Les plages de Mostaganem préférées par les estivants et les touristes
14 07 2010*Les estivants se détournent de la corniche oranaise pour venir calmement se tremper les pieds dans les eaux accueillantes des plages de Mostaganem, plus larges et d’accès facile.
******
La direction du tourisme vient de rendre public le potentiel en plages de la wilaya de Mostaganem. C’est à la fois une grosse et heureuse surprise : le patrimoine ne compte plus 33 plages comme soutenu, jusque-là, par l’administration locale mais bien plus que cela ! En effet, suite à des inspections menées tambours battants en décembre 2009 et en avril 2010, par la directrice du tourisme, on vient de découvrir que le nombre de plages s’est enrichi de 26 nouveaux sites. Il est évident que l’annonce de cette mise à jour fera beaucoup d’heureux parmi les amoureux de la nature et des espaces de villégiature.
Ceci est surtout vrai pour les opérateurs occasionnels qui occupent cycliquement ces espaces, sans jamais parvenir à offrir des prestations de qualité ; car les statistiques, même lorsqu’elles sont souvent gonflées par un mode de comptage contestable, voire peu fiable, restent tout de même un bon indicateur de la fréquentation sans cesse en hausse de l’ensemble des plages de Mostaganem. A ce titre, durant la saison estivale de l’année dernière, Mostaganem aurait accueilli pas moins de 10 millions de vacanciers, se plaçant juste après Tipasa qui en aurait attiré plus de 14 millions.
Cette seconde place, au niveau national, s’explique essentiellement par la présence d’un patrimoine très enviable, équitablement réparti sur l’ensemble des 120 kilomètres de la façade maritime. Il y a également la situation géographique de la région qui la met à quelques encablures de plusieurs grandes villes, comme Mascara, Tiaret, Relizane, Saïda, Chlef et Oran, la capitale de l’Ouest algérien qui compte à elle seule plus de 1,2 million d’habitants et dont les plages sont moins spacieuses et, surtout, d’accès très difficile. Ce qui aura amplement aidé les estivants à se détourner de la corniche oranaise pour venir calmement se tremper les pieds dans les eaux accueillantes des plages de Mostaganem, dont l’une des plus spacieuses, celle de Sidi Mansour, se trouve à seulement deux pas de l’embouchure de la Macta, le cours d’eau naturel qui sépare les deux wilayas. Mais, en plus de ses charmes et de sa proximité, la côte mostaganémoise offre une multitude de plages dont les capacités d’accueil quotidiennes dépassent largement les 10.000 baigneurs.
Étendue sableuse
Des étendues de sable fin s’offrent en effet à perte de vue au regard du visiteur. Une fois dépassé le mausolée de Sidi Mansour El Bahri, à seulement 3 km du méridien de Greenwich, on est déjà sur l’agglomération d’Ouréah dont les deux plages forment en réalité une seule entité avec des accès différents. Puis, à son tour, la plage d’Ouréah prolonge longuement celle des Sablettes. Ce qui fait une profonde étendue sableuse sur une distance de pas moins de 5 km. A elles seules, ces 3 plages accueillent aisément des dizaines de milliers de baigneurs qui ne s’y sont jamais trempés. Chaque week-end, elles sont régulièrement envahies par des vagues successives venues de toutes parts.
C’est ici que se déversent sans discontinuer les vacanciers du week-end. Mais cette marée humaine est si peu prise en charge qu’elle en fait un peu à sa tête malgré une forte présence d’éléments de la gendarmerie et de la protection civile. Les deux services mobilisant, pour l’occasion, des centaines d’agents afin de garantir un minimum de sécurité. Pour cette année, les petites criques, qui s’étalaient sur la plage de Salamandre, ne seront plus qu’un vieux souvenir. La démolition, il y a juste une année, des bâtisses qui ornaient la bande littorale, aura fait de la place à ce qui s’apparente à une chaotique falaise artificielle. (El Watan-14.07.2010.)
**Corniche oraniase :
* La saison estivale au creux de la vague
Les gérants des complexes touristiques relevant des secteurs public ou privé, qui sont implantés sur le littoral de la corniche oranaise, appréhendent la saison estivale 2010, malgré les investissements consentis pour l’aménagement ou la rénovation des équipements ou pour d’autres structures de loisirs annexées à leurs établissements pour l’accueil des estivants.
A part le complexe touristique des Andalouses, qui tire son épingle du jeu pour cette saison estivale 2010 en affichant complet jusqu’au 10 août prochain, certains autres gérants d’établissements touristiques situés sur le littoral oranais sont très moroses à cause du manque à gagner dû essentiellement à la baisse de l’activité durant le mois de juin dernier. Si, lors du mois de juin l’activité a été pratiquement nulle en raison du Mondial, pour les deux autres mois de la haute saison touristique — juillet et août — cela tourne actuellement au ralenti avec un taux de fréquentation très faible, a indiqué le gérant du groupe Belazouz du complexe touristique New Beach (Oran). En plus du mois de ramadhan, qui débutera dans la première quinzaine du mois d’août, les caprices du temps ont également une part importante dans cette baisse, pour cette première semaine du mois de juillet. Il s’agit, ont-ils indiqué, d’un manque à gagner important au niveau des hôtels et parfois même sur les plages sur lesquelles donnent ce type de complexes et cela à cause d’une météo capricieuse. Les plages sont parfois carrément désertes comme par exemple durant la journée de repos du samedi, où la pluie a fait son apparition dans l’après-midi.
Parfois, la multiplication des activités de loisirs, de restauration, au niveau des plages, peut gonfler les chiffres d’affaires durant cette période. « Malgré cette baisse, cela ne nous a pas empêchés de recevoir quelques familles d’émigrés, des habitués, des nationaux, essentiellement ceux en provenance des régions du sud du pays », précise le même interlocuteur. Ces estivants, guère nombreux, ont choisi, cette année, le mois de juillet — ramadhan oblige —pour leurs vacances d’été. Pour faire face à cette crise, et surtout faire fonctionner la boutique, vu les lourdes charges de gestion et la masse salariale, certains gérants proposent des promotions attractives. Ainsi, par exemple, aux Andalouses, le directeur commercial, Brahimi Mehdi, annonce des formules sous l’intitulé « Des vacances de cœur », dont peut bénéficier un couple accompagné d’un enfant pour la somme de 49 900 dinars en demi-pension au niveau des trois hôtels. Ces derniers ont une capacité globale de 402 chambres avec quatorze suites entièrement rénovées. Pour les tarifs d’hébergement des175 bungalows et de la cinquantaine de villas qui ont été entièrement aménagés ou rénovés, les prix affichés, pour cette saison 2010 et pour la seule période du mois de juillet, varient en fonction du site choisi par le client. Ainsi, deux sites, avec une variante dans le prix de location, sont proposés pour les bungalows et les villas — côté mer ou côté gazon — avec des tarifs allant de 200 000 à 250 000 dinars le mois pour les villas et de 16 000 à 21 000 dinars pour les bungalows, nous informe le service commercial.
Pour juillet, la direction du complexe de 13 hectares qui emploie 280 travailleurs, tous mobilisés pour la réussite de la saison, a lancé un nouveau produit de 300 000 dinars. Il s’agit de la location de villas VIP entièrement rénovées et équipées. Pour les tarifs appliqués en hôtellerie pour cette saison, ils sont fixés à 4800 dinars la nuitée pour une chambre double avec petit déjeuner et 4000 DA pour une chambre simple. Une somme de 1000 dinars est proposée pour un lit supplémentaire pour enfant. Pour les pensions complètes, pour une personne, les prix pratiqués varient entre 3200 et 7200 dinars. Ils sont laissés à l’appréciation de la clientèle qui, parfois, aime sauter un repas surtout celui de midi pour mieux profiter des bienfaits et des plaisirs de la mer. Il faut souligner que vu les prix pratiqués par ces complexes, certaines familles de nationaux et même des émigrés se cotisent en se rabattant vers la location mensuelle à des prix abordables de logements meublés chez le privé ou parfois des villas. C’est ainsi par exemple, qu’au niveau de la localité balnéaire de Aïn El Turck, un trois pièces avec le confort nécessaire, est loué entre 60 000 et 80 000 le mois, une location qui peut se faire soit par le biais d’une agence immobilière ou individuellement. S’agissant, par ailleurs, de l’activité hôtelière durant cette saison estivale au niveau de la ville d’Oran qui compte plusieurs nouveaux hôtels, certains gérants appréhendent cette saison. Sachant que le mois de ramadhan approche, plusieurs clients fidèles ou des familles en vacances dans la capitale de l’ouest du pays viennent y faire des emplettes pour préparer le mois sacré ou fuir aussi la canicule du Grand Sud. (El Watan-21.07.2010.)
********************
Your web site is ROCK!
return man 2