pourtant l’étude révèle que plus de la moitié des Français considère les vacances comme un besoin vital pour lesquels ils sont prêts à sacrifier d’autres dépenses…
Bien sûr, tous les Français ne sont pas touchés avec la même force. Ceux dont le foyer a plus de 3.000 euros de revenu -net avant impôt- partent à 78%, tandis que le taux tombe à 35% pour les personnes gagnants moins de 1.000euros. Les foyers dont le chef appartient à une catégorie professionnelle supérieures ont même davantage voyagé en 2009 : 81% contre 78% en 2008. Ce qui ne les empêchent pas d’être plus attentifs à la manière dont ils dépensent leur argent : 88% des 1.100 personnes interrogées admettent avoir changé leur comportement de consommation en comparant davantage prix et prestations et en recherchant les promotions.(Le Figaro-11.03.2010.)
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**Près de 400 km de bouchons sur la route des vacances
Classé rouge dans le sens des départs, ce samedi est la journée la plus difficile pour effectuer un long trajet en direction du sud ou de l’ouest de la France.
Près de 400 kilomètres de bouchons étaient signalés sur les routes de France ce samedi à la mi-journée, en ce premier week-end de chassé-croisé des vacanciers. Le trafic s’est stabilisé après un cumul des encombrements de 399 km à 12h30, a fait savoir le Centre national d’information routière dans un communiqué.
Classée rouge dans le sens des départs, ce samedi est la journée la plus difficile pour effectuer un long trajet en direction du sud ou de l’ouest de l’Hexagone. A noter que les Britaniques entament également leurs congés scolaires. Ils viendront donc gonfler en partie l’affluence sur les grands axes routiers français.
Dans le sens des retours, la circulation connaîtra son premier jour difficile samedi avec des difficultés plus significatives dans la remontée de l’autoroute A7 en direction de Lyon.(Le Figaro-24.07.2010.)
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*Le trafic ce week-end :
Week-end du 24 au 25 juillet
Dans le sens des départs :
• samedi 24 juillet est classé ROUGE au niveau national
• dimanche 25 juillet est classé VERT au niveau national.
Dans le sens des retours :
• samedi 24 juillet est classé ORANGE au niveau national et ROUGE en vallée du Rhône
• dimanche 25 juillet est classé VERT au niveau national.
Week-end du 30 juillet au 1er août
Dans le sens des départs :
• vendredi 30 juillet est classé ROUGE au niveau national .
• samedi 31 juillet est classé NOIR au niveau national
• dimanche 1er août est classé ORANGE au niveau national.
Dans le sens des retours :
• vendredi 30 juillet est classé ORANGE au niveau national et ROUGE en vallée du Rhône
• samedi 31 juillet est classé ROUGE au niveau national
• dimanche 1er août est classé ORANGE au niveau national.
Week-end du 6 au 8 août
Dans le sens des départs :
• vendredi 6 août est classé ORANGE au niveau national .
• samedi 7 août est classé ROUGE au niveau national et NOIR dans l’Ouest et dans le Sud-est
• dimanche 8 août est classé VERT au niveau national.
Dans le sens des retours :
• vendredi 6 août est classé VERT au niveau national et ORANGE dans le Sud-est
• samedi 7 août est classé ROUGE au niveau national
• dimanche 8 août est classé VERT au niveau national et ORANGE dans le Sud-est et dans le sud-ouest
Week-end du 13 au 15 août
Dans le sens des départs :
• vendredi 13 août est classé ORANGE au niveau national
• samedi 14 août est classé ORANGE au niveau national et ROUGE dans le sud-est
• dimanche 15 août est classé VERT au niveau national.
Dans le sens des retours :
• vendredi 13 août est classé ORANGE au niveau national
• samedi 14 août est classé ROUGE au niveau national
• dimanche 15 août est classé ORANGE au niveau national et ROUGE en vallée du Rhône
Week-end du 20 au 22 août
Dans le sens des départs :
• vendredi 20 août est classé VERT au niveau national et ORANGE dans le sud-est
• samedi 21 août est classé VERT au niveau national et ROUGE dans le sud-est
• dimanche 22 août est classé VERT au niveau national.
Dans le sens des retours :
• vendredi 20 août est classé VERT au niveau national et ORANGE en Ile-de-France et dans l’Est
• samedi 21 août est classé ROUGE au niveau national
• dimanche 22 août est classé ORANGE au niveau national
• lundi 23 août est classé VERT au niveau national et ORANGE en Ile-de-France
Week-end du 27 au 29 août
Dans le sens des départs :
• vendredi 27 août est classé VERT au niveau national
• samedi 28 août est classé VERT au niveau national et ORANGE dans le sud-est
• dimanche 29 août est classé VERT au niveau national
Dans le sens des retours :
• vendredi 27 août est classé VERT au niveau national et ORANGE en Ile-de-France et dans l’Est
• samedi 28 août est classé ORANGE au niveau national
• dimanche 29 août est classé ORANGE au niveau national
• lundi 30 août est classé VERT au niveau national et ORANGE en Ile-de-France
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*«Les congés sont un moment de sociabilité collective »
INTERVIEW – Professeur émérite à l’université Marc-Bloch de Strasbourg, André Rauch est spécialisé en histoire culturelle. Il décrit dans un ouvrage (*) les décennies «congés payés» et leurs spécificités respectives.
Les années 1950: les Français retrouvent leurs racines
«Après la guerre, les congés payés sont marqués par la découverte du camping. C’est le début des vacances familiales: désormais, pour les parents, partir n’est plus facultatif, c’est un devoir. Comme les Français sont tous des petits-enfants de paysans, ils entretiennent une relation très forte avec leur famille vivant à la campagne. Les vacances constituent un moment où chacun retrouve ses racines. On se rend sur la tombe des grands-parents, on donne un coup de main aux oncles pour la moisson, on envoie les enfants chez les cousins. À l’air pur.»
Les années 1960: la découverte de la Costa Brava
«L’évasion au soleil. Les classes moyennes et aisées partent en Espagne. C’est le grand moment de la Costa Brava. Mais également de la Grèce et de l’Italie. Les Français veulent du soleil après en avoir eu peur pendant longtemps. Jusqu’à l’arrivée sur le marché des antibiotiques dans les années 1950, s’exposer la poitrine au soleil était considéré comme dangereux. On part en voiture, on y passe des heures mais cela fait partie intégrante du plaisir. C’est le début des autoroutes. Pour beaucoup, voiture est alors synonyme de quatre chevaux. On s’arrête à Montélimar pour acheter des nougats avant de reprendre la route. Vers le Sud.»
Les années 1975: le «Guide du routard»
«Première crise économique. Dorénavant, pendant les vacances, on ne dépense pas tout ce que l’on a économisé pendant l’année, on fait un budget. L’exotisme voit le jour, et partir chez grand-mère en Normandie commence à faire «plouc». Les Français prennent l’avion pour la première fois, achètent le Guide du routard, qui sort en 1974. Ce dernier illustre bien cette nouvelle forme de tourisme : tous les prix sont indiqués. On fait des photos de son séjour en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Et on organise des soirées diapositives au retour.»
Les années 1980-1990: des vacances actives plusieurs fois par an
«Le repos utile. Au XIXe siècle, le farniente incarnait le chic absolu. À la fin du XXe siècle, il est de bon ton d’organiser des congés actifs. On se casse les reins en s’essayant à la planche à voile. Et revenir épuisé signifie que l’on a passé de bonnes vacances. On ne part plus quatre ou cinq semaines l’été mais quinze jours avec d’autres “séquences” dans l’année.»
En 2010 la crise crée le touristus economicus
«Il y a à peine vingt ans, partir signifiait rompre. On fermait la porte, les fenêtres pour ne plus penser au bureau. Aujourd’hui, plus personne ne parvient à décrocher. Il ne faut pas être isolé pour ne pas avoir à plonger en soi-même. À ce phénomène s’ajoute la crise économique. Les Français ne se privent pas totalement: ils partent certes en vacances, mais ils négocient, recherchent les tarifs promotionnels. Ils veulent gagner de l’argent tout en en dépensant… Enfin, on ne part pas avec n’importe qui: les vacances constituent un moment de sociabilité élective. On ne choisit pas ses collègues, mais pour partir, il faut que la vie soit douce. Les vacances, c’est du baume au cœur.» (Le Figaro-23.07.2010.)
(*) Vacances en France de 1830 à nos jours (Pluriel).
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Catégories : loisirs-voyages, mer et soleil
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